Un loup, un mouton, une autruche… ou un homme libre?
Serez vous un loup qui par cupidité rejoindra les chercheurs de butin, un mouton qui se laissera embrigader par ignorance ou naïveté, une autruche qui minimisera le danger par facilité et paresse, ou un homme libre qui aura appris de l’histoire, discerné l’éthique dans les textes et agira en tout courage et fermeté?
« Contrairement à la croyance populaire, on n’a découvert à ce jour aucune trace archéologique de l’existence de Mahomet. De même, aucun élément historique attestant les divers épisodes de sa vie n’a pu être mis au jour jusqu’à présent.
Reste que, pour les « croyants », la Sunna avec la Sîra, qui complète et éclaire le Coran, fait foi en la matière. Elle relate la vie et les actes du « prophète ». Comme il est en tout admirable et que son exemple doit être suivi aussi scrupuleusement que possible à tous égards, que toute innovation est condamnée en islam, cette vie et ces actes sont donc un idéal pour tout « bon musulman ».
Or, si l’on en croit cette histoire de sa vie, Mahomet fut un chef de bande, un bandit pilleur de caravanes, un bourreau, un massacreur sans pitié, un tueur de poètes, un affabulateur, un menteur, un hypocrite, et même un pédophile selon nos catégories actuelles, qu’il est licite de lui appliquer – on va le voir – puisque ses commandements, son exemple, sont valables « pour tous les temps ». C’est la recherche du pouvoir qui inspira la majeure partie de ses actes et de ses paroles, sans aucune considération pour les moyens employés.
Il a fallu beaucoup de qualités authentiquement humaines, beaucoup de modération et de sagesse ancestrale aux peuples soumis à l’islam pour qu’ils aient su, sur une longue période, acclimater ou laisser de côté autant que faire se peut le « Beau Modèle », notamment dans ses aspects les plus terribles et scandaleux.
Toutefois c’est bien lui la référence, et la seule. C’est pourquoi le renouveau de l’islam aujourd’hui a beau jeu de considérer que ces accommodements ou ces oublis était le fait de bien mauvais musulmans. Or cette distinction entre « bons » et « mauvais » musulmans parcourt toute l’histoire de la réception de la notion de « jihad ».
L’islam en son « retour » entend aujourd’hui appliquer la Loi, toute la Loi, rien que la Loi, ressembler en tous points au « Beau Modèle » et rien qu’à lui, bref revenir « aux fondamentaux », comme on dit aujourd’hui, à ce qu’on n’aurait jamais du oublier ou « métisser » si peu que ce soit.
Comme depuis des siècles toute la culture, notamment l’éducation, s’organisent pour les peuples convertis à l’islam autour des valeurs qu’implique la justification de cette vie de Mahomet, comme la jalousie, le besoin de revanche, se sont depuis longtemps accumulés chez eux, notamment depuis que l’Occident a pris un essor laissant littéralement « sur place » le monde islamique, alors il y a tout à craindre du principe de « Beau Modèle », dont l’adoration débouche sur des abominations et des reculs invraisemblables de la civilisation, de l’égorgement des adversaires à la lapidation des femmes, du retour de l’esclavage au pillage des richesses d’autrui.
Le génie de Mahomet, c’est d’avoir conçu, pour la première fois de l’Histoire universelle, une religion à des fins politiques, et d’avoir transformé le mode de vie nomade des bédouins du désert, avec ses razzia et pillages, en injonction divine.
Tant que l’intemporalité du Coran et la place du « Prophète » ne seront pas remises en cause de fond en comble – et on voit mal comment cela pourrait se faire du sein même de l’islam – il n’y aura donc avec l’islam, en toute lucidité et objectivité, aucune possibilité de compromis, de graduation, ou d’adaptations autres que très provisoires, en un mot : que des reculs du monde non islamisé. Aujourd’hui, partout où l’islam devient majoritaire, partout où il commence à imposer ses us et coutumes, sa Loi, se produit une régression considérable sur tous les plans de l’accomplissement humain et du progrès général de l’humanité.
Il n’est pas utile de faire la liste du long, trop long, défilé de toutes les exactions, horreurs, crimes commis par Mahomet au cours de sa vie « officielle », et qu’affichent sans détours les textes sacrés de l’islam, au motif que c’est pour lui un motif de fierté. Nul besoin de rappeler toutes les hypocrisies, lâchetés, violences dont il s’est rendu coupable dans sa conquête de la puissance terrestre. Un seul exemple suffira à montrer le problème tel qu’il nous fait face, aujourd’hui :
Parce que Aïcha, l’une des neufs épouses de Mahomet et sa favorite, a ainsi raconté sa relation avec lui :
« J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi » (Hadith n° 2547 dans le Sahîh de Muslim),
alors, par voie de conséquence :
« Il n’est pas permis de pénétrer l’épouse tant quelle n’a pas atteint l’âge de neuf ans, que ce soit en contrat de mariage permanent ou en contrat temporaire, cependant les différentes jouissances telles que : toucher avec intention de se procurer du plaisir (bichahwah), attirer et presser contre sa poitrine, placer son sexe entre ses cuisses, il n’y a aucun mal à cela même dans le cas d’une nourrisson (radî’ah). Et s’il l’a pénétrée avant l’âge de neuf ans sans qu’il ne lui cause de dommage, rien ne s’ensuit si ce n’est le péché selon l’avis le plus probant.
L’Imam al-Khomeyni, Tahrir al-Wasila vol 2 p241
Tout est à l’avenant.
Tel est le défi auquel nous confronte l’islam, que nous le voulions ou pas, qui profite pour avancer masqué le plus longtemps possible de l’incroyable inculture et ignorance des occidentaux (chez certains elle est volontaire, et partant criminelle), quand ce n’est pas de la désinformation idéologique systématique, inculquée désormais dès l’école, qui voudrait faire croire que l’islam n’est qu’un « monothéisme comme un autre », que l’occident doit tout ou presque à la civilisation arabe, que paix et tolérance seraient les deux mamelles de la religion mahométane, etc. Bref : que toute critique de l’islam et que tout analyse historique, textuelle, politique de sa réalité, de sa différence – différence par ailleurs si hautement revendiquée-, serait immanquablement de « l’islamophobie », pour ne pas dire du racisme, comme si la question des races avait si peu à voir que ce soit avec la religion, et plus encore les problèmes de systèmes socio-politiques !
« La chose la plus importante à comprendre pour les non-musulmans au sujet de l’islam est que l’islam n’est pas simplement une religion. L’islam est un système socio-politique, socio-religieux, socio-économique, socio-éducatif, socio-judiciaire, législatif, militaire, encapsulé, dissimulé dans une terminologie religieuse. L’islam n’est donc pas comme n’importe quelle autre religion qui aurait des points communs, et différerait avec la foi chrétienne par exemple, qui pratiquerait des missions d’évangélisation, en disant « venez et convertissez-vous, ceci est une religion pacifique ». Non. L’islam a toujours été et s’est toujours répandu par la force. C’est donc un système politique. Quand l’islam est sorti d’Arabie, il ne s’est pas répandu grâce à des missionnaires discutant pacifiquement avec leurs voisins : « voici ce que notre prophète Mahomet a annoncé, etc. » Non. C’étaient des hordes d’assassins qui avançaient petit à petit en subjuguant les mondes alentours par la force. L’islam est un système. Et partout où il y aura une communauté musulmane, il y aura la charia. Et là où il y a la charia, il y aura islamisation du territoire et, à terme, du pays. »
Sam Solomon (ancien juriste musulman)
« Parmi les religions, l’islam doit être comparé au bolchevisme plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L’islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d’étendre leur domination sur le monde. »
Bertrand Russell (scientifique et philosophe pacifiste, Prix Nobel 1950)
« Aucune colonisation n’est allée aussi profond que celle de l’islam et des Arabes […] Les populations colonisées se voient dépouillées de toute vie intellectuelle; il y a une « hystérie musulmane », une « tyrannie » de l’islam. »
V.S. Naipaul (prix Nobel indien de littérature), Notre civilisation universelle, Le Débat, Paris, n° 68, p. 86
Inutile de détourner les yeux, inutile de compter sur le « dialogue inter-religieux » ou sur le dialogue entre civilisations, inutile d’espérer une sécularisation de cette « religion » : comme idéologie totalitaire elle est déjà sécularisée et politique de part en part. On ne peut que la refuser, la repousser ou se soumettre toujours plus à ses diktats. La logique infernale du « Beau Modèle » le commande.
Il arriva qu’un jour, au cours de ses années de prédication, on amena devant Jésus une femme convaincue d’adultère, et donc encourant la lapidation. Réaction de l’intéressé : « Que celui de vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. » (Jean, 8). On sait la suite. Mahomet, quant à lui, selon ce que nous rapporte Imran Husayni, fut mis devant le même cas, la femme étant de surcroît enceinte. Réaction de l’intéressé : il attend que la grossesse arrive à son terme, puis ordonne la lapidation, pour le dire rapidement, le détail de cette histoire, quelle qu’en soit la variante, étant plus odieux encore que ce résumé.
Nul besoin d’être chrétien pour comprendre toute la différence.
Est-il besoin d’en dire plus ? »
Alors serez vous un loup qui par cupidité rejoindra les pilleurs, un mouton qui se laissera embrigader par ignorance ou naïveté, une autruche qui minimisera le danger par facilité et paresse (comme les européens après Munich en 1938), ou un homme libre qui aura appris de l’histoire, discerné l’éthique dans les textes et agira en tout courage et fermeté?
Le droit musulman
Aujourd’hui , après une longue période de confinement et une éclipse qui semblait présager de sa disparition, il reparaît, plus fort que jamais.
C’est normal , il fait partie du système musulman.L’islam n’est pas seulement une foi. C’est avant tout une Loi et cette loi est explicitée , dans le SUNNISME, par 4 écoles juridiques.
La jurisprudence élaborée par ces 4 écoles prend le nom de fiqh, mot improprement traduit par » droit musulman ».
Le droit musulman intéresse donc plus d’un milliard de croyants. De manière totale ou partielle , ce sont 40 pays qui se réclament dorénavant de ses règles.
Il était cantonné , la plupart du temps, à l’organisation du culte, au statut personnel. Or il s’impose désormais chaque jour davantage dans des domaines tels que ceux du droit pénal (les peines fixes pour les crimes=hudûd), les obligations, le droit fiscal.
Or du fait que ce droit s’appuie sur plusieurs sources , dont DEUX sources religieuses, l’une révélée par Dieu lui-même (Coran) et l’autre étant l’imitation du Prophète (Sunna)(avec des hadîths qudsis, traditions révélées par Dieu au Prophète) , ce droit occupe une place toute particulière dont l’Occident a décidé de ne pas tenir compte
Ce droit musulman est une création postérieure à Mahomet, élaborée en un siècle par de grands jurisconsultes, Malik ibn Anas , Ibn Hanbal , Chaféi , Abû Hanîfa , pour ne parler que des quatre écoles juridiques les plus connues. C’est une véritable création juridique, grâce à l’apport de convertis principalement persans. Sans cela l’empire musulman n’aurait pu tenir -page 12 Henri de Waël » le droit musulman apparaît bien, avec le système romaniste et celui de la common law, comme l’une des trois créations originales en la matière.Le Coran représente pour tous les musulmans la PAROLE DE DIEU, directement descendue sur l’autoproclamé » PROPHETE » !
et ce droit revient en force, n’est plus vu comme un texte périmé, et pousse ses tentacules vers nos corpus juridiques occidentaux (Londres, Canada, France…)
– Arabie Saoudite : école hanbalite dans sa mouture wahhabite ( Rappelons l’exécution , pour adultère , en 1978 , de la princesse Michad , âgée de 19 ans et mariée d’autorité,
– Yémen du Nord où la constitution de 1974 précisait que la charî’a islamique constituait » la source de toutes les lois »
– Qatar, dans la Côte des Pirates
– Oman
– AfghanistanOr c’est en 1972 qu’est rétablie en Libye la peine d’amputation pour vol
1973 rétablissement de la flagellation pour fornication
1974 flagellation pour consommation d’alcool
1979 le Pakistan s’engage dans cette voie. Tout le droit est islamisé. Cette islamisation est confirmée en 1984 par référendum.
1979 l’Iran devient une République islamique. Une codification pénale islamique rétablit le talion, les supplices des houdôud ( peines légales criminelles) et ceci en 1982 ainsi que le ta’zîr, peines laissées à l’appréciation du juge, en 1983.
1980 l’Egypte fait ratifier par référendum ( malgré l’active opposition du pape copte ) un amendement selon lequel les principes de la charîa constituaient « la source fondamentale de la législation du pays « , et non plus l’une des sources seulement.
1980 la loi coranique fut également rétablie en Mauritanie.
1983 une islamisation totale du droit fut imposée au Soudan.
- Contradiction brutale qui existe entre la proscription des peines inhumaines et dégradantes ( art 5) et la crucifixion. Or la crucifixion constitue la peine légale (hadd, pluriel : hudûd) applicable au crime religieux de brigandage ‘ qat’ al tarîq ou » coupure des chemins » , lorsque celui-ci a conjugué vol organisé et homicide. La crucifixion a été introduite dans la législation soudanaise.
- La Déclaration des Droits de l’homme proclame l’égalité de tous devant la loi ( art.7). Or le témoignage d’un non-musulman reste bien souvent écarté, les héritiers de confession non-musulmane se trouvent privés de leurs droits éventuels à la succession d’un musulman.
- La faculté pour quiconque de changer librement de religion (art.18)
- Le projet d’imposer la peine de mort à l’encontre de ceux qui reviendraient au christianisme après avoir appartenu à l’islam , a provoqué l’opposition la plus irréductible de la communauté chrétienne copte d’Egypte !!
L’APPLICATION TOTALE DU DROIT MUSULMAN (y compris dans ses dispositions pénales) SUPPOSE UNE SOCIETE VERITABLEMENT ISLAMIQUE . Seulement les réformes restent suspendues en attendant la réalisation de cette société…
L’islam n’est pas seulement une foi, c’est aussi une loi qui prend sa source dans le Coran, dans la Sunna …
La colonisation, la puissance des pays occidentaux a privé l’islam de sa Loi, inappliquée ou jugée inapplicable car barbare. Mais le fiqh est la pièce maîtresse de l’islam .
D’ailleurs au Liban,( Etat pluriconfessionnel ), les tribunaux de la chari’a sont maintenus. La codification du droit musulman est intervenue en 1917 , pour les sunnites.
En fait c’est le problème de la loi qui pose problème en islam. Et c’est pourquoi le combat des islamistes porte sur le rétablissement de la chari’a dans son application jurisprudentielle , le fiqh !!
à titre de référence, ne manquez pas de consulter le corpus rituel et légal des chiites.
Doits de l’homme à géométrie variable
« Déjà l’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre et contradictoire en elle-même : le souci de fonder une tradition s’accompagnait d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures. (…) » Claude Lévi-Strauss
http://www.enquete-debat.fr/archives/les-musulmans-ont-ils-le-droit-dapostasier-en-france
Critiquer des textes et des valeurs de haine (incluses dans le coran, hadith…) est faire oeuvre critique pour la liberté de la conscience humaine. Ce n’est pas une attaque contre les musulmans au même titre que vous n’attaqueriez pas votre frère ou votre fils qui serait embrigadé dans une secte : sa conscience s’est juste égarée un moment, mais vous l’aimez toujours. D’ailleurs l’islam présente de nombreux traits déterminatifs d’une secte (imposition obligatoire à autrui, taxes implicites, interdiction de pensées et représentations alternatives, droit collectif et politique, interdiction de l’apostasie, agrégation émotionnelle de groupe,…)
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
La colère, un concept culturel
Musulmans et Occidentaux : Les différences psychologiques, par Nicolai Sennels
Dans la culture musulmane, la colère est vue de manière très différente et opposée, sous plusieurs aspects, à la manière dont nous la percevons ici, en Occident.
Dans la culture musulmane, les comportements agressifs, et en particulier les menaces, paraissent être généralement admis et même attendus comme moyen de traiter les conflits et les tensions sociales. Dans la culture occidentale, la colère et la menace sont probablement la manière la plus rapide de perdre la face. Dans une discussion, celui qui se met en colère a automatiquement perdu, et j’imagine que la plupart des gens ont obervé l’impression de honte et la perte de statut social qui font suite à une manifestation d’agressivité au travail ou à la maison. Dans la culture musulmane, les comportements agressifs, et en particulier les menaces, paraissent être généralement admis et même attendus comme moyen de traiter les conflits et les tensions sociales. Si un musulman (pas une musulmane, car le plus souvent on attend d’elle qu’elle soit humble et ne manifeste pas de pouvoir) ne répond pas à l’insulte ou à la tension sociale par des menaces, il est perçu comme faible, comme quelqu’un sur qui on ne peut pas compter, et il perd la face.
Aux yeux de la plupart des Occidentaux, les comportements menaçants adoptés pour marquer son désaccord sont vus comme immatures et puérils. Selon un proverbe danois, « seuls les petits chiens aboient, les gros n’en ont pas besoin ». Ce proverbe est profondément ancré dans notre psychologie culturelle, c’est l’un des principes de base d’un comportement social civilisé. Pour nous, l’agressivité est un signe manifeste de faiblesse. C’est le signe que la personne ne se contrôle pas et qu’elle est incapable de gérer la situation. Nous percevons la capacité des gens à rester calmes comme traduisant la confiance en soi et permettant d’élaborer un dialogue constructif. La connaissance des faits, le recours au bon sens et la capacité à présenter des arguments valables sont perçus comme des signes de force.
L’expression islamique de « sainte colère » est donc parfaitement contradictoire avec la pensée occidentale. Ces deux mots mis ensemble, nous les percevons comme contradictoires. La menace terroriste et la réaction violente des musulmans à l’affaire des caricatures danoises de Mahomet, montrant leur prophète comme un homme prêt à recourir à la violence pour répandre son message, nous font sourire : la réaction agressive des musulmans à un dessin montrant leur prophète comme agressif confirme absolument la vérité du constat dressé par Kurt Westergaard dans son dessin.
Cette différence culturelle est extrêmement importante quand on a affaire à des régimes ou des organisations islamiques. Notre manière de traiter les désaccords politiques passe par le dialogue diplomatique et appelle les leaders musulmans à user de compassion, de compromis et de bon sens. Cette approche pacifique est perçue par les musulmans comme l’expression d’une faiblesse et d’un manque de courage. Ainsi, éviter le risque d’un vrai combat est perçu par eux comme une faiblesse ; dans la culture musulmane, c’est une invite à l’exploitation.
Ils ont voulu la tranquillité, ils auront la guerre et l’asservissement
Qu’est ce que la France?
– un territoire : c’est secondaire
– une histoire : certainement mais c’est une conséquence
– Des valeurs : assurément, elles en ont généré l’histoire et la géographie
– Un rôle dans l’évolution de la conscience mondiale : indubitablement
Des valeurs, lesquelles ?
L’assurance que tout être se voit reconnaître des droits semblables
Une force symbolique qui en as fait la patrie des mathématiciens (explosion de l’école française au 18 ème siecle), c’est à dire du seul langage mondial existant
Une curiosité qui assure que « rien n’est sacré », tout doit être jugé à ses fruits, à l’aune du réel…
d’où l’éclosion du siècle des lumières et des philosophes…
La France c’est l’assurance que le monde est ce que nous en faisons, que toute chose est transitoire, voire illusoire…mais à tout le moins un sujet d’étude
L’esprit de la France est de tout remettre en cause et de jauger chaque chose selon son environnement spatio-temporel provisoire : elle a toujours joué ce rôle de catalyseur dans la récente histoire mondiale.
Tout dogme qui assimile un livre, des concepts… à quelque chose d’inattaquable, d’inétudiable, d’intangible, d’indépendant du temps et de l’espace…se disant d’essence divine, est donc contraire à l’esprit français. L’esprit français, de par son histoire est « questionnement critique » tant en philosophie qu’en sciences ou autre domaine de la vie courante.
Voila pourquoi la transformation de la France en une république islamique, peuplée de robots incultes et manipulés, à la pensée en bouillie, farcie de préjugés archaïques et de pulsions névrotiques, égarés par nos « idiots utiles » de la « bienpensance », signerait un signe avant-coureur du blocage (j’espère provisoire) de l’évolution de la conscience humaine sur cette terre.
Comment excuser ces « idiots utiles » des media de la bienpensance » et ces lâches démissions d’hommes politiques cupides ou à courte-vue… qui enterrent ainsi joyeusement des siècles d’évolution!
Il est très possible que, pour l’Europe, l’heure de la dernière chance soit dépassée et que des heures très sombres se profilent.... Je ne sais quelles ruines on visitera à Paris ou à Bruxelles dans quelques siècles, mais on peut d’ores et déjà présager, avec quelque crédibilité, que, si visiteurs il y a, ils parleront de l’Europe au passé.
L’islam radical avance, place ses pions sur l’échiquier planétaire, sans même cacher ses intentions.... Israël et les États-Unis s’inquiètent, mais dans les pays très vieux où nous vivons, tout se passe comme si la mort était déjà installée dans les têtes et comme si, puisqu’elle est acceptée, on se refusait à voir l’évidence.
Une menace totalitaire monte sur l’horizon, gorgée de haine meurtrière et génocidaire, mais on parle, en Europe de diplomatie...
L’Europe agonise, L’Europe se suicide…
Ce que l’on appelle apaisement est aux yeux d’un islamiste, acceptation de soumission,
Pour un homme libre cela porte un autre nom : la lâcheté.
Comparatif de textes
« Heureux les miséricordieux, car il leur sera fait miséricorde […] Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense allez-vous en avoir? Les collecteurs d’impôts n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? »
Jésus, Évangile selon Matthieu, 5:7 & 5:46-47
« Mahomet est le prophète d’Allah. Ses compagnons sont violents envers les impies, mais bons et compatissants entre eux »Coran 48:29
« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment »Coran 5:33
Le Nouveau Testament :
«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
« Aimez-vous les uns les autres; comme Je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » (Jean 13.34).
Coran :
« … Dieu égare et conduit ceux qu’il veut » (sourate 14.4).
Le Nouveau Testament :
« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades » (Marc 2.17).
Coran :
« Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier, qui ne considèrent pas comme illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ainsi que ceux qui parmi les gens des Écritures ne pratiquent pas la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés, et de leurs propres mains, le tribut » (sourate 9.29).
Le Nouveau Testament :
« Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner Sa vie comme la rançon de plusieurs « (Marc 10.45).
Coran :
« Chargés ou légers, marchez et combattez dans le sentier de Dieu, de vos biens et de vos personnes, cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez » (sourate 9.41).
Le Nouveau Testament :
« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme? » (Matthieu 16.26).
Coran :
« Combattez-les jusqu’à ce que la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu ; s’ils mettent un terme à leurs impiétés; certes Dieu voit tout » (sourate 8.40).
Le Nouveau Testament :
« Jésus donna à Ses douze disciples force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les malades. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu et guérir les malades » (Luc 9.1,2).
« Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Luc 10.20).
Coran :
« Dieu a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens contre le paradis qui leur est réservé. Ils combattront dans le sentier de Dieu, tueront et seront tués. C’est là une promesse certaine dont Dieu s’est imposé la réalisation dans le Pentateuque, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle dans ses engagements que Dieu ! Réjouissez-vous du marché que vous avez conclu avec lui. C’est une réussite parfaite » (sourate 9.112).
« Aucun prophète n’a pu faire de prisonniers sans avoir procédé à des massacres sur la terre » (sourate 8.68).
Le Nouveau Testament :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4.12).
Coran :
« O, croyants! Combattez les infidèles qui vous entourent. Qu’ils trouvent en vous de la rudesse ! Et sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent » (sourate 9.124).
Le Nouveau Testament :
« Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point » (Jean 14.27).
Coran :
« Ne croyez surtout pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts. Pas du tout! Ils vivent près de Dieu et reçoivent de lui leur nourriture « (sourate 3.163).
Le Nouveau Testament :
Jésus dit : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie « (Jean 8.12).
des textes sacrés…?
Les textes dits « sacrés » sont la plupart du temps soit des compilations de sagesses orales existantes, soit des réécritures à visées géopolitiques, … toujours écrits par des hommes, toujours brandis par des hommes pour assujettir les consciences.
Ils ont cependant une grande utilité culturelle et éthique pour le développement de conscience de l’humanité. Il est illusoire et contre-productif de se battre à leur sujet (historicité, réalité, exactitude, authenticité…), ce qui s’apparente à un débat sur le sexe des anges… sans intérêt factuel.
L’essentiel est d’en extraire les valeurs essentielles spécifiques… de les sentir/comprendre en son cœur…et de les vivre.
Un texte « sacré » est lié à son insertion dans le monde, sa localisation terrestre, ses liens d’avec les traits particuliers de sa civilisation d’origine
Il existe à mon sens deux grandes strates de messages philosophico-religieux :
- ceux émis par les traditions anciennes , ouvertes sur la symbiose avec notre milieu de vie, et la terre, perçue comme entité sacrée (animisme, chamanisme, par nombreux aspects religions polythéistes avérées…) : cf indiens, Tao, cultes dits souvent païens…
- et ceux qui propagent des instructions subliminales poussant à l’exploitation des ressources, des richesses de la terre…à la croissance folle et perpétuelle …course sans fin d’esprits paranoïaques et assoiffés… toutes choses poussées par les religions monothéistes qui se rejoignent ainsi dans la volonté d’asservissement de GAIA, la terre, leur propre Royaume!!!
La sagesse repose dans l’équilibre, la voie du milieu, la simplicité, la frugalité… et toutes ces religions en sont l’antithèse au bout d’un certain temps d’utilisation par les groupements d’hommes…
n’est il pas trop tard?
Une crise économique, non une crise ethique
L’état échoue parce que ce n’est pas son rôle de fournir, de produire, ..
Le seul rôle de l’état devrait être de définir et faire appliquer des règles de fonctionnements collectifs, prenant en compte les intérêts à moyen et long terme de la population (passée et à venir).
L’état n’a pas à produire des services de sécurité sociale, il doit seulement (et c’est essentiel) s’assurer que chacun bénéficie d’une telle protection (fournie et optimisée par des acteurs privés).
Le bémol que je mettrai est l’oubli de la prise en compte (dans cette article) des intérêts des autres acteurs de notre biosphère(plantes, animaux, …)
Quid du magister moral du long terme que l’entreprise privée ne peut assurer?
En effet croire que la main « invisible » du marché, l’équilibre automatique entre acteurs économiques assurerait l’optimum est au mieux un mythe, au pire une stupidité.
Qui peut penser que la somme des actions économiques à court terme (orientées vers un gain monétaire limité) assurerai l’harmonie sur le long terme accompagné du courage de prendre les décisions de long terme qui en découlent.
Le « tout privé », je veux bien, …à condition que la puissance de régulation/contrôle étatique soit irréductible et sans failles.
Que les acteurs économiques voulant vendre sur place, produise et emploie sur place
l’inévitable réduction de population
Une perception fine et un esprit equilibré « d’honnète homme » au sens 18eme siecle permettait déjà de prévoir bien des choses il y a trente ans.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=286298
Les signaux ont été oubliés, bafoués, les « Cassandre » moqués et trainés en dérision…
Pourquoi les mayas ont diparus? Lire cet extraordinaire article dans « le courrier international »
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=49605&provenance=zop.archives
Maintenant même un changement extremement drastique (reellement drastique = arret TOTAL de la consommation du petrole, changement de systèmes de valeurs …) serait probablement encore trop tardif, …
Que dire des adeptes du greed et de la vie gloutonne , de l’ocidental way of life, qui refusent d’arréter de consommer 100 fois plus qu’un indien…
Que dire de ces mythes de la croissance, …croissance de la destruction et de la disharmonie qui font croire au bon peuple que 3% de croissance en fabrication de produits inutiles et nocifs leur fournira un emploi et des ressources…
Apprenons à vivre simplement ou mourrons tant dans notre âme, dans notre corps…
J’ai peur que la seule vrai solution ne soit dorénavant la destruction nécessaire et massive de l’espece de parasites ayant mis la terre en coupe réglée, sans souci des autres formes de vie, détruisant ainsi le véhicule de milliard d’autres especes…
Que ce soit par l’intermediaire d’un virus, de guerres, de famines…au choix…
L ‘homme, en tant que corps constitué, ne semble pas s’être montré digne d’en être le gardien!!!
Y aurait-il encore des moyens d’espoir cependant? prise de conscience et mise sous le boisseau des forces d’argent et de pouvoir?
l’inévitable réduction de population (worldwatch)
« D’un coté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21eme siècle. De l’autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, a un niveau de vie qui pourrait être defini comme allant de « adéquat » à « modérement confortable », selon les standards des pays developpés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulierement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une realité encore plus dure. En tant qu’homme libre et réllement pensant, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce.
Si l’on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d’êtres humains, comme on l’a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.
La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D’un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21ème siècle. De l’autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de « adéquat » à « modérément confortable », selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
En réaction à ce « dilemme malthusien » des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d’envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l’arrêt de la croissance démographique mondiale. L’espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d’au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d’individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une « population optimale » future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards.
Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une réalité encore plus dure. En tant qu’anthropologue physique et biologiste spécialisé dans l’évolution humaine, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce. »
Croissance, croissance… psalmodiaient les aveugles
Seule la croissance peut nous sauver, restaurer la démocratie, réduire la fracture sociale,…que sait-je encore
La croissance m’évoque le travail de Pénélope, épouse d’Ulysse partir guerroyer en terres incertaines, qui pour faire patienter ses prétendants, chercheurs d epouvoir, défaisait la nuit son travail de tapisserie du jour, si bien qu’il n’avançait pas.
On pollue la terre, l’activité de dépollution est croissance…
On met nos concitoyens au chômage, embaucher un fonctionnaire à l’ANPE est croissance…
On construit d’un coté, on démolit de l’autre, tout est croissance…
Tout est bon pour ceux qui confondent le thermomètre avec la maladie
Et si l’on évaluait une activité à l’aune de son utilité morale, éthique, sociale, culturelle, spirituelle…?
Nous en sommes loin et toutes nos évaluations sont illusoires, nous vivons globalement sans âme, moins bien que nombre de nos ancêtres qui n’avaient pas les merveilles technologiques de notre temps.
Croissance, … Gouffres à illusion et perte de soi…
Toute religion est meurtrière
N’oublions pas les enseignements de l’histoire
Toute religion est meurtrière
Toute religion n’est qu’organisation humaine, et de ce fait, une voie vers la barbarie
Et pourtant Dieu n’est pas religion…
Religion n’est qu’ un lobby d’imprécateurs en quête de pouvoirs, argent, reconnaissance, sexe, outils de puissance…
Religion n’est qu’un syndicat qui a réussi à préserver ses avantages acquis…
Dieu nous entraîne vers l’élévation et l’amour de tout être, de toute vie, de toute conscience, de toute terre…
Avez vous besoin de religion pour cela, non, elle vous en éloignera plutôt, elle vous illusionnera et pervertira l’aspiration de l’enfant en vous en retour vers la lumière
Religion enferme les hommes dans de petites boites aveugles, et les transforme en tyrans.
Qu’est-ce qui fonde la crédibilité d’une religion?
Un ensemble de facteurs
a) la crédibilité de son fondateur;
b) la beauté et cohérence de son message religieux
c) les exigences morales découlant de son message religieux
d) son épaisseur historique (créer une religion est relativement facile, la maintenir vivante est tout autre);
e) la qualité de sa liturgie et de sa spiritualité;
f) sa concordance avec le réel, son rapport à la Raison, son universalité;
g) son adaptabilité relative avec ses différents lieux d’enracinement (cultures diverses).
Un nouveau paradigme : une conscience spirituelle écologique
extraits d’interview de Jean-Marie PELT
nous allons devoir appliquer un modèle qui ressemble beaucoup plus à la nature, ignore la croissance quantitative, recycle, et qui par conséquent sera organisé sur l’idée d’équilibre, dans le lien que nous allons faire entre économie et écologie. C’est un changement de culture très important. Dans les changements majeurs, il y a eu la révolution néolithique, il y a sept mille ans, lorsque nous avons commencé à cultiver; au XIXe siècle, la révolution industrielle, à partir de laquelle nous avons exploité durement la nature. Aujourd’hui, on arrive à une troisième étape.
Vous dites que nous avons perdu notre lien profond avec la nature et que celui-ci est nécessaire pour la préserver. Mais comment le retrouver dans un monde dominé par l’urbanisme, la course à l’emploi et la vie virtuelle ?
Par l’éducation. Quand j’étais enfant, je vivais dans le jardin de mon grand-père et je me baignais dans la rivière On était totalement immergé dans la nature. Aujourd’hui, c’est fini, ce lien est cassé. Les enfants sont instrumentalisés par la mécanique de consommation. Que représentent les fleurs des champs pour un ado, comparées à son MP3 ou à ses textos ? Comment restaurer ce lien ? C’est ce à quoi nous travaillons dans mon Institut, à Metz, où nous essayons d’œuvrer à la fois sur le plan mondial et local.
Par exemple, nous développons des actions dans les maternelles en créant des jardins dans les cours de récréation, où des jardiniers vont travailler avec les enfants. À Metz, toute la ville fonctionne ainsi, et beaucoup d’autres villes nous ont suivis. Il s’agit de montrer aux enfants combien les plantes nous ressemblent.
L’habitat doit changer, et je pense que nous allons évoluer, comme c’est déjà le cas en Allemagne, vers de petits collectifs habillés de jardins avec une gestion plus harmonieuse de l’énergie. Les barres et les tours, c’est fini. Au Canada, on aménage les toits en jardins, ce qui est une manière de se lover dans la nature tout en vivant en ville.
Vous montrez par ailleurs comment les religions et les grands courants spirituels intègrent tous un rapport fort avec la nature.
Réveiller en nous des préoccupations spirituelles, ce serait une manière de sauver la planète ?
On a l’impression qu’il le faut. Si vous considérez l’ensemble des religions, vous leur trouvez trois idées communes.
D’abord, l’idée que le sort de l’homme et celui de la nature sont étroitement liés. Si l’homme déraille, la nature déraille
avec lui. Le réchauffement climatique en est l’exemple moderne. Ensuite, l’idée que l’homme doit être sobre dans sa consommation des ressources naturelles. Ce thème de la sobriété est partout : Autant dans le bouddhisme que dans l’islam ou le christianisme. Enfin, il y a dans toutes les religions l’idée de combattre cette propension de l’homme à se prendre pour un dieu : c’est le mythe de Prométhée chez les Grecs, celui du serpent tentateur dans la Bible, identique dans le Coran ou même dans le taoïsme.
Or nous sommes actuellement dans une civilisation qui prend à rebours ces trois mises en garde : nous cassons le lien avec la nature, donc elle se venge sur le plan climatique; nous ne sommes pas sobres mais consuméristes, boulimiques, donc nous épuisons les ressources de la terre; enfin, nous sommes tout à fait prométhéens, puisque nous expérimentons dans nos laboratoires les choses les plus folles, donc nous sommes coupés des grandes sagesses qui sont tout de même le patrimoine de l’humanité. Je pense qu’il faut réfléchir sur cela.
L’écologie peut-elle être une forme de spiritualité moderne ?
Elle comporte certainement une spiritualité humaniste. Mais jusqu’à maintenant, en raison de certains malentendus nés dans les années 60, elle était assez étrangère à l’apport des religions. Or, les choses sont en train de changer. Dès 1995, le WWF a réuni les hauts responsables des religions sur le thème de l’écologie. Et depuis, on voit naître une confluence entre les courants écologiques et spirituels.
Les chefs religieux montrent-ils un véritable intérêt pour cette question ?
– Lors de ses vœux de Noël dernier, Benoît XVI a bien montré les préoccupations de l’Église catholique concernant la
sauvegarde de la planète, mais déjà, avant lui, Jean-Paul II soulignait « le rapport entre l’agir humain et l’intégrité de la Création », l’homme étant lié par des devoirs envers la nature. Mais on sait aussi le fort engagement de l’actuel patriarche orthodoxe, Bartholomé Ier, qui organise chaque année à Istanbul un colloque sur les grandes thématiques écologiques. Tous les dialogues interreligieux d’aujourd’hui – entre chrétiens, juifs, musulmans, spiritualités orientales – comportent une réflexion sur la protection de la nature, une relecture des textes sacrés et des pratiques rituelles ayant trait à la nature.
C’est ainsi que l’Église méthodiste américaine s’est engagée à transférer la totalité de sa trésorerie dans un fonds d’investissement éthique «vert»; que les taoïstes chinois ont récemment renoncé à toute utilisation des espèces sauvages menacées, dans leurs préparations de médecine traditionnelle; que les leaders bouddhistes de Mongolie ont interdit la chasse sur leurs sites sacrés pour aider à la protection de la faune. Des institutions juives travaillent à la protection de la forêt, des monastères catholiques partout dans le monde se sont engagés dans la mise en œuvre des pratiques de développement durable. Les initiatives se multiplient chaque jour. Ce qui laisse à penser que la rencontre de ces deux courants, écologie et spiritualité, est en train de se réaliser. Ce qui n’est rien d’autre qu’un véritable changement de civilisation.
Barbarie : La bible aussi
Qu’est ce que la bible :
Une aggrégation de textes, compilés à des époques différentes :
- l’ancien testament, manuel de survie d’une tribu dans sa quête territoriale et économique
- le nouveau testament, compilation de témoignages illustrant des épisodes de vie d’un être exceptionnel (qu’il ait été un réalité ou non est secondaire, l’essentiel sont les valeurs dont-il est porteur).
Tout les sépare.
Dans le premier cas, des textes divers d’où ressortent les valeurs communautaires, étriquées, exclusives d’un dieu « de race » jaloux et violent. Un texte du même niveau ethique que le Coran par exemple, c’est à dire faible , à nos yeux de contemporains (acceptation et incitation à l’intolérance et au meurtre collectif, orgueil de race dite « pure » et « supérieure », Antropocentrisme et exploitation ehontée de la nature et de ses autres occupants, …)
Dans le second cas, des témoignages de vie d’un être (quel qu’il soit et quelque soient les différents dogmes essayant de se l’approprier) dont les valeurs essentielles sont : compassion, empathie envers tout être et toutes choses, ouverture du cœur, sacrifice et don de soi même, …
Et pourtant ils ont été amalgamés par les « réécrivains d’histoire », alors que leurs valeurs intrinsèques sont à l’antithèse les unes des autres… et ils permettent à des « je ne les qualifie pas d’humains » d’arguer de la « parole divine » pour commettre crimes à leur profits.
Quelques exemples :
- St Paul’s (Timothy 2:12) : « Je ne permet pas à une femme d’enseigner ou d’avoir autorité sur un homme, elle doit rester silencieuse. »
- Samuel 15:3 : « Ceci est ce que dit le tout-puissant … ‘Allez maintenant et frappez Amalek et vouez le à la destruction tout ce qu’ils possedent. Ne les épargnez pas, mais tuez à la fois homme et femme, enfant et nourrisson, bélier et mouton, dromadaire et âne. »
- Moïse Exodus 22:18 : « Ne permettez pas à une sorcière de vivre »
- Psaumes 137 : « Heureux celui qui vous rendra ce que vous nous avez fait / Celui qui capturera vos enfants et les écharperas contre les rochers. »
- Ephesiens 5:22 : « Femmes, soumettez vous à vos maris comme à votre seigneur »
- Pierre 2:18: « Esclaves, soumettez vous à vos maitres avec le plus grand respect, pas seulement au bon et gentil mais aussi à celui qui est cruel. »
Du danger d’extraire des citations extraites du contexte
Source : shipsoffool
La religion n’est pas un indice de développement ethique ou spirituel
L’homme sur la voie de l’évolution, de l’expansion de conscience voit ses différentes capacités grandir, par entrainement et effort.
Le développement physique et vital est bien connu, le développement intellectuel et mental a considérablement augmenté et est devenu accessible au plus grand nombre depuis deux siècles.
Par contre le développement moral, éthique est en cours, et se révèle prédominant dans le grandissement actuel de l’humanité.
Les religions (chacune pouvant être réduite à deux ou trois valeurs essentielles correspondant aux cultures, ethnies, populations qui les ont vu naître) constituent l’aide extérieure pédagogique fournie à un individu/population en apprentissage de sa perception morale : la voie du cœur se révèle une ouverture au delà des mots, idées, concepts, …pour devenir une structure intérieure.
Comparons avec le corpus conceptuel de Lawrence Kolhberg, un des psychologues/pédagogues parmi les plus éminents du siècle:
Caractéristiques
1. Le développement moral est séquentiel, c’est-à-dire qu’il se développe par étapes successives qui ne peuvent être devancées.
2. Il est irréversible, sauf dans le cas de dégénérescences telles que la maladie d’Alzheimer, une fois l’un des stades acquis, une personne ne peut régresser à un stade antérieur.
3. Il est intégratif, une personne ayant acquis un stade supérieur étant à même de comprendre les raisonnements des individus ayant atteint les stades inférieurs, le contraire n’étant pas forcément vrai.
4. Il est transculturel, c’est-à-dire que dans toutes les cultures, le développement moral suit les mêmes étapes.
5. La stagnation est possible, tout le monde n’atteint pas nécessairement le stade suivant. Un adulte peut aisément avoir atteint le stade 1 sans jamais atteindre le prochain.
Niveau préconventionnel
Ce niveau se caractérise par l’égocentrisme, des règles exogènes et l’importance accordée à la punition et la récompense. C’est le niveau dans lequel se retrouve l’enfant, mais une personne peut demeurer dans ce niveau toute sa vie.
Stade 1 – Punition-récompense
Le bien, le bon, est relié à une autorité hors du moi. Le bien correspond à des actes qui sont récompensés et le mal, à des actes qui sont punis. En termes psychanalytiques, on pourrait considérer que le surmoi n’est pas encore intégré à ce stade. L’individu n’y considère pas encore l’intérêt des autres. La vertu importante de ce stade est l’obéissance.
Stade 2 – Instrumental
À ce stade, est bien ce qui satisfait ses besoins personnels et, accessoirement, celui des autres. L’individu y apprend la valeur du marchandage et du donnant-donnant. Les autres commencent à prendre de l’importance, mais l’individu demeure égocentrique.
Niveau conventionnel
L’altérité prend de l’importance. L’individu apprend à satisfaire des attentes. Le surmoi devient intériorisé. C’est le stade de l’adolescence, mais une grande partie des adultes y demeurent.
Stade 3 – Relations interpersonnelles
C’est le stade de la relation à l’autre. On y appelle le désir de l’autre, son attention, son appréciation. A ce stade, on a une perspective réduite des relations humaines et le bien correspond à l’approbation que le groupe peut nous apporter pour nos actes.
Stade 4 – Conscience morale
La société est vue comme un tout et ses normes comme des absolus. On y recherche l’ordre social et le bon fonctionnement. Le bien, dans ce cas-ci, est la loi et l’ordre et l’homme bon est un bon citoyen qui suit les règles de fonctionnement de la société. Ce peut aussi être les règles de la religion qui agissent comme guide pour l’action.
Niveau post-conventionnel
A ce niveau, l’individu se base sur une réflexion éthique, des valeurs morales et des principes qu’il juge valide. Les règles sont devenues endogènes. C’est le niveau auquel on peut habituellement s’attendre d’un adulte, bien que plusieurs n’atteignent pas ces stades et que seule une petite partie de la population atteigne le stade 6.
Stade 5 – Contrat social et droits individuels
L’individu passe de l’égoïsme à l’altruisme. Ses intérêts, bien qu’ils soient pris en compte, prennent moins de place que l’intérêt collectif. Le bien vient d’un équilibre entre les droits individuels et les droits collectifs. Les valeurs y guident l’action.
Stade 6 – Principes moraux universels
Le système moral de l’individu peut être compris comme un tout intégratif. La conscience morale y est pertinente, cohérente, globale et universelle, et repose dans une autonomie complète. La figure universelle qu’on pourrait prendre comme exemple d’une personne ayant atteint le stade 6 serait Gandhi.
On voit qu’en comparant ouverture de l’âme individuelle et destin collectif, la religion n’intervient comme guide ( ou contrainte) que jusqu’au niveau 4, et peut même devenir une gêne inhibant le développement ultérieur. Les règles deviennent alors intériorisées et inhérentes.
Une religion exigeant soumission et obéïssance pourrait aider des peuples en début phase de maturation ethique, mais constituera surement une entrave à toute avancée sur la voie de l’éveil : le vrai maître (comme le vrai parent) doit savoir s’effacer.
Génie d’un musicien d’oiseaux
Olivier MESSIAEN, musicien de génie contemporain, (1908-1992)
Organiste et compositeur majeur, il traite de themes mystiques par une musique qui berce, qui chante…, tel un vitrail en un tournoiement de couleurs et de sons.
Il secoue l’académisme en prônant l’étude des chants d’oiseaux, du grégorien, de la musique indienne, des gammes de tonalités asiatiques, à l’aide d’une sensibilité trés personnelle et subtile du rythme.
Son approche le pousse à la pluridisciplinarité, entre philosophie, science et théologie selon une attitude universaliste et mystique, voire gnostique.
La profonde originalité du langage du compositeur vient de sa manière unique d’intégrer, en les transposant, les chants d’oiseaux. Notés in situ sur du papier à musique, enregistrés, ils irriguent son oeuvre de petites mélodies répétées et déterminent ainsi l’apport des intruments de l’orchestre.
A travers les oiseaux, il voyait Dieu, »unique oiseau de l’éternité » (ne reconnaissez vous pas le Simorg?). Il a composé un catalogue d’oiseaux pour piano, suite de portraits musicaux trés originaux, et est également l’auteur d’un traité d’ornithologie. Il écrit entre autres un opera « Saint Francois d’Assise » en 1983, dans lequel il rassemble tous ses themes de prédilection : l’itinéraire vers la sainteté, l’ami des oiseaux, l’homme de nature et de frugalité…
La profonde originalité de son oeuvre s’appuie sur un éclectisme transverse étendu qui s’oppose à la standardisation mécanique des sons actuels.

la Conférence des oiseaux
Nasrudin et ses contes
___________________________ le Simorgh














