Un loup, un mouton, une autruche… ou un homme libre?
Serez vous un loup qui par cupidité rejoindra les chercheurs de butin, un mouton qui se laissera embrigader par ignorance ou naïveté, une autruche qui minimisera le danger par facilité et paresse, ou un homme libre qui aura appris de l’histoire, discerné l’éthique dans les textes et agira en tout courage et fermeté?
« Contrairement à la croyance populaire, on n’a découvert à ce jour aucune trace archéologique de l’existence de Mahomet. De même, aucun élément historique attestant les divers épisodes de sa vie n’a pu être mis au jour jusqu’à présent.
Reste que, pour les « croyants », la Sunna avec la Sîra, qui complète et éclaire le Coran, fait foi en la matière. Elle relate la vie et les actes du « prophète ». Comme il est en tout admirable et que son exemple doit être suivi aussi scrupuleusement que possible à tous égards, que toute innovation est condamnée en islam, cette vie et ces actes sont donc un idéal pour tout « bon musulman ».
Or, si l’on en croit cette histoire de sa vie, Mahomet fut un chef de bande, un bandit pilleur de caravanes, un bourreau, un massacreur sans pitié, un tueur de poètes, un affabulateur, un menteur, un hypocrite, et même un pédophile selon nos catégories actuelles, qu’il est licite de lui appliquer – on va le voir – puisque ses commandements, son exemple, sont valables « pour tous les temps ». C’est la recherche du pouvoir qui inspira la majeure partie de ses actes et de ses paroles, sans aucune considération pour les moyens employés.
Il a fallu beaucoup de qualités authentiquement humaines, beaucoup de modération et de sagesse ancestrale aux peuples soumis à l’islam pour qu’ils aient su, sur une longue période, acclimater ou laisser de côté autant que faire se peut le « Beau Modèle », notamment dans ses aspects les plus terribles et scandaleux.
Toutefois c’est bien lui la référence, et la seule. C’est pourquoi le renouveau de l’islam aujourd’hui a beau jeu de considérer que ces accommodements ou ces oublis était le fait de bien mauvais musulmans. Or cette distinction entre « bons » et « mauvais » musulmans parcourt toute l’histoire de la réception de la notion de « jihad ».
L’islam en son « retour » entend aujourd’hui appliquer la Loi, toute la Loi, rien que la Loi, ressembler en tous points au « Beau Modèle » et rien qu’à lui, bref revenir « aux fondamentaux », comme on dit aujourd’hui, à ce qu’on n’aurait jamais du oublier ou « métisser » si peu que ce soit.
Comme depuis des siècles toute la culture, notamment l’éducation, s’organisent pour les peuples convertis à l’islam autour des valeurs qu’implique la justification de cette vie de Mahomet, comme la jalousie, le besoin de revanche, se sont depuis longtemps accumulés chez eux, notamment depuis que l’Occident a pris un essor laissant littéralement « sur place » le monde islamique, alors il y a tout à craindre du principe de « Beau Modèle », dont l’adoration débouche sur des abominations et des reculs invraisemblables de la civilisation, de l’égorgement des adversaires à la lapidation des femmes, du retour de l’esclavage au pillage des richesses d’autrui.
Le génie de Mahomet, c’est d’avoir conçu, pour la première fois de l’Histoire universelle, une religion à des fins politiques, et d’avoir transformé le mode de vie nomade des bédouins du désert, avec ses razzia et pillages, en injonction divine.
Tant que l’intemporalité du Coran et la place du « Prophète » ne seront pas remises en cause de fond en comble – et on voit mal comment cela pourrait se faire du sein même de l’islam – il n’y aura donc avec l’islam, en toute lucidité et objectivité, aucune possibilité de compromis, de graduation, ou d’adaptations autres que très provisoires, en un mot : que des reculs du monde non islamisé. Aujourd’hui, partout où l’islam devient majoritaire, partout où il commence à imposer ses us et coutumes, sa Loi, se produit une régression considérable sur tous les plans de l’accomplissement humain et du progrès général de l’humanité.
Il n’est pas utile de faire la liste du long, trop long, défilé de toutes les exactions, horreurs, crimes commis par Mahomet au cours de sa vie « officielle », et qu’affichent sans détours les textes sacrés de l’islam, au motif que c’est pour lui un motif de fierté. Nul besoin de rappeler toutes les hypocrisies, lâchetés, violences dont il s’est rendu coupable dans sa conquête de la puissance terrestre. Un seul exemple suffira à montrer le problème tel qu’il nous fait face, aujourd’hui :
Parce que Aïcha, l’une des neufs épouses de Mahomet et sa favorite, a ainsi raconté sa relation avec lui :
« J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi » (Hadith n° 2547 dans le Sahîh de Muslim),
alors, par voie de conséquence :
« Il n’est pas permis de pénétrer l’épouse tant quelle n’a pas atteint l’âge de neuf ans, que ce soit en contrat de mariage permanent ou en contrat temporaire, cependant les différentes jouissances telles que : toucher avec intention de se procurer du plaisir (bichahwah), attirer et presser contre sa poitrine, placer son sexe entre ses cuisses, il n’y a aucun mal à cela même dans le cas d’une nourrisson (radî’ah). Et s’il l’a pénétrée avant l’âge de neuf ans sans qu’il ne lui cause de dommage, rien ne s’ensuit si ce n’est le péché selon l’avis le plus probant.
L’Imam al-Khomeyni, Tahrir al-Wasila vol 2 p241
Tout est à l’avenant.
Tel est le défi auquel nous confronte l’islam, que nous le voulions ou pas, qui profite pour avancer masqué le plus longtemps possible de l’incroyable inculture et ignorance des occidentaux (chez certains elle est volontaire, et partant criminelle), quand ce n’est pas de la désinformation idéologique systématique, inculquée désormais dès l’école, qui voudrait faire croire que l’islam n’est qu’un « monothéisme comme un autre », que l’occident doit tout ou presque à la civilisation arabe, que paix et tolérance seraient les deux mamelles de la religion mahométane, etc. Bref : que toute critique de l’islam et que tout analyse historique, textuelle, politique de sa réalité, de sa différence – différence par ailleurs si hautement revendiquée-, serait immanquablement de « l’islamophobie », pour ne pas dire du racisme, comme si la question des races avait si peu à voir que ce soit avec la religion, et plus encore les problèmes de systèmes socio-politiques !
« La chose la plus importante à comprendre pour les non-musulmans au sujet de l’islam est que l’islam n’est pas simplement une religion. L’islam est un système socio-politique, socio-religieux, socio-économique, socio-éducatif, socio-judiciaire, législatif, militaire, encapsulé, dissimulé dans une terminologie religieuse. L’islam n’est donc pas comme n’importe quelle autre religion qui aurait des points communs, et différerait avec la foi chrétienne par exemple, qui pratiquerait des missions d’évangélisation, en disant « venez et convertissez-vous, ceci est une religion pacifique ». Non. L’islam a toujours été et s’est toujours répandu par la force. C’est donc un système politique. Quand l’islam est sorti d’Arabie, il ne s’est pas répandu grâce à des missionnaires discutant pacifiquement avec leurs voisins : « voici ce que notre prophète Mahomet a annoncé, etc. » Non. C’étaient des hordes d’assassins qui avançaient petit à petit en subjuguant les mondes alentours par la force. L’islam est un système. Et partout où il y aura une communauté musulmane, il y aura la charia. Et là où il y a la charia, il y aura islamisation du territoire et, à terme, du pays. »
Sam Solomon (ancien juriste musulman)
« Parmi les religions, l’islam doit être comparé au bolchevisme plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L’islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d’étendre leur domination sur le monde. »
Bertrand Russell (scientifique et philosophe pacifiste, Prix Nobel 1950)
« Aucune colonisation n’est allée aussi profond que celle de l’islam et des Arabes […] Les populations colonisées se voient dépouillées de toute vie intellectuelle; il y a une « hystérie musulmane », une « tyrannie » de l’islam. »
V.S. Naipaul (prix Nobel indien de littérature), Notre civilisation universelle, Le Débat, Paris, n° 68, p. 86
Inutile de détourner les yeux, inutile de compter sur le « dialogue inter-religieux » ou sur le dialogue entre civilisations, inutile d’espérer une sécularisation de cette « religion » : comme idéologie totalitaire elle est déjà sécularisée et politique de part en part. On ne peut que la refuser, la repousser ou se soumettre toujours plus à ses diktats. La logique infernale du « Beau Modèle » le commande.
Il arriva qu’un jour, au cours de ses années de prédication, on amena devant Jésus une femme convaincue d’adultère, et donc encourant la lapidation. Réaction de l’intéressé : « Que celui de vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. » (Jean, 8). On sait la suite. Mahomet, quant à lui, selon ce que nous rapporte Imran Husayni, fut mis devant le même cas, la femme étant de surcroît enceinte. Réaction de l’intéressé : il attend que la grossesse arrive à son terme, puis ordonne la lapidation, pour le dire rapidement, le détail de cette histoire, quelle qu’en soit la variante, étant plus odieux encore que ce résumé.
Nul besoin d’être chrétien pour comprendre toute la différence.
Est-il besoin d’en dire plus ? »
Alors serez vous un loup qui par cupidité rejoindra les pilleurs, un mouton qui se laissera embrigader par ignorance ou naïveté, une autruche qui minimisera le danger par facilité et paresse (comme les européens après Munich en 1938), ou un homme libre qui aura appris de l’histoire, discerné l’éthique dans les textes et agira en tout courage et fermeté?
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