Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

Comme les romains…

« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre » ou encore l’Histoire se répète toujours deux fois, « la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ». Les citations déplorant l’incapacité des Hommes à tirer les leçons de l’Histoire sont pléthore. La décadence et la disparition de l’Empire romain ont fait l’objet de tant de livres et d’analyses qu’on en a oublié l’essentiel.
Rome avait de nombreux ennemis, parmi lesquels Carthage est sans doute le plus célèbre. Mais c’est la politique migratoire incontrôlée, l’échec de la politique d’assimilation des étrangers, couplée à une « concaténation de causes multiples », écrivait Paul Veyne1, qui ont causé sa perte.
La France et l’Europe, héritières de l’Empire romain, commettent les mêmes erreurs, à un rythme qui pourrait causer leur chute bien plus rapidement.


Carthago Delenda. Il faut détruire Carthage

Carthago Delenda. Deux mots qui rugissent depuis le tréfonds du temps la volonté d’un peuple à survivre, son entêtement à vaincre un ennemi qui menace son existence.

Deux mots qui nous rappellent également que même si Carthage fut détruite, Rome n’a pu échapper au même destin.

Carthage, l’ennemi de l’extérieur, cristallisait les craintes et les ambitions de Rome. Mais son véritable adversaire, celui qu’elle ne voyait pas ou ne voulait pas voir, évoluait sous de multiples formes à l’intérieur même de la société romaine : déclin de la puissance militaire et économique, décadence des mœurs, influence croissante de l’immigration barbare à l’intérieur et aux marches de l’Empire. Considérée pourtant comme «une immigration salutaire», comme l’affirmait en 2008 la directrice générale du Palazzo Grassi qui avait organisé à Venise une exposition sur Rome et les Barbares, cette invasion progressive, accompagnée par le pouvoir, a précipité la chute de l’Empire romain. Le deuxième sac de Rome, en 410, a été facilité par des années de délitement sociétal et identitaire sous le poids d’une immigration barbare incontrôlée, devenue incontrôlable.

« Une ruée d’immigrants venue de pays sous-développés »

Les invasions barbares ont achevé de détruire l’Empire romain, puissant et millénaire. Mais ces incursions ne sont pas des attaques perpétuelles et destructrices, ni même des campagnes systématiques de conquête. Il s’agissait plutôt d’une sorte de « ruée d’immigrants venus des pays sous-développés du Nord vers les riches terres méditerranéennes », affirme l’historien irlandais Peter Brown, spécialiste de l’histoire romaine et de l’Antiquité tardive.

Cette « ruée d’immigrants venue de pays sous-développés » n’avait pas le projet de détruire l’Empire romain. Ils voulaient simplement profiter et s’emparer des richesses produites par cette civilisation, « faute d’avoir été capables d’adopter les disciplines qui en avaient permis la production, et ils en provoquèrent, par leur irruption violente, la dislocation ».

Ces influences réciproques n’ont en rien désarmé la violence de la confrontation. Car le point décisif est que Rome avait montré sa faiblesse en admettant sur son territoire des peuples qu’elle n’avait pas été capable de soumettre et qu’elle avait régularisé leur présence sans les avoir vaincus sur le terrain.

– Michel De Jaeghere, historien, Auteur de Les derniers jours : La fin de l’empire romain d’Occident

Nous y sommes

Un esprit contradicteur pourrait être tenté de répliquer que les enjeux que doit relever une civilisation sont de multiples ordres : économique, culturel, financier, écologique, scientifique, agricole, etc. Il aurait raison. Mais tous ces enjeux doivent être considérés comme secondaires si le socle même d’une civilisation, c’est-à-dire son identité, est menacé de péril. Agir sur ces champs est vain si la civilisation est menacée, si son organisation, sa structure et son devenir risquent la disparition.

La France millénaire, l’Europe, l’Occident, subissent depuis plusieurs décennies les incursions permanentes d’immigrants majoritairement africains mus par l’espoir d’une vie meilleure que celle offerte dans leur pays d’origine. La richesse de l’Occident, son confort de vie et son inaptitude à protéger ses frontières sont autant de motifs d’y pénétrer pour le quidam allogène désirant rejoindre l’Occident « riche et privilégié » à peu de frais.

Incapable de contrôler l’immigration et de faire respecter son intégrité territoriale, la France et au-delà, l’Europe, envoient un signal de faiblesse potentiellement fatal à long terme.

La France ne peut pas assimiler des millions d’individus qui ne voient en elle qu’un pays étranger où l’on peut vivre comme chez soi

Le problème de l’immigration, c’est d’abord et surtout le nombre. Qui se plaindrait d’une France culturellement enrichie d’un folklore venu d’ailleurs, dont les représentants seraient tellement peu nombreux qu’il faille aller gaiement à la rencontre de cette diversité plutôt qu’elle ne s’impose d’elle-même dans l’espace public, massivement, agressivement, partout et tout le temps ?

La nation française avait la capacité d’absorber une partie limitée d’immigration extra-occidentale, désireuse de se fondre dans le creuset national au prix d’une reconstruction identitaire, gage d’une assimilation rendue possible. Mais la France ne peut pas assimiler des millions d’individus qui ne voient en elle qu’un pays étranger où l’on peut vivre comme chez soi.

L’importance des flux migratoires composés d’individus extra-européens aux mœurs radicalement étrangères aux nôtres et aux motivations principalement économiques a provoqué la formation de diasporas dans les grandes villes et leur banlieue dès les années 1960. Depuis, ces flux se répandent dans les villes moyennes et dans les villages de France et d’Europe. Le communautarisme « ethnique », qui impacte la géographie du territoire, est la réaction spontanée de cette assimilation non-désirée à une nation qui ne représente, pour nombre de Français d’opportunité, rien d’autre qu’un confort matériel, qu’une terre de résidence ne méritant ni reconnaissance ni respect.

Communautarisme, cohabitation forcée et islamisation

Dans ces conditions, les Français de souche, à qui la doxa politico-médiatique refuse ce qualificatif correspondant pourtant à une réalité historique et génétique, sont contraints de cohabiter avec des individus reproduisant le mode de vie d’un pays qu’ils ont quitté, imposant à l’autochtone de se soumettre à ses contraintes et usages culturo-religieux, sous peine d’être marqués du sceau de l’intolérance et du racisme, synonyme de bannissement social, dans son propre pays.

Au communautarisme ethnique, qui annihile les chances d’assimilation des immigrés et enfants d’immigrés dans notre pays, s’ajoute le problème de l’Islam, système politico-religieux dont la finalité ultime est de dominer le monde, qu’il divise en deux parties : le Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » et Dar al-Harb, le « domaine de la guerre ». Tant que son islamisation ne sera pas parfaite, la France appartient au Dar al-Harb.

Les statistiques ethniques et religieuses n’existent pas en France. Mais les évaluations, notamment fondées sur des marqueurs identitaires tels que l’attribution de prénom arabo-musulmans, permettent d’évaluer l’explosion du nombre de naissance liées à l’immigration musulmane en quelques décennies. Ainsi, l’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances en France révèle qu’un enfant sur cinq, né en 2017, portait un prénom musulman, soit 20 % des naissances en France. Ce taux était de 6,5% en 1997.

Il est impossible de connaître le nombre exact de musulmans vivant en France. Ce qui est néanmoins possible de dire, c’est que la caste politico-médiatique nous impose la fourchette dogmatique et constante de 4 à 6 millions de musulmans depuis les années 1990, ce qui apparaît comme étant démographiquement, sociologiquement et mathématiquement impossible.

Islamisation de la France irréversible d’ici 2050

Le 11 septembre 2018, Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), déclarait sur Radio France Maghreb 2 « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. ». Quelques semaines plus tôt, le 22 juin 2018, Nikoletta Incze, chercheuse au Center for Study of Political Islam, annonçait à la télévision publique hongroise, en s’appuyant sur une étude de Harvard, le seuil au-delà duquel l’islamisation d’un pays devenait irréversible :« l’islamisation d’un pays est irréversible si la population musulmane atteint 16% ».

Selon une étude du très sérieux institut de recherche américain Pew, reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, la France est le pays européen qui compte le plus de musulmans. La proportion variera, selon les hypothèses, de 12,7 % à 18 % de la population nationale en 2050. L’islamisation de la France serait donc, d’après ces chiffres, irréversible en d’ici 30 ans.

Le problème central pour l’Occident n’est pas le fondamentalisme islamique. C’est l’islam, civilisation différente dont les représentants sont convaincus de la supériorité de leur culture et obsédés par l’infériorité de leur puissance.

  • Samuel Huntington in Le choc des civilisations (the clash of civilisations) (1996),  édition odile jacob, 2007, p. 239 –

Inutile d’attendre 2050 pour constater l’islamisation déjà bien engagée de notre pays. Les vagues d’immigration successives que subissent la France et les Français depuis les années 1960 bouleversent la physionomie de nos rues, de nos étals, portent atteinte à nos coutumes, nos traditions, nos libertés individuelles. Par souci d’apaisement et d’égalitarisme avec nos nouveaux voisins de l’intérieur, la classe politique se plie progressivement à cette revendication incongrue qui consiste à vouloir vivre en France comme on vit en Afrique centrale ou au Maghreb, ne manquant pas de culpabiliser, voire de punir, quiconque verra cette inflexion culturelle et cultuelle d’un œil critique.

Le dénominateur commun des communautarismes est le rejet de toute forme d’assimilation culturelle

Dans le paysage politico-médiatique, la mièvrerie égalitariste supplante le bon sens et l’instinct de survie, légitimement égoïste, de notre civilisation menacée de l’intérieur par une immigration hétérogène mais qui trouve néanmoins, dans l’opposition au concept d’assimilation, un motif pour faire converger leur intérêts respectifs en faisant survivre leur culture originelle dans leur pays d’accueil, parfois même après trois générations de résidence en France.  Le dénominateur commun des communautarismes est le rejet de toute forme d’assimilation culturelle.

Une partie des autochtones encourage par ailleurs ces nouveaux arrivants à refuser leur assimilation, à revendiquer leur droit d’imposer leur culture d’origine dans le pays d’accueil, celui-ci devant mettre la sienne en retrait au nom d’un principe maintes fois détourné et dévoyé : les Droits de l’Homme.

Le sursaut ou le soubresaut

Rome périt de n’avoir su imposer ses lois et ses dogmes à une population étrangère, de plus en plus nombreuse, qu’elle accueillait en son sein. Le même destin funeste nous guette, nous Français, nous Européens, nous Occidentaux.

Davantage, il guette nos enfants, ceux qui ne s’inscriront pas idéologiquement dans un système-monde ou le concept de nation, de lien à la terre, aux anciens, au passé est la racine de tout avenir. Ceux pour qui le mos majorum est le socle d’une vie sur terre, notre terre. Ceux pour qui la vie ne se résumera pas à jouer aux apprentis sorciers de la finance, déracinés, vagabondant d’aéroports en salles de marché dans un village global ou toutes les villes se ressemblent : cosmopolites, menaçant les identités et les cultures forgées par des millénaires d’histoire.

A l’échelle du monde, la diversité des peuples est une richesse. A celle d’un pays, la Diversité est un poison qui détruit l’identité de son hôte.

Notre France se délite. Elle se dissout lentement dans un magma multi-culturel, soumise aux exigences de communautarismes religieux, ethniques, sexuels auxquels elle accède néanmoins pour démontrer au monde sa vertu et sa tolérance qui la caractérisent depuis 1789.

Nous avons un choix individuel et collectif à faire. Le sursaut ou le soubresaut.
Le sursaut implique lucidité, courage et sacrifice. Le soubresaut sera nourri de notre léthargie, de nos inconséquence, lâcheté et aveuglement collectifs face à l’insidieux processus de soumission de notre société à l’immigration de masse, au système politico-religieux qu’est l’islam, face à la montée des communautarismes et au Grand Renoncement collectif devant ces menaces.
Le sursaut, qui précède la renaissance, ou le soubresaut qui précède la mort.

Agir ou laisser faire.
Survire ou mourir.

Grégory Roose
01/07/2019

2 juillet 2019 Posted by | Politis | , | Laisser un commentaire

Les tabous à la racine de l’arriération

Ainsi, si la culture européenne a pu dominer la planète depuis deux siècles, on peut en trouver les causes les plus probantes dans les aléas de l’évolution tectonique, qui a engendré une plaque eurasiatique sur laquelle de très nombreuses cultures ont pu trouver des conditions comparables et ainsi évoluer plus rapidement. En effet, des pointes ouest de l’Europe à la Chine, les gens ont pu vivre à des latitudes équivalentes et ainsi cultiver des plantes similaires, utiliser des animaux similaires, développer des technologies similaires et, lors de leurs échanges, comparer des expériences similaires et ainsi innover plus rapidement en préférant, tout naturellement, les expériences positives aux échecs. Une chance que n’ont pas eu les cultures implantées sur les continents «en hauteur»: les expériences de vie glanées au Nord de l’Amérique n’étaient plus d’aucune utilité quelques centaines de kilomètres plus au sud et les échanges n’ont ainsi pas suffisamment favorisé ce qu’on appelle le progrès. Un constat confirmé, de plus en plus, par la recherche en neurosciences, montrant que les gènes conservent et perpétuent les outils et les fonctions nécessaires à la mise en œuvre de certaines activités cérébrales favorisant la réflexion utile.

Mais les gènes peuvent sans doute aussi conserver des schémas de fonctionnement artificiels, imposés par une culture autoritaire, par exemple les tabous. Les tabous font partie des systèmes de protection archaïques des cultures. Certains peuvent certes être considérés comme naturels (sphère privée, sexe, crainte d’évoquer certains dangers réels ou supposés), mais d’autres sont réputés «religieux», c’est-à-dire imposés par des dogmes ou des ensembles de croyances que les adeptes sont censés considérer comme vitaux et entretenir avec assiduité. Il me semble probable que des tabous de ce dernier type qui ont été très largement dominants dans une vaste culture vont laisser une trace génétique parmi les membres de cette culture, du moins au niveau de l’acceptation de la nécessité du tabou en général, du refus d’examiner des concepts, de creuser des sujets, d’entreprendre des recherches. Il est très peu probable que les sujets des tabous soient transmis par les gènes, mais la propension à accepter le tabou, la facilité à tolérer qu’on mette des barrières à la connaissance, par crainte de «libérer des démons», me semble pouvoir être générée par un patrimoine génétique.

Or les tabous sont de lourds obstacles au progrès et nombre de cultures ont décrété la peine de mort pour les protéger. Si le monde actuel, pour continuer d’évoluer, de s’améliorer, n’a plus besoin de latitudes partagées, grâce aux moyens de communication modernes, les tabous l’empêchent encore de trouver sa vitesse de croisière. Ainsi, l’explication donnée plus haut de la différence de potentiel entre les civilisations issues de ce grand partage latitudinal et les autres a dû et doit encore souvent faire face à un front rigide de gens ostensiblement progressifs mais qui mettent un tabou à ce type de recherches pour éviter de titiller le spectre du racisme.

Et que penser de l’atavisme en la matière engendré par les pratiques de base de la religion musulmane? Un musulman standard, appliquant les deux premiers piliers de sa religion (chahada, salat) va répéter plusieurs centaines de milliers de fois en une vie que le seul dieu est Allah, c’est-à-dire le sien, que Mahomet est le messager de ce dieu, et que tous les autres gens sont rejetés par ce dieu, pour l’éternité. Toute remise en question de ces dogmes présente ainsi une difficulté proportionnelle à la pratique de cette religion. La conséquence en est un rejet plus ou moins instinctif d’innombrables connaissances ou réflexions, dès qu’elles semblent toucher à ces piliers. Et plus de mille ans de cet exercice a sans doute dû favoriser cette attitude de refus de l’altérité, de la diversité de pensée. D’où les faibles et fragiles progrès du développement humain, qui fait très largement appel à l’ouverture d’esprit, dans les régions concernées, même lorsque les gens n’y pratiquent que peu. Au cours des siècles, la culture islamique a cimenté le sens du tabou, notamment, dans les gènes.

Cependant, vu la rapidité de l’évolution actuelle, stimulée par les transports et les communications, et l’allongement spectaculaire de la durée de vie, même dans les régions les moins favorisées, on peut probablement espérer vaincre le tabou en l’espace d’une génération.
À condition de cesser de l’alimenter.

21 mai 2019 Posted by | Anthropologie | , | Laisser un commentaire

Le voilement n’est pas le fait d’être musulmane, c’est le fait d’être une femme.

Le voile n’est pas un « vêtement religieux » comme un autre : c’est un marqueur d’infériorité.
Il fait partie des attributs vestimentaires inventés par l’Homme pour stigmatiser et marquer l’infériorité d’un groupe humain, les femmes, tout en prétendant être un outil de « protection » et de valorisation pour ce même groupe.
Cette particularité, par rapport aux autres attributs vestimentaires marquant d’autres catégories de groupes humains, n’est pas la seule. C’est l’attribut le plus ancien puisqu’il date de l’antiquité. Il est protégé plus que les autres grâce au vernis religieux et « culturel » posé par les intégristes qui tentent d’empêcher toute remise en question au nom du respect des religions et des cultures. Toute dénonciation est alors accusée d’atteinte au sacré, de non respect de l’islam, de racisme (?), bref « d’islamophobie ».

Le racisme et les stéréotypes basés sur le sexe (sexisme, machisme, misogynie, patriarcat) sont plus acceptables que les autres, qu’on soit croyant ou non. Le voile parait ainsi moins choquant que d’autres marquages discriminants. C’est bien la dénonciation de ce racisme sexuel à travers son marquage vestimentaire qui est accusée de racisme par les intégristes musulmans… Cela est inclus dans ce que j’appelle leur rhétorique d’inversion. Enfin et surtout, contrairement à d’autres critères discriminants, cette infériorisation basée sur le sexe est intégrée par nombre des personnes concernées qui en deviennent elles-mêmes les promoteurs par la défense du port de leur voile. Comment est-ce possible ?
Nous devons toujours nous demander d’où vient le voile « islamique » et quel a été le processus de la femme concernée qui l’a amenée un jour à se voiler. Si l’évidence voulait que cela soit purement spirituel, nous n’aurions pas à nous poser toutes ces questions et le sujet du voile serait d’ailleurs moins sensible. Si cela était uniquement spirituel, elle pourrait enlever son voile pour des occasions spéciales. Dieu ne l’enverra pas brûler en enfer parce qu’elle l’aura ôté pour les quelques minutes de l’occasion.
Si cela était uniquement spirituel, les hommes aussi se voileraient.
Si le débat autour du voile est toujours aussi tendu, c’est pour deux raisons : les intégristes souhaitent imposer le retour du religieux dans toutes les strates de la société. Ce que nous pensions relever d’une histoire passée avec le catholicisme, revient de façon assez violente aujourd’hui à travers l’interprétation extrémiste et la politisation de l’islam. De plus, le voile n’est pas une simple expression religieuse.

La raison du voilement n’est pas le fait d’être musulmane. C’est le fait d’être une femme.
Au-delà de son aspect politique, le voile est un marqueur sexiste spécifiant l’infériorité de la femme qui n’est rien d’autre qu’un objet, un corps honteux dont la tête, les cheveux, le cou et chaque centimètre carré de peau doivent être cachés, pour ne pas susciter l’excitation sexuelle de ces barbares, ces animaux incapables de contrôler leur libido à la vue de la moindre mèche de cheveux, que sont les hommes. C’est la seule raison d’être du voile. Il a été prescrit pour ça et il n’y en a pas d’autres.
Le sexe est très important pour les islamistes. Ils sont obsédés par leur libido. La place et le statut de la femme sont donc fondamentaux pour eux, afin que les hommes soient protégés de toute « tentation », les femmes étant coupables par essence de tout débordement sexuel masculin. Le voile est l’outil principal, le symbole le plus fort, de ce désir de cacher cet objet prédisposé à toutes les perversions qu’est le corps féminin.
Le voile n’est en rien spirituel. Il est uniquement sexiste et l’islam lui sert de prétexte. Les islamistes demandent ainsi à la société de s’assoir sur son histoire et ses acquis en matière d’égalité des sexes au nom du respect de leur radicalité et de leur obsession sexuelle.

Voilà les raisons de la crispation.
Nous sommes loin de l’islam des Lumières et des musulmans progressistes qui considèrent le voile comme une aberration.
Car il faut le rappeler, rien dans le coran ne demande aux musulmanes de cacher leurs cheveux, leur cou ou autre. La seule partie du corps mentionnée est la poitrine, puis le coran parle des atours (ou parures) (coran, sourate 24 verset 31). Terme suffisamment vague qui sert aux intégristes pour justifier le voilement (des cheveux à tout le corps, selon le zèle). De plus, ce voile vaguement évoqué dans le coran n’a jamais été un objectif en soi. L’objectif est de protéger les femmes de l’offense (coran, sourate 33 verset 59). Le voile n’en était que le moyen à une époque (le Moyen-Âge), un lieu et une culture tribale particulière qui n’ont plus rien à voir avec aujourd’hui. Le voile était une forme de discrétion pour distinguer les femmes honorables des autres.

Aujourd’hui, le voile n’est plus un moyen de discrétion. Bien au contraire, il est devenu un moyen d’exhibition.
Lorsqu’une femme est voilée, on ne voit qu’elle. Le voile servait à invisibiliser les femmes. Il sert aujourd’hui à se visibiliser pour se distinguer du reste de la population par l’affirmation de sa radicalité religieuse. Cette exhibition a des conséquences inverses au but initialement recherché. Les femmes voilées, suscitant le mystère et faisant travailler l’imagination, sont devenues des fantasmes sexuels ambulants pour bon nombre d’hommes. Les films et scènes pornographiques sur internet mettant en scène des femmes voilées (films amateurs ou actrices) sont de plus en plus nombreux. Cela n’a donc plus rien à voir avec l’islam des origines que ces musulmanes et leurs défenseurs prétendent incarner. Quant à l’honorabilité, si on en croit leur désir de coller à l’islam originel, cela signifie donc que les femmes non voilées ne sont pas honorables…
Enfin, l’objectif originel étant de protéger les femmes de l’offense, qu’est ce qui protège les femmes aujourd’hui ? Le savoir, l’école laïque, les lois de la République, l’émancipation, l’emploi, l’indépendance, mais certainement pas le voile.

extrait de https://naembestandji.blogspot.com/2017/05/le-sacrifice-dune-finale-pour-des.html


18 janvier 2019 Posted by | Religion | | Laisser un commentaire

Le principe de précaution

A  l’heure où de nombreux responsables politiques s’interrogent sur la réponse démocratique à donner au terrorisme, il apparaît de plus en plus manifeste qu’un piège rhétorique s’est formé autour de l’islam. Il est peut-être possible de sortir du débat théologique en s’appuyant plus simplement sur la notion de risque.

Cette religion est-elle oui ou non la source d’inspiration du djihad ou s’agit-il d’une déviance ? D’un côté, il ne fait aucun doute que les références canoniques sont bien réelles et d’un autre l’immense majorité des musulmans n’a aucune envie d’en découdre avec les non musulmans. Compte tenu du nombre très important et croissant de conflits, insurrections et autres actes de déstabilisation se réclamant du djihad à l’échelle planétaire, on ne peut plus nier que cette doctrine véhicule un certain potentiel d’effets secondaires indésirables, même s’ils sont condamnés par la majorité des musulmans.

«… Si celui qui diffuse un message appelant à la destruction de notre démocratie sait qu’il peut être tenu pour responsable personnellement, alors un effet inhibiteur peut fonctionner très en amont. »Bref, si vraiment l’adhésion active aux lois islamiques prédispose au djihad, même si ce n’est que pour une minorité de croyants, alors la démocratie doit fixer des limites. Elle en a les moyens.

Un précédent : l’environnement


Juridiquement, la démocratie sait déjà fort bien gérer la notion de risque, même lorsqu’on ne sait pas exactement quand, où et dans quelles proportions, il va se réaliser. Ce qui est le propre de l’acte terroriste ou simplement subversif. Elle a pour cela inventé le « principe de précaution ».

Ce principe, né du constat des pluies acides dans les années soixante-dix, est déjà largement appliqué en droit de l’environnement et de la santé publique. La déclaration fondatrice de Wingspread (Wisconsin, USA) de 1998, lui donne les contours suivants : « Quand une activité présente une menace pour la santé de l’homme ou de l’environnement, des mesures de précaution doivent être prises, et ce, même si certaines relations de cause à effet ne sont pas clairement établies scientifiquement. »

Le principe de précaution est aujourd’hui parfaitement intégré dans le paysage législatif d’un grand nombre de démocraties, dont la Suisse.  La loi pose ainsi le principe constitutionnel « risqueur-payeur », selon lequel celui qui crée le risque doit personnellement en assumer les conséquences.

Dès lors que le principe de précaution est constitutionnalisé pour la gestion des risques environnementaux et de santé publique, a fortiori peut-il l’être, pensons-nous, pour les risques de sécurité intérieure. Notre propos est donc d’en faire un modèle afin de contribuer à la réduction du risque terroriste ou subversif, en s’appuyant sur le caractère dissuasif qu’il contient. En effet, si celui qui diffuse un message appelant, certes par endroits mais néanmoins noir sur blanc, à la destruction de notre démocratie et des individus islamo-récalcitrants qui la composent, sait qu’il peut être tenu pour responsable personnellement, au titre du principe de précaution, alors un effet inhibiteur peut fonctionner très en amont.

Notre propos n’est évidemment pas de considérer tous les imams comme des inspirateurs mécaniques du terrorisme mais exactement au contraire, comme des citoyens à part entière, membres de cette société démocratique et donc coresponsables de sa pérennité. Il s’agit de leur offrir la possibilité de se démarquer publiquement des fauteurs de trouble. En effet, à ceux qui ne voudraient garder de leur texte fondateur que l’autorité des incitations à la paix, le temps n’est-il pas venu de leur offrir un soutien juridique beaucoup plus appuyé et distinctif ?

Sur la base du principe de précaution, trois options seraient ainsi données aux prédicateurs:

  1. soit ils assument le risque et se portent garants par avance des effets secondaires indésirables de leurs prédications,
  2. soit ils entourent leur activité de suffisamment de mesures de précaution pour qu’un tel risque soit fortement atténué, jusqu’à devenir insignifiant,
  3. soit encore ils promeuvent un antidote réaliste et sérieux ; faute de quoi, ils s’abstiendraient de prêcher des injonctions religieuses à risque.

Bien entendu, celui qui inciterait directement à des infractions anti-démocratiques tomberait sous le coup de textes déjà existants – par exemple, la prohibition de propagande subversive d’origine étrangère , la fondation de groupements à visées subversives  – dont il faudrait sans doute toiletter aujourd’hui le caractère répressif.

Préservation des libertés


Plusieurs scenarii seraient dès lors envisageables.

  1. Premier cas : le prédicateur pourrait continuer à ne pas se soucier du risque d’effets secondaires, voire même les nier totalement, contrairement à certaines estimations officielles. Ce serait alors à lui de prouver qu’il n’est lui-même pour rien dans la réalisation du risque, si celui-ci se réalisait dans son aire d’influence. Ce serait l’application classique du renversement de charge de la preuve, au titre du principe de précaution.
    La transposition du modèle de précaution permettrait même d’imaginer un système d’assurance obligatoire ou de contribution par taxe à un fond d’indemnisation des victimes, qui serait financé par les prédicateurs de cette première catégorie, à un taux proportionnel au risque encouru (principe risqueur-payeur), comme pour les sociétés pétrolières, par exemple. Bien entendu, les prédicateurs responsables seraient ceux situés sur la même chaîne de diffusion que l’agent lui-même, ce qui impliquerait de mettre en place un moyen de traçabilité, à la charge du prédicateur.
  2. Deuxième cas : le prédicateur pourrait reconnaître cette fois l’existence d’un risque, si minime soit-il et s’imposer en conséquence de contribuer à sa réduction, ce qui en soi serait un acte de responsabilité particulièrement courageux.
    Il serait évidemment exonéré de toute contribution à un fond d’indemnisation, à charge pour lui de proposer des mesures préventives efficaces. Par exemple : le rappel systématique fait à son audience, que la mise en pratique de certaines normes religieuses, contenues dans la doctrine, peut constituer une série d’infractions pénales graves. Il opterait ainsi pour une politique d’autocontrôle dont il serait responsable. Il n’aurait plus à prouver qu’il est étranger au risque lorsque ce dernier se réalise. Il serait également exempté de contribution à un fonds d’indemnisation.
  3. Troisième cas : le prédicateur pourrait enfin, non seulement reconnaître le risque mais promouvoir l’incompatibilité absolue des normes religieuses à risque, avec la norme démocratique et admettre finalement leur caducité. Il s’agirait là d’une véritable voie de Réforme, encouragée par le droit, dans laquelle la majorité silencieuse des musulmans modérés pourrait enfin se reconnaître. Le prédicateur serait bien sûr exonéré de toute contribution et en outre pourrait même être subventionné au regard des bénéfices ainsi apportés à la paix publique.

Dans les trois cas, les libertés d’opinion et de religion auront été préservées. En revanche, la société fera une différence notable entre les courants de prédication qui nient leurs responsabilités et ceux qui les assument de façon citoyenne.


source
https://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Forum/For0105-TerrorismePrincipePrecaution-T.html

7 janvier 2019 Posted by | Politis | | Laisser un commentaire

La guerre de l’islam restera sale

« La guerre de l’islam restera sale parce qu’elle a été définie comme une guerre médiévale standard, une fois pour toutes, au nom d’un dieu éternel et tout-puissant, longtemps avant l’avènement des guerres policées actuelles.

La guerre a accompagné le développement humain dès l’apparition de l’Homme, et ses racines étaient déjà présentes dans le monde animal, ou dans les mécanismes de la sélection naturelle. Puis elle a évolué avec l’Homme. À l’époque des chasseurs-cueilleurs et semi-sédentaires, la guerre, à petite échelle, faisait partie de la panoplie de compétences dont tout individu adulte devait avoir une maîtrise minimale. L’arrivée de l’agriculture systématique a permis de nourrir des communautés plus larges et de diviser le travail, donc de professionnaliser diverses activités, dont la guerre. Cette mutation a d’une part aggravé provisoirement les dégâts que les conflits armés pouvait engendrer, mais d’autre part elle a donné naissance à des métiers plus pertinents et porteurs d’avenir.

C’était le début de la civilisation, pour le pire comme pour le meilleur, et le niveau actuel de cette civilisation permet de considérer très généralement la guerre comme un phénomène dont il faut se prémunir et non chercher à profiter. Mais ce constat est très nouveau. Depuis quelque 10.000 ans, depuis les premières grandes civilisations, la guerre a été la norme. La colonisation et l’esclavagisme ont compté parmi les choses les plus naturelles du monde. Puis, la modernité a fini par produire une telle abondance de non-guerriers et de penseurs à la fois innovants et influents que la guerre en est devenue une relique d’un autre temps. Il faut relever ici que l’un des phénomènes qui ont favorisé cette évolution réjouissante est dû à une simple recherche d’efficacité.

Au départ, s’il faut faire la guerre, il va sembler plus facile de faire appel aux membres d’une communauté donnée qui se montrent prédisposés à la faire. On va alors séduire ou forcer à s’enrôler des hommes violents, sans pitié ni remords, habitués à faire couler le sang, à torturer, tuer, rançonner – à vivre, confortablement, de telles activités. En concentrant ces éléments sous son étendard, on peut aisément arracher la souveraineté sur un certain territoire. Mais ces hommes, que la société civile qualifie de criminels, sont difficiles à diriger, à dompter. D’autre part, ce sont généralement des prédateurs de cibles faciles, dont la loyauté peut être achetée – ils obéiront aussi longtemps qu’ils y trouvent leur intérêt, puis déserteront, voire se retourneront contre leurs anciens chefs si cela leur semble plus profitable. Les armées criminelles sont donc très incertaines dans l’adversité. Il s’est ainsi rapidement avéré que des armées formées de gens sinon civils, qui ne font usage de violence que pour et pendant la guerre, sont plus efficaces sur la durée. D’où le développement de forces armées disciplinées, dont les membres sont endoctrinés à respecter des idéaux plus élevés et des codes d’honneur plus contraignants, ce qui a également permis, avec le temps, de leur imposer des comportements moins barbares ou du moins de condamner et punir les pires excès.

Les apologistes musulmans actuels tentent souvent de présenter les guerres de leur prophète comme guidées par les mêmes codes de conduite que les armées modernes. Mais selon la fable fondatrice de l’islam, Mahomet s’est allié à des groupes de criminels notoires pour étoffer ses premières forces armées, son dieu leur a permis de conserver 80% de leurs butins (coran 8.41) et s’est montré très clément devant leurs écarts (anecdote de Nakhla, ici dans Ibn Ishaq: 1, 2, 3). Très vite d’ailleurs, les butins des musulmans ont servi à acheter la collaboration ou la neutralité de troupes non musulmanes. D’autre part, le recours à d’anciennes lois juives a permis de justifier le massacre de prisonniers. Bref, on peut trouver dans les textes fondateurs de l’islam de quoi pardonner aux jihadistes à peu près tout ce qu’on considère aujourd’hui comme des crimes de guerre (certes, pour certains de ces crimes, il faut parfois lire un peu entre les lignes, comme lorsque des lieutenants de Mahomet torturent à mort une vielle femme, leader d’un clan païen, et n’en sont pas réprimandés).

Plus tard, les califes vont mettre en place des armées entières composées d’esclaves endoctrinés à la guerre (sainte) dès l’enfance, mais leur code de conduite restera basé sur la pratique de Mahomet telle qu’elle ressort des récits des razzias des premiers musulmans. Et les musulmans décidés à faire la guerre au nom de Allah, quelle que soit par ailleurs leur réelle religiosité, y reviennent sans cesse depuis lors. C’est même beaucoup plus probable aujourd’hui, alors que ces textes fondateurs sont tous disponibles gratuitement, en ligne, du moins en arabe, et que les musulmans sont plus alphabétisés que jamais dans l’histoire. Bien sûr, il est techniquement possible d’éviter ces écueils, de censurer les discours extrémistes, de répandre artificiellement des versions plus modernes de tout cela, de tenter de déradicaliser les jihadistes, etc. Mais cela représente des efforts titanesques et par ailleurs, plus l’islam grandira, et il grandira d’autant plus qu’on voudra bien le croire capable d’évoluer favorablement, plus le nombre de croyants informés des méthodes du prophète de l’islam progressera lui aussi. Et en attendant, tous les pratiquants maudiront les non-musulmans quotidiennement.


@Alain-Jean MAIRET

6 août 2018 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

L’islam est-il une religion?

L’islam prétend non pas seulement être une religion, mais la seule vraie religion : « Quiconque désire une autre religion que l’Islam ne sera point agréé mais sera dans l’au-delà parmi les perdants. (Coran 3.85 ; 5.3 ; 6.125) » ; « Allah a envoyé son messager avec la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. (Coran 48.28) ».

Voici les principales raisons sur lesquelles s’appuient les musulmans pour se justifier d’être musulmans :

1. L’islam est la vraie religion parce qu’Allah l’a dit : « La vraie religion pour Allah, c’est l’islam. (Coran 3.19) » et que « C’est Allah qui dit la vérité. (Coran 3.95) ».

2. L’islam est la seule vraie religion parce qu’il est la religion qui a toujours existé, celle donnée par Allah à l’aube de l’humanité à Adam (Coran 2.31-37 ; 3.33), puis à Noé (Coran 3.33 ; 10.71 ; 11.25), à Énoch (Coran 19.56), Abraham (Coran 3.65-67), Moïse (Coran 28.7), bref à tous les Prophètes (Coran 16.36), y compris à Jésus (Coran 5.116-117).

3. L’islam est identifié à la nature humaine elle-même (Coran 30.30) en sorte que l’on ne peut pas être autre chose que musulman. Les hommes sont tenus d’être musulmans en raison du pacte primordial qu’ils ont ratifié avant leur création (Coran 7.172).

4. Puisque l’islam vient historiquement après le christianisme, l’islam est nécessairement supérieur.

5. L’inimitabilité du Coran prouve l’origine de l’islam (Coran 7.203 ; 10.37 ; 17.88 ; 19.73 ;22.72 ; 34.43 ; 45.25 ; 46.7).

6. Les miracles du Coran.

7. La foi en la divinité de Jésus et en la Trinité s’oppose au pur monothéisme que prétend être l’islam.

8. La Bible a été falsifiée, raison pour laquelle Allah a envoyé le Coran.

9. Jésus a annoncé la venue de Mahomet (Coran 61.6).

10. L’Oumma est « la meilleure communauté suscitée parmi les hommes (Coran 3.110) ».

des aveugles conduisant des aveugles (Brueghel l’ancien)

II. L’ISLAM EST-IL UNE RELIGION ? CE QU’EN DIT LA RAISON :

1) L’islam est la vraie religion parce qu’Allah l’a dit. Or, en droit, nul ne peut être à la fois juge et partie. Ce principe est destiné à écarter les imposteurs. Que le dieu du Coran dise que l’islam est la vraie religion n’est donc pas suffisant pour le croire. En fait toute la croyance musulmane repose sur le crédit donné non à Dieu, mais à Mahomet. Mahomet dit qu’Allah lui a dicté le Coran et le Coran dit qu’Allah a dicté le Coran à Mahomet. Le discours est autoréférentiel. C’est le serpent qui se mord la queue.
Tout le dogme musulman consiste à répéter que Dieu est et qu’il est un. Or, si Dieu est, et s’Il est un, alors Il est aussi seul à être… Il monopolise la totalité de l’être. C’est pourquoi en islam l’altérité est impensable, et doit donc disparaître, celle de la créature devant s’écraser devant la majesté d’Allah, celle de la femme vis-à-vis de l’homme, celle du non-musulman vis-à-vis du musulman. Ce n’est pas sans raison que les sciences n’ont jamais pu se développer en terre d’islam : puisqu’Allah est impensable le monde est impensable. Il n’y a pas de recul possible pour juger de la vérité ou non de l’islam, qui prétend s’impose avec la même évidence que celle de Dieu.

2) L’islam est la seule vraie religion parce qu’il est la religion qui a toujours existé. Or, l’histoire et l’archéologie, entre autres sciences, prouvent que l’islam n’a pas toujours existé. Personne n’avait entendu parler de Mahomet ou d’islam avant le IXe siècle. De plus, le Coran apporte lui-même la preuve que l’islam n’est pas la religion qui a toujours existé :

a) Ainsi, lorsqu’en sa parole éternelle et immuable qu’est le Coran, Allah commande d’obéir à Mahomet (Coran 3.32,132 ; 4.59,65 ; 5.92 ; 8.1,20,46 ; 24.52,54,56,63 ; 33.66,71 ; 47.33 ; 49.14 ; 58.13 ; 64.12), Abraham, qui était pourtant un vrai musulman (Coran 2.131,135 ; 3.67,95 ; 4.125 ; 16.120 ; 22.78 ; 53.37), ne pouvait pas obéir à Mahomet… ni prononcer la profession de foi par laquelle les musulmans attestent que Mahomet est l’envoyé d’Allah, profession de foi pourtant nécessaire pour être aujourd’hui musulman. L’islam d’aujourd’hui ne peut donc pas avoir été celui d’Abraham.
b) Ou bien encore, si l’islam est la religion qui a été donnée à Adam, sachant que Dieu n’a créé à l’origine qu’un homme et qu’une femme (Coran 4.1 ; 39.6), la légalisation de la polygamie par le Coran (Coran 4.3 ; 33.49-52,59) prouve que l’islam d’aujourd’hui ne peut pas avoir été la religion originelle (Coran 2.41,89,91,97,101 ; 3.3,58 ; 4.47 ; 5.48 ; 6.90 ; 30.30).
c) Ou bien encore, ceux qui priaient en direction de Jérusalem avant qu’Allah commande de prier en direction de la Mecque (Coran 2.144), étaient-ils musulmans ?

Prétendre que l’islam, parce que fondée sur le Coran incréé (Coran 3.7 ; 13.39 ; 43.4 ; 56.78), n’est rien d’autre que la Loi donnée aux origines, situe le musulman avant le temps et le conduit donc à vivre hors de l’Histoire. C’est ainsi que la Mère de Jésus est la sœur d’Aaron, qui avait bien une sœur du nom de Marie, mais qui vivait 1400 ans avant elle… De fait, l’islam ne connaît pas la notion d’Histoire ni celle de Salut. L’originalité de la conception hébraïco-chrétienne du temps est que pour elle le temps est linéaire : il a un début et une fin, qui ne sont pas identiques ! Entre les deux est rendu possible l’avènement de l’Histoire, dans laquelle se déploie la liberté humaine… Comme tous les systèmes gnostiques, l’islam nie la valeur propre du temps en l’identifiant à celui d’Allah, immuable et parfait. C’est pourquoi le progrès et la liberté, qui éloignent de l’Origine, où tout était parfait, sont mauvais, et doivent être rejetés. Une religion qui haït la liberté est-elle faite pour les hommes ?

3) L’islam est identifié à la nature humaine (Coran 30.30), il est donc la vraie religion de l’humanité. Or, s’il en était ainsi, la religion relèverait de la nécessité et non pas de la liberté. Elle ne serait donc pas un acte spécifiquement humain. Si l’homme est nécessairement musulman du seul fait d’être homme, alors les athées sont musulmans.
Que la religion trouve son étymologie dans le latin religare comme étant ce qui relie à Dieu, ou dans relegere, relire, faisant de l’intelligence ce qui distingue la religion de la superstition, aucune de ces deux étymologie ne peut servir à désigner l’islam, puisque l’islam ni ne relie l’homme à Dieu ― qui est trop transcendant pour avoir jamais quelque chose en commun avec les misérables créatures que nous sommes ―, ni l’islam n’invite à raisonner, à « relire l’œuvre de Dieu en soi » selon l’étymologie donnée par Cicéron, toujours au motif de l’inaccessibilité du mystère divin. En islam, plus vous croyez sans comprendre et plus votre foi est pure ! Et même en suivant saint Augustin ayant légèrement transformé l’étymologie religere, relire, en re-eligere, ré-élire, pour désigner la religion comme choix, conversion, cette définition ne peut pas non plus s’appliquer à l’islam, puisqu’en islam, l’homme n’a pas à se convertir ni à choisir : Allah fait tout ! « …Allah vous a créés, vous et ce que vous faites. (Coran 37.96 ; 28.68 ; 81.29) ; « Ton Seigneur crée et choisit ce qu’il souhaite. Les hommes n’ont pas le choix. (Coran 28.68) » ; « Allah guide qui il veut à son paradis et conduit en Enfer qui il veut (Coran 4.88 ; 6.125 ; 7.179 ; 11.119 ; 13.33 ; 32.13 ; 35.8) ». « Allah a créé des hommes pour l’enfer ! (Coran Coran 7.179). L’exercice de la liberté en islam n’a pas de sens : être musulman signifie être esclave. D’où le célèbre fatalisme musulman « inch’Allah ! », « Mektoub ! », « C’est écrit ! ». La religion pour le Coran, c’est la soumission (Coran 2.128,136 ; 3.20,52,64,67,84,102 ; 10.90 ; 27.31). Musulman signifie soumis, esclave. Par définition, un esclave n’a pas de relation, puisqu’il n’est pas une personne mais une chose, et il n’a pas l’usage de sa volonté propre, il n’a donc pas non plus à choisir quoi que ce soit, ce qui fait qu’il n’ a pas besoin non plus d’intelligence pour relire, méditer, s’interroger, chercher…

Lorsque M. Dalil Boubakeur (président honoraire du Conseil Français du Culte musulman et recteur de la Grande Mosquée de Paris) enseigne que : « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. [… et que] ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire. (Le Figaro Magazine, 29 juin 2002) », que fait-il d’autre sinon affirmer que l’islam est un projet totalitaire de nature essentiellement politique, dans lequel la « religion » ne sert qu’à satisfaire et manipuler la religiosité naturelle de l’homme ? En rejetant la liberté, en sacralisant l’esclavage, en détruisant la distinction entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel, en ne disposant pas d’un magistère incontestable, que peut apporter l’islam au monde, sinon de perpétuelles guerres entre groupes se prétendant tous plus musulmans les uns que les autres, le chaos et la stérilisation de toutes les civilisations qu’il arrive à conquérir ? Comment donner le nom de religion à un système voué par nature à détruire l’humanité dans une guerre universelle et perpétuelle contre tout ce qui n’est pas musulman (djihad) : « Allah a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens pour leur donner en échange le Paradis. Ils combattent dans le chemin d’Allah : ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) » ; « Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour lui. (Coran 61.4) » ?

Quant à la croyance selon laquelle les hommes sont musulmans en raison du pacte primordial qu’ils auraient ratifié avant leur création (Coran 7.172), si elle a l’avantage d’établir les musulmans dans la normalité et de faire des non-musulmans des parjures monstrueux à éliminer (Où l’on voit que Jean-Jacques Rousseau n’avait rien inventé avec son Contrat social …), elle ne dit pas cependant comment les hommes ont pu s’engager (ou faire quoi que ce soit) avant même d’exister…

Alors que les droits de l’homme sont inhérents à la nature humaine et ne dépendent pas de la Foi chrétienne (Antigone, cinq siècles avant Jésus-Christ le savait déjà), en islam, au contraire, la personne n’est sujette de droits que si elle est musulmane, car « l’islam fait partie de la nature de l’homme (Coran 30.30) ». Ainsi l’article 10 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans l’islam promulguée en 1990 au Caire par l’Organisation de la Conférence Islamique, stipule : « L’islam est la religion naturelle de l’homme. » Ce qui implique non seulement qu’être musulman ne relève pas d’un acte de liberté et n’est donc pas véritablement humain, mais encore qu’appartenir ou se convertir à une autre religion est contre-nature et doit donc légitimement être éliminé. L’islam ne connaît pas la « loi naturelle », participation de la raison humaine à l’éternelle Loi divine, connaissance qui donne de coopérer de façon consciente, libre et donc responsable, aux desseins merveilleux de la Providence. La seule loi que connaît l’islam est la charia, qu’il dit être universelle, mais pour les musulmans seulement ! Tandis que la loi naturelle est la même pour tous les hommes… Ainsi, cette même Déclaration précise : « La charia islamique est l’unique source de référence pour expliquer ou éclairer chacun des articles de la présente Déclaration (Art. 25) », et la formule « à moins que la charia n’en dispose autrement » ponctue la fin de la plupart des articles. Or, la charia institue l’infériorité légale de la femme, des Juifs et des chrétiens, l’esclavage, la polygamie, la répudiation, la pédo-criminalité, le meurtre des apostats, etc. Lorsque les nations autrefois chrétiennes acceptent sur leurs territoires des dérogations, des dispositions particulières, des aménagements, font-elles preuve de tolérance et d’humanisme comme elles veulent s’en convaincre, ou bien consacrent-elles la négation des principes universels des droits de l’homme qu’elles prétendent défendre et promouvoir ? Droits de l’homme qui sont issus de la culture chrétienne, elle-même basée sur l’amour du Dieu incarné, faut-il le rappeler ?

4) Parce que l’islam vient chronologiquement après le christianisme, c’est la preuve qu’il lui est supérieur. C’est ce qu’a déclaré la Haute Cour administrative d’Égypte pour refuser l’inscription de la nouvelle religion sur sa carte d’identité d’un Égyptien s’étant converti au christianisme : « Les religions monothéistes, a-t-elle dit, ayant été envoyées par Dieu selon un ordre chronologique, le fait de revenir de la religion la plus récente à une plus ancienne n’a pas de sens. »…

a) Or, il faut dire aux musulmans que tout ce qui est postérieur n’est pas nécessairement supérieur. La décadence, la perversion, la pourriture, la ruine viennent toujours APRÈS une période de perfection qu’elles corrompent.
b) Si ce qui est postérieur est supérieur, alors, ce n’est pas de Mahomet que les musulmans doivent être les disciples, mais de Mirza Husayn Ali qui fonda la religion bahaï en 1863, ou de Mirza Ghulan Ahmed qui fonda l’ahmadisme en 1889, ou bien de quelqu’un plus contemporain qui ne manquera pas lui aussi d’assurer que Dieu l’envoie…
c) Se légitimant du fait qu’il vient après le christianisme et donc lui serait supérieur, selon la logique du progrès, l’islam cependant renie aussitôt ce progrès en revenant à la situation d’avant le christianisme, c’est-à-dire sous la loi judaïque.
d) En prétendant n’être rien d’autre que ce qu’était le christianisme originel, l’islam nie leur différence essentielle, que seule l’histoire peut produire et expliquer.
e) L’islam se donne la mission de conduire l’humanité à son âge d’or, qu’aurait été la geste de Mahomet au VIIe siècle… Or Mahomet a-t-il jamais apporté le bonheur sur terre ? Comment donc les musulmans pensent-ils pouvoir faire mieux que lui ? Si l’islam n’a pas conduit au bonheur, ce ne peut être qu’en raison de l’infidélité des musulmans ! C’est ainsi que culpabilisés et manipulés, ceux-ci sont tenus de suivre aujourd’hui plus dévotement que jamais leurs maîtres es-islam… ignorant que ce faisant ils méritent la condamnation du Coran à l’endroit de ceux qui font de leurs enseignants des dieux (Coran 9.31)…
f) Bref, en reniant le sens de l’histoire, l’islam détruit du même coup l’argument de sa prétendue supériorité qu’est sa venue après le christianisme.

5) L’inimitabilité du Coran prouve l’origine divine de celui-ci et donc de l’islam (Coran 7.203 ; 10.37 ; 17.88 ; 19.73 ; 22.72 ; 34.43 ; 45.25 ; 46.7). Outre qu’Allah revendique les éléments de la Création comme autant de signes évidents de la vérité de l’islam (Coran 10.5 ; 12.105 ; 13.2) ― ce que n’importe quel faux-dieu peut prétendre, il présente le Coran comme LA preuve par excellence de l’origine divine de l’islam, « LE miracle » (Coran 7.203 ; 10.37 ; 17.88 ; 19.73 ; 22.72 ; 34.43 ; 45.25 ; 46.7), au point de lancer à plusieurs reprises aux non-musulmans le défi d’en produire un texte semblable (Coran 11.13-14 ; 2.23 ; 10.38 ; 52.34). Il faut donc bien comprendre que toute la légitimité de l’islam repose sur cette prétendue inimitabilité du Coran, Parole de Dieu faite livre … C’est pourquoi relever le défi lancé ici par Allah désigne l’islam comme une imposture… C’est ce que nous allons faire ! Ainsi, sans même évoquer les innombrables fautes de grammaire, de syntaxe et de style du Coran, ou la lecture par exemple du chapitre 5 de l’Évangile selon saint Mathieu, pour relever le défi lancé par Allah, il suffit de considérer que :

A la sourate 72, précisément appelée « Les djins » (Coran les djins étant ces êtres mi-homme/mi-démons propres à la mythologie musulmane), ce sont des djins qui parlent… Si des djins parlent dans le Coran, le Coran n’est pas alors seulement la parole d’Allah, et le défi qu’il a lancé visant à prouver l’origine divine du Coran par l’impossibilité de présenter des versets semblables aux siens (Coran 7.203 ; 10.37 ; 17.88 ; 19.73 ; 22.72 ; 34.43 ; 45.25 ; 46.7) est relevé… et depuis donc belle lurette ! Ainsi Allah est-il convaincu de mensonge par sa propre parole ! Et LA preuve donnée par Allah lui-même de l’origine divine, comme de la légitimité de l’islam, n’existe donc pas ! Comment continuer alors à croire en l’islam et donc à penser qu’il est une vraie religion ?

De plus, Allah se garde bien de donner les critères qui permettraient de juger si une œuvre est semblable ou non au Coran. Cela ne servirait donc à rien de présenter une œuvre susceptible de rivaliser avec les qualités littéraires ou spirituelles supposées du Coran. En effet, sans critères ou règle, aucun jugement ne peut être prononcé…
Si les règles du jugement ne sont pas données, le juge n’est pas non plus désigné. Sachant que ce juge ne saurait être un musulman, puisque l’on ne peut être à la fois juge et partie, quel juge les musulmans sont-ils prêts à accepter pour déterminer si le défi lancé par Allah aura été ou non relevé ? Enfin, un chef d’œuvre est en soi inimitable, du fait qu’il est toujours l’œuvre d’un auteur singulier ayant une sensibilité, une culture et des dons naturels propres. Deux génies ne se ressemblent pas et toute imitation de leurs œuvres ne peut être qu’un plagiat. C’est pourquoi on ne saurait établir une hiérarchie entre elles sans recourir à l’arbitraire de la subjectivité. Les chrétiens pourraient tout aussi bien présenter le style de la Bible comme indépassable, les mormons faire de même pour Le Livre des Mormons, les hindous pour les Veda, les taoïstes pour le Tao-Té-King, etc. Puisque la légitimité de l’islam repose sur un défi qui n’a ni règle, ni juge, ni sens, est-elle autre chose qu’un bluff ?
De même, nombre de versets ne peuvent pas être la parole non d’Allah…Qui parle ici, Allah ou Mahomet : « Fuyez donc vers Allah ! Je suis pour vous, de sa part, un avertisseur manifeste. (Coran 51.50) » ? Et ici : « À lui nul associé ! Voilà ce qu’il m’a été ordonné et je suis le premier des soumis (Coran 6.163) » ; et ici : « Tel est Allah mon Seigneur ; en Lui je place ma confiance et c’est à Lui que je retourne. (Coran 42.10 ; cf. aussi 6.104,114 ; 11.2 ; 16.63 ; 17.1 ; 19.68 ; 27.91,92 ; 51.23 ; 70.40 ; 75.1 ; 84.16-18 ; 90.1 ; 91.1-7) ». Preuve est là encore donnée que le Coran n’est pas la parole d’Allah… mais d’un homme. L’islam qui prétend le contraire est donc une imposture. Une imposture qui, aux termes mêmes du Coran, damne les musulmans aussi certainement que l’impossibilité de distinguer en ces versets la parole d’Allah de celle de Mahomet les rend coupables d’associationnisme (Coran 4.116 ; 6.22 ; 9.31), le seul péché impardonnable (Coran 4.48), péché inventé tout exprès pour condamner l’union de Dieu et de l’homme en Jésus…

Si le Coran est la Parole de Dieu telle qu’elle est au Ciel (Coran 3.7 ; 13.39 ; 43.4 ; 85.21-22) et que sa langue soit donc l’arabe (Coran 12.2 ; 20.113 ; 26.195), cela signifie qu’Allah pense et parle en arabe. Donc, de deux choses l’une : ou bien Allah parle un langage d’homme, ou bien les Arabes parlent le langage de Dieu. Or, de même que les hommes ne parlent pas le langage des poissons, ni les poissons le langage des oiseaux, Dieu parle le langage de Dieu, qui n’est pas le langage des hommes. Chaque être vivant a son propre langage. Si donc Allah pense et parle en arabe, est-il autre chose qu’un Arabe ?
Dit d’une autre façon : le Saint-Esprit n’étant pas envoyé aux musulmans, ceux-ci n’ont point dès lors d’autre ressource pour comprendre le Coran que leur propre intelligence humaine, comment pourraient-ils comprendre le langage de Dieu ? Soit les musulmans ― et tous les arabophones ! ― sont Dieu (car il faut être Dieu pour parler le langage de Dieu), soit Allah n’est qu’un Arabe. Y a-t-il une autre solution ?

Mais encore : Allah affirme qu’il est seul à connaître l’interprétation du Coran (Coran 3.7)… Mais si Allah est seul à comprendre ce qu’il dit, pourquoi parle-t-il ? Et si personne ne connaît l’interprétation du Coran, pourquoi et comment le citer ? Tous les imams et autres savants prétendant expliquer ce que veut dire le Coran, sont-ils alors autre chose que des imposteurs, et le Coran une idole qu’ils font parler ?

6) La foi en la divinité de Jésus et en la Trinité s’oppose au pur monothéisme que prétend être l’islam. Or, il est évident que le christianisme n’a jamais cessé d’affirmer l’unicité de Dieu, comme en témoignent aussi bien ses Écritures (Mt 19.17 ; 23.9 ; Mc 12.29 ; Jn 5.44) que son Credo, qui commence par : « Je crois en un seul Dieu. ». La raison d’être avancée de l’islam que serait le rétablissement de la croyance en l’unicité de Dieu est donc mensongère. Puisque pour les chrétiens l’affirmation de l’unicité de la nature divine ne s’oppose pas à celle de la Trinité des personnes, cela devrait suffire à contenter les musulmans qui ne peuvent rien dire au sujet de Dieu, sinon qu’il est et qu’il est un. Allah étant en Lui-même inconnaissable pour eux (Coran 6.50 ; 7.188 ; 11.31 ; 27.65), ils ne peuvent pas plus dire que Dieu est Trinité ou ne l’est pas. Que les chrétiens confessant l’unicité de Dieu ne disent rien de contraire à ce qui est le tout de l’islam, devrait donc suffire aux musulmans pour cesser de chercher de haïr les chrétiens et refuser la foi chrétienne.

De plus, le fait que l’affirmation de l’existence et de l’unicité de Dieu, ce qui est le tout de la connaissance musulmane de Dieu, relève de la philosophie et non pas de la Révélation divine, suffit donc aussi à refuser à l’islam le titre de religion.

Est pris qui croyait prendre : les musulmans sont eux-mêmes les « associateurs » qu’ils reprochent aux chrétiens d’être ! Ce qui caractérise la croyance musulmane, c’est la foi en Mahomet (Coran 5.81) ! La Foi en un homme. En effet, sans Mahomet, il n’y a pas de Coran ; sans Coran, il n’y a pas d’Allah ; sans Allah il n’y a pas d’islam, et sans islam, il n’y a pas de Mahomet. La boucle est bouclée : tout l’islam repose sur la foi en un homme, Mahomet !

Tout ce que nous venons de remarquer conduit à définir l’islam non comme une religion, mais comme une secte. Si l’on en croit la Commission parlementaire française d’enquête sur les sectes, une secte est un : « Groupe visant par des manœuvres de déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l’esprit critique, une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives), et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé, l’éducation, les institutions démocratiques. ». Or, l’islam valide chacun des points de cette définition :

1. « Groupe visant par des manœuvres de déstabilisation psychologique à obtenir de leurs adeptes une allégeance inconditionnelle, une diminution de l’esprit critique ». L’islam utilise Allah, qu’il présente comme le seul vrai Dieu, mais inconnaissable, pour rendre vains la recherche de la vérité et l’esprit critique, et omnipotent, tyrannique et cruel, pour imposer la soumission totale. L’islam est la religion de la soumission, à Allah, à Mahomet, mais surtout à ceux qui aujourd’hui parlent en leur nom (Coran 5.55)… « Vous les combattrez à moins qu’ils n’embrassent l’Islam. Si vous obéissez, Allah vous donnera une belle récompense, mais si vous vous détournez, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux. (Coran 48.16) » ; « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. (Coran 48.28) »… A cette peur d’Allah est ajoutée de façon concomitante celle de l’Enfer. Un musulman est musulman en dernière raison, pour ne pas aller en Enfer. A la différence du christianisme où Dieu vient nous sauver de l’Enfer (Lc 19.10), en Islam l’Enfer est la sanction qui menace les insoumis à l’ordre d’Allah…
2. « une rupture avec les références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives) ». De fait, en déclarant impur tout ce qui n’est pas musulman, l’islam empêche les musulmans de vivre avec les non-musulmans. C’est la raison pour laquelle il réclame des régimes d’exception, des enseignements scolaires particuliers, des horaires aménagés, des menus halal, des salles de prières, des tribunaux siégeant au nom de la charia (en GB notamment), etc., et fait vivre ainsi ses adeptes en ghetto, mentalement et socialement. L’absence de chronologie et la confusion propre au texte coranique permettent d’effacer l’histoire pour la réécrire au profit du révisionnisme islamique. Écrasant l’histoire, et donc la mémoire et l’identité, l’islam empêche la personne humaine d’accéder à la conscience de soi, qui ne se trouve que progressivement, et dans la relation au vrai Dieu, dont la Révélation se fait nécessairement dans et par l’histoire.
3. « entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé, l’éducation, les institutions démocratiques. ». Quitter l’islam mérite la mort (Coran 4.89 ; 8.11-18). Cette seule prescription coranique devrait suffire à déclarer le Coran hors la loi, mais nous manquons de responsables politiques dignes de ce nom. Le ramadan et l’abattage halal nuisent tant à la santé individuelle que collective. L’éducation musulmane consiste essentiellement à intégrer la haine des non-musulmans pour se distinguer d’eux. La charia s’oppose aux institutions non-musulmanes, et en particulier à la démocratie, comme l’a reconnu la CEDH en 2003. Cet extrait de la Déclaration islamique d’Alija Izetbegovic, chef d’État de Bosnie-Herzégovine de 1990 à 2000, est particulièrement éloquent : « Il ne peut y avoir ni paix ni coexistence entre la religion islamique et des institutions politiques et sociales non-islamiques. […] La renaissance islamique ne peut commencer sans une révolution religieuse, mais elle ne peut se poursuivre et être menée à bien sans révolution politique. Notre première tâche doit être de gagner non le pouvoir mais les hommes. […] Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. […] Nous devons être des prêcheurs et ensuite des soldats. […] Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique ». A la différence du christianisme, qui n’est pas un projet politique, l’islam est en soi un projet politique, qui plus est se définissant par le rejet de l’autre, comme ses textes et l’histoire en témoignent. L’islam est un ennemi de notre civilisation et c’est le devoir de tout musulman d’œuvrer à son avènement par l’instauration de la charia. Pourquoi nos prétendus responsables politiques refusent-il d’en prendre acte ?

III. L’ISLAM EST-IL UNE RELIGION ? CE QU’EN DIT LA FOI CHRÉTIENNE :

1) L’islam est la vraie religion parce qu’Allah l’a dit.

A la différence des musulmans n’ayant point d’autre garantie de la crédibilité de l’islam que celle qu’ils veulent bien donner au Coran, mais finalement à leurs savants es-islam (Coran 9.31), les chrétiens tirent la sécurité de leur acte de foi de ce que la Révélation chrétienne n’est pas une réalité sui generis, comme le sont toutes les impostures. La révélation chrétienne s’inscrit dans l’histoire comme accomplissement de la promesse faite au peuple hébreu, annoncée par ses prophètes. Les auteurs non-chrétiens rendent témoignage à son sujet. Elle est validée par la sainteté incomparable de la vie et de l’enseignement de Jésus, par ses miracles, par sa conformité aux exigences de la raison, par les fruits de sainteté et d’amour produits par le christianisme depuis 2000 ans. Dieu ne peut pas Se contredire, or si Dieu est venu sceller avec l’humanité dans le Sang du Messie l’Alliance éternelle promise par les Prophètes (Gn 4.1-8 ; 37.12-36 ; Ps 34 ; 35.20 ; 38.40 ; 55.69 ; 88.142 ; Sg 2.18-20 ; 36.25-27 ; Is 9.1-6 ; 11.1-16 ; 24.6-9 ; 45.8 ; 50.5-7 ; 52.13 ; 53.12 ; 63.19 ; Jr 31.31 ; Ez 36.26 ; Za 12.10 ; 13.1), on ne voit pas que Dieu ait ensuite parlé pour nier cela.

Parce qu’Allah est, et qu’il est un, il est donc seul à être, personne d’autre que lui n’existe… Allah n’entretient donc de relation avec personne. Il est impersonnel (Allah n’est d’ailleurs pas un non propre). Ce n’est pas sans raison que le mot « personne » n’existe pas dans la langue de la révélation coranique venue nier la foi en l’Incarnation de Jésus, Image visible du Dieu invisible (Col 1.15). En islam il n’y a que des individus, mais pas des personnes. Le rejet de la personne, image du Dieu personnel, s’exprime dans l’islam par l’interdiction de la figuration et par celle de montrer son visage, reflet de l’âme… Un tel dieu peut-il exister ? Le Dieu chrétien est au contraire en Lui-même relations : le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont des Relations subsistantes, distinctes mais si reliées qu’Elles sont ensemble le seul et même Être divin, que chacune est, personnellement. Dans le christianisme, Dieu est Un parce qu’Il est Communion de Personnes, Famille, Trinité, Amour, et que l’amour fait que ceux qui s’aiment ne font qu’un. Seul ce Dieu à la fois un en sa nature et trine en ses personnes est capable de donner à l’humanité le principe de son unité dans le respect de ses légitimes différences.

D’où vient le principe même de la différence ? Voilà une question à laquelle les musulmans sont incapables de répondre. Car si le monde inclut de la différence, cela signifie que le principe de la différence est en Dieu. Or, la conception musulmane de l’unicité divine empêche de penser le principe de la différence en Dieu. En conséquence, l’islam ne peut pas non plus penser la Création, différente de Dieu et constituée de différences. Toute la différence de civilisation entre christianisme et islam apparaît ici dans son principe : l’islam ne pouvant rendre compte de la différence, ne peut penser l’altérité. Si Allah est et s’il est unique, quoi d’autre pourrait exister ? C’est parce que Dieu est en Lui-même éternel et fécond dialogue d’amour qu’il y a en Lui une place pour la différence et l’altérité. Ce qui n’implique pas la division, mais fonde la communion (il n’y a pas de mot en arabe pour dire communion. Le mot Oumma, qui est utilisé généralement pour le traduire, ne peut que désigner le rassemblement fusionnel des croyants dans un anonymat réducteur et uniformisant). La différence n’est pas seconde dans le mystère de Dieu, elle est même constitutive de son être, car chaque Personne divine, distincte des autres, est le seul et même Dieu… qu’Elles sont toutes ensemble. Pour Dieu, être, c’est être Trine. L’unicité de Sa Nature est identique à la trinité de Ses Personnes. Ces Personnes, la tradition théologique les a définies comme autant de Relations subsistantes. Ainsi, le Père n’est Père que par rapport à son Fils. En dehors de cette Relation, Il est avec Lui un seul et même Être, une même Substance, une même Intelligence, une même Éternité, une même Puissance. Le Fils n’est Fils que par rapport au Père. Et l’Esprit n’est l’Amour du Père et du Fils que dans son rapport à Eux ensemble comme à Son unique et même Principe. Cette différence constitutive de l’Être divin, ne se réfléchit-elle pas d’ailleurs dans la structure de la Création qui porte nécessairement son empreinte ?

Allah n’est pas seulement inconnaissable (Coran 6.50 ; 7.188 ; 11.31 ; 27.65), en raison de son absolue transcendance, c’est-à-dire du fait qu’il est seul à être, en sorte que croire en lui c’est accepter de croire aussi bien tout que son contraire, et donc n’importe quoi, d’où la possibilité de justifier en islam aussi bien l’arbitraire, l’absurde que l’inhumanité, mais Allah est encore inconnaissable pour les musulmans du fait qu’ils n’adorent pas Jésus ―que le Coran primitif leur dit pourtant être la Parole de Dieu (Coran 4.171). En effet, comme dit Jésus : « c’est du trop-plein du cœur que parle la bouche. (Lc 6.45) », c’est par ses paroles que l’on se fait connaître. Si Dieu a parlé, c’est précisément pour Se faire connaître (Jn 8.25). Refuser d’accueillir Jésus pour ce qu’Il est, c’est se rendre incapable de jamais connaître Dieu. « Nul ne va au Père QUE par Moi. (Jn 18.37) ».
La conception fondatrice de l’Europe, dès la fin de l’Antiquité, a été la recherche de la vérité. Pour le christianisme, celle-ci est la mesure commune de Dieu et de l’homme, elle est absolue et néanmoins connaissable, à la fois transcendante et immanente. Elle S’est révélée aussi vivante et vraie que Jésus a dit : « Je suis la Vérité » (Jn 14.6). Quoi d’autre que l’incarnation de Dieu aurait pu dévoiler la dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu (Gn 1.26-27) et racheté par Lui à si haut prix ? Les Droits de l’homme ne sont pas nés en Occident par hasard… Parce que Dieu est la Vérité et qu’Il S’est révélé en Jésus, alors il est possible à l’homme de connaître la vérité. L’idée de vérité implique que le monde n’est pas une illusion, que les choses sont connaissables. Ainsi fut reconnue et fondée en Occident, et notamment grâce à l’examen de conscience demandé dans le sacrement de pénitence, la liberté de penser et de critiquer, et donc la recherche et le progrès, mais aussi le sens de la responsabilité dont on ne pouvait se défausser sur la fatalité ou le tyran. Parce que la vérité est une instance extérieure s’imposant à tous, le règne de l’arbitraire n’est plus admis. La démocratie découle de la reconnaissance de cette dignité inaliénable de chaque homme à connaître la vérité, et de l’égalité de tous les hommes devant Dieu. La vérité étant par définition universelle, l’ouverture à l’universel caractérise la civilisation chrétienne. Cette conception de la vérité accessible à la raison humaine est totalement refusée par l’islam pour qui Allah ne peut être qu’obéi, jamais pensé. Dans le christianisme, Dieu, qui est la Vérité, peut être pensé et obéi, obéi parce qu’aimé, aimé parce que pensé… En déclarant incompatibles pensée et adoration, comment l’islam ne serait-il pas une idolâtrie de l’unique Dieu et une entreprise de déshumanisation ?
Nous lisons en 9.30 : « … les chrétiens disent : “Le Messie est fils de Dieu !” […] Puisse Allah les anéantir pour s’être ainsi écartés de la Vérité ! (Coran 9.30 ; cf. 63.4) ». Qui parle ici ? Qui dit : « Puisse Allah les anéantir ! » ? Allah peut-il parler de lui-même comme d’un autre ? Si Allah n’est que un, comment peut-il se dédoubler ? Le fait qu’Allah se dédouble pour parler de lui-même comme d’un autre, montre qu’au contraire de ce que les musulmans veulent le croire, Allah est capable de réflexivité, de relation avec lui-même. Or, reconnaître qu’Allah est relation, relation avec lui-même, c’est reconnaître le fondement nécessaire à la confession de la nature trinitaire de Dieu… Si en effet Dieu est relation avec Lui-même, Il L’est de Lui-même et en Lui-même, c’est-à-dire qu’Il est Trinité. Ces paroles : « Puisse Allah les anéantir ! » devraient donc, paradoxalement, mais logiquement, conduire les musulmans à abandonner l’islam, puisque l’islam nie que Dieu soit Relation, Trinité… C’est ainsi que le mensonge ne peut se passer totalement de la vérité, et que Dieu Se sert même du Coran pour dénoncer l’islam ! De plus, comment penser qu’Allah soit le vrai Dieu puisque, de fait, en dépit de tous les efforts faits par les musulmans pour cela, il n’extermine pas les chrétiens dont il dit souhaiter l’extermination ? Ou bien Allah n’est pas sincère, ou bien il est impuissant, mais dans les deux cas, ne montre-t-il pas qu’il n’est pas le vrai Dieu qui Lui n’est ni impuissant, ni menteur ? Ces paroles : « Puisse Allah les anéantir ! », peuvent-elles être autre chose que celles d’un esprit rempli de haine à l’égard des chrétiens ?

4) L’islam serait la vraie religion puisqu’il est venu après le christianisme. Or, Jésus nous a précisément mis en garde contre la venue de faux prophètes (Mt 24.4,11,24 ; 1 Co 15.1 ; 2 Co 11.4 ; Ga 1.9, 4.28-31 ; 2 P 2.1-3 ; 1 Jn 2.22-27 ; 4.2-3 ; 2 Jn 7-11 ; Jude 18-19 ; Ap 16.13 ; 19.20), et la Bible qui en rend témoignage date de bien avant la venue de Mahomet, en sorte qu’elle ne peut pas être soupçonnée d’avoir été falsifiée pour dénigrer l’islam… Pendant six siècles le christianisme vivait très bien sans l’islam… preuve que le christianisme n’a pas besoin de l’islam pour exister. Par contre l’islam ne peut pas exister sans le christianisme, puisque sa raison d’être est de délivrer le monde de la Foi chrétienne, qui constitue pour lui l’abomination par excellence (Coran 4.48). De même que le mensonge ne peut venir qu’après la vérité (Jn 14.6), l’islam vient après le christianisme.
De même que le christianisme est venu après le judaïsme, l’islam vient après le christianisme. Or, au temps de Jésus-Christ, Israël attendait la venue du Messie (Gn 3.15 ; Dt 18.15 ; 2 S 7.1 ; Ps 20.7 ; Is 7.14, 49.6-7 ; Mi 4.14 ; Os 2.20), de Celui par qui les promesses de Dieu s’accompliraient, par qui la Nouvelle et Éternelle Alliance serait scellée (Is 55.3 ; 61.8 ; Jr 31.31-33 ; 32.40 ; Ba 2.35 ; Ez 11.19 ; 16.60 ; 34.25 ; 36.25-27 ; 37.26 ; Os 2.20). Et si le peuple juif, dans la personne de ses chefs, ne L’a pas reconnu en Jésus de Nazareth et confesse L’attendre encore, les chrétiens, eux, ayant accueilli en Jésus de Nazareth le Messie promis par les Saintes Écritures hébraïques (Gn 49.10 ; 2 S 7.8-17 ; Mi 5.1-4 ; Is 7.14), n’attendaient personne lorsque Mahomet est venu, sinon le retour de Jésus pour le Jugement dernier… C’est pourquoi, en dépit de ce que les musulmans disent, la situation des chrétiens vis-à-vis des musulmans n’est pas analogue à celle des Juifs vis-à-vis des chrétiens.

L’islam pourrait être considéré comme une religion naturelle du fait qu’il contient un ensemble de connaissances relatives à Dieu, à ses attributs, à des principes de bien et de mal. Cependant, si certaines vérités peuvent être obtenues à l’aide des seules lumières de la raison, il est clair que personne ne pouvait connaître ce que Dieu était seul à connaître et qu’Il nous a révélé de Lui-même et de son projet de salut. Ce qui distingue l’islam de toutes les religions primitives est que venant APRÈS le Christianisme, première religion universelle, il s’oppose à elle, ce que ne faisaient évidemment pas les religions primitives, qui n’étaient que des expressions de la recherche naturelle de Dieu, auxquelles le christianisme est venu apporter la bonne nouvelle de la réalisation de ce qu’elles avaient intuitivement et authentiquement perçu du mystère de Dieu et de son projet de salut. Bref, l’islam venant APRÈS le Christ est par nature un Antichrist, blasphémant Sa divinité, détruisant Son œuvre de salut par la négation de Sa mort et de Sa résurrection, et ayant le dessein affiché de se substituer à l’Église (Coran 2.193). Cela est visible encore dans la profession de foi musulmane, la chahada, qui au lieu d’être une affirmation comme toutes les professions de foi, est une négation, une négation de la foi chrétienne : « J’atteste qu’il n’y a pas de divinité sinon Allah [autrement dit : « Non la Sainte Trinité, à laquelle je préfère Allah, bien que je ne le connaisse pas ! (Coran 2.255 ; 20.110 ; 112.2) ! »] et Mahomet est l’envoyé d’Allah [autrement dit : « Non à Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur des hommes, à qui je préfère Mahomet, parfait modèle d’une bande de malfrats ! »].

Il faut bien comprendre que le Christ a détruit le mur de la haine qui séparait Juifs et non-Juifs (Ep 2.14-16), ouvrant à ces derniers l’Alliance initiée avec Abraham, à laquelle Il a donné son accomplissement définitif, universel et parfait, et que l’islam venant ensuite ré-élève dans l’humanité ce mur de la haine en séparant les hommes entre musulmans et non-musulmans : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié à jamais jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) ». Qui peut venir APRÈS le Christ sinon l’Antichrist ?

Une autre façon ― recommandée par Jésus ―, de juger de l’islam, est de juger de la qualité de ses fruits. Or, que ce soit l’affirmation de l’infériorité ontologique de la femme et des non-musulmans, et en conséquence la légalisation de l’esclavage, de la polygamie, de la répudiation, de la pédocriminalité, et jusqu’à la sacralisation de la haine et de la violence, tous ses fruits sont mauvais… Le jugement des Pères et Docteurs de l’Église est unanime et très bien résumé par notre grand Bossuet : « Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. (Panégyrique de saint Pierre Nolasque (ND de la Merci) Paris, 29.01.1665) ».

Pour bien juger de l’islam, il faut prendre garde de ne jamais porter à son crédit le bien que peuvent faire certains musulmans, qui ne le font jamais en vertu de l’islam, mais toujours en dépit de l’islam, et en vertu de la nature humaine, qui a été créée bonne par Dieu. Dieu aime tous les hommes et fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes, aussi donne-t-Il aux musulmans comme aux autres des vertus et des qualités humaines, indépendamment de leur appartenance à l’islam. Le fait de ne pas percevoir cette distinction conduit à répéter avec tous les idiots utiles : « Pas d’amalgame ! », « L’islam, c’est pas ça ! ».

Les musulmans arguent contre l’Église catholique de leur droit à voir reconnue leur « religion », stigmatisant la prétention de celle-ci d’être « la seule vraie religion (Dignitatis humanae, n°1) ». Leur négation de l’histoire, et donc de la vérité, les conduits à imaginer que toutes les religions ont un droit égal à se tenir sur le présentoir de la société de consommation, où chacun peut choisir indifféremment la religion de son choix. Où l’on voit la franc-maçonnerie, religion de la République laïque, servir les intérêts de cet autre antichristianisme qu’est l’islam… Au nom donc de leur différence, hérétiques et schismatiques refusent d’entrer dans la Communion de l’Église universelle, comme si être catholique était appartenir à une secte parmi d’autres. Ce faisant, ils rendent vain pour eux le plan de salut de Dieu, qui veut que tous les hommes soient unis sous la houlette d’un seul berger (Jn 10.16). S’élever contre l’Église et son enseignement au nom du droit à la différence, c’est rejeter le respect même de ce principe puisque le Dieu Un ET Trine le met déjà en œuvre en et par l’Église catholique en accueillant en son sein tous les hommes quelles que soient leurs légitimes différences… De même qu’il n’y a qu’un Dieu, qu’un Sauveur, qu’un seul baptême, qu’une seule et même foi, il n’y a aussi qu’une seule vraie religion, source de salut pour le monde entier. En s’opposant à elle, l’islam se fait l’ennemi du monde entier.

6) La foi en la divinité de Jésus et en la Trinité s’oppose au pur monothéisme que prétend être l’islam. Toute la raison d’être de l’islam se résume dans le devoir de rejeter la foi en la Trinité (Coran 5.116), renommée « associationnisme » (Coran cf. Coran 3.64 ; 4.48,116,171 ; 5.73,116 ; 6.20-24,101 ; 9.31 ; 112.3…), parce qu’elle est le plus grand des péchés, pire que le meurtre, en sorte que les chrétiens sont « plus vils que des bêtes (Coran 8.22 ; cf. 8.55) », tous voués au feu de l’Enfer : « Quiconque associe [d’autres dieux] à Allah, Allah lui interdit le jardin. Le feu sera son lieu (Coran 5.72 ; 9.17) » ; « Ceux qui ont mécru parmi les gens du livre, ainsi que les associateurs, iront au feu de l’Enfer, éternellement. Ceux-là sont les pires de la création. (Coran 98.6) ». Ils « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) » . Aussi Allah commande-t-il : « Et tuez-les où que vous les rencontriez, chassez-les d’où ils vous ont chassés : la Foi chrétienne est pire que le meurtre (Coran 2.191 ; 9.30) »…

Mais voilà que l’islam, qui se prétend la religion du pur monothéisme est en fait lui-même un « associationnisme ». « Quiconque désobéit à Allah et à son envoyé aura le feu de l’Enfer (Coran 72.23 ; 8.13,24) » ; «« Obéissez à Allah et à son messager afin qu’il vous soit fait miséricorde ! (Coran 3.132 ; 4.64,65,105 ; 24.52 ; 33.36,57 ; 49.1-3 ; 72.23). ; « Obéissez à Allah et à son envoyé, si vous êtes croyants ! (Coran 8.1 ; 4.59,64,69,80 ; 47.32-34 ; 59.7 ; 24.48-57) ». Mahomet et Allah sont associés jusque dans la profession de foi musulmane, la Chahada. Ils partagent si bien les mêmes prérogatives (Coran 8.20 ; 48.8-10) que le salut se joue sur l’obéissance à Mahomet, qui a le pouvoir de décider de ce qui est associationnisme ou pas (Coran 9.7). Allah jure même par la vie de Mahomet (Coran 15.72), ce qui signifie que la vie de Mahomet a une valeur au moins égale à la sienne ! Qui plus est, Allah et ses anges prient pour Mahomet : « Allah et ses anges prient sur le Prophète. Ô vous qui avez cru ! Priez sur lui et adressez-lui les saluts (Coran 33.56) » ! On se demande qui Allah peut bien prier s’il est Dieu… Bref, si l’associationnisme est cette abomination dont la haine fait toute la gloire de l’islam, l’islam n’est-il pas condamné à se haïr lui-même ?

des aveugles conduisant des aveugles (planche de Fmurr)

IV. Conclusion

Bref, qu’a apporté l’islam au monde que le christianisme n’aurait pas apporté ? Le devoir de ne pas manger de cochon ? de lapider les femmes adultères ? d’être circoncis ? de haïr les impurs ? de rejeter la foi chrétienne ? Mais tout cela était déjà l’œuvre de cet autre Antichrist qu’est le judaïsme rabbinique… Parce que l’Église est la seule vraie religion, comme le montrent :
 le fait qu’elle seule unit de la façon la plus parfaite qui soit, la nature divine et la nature humaine dans l’unique personne du Christ,
 le fait qu’elle est la première religion universelle,
 le fait que toute sa pratique se résume dans le commandement de l’Amour,
alors l’islam est l’Anti-religion, une idéologie d’autant plus démoniaque qu’elle se prétend d’origine divine. C’est pourquoi le salut de ce qui reste de notre civilisation, comme le salut de nos enfants et petits-enfants implique de cesser de considérer l’islam comme une religion, et de le chasser de la vie publique comme le bon berger chasse le loup entré dans la bergerie ! Je voudrais ici dénoncer l’hypocrisie de certains hommes d’Église qui consiste à affirmer à la fois que l’Église catholique est « l’unique et vraie religion (Coran Dignitatis Humanae n°1) » et a traiter l’islam comme une religion, et qui plus est une religion en soi respectable.
Certains veulent nous vendre l’espérance d’une réforme de l’islam. Faut-il adhérer à un tel projet ? La réponse est Non !. Pour au moins deux raisons. La première est que l’islam est l’orthopraxie garantie par le Coran, qui est aussi divin qu’immuable : « Les coutumes d’Allah ne changent pas (Coran 33.62 ; 35.43 ; 48.23) ». La deuxième est que proposer un islam light aux musulmans serait les mépriser, et se damner avec eux en leur proposant autre chose que la seule vraie religion catholique. Nous n’avons pas à leur demander de croire en une nouvelle fausse religion, mais en celle que le Messie est venu instaurer pour leur salut et celui du monde entier !


@abbé Pages – extrait de l’islam est-il une vraie religion

1 mai 2018 Posted by | Religion | | Laisser un commentaire

L’Europe est morte à Auschwitz

publié dans un journal espagnol le 15 Janvier 2008 par le journaliste espagnol Sebastian Rodriguez Vivar après les terribles attentats de Madrid :

« 21 novembre 2004

C’est alors que je flânais dans les rues de Barcelone que j’ai réalisé la surprenante vérité : L’Europe est morte à Auschwitz.
Nous avons tué six millions de Juifs, qu’on a échangés contre vingt millions d’immigrés, dont une minorité est devenue au fil du temps terroristes islamistes.
A Auschwitz, nous avons incinéré toute une culture, toute une créativité et tout un talent. Nous nous sommes débarrassés du Peuple élu, dont sont sortis des génies et des personnalités grandioses qui ont changé la face du monde.
Les apports de ce peuple couvrent tous les domaines : les sciences, les arts, le commerce international… etc. Ces gens qui représentaient la conscience du monde, nous les avons brûlés.
Ensuite, au nom de la tolérance et afin de prouver que nous avons été guéris du racisme, nous avons ouvert nos portes à vingt millions d’immigrés, qui nous ont apporté l’idiotie, l’ignorance, l’extrémisme religieux, l’intolérance, le crime et la pauvreté due à un manque d’appétit pour le travail digne.
Ils ont transformé les belles villes d’Espagne en de villes tiers-mondistes plongées dans le crime et la pollution. Ils s’enferment dans les maisons que l’Etat leur a gratuitement fournies pour planifier des attentats meurtriers et destructeurs contre leurs innocents hôtes.

Ainsi, stupidement, nous avons troqué la culture contre la haine, la capacité de création contre la capacité de destruction, l’intelligence contre la stupidité et les arts contre les croyances dépassées.

 A la place des Juifs d’Europe connus pour leur vénération de la vie et pour leur capacité à faire la paix et à nourrir l’espoir d’un meilleur avenir pour leurs enfants, nous avons fait venir des gens qui cherchent la mort et qui la souhaitent pour eux-mêmes et pour les autres.

Quelle grave erreur a commis cette pauvre Europe ! »

8 janvier 2018 Posted by | Politis, Valeurs | , , | Laisser un commentaire

alors le pape Wojtyla ( jean-paul II ) changea de ton

« Je vois l’Église du troisième millénaire affligée d’une plaie mortelle, qui, comparée à celles de ce millénaire (le communisme et le nazisme) sera plus profonde, plus douloureuse: elle se nomme « islamisme ». Ils envahiront l’Europe. J’ai vu les hordes surgir de l’Orient à l’Occident, du Maroc à la Libye, de différents pays orientaux à l’Égypte. »

Mgr Mauro Longhi, du presbytère de la Prélature de l’Opus Dei, fut le témoin direct du récit de la vision, qu’eut Jean Paul II au mois de mars 1993, à l’Ermitage « Santi Pietro e Paolo » de Bienno, dans le Val Camonica. L’inquiétante vision du Pape Jean Paul II ne fut jamais portée à la connaissance du public avant le 22 octobre dernier.

« Rappelle-le à ceux que tu rencontreras dans l’Église du troisième millénaire: « Je vois l’Église du troisième millénaire affligée d’une plaie mortelle, qui, comparée à celles de ce millénaire (le communisme et le nazisme) sera plus profonde, plus douloureuse: elle se nomme « islamisme ». Ils envahiront l’Europe. J’ai vu les hordes surgir de l’Orient à l’Occident, du Maroc à la Libye, de différents pays orientaux à l’Égypte. »

« Ils envahiront l’Europe et cette dernière sera semblable à une cave, remplie de reliques, de vieux souvenirs de famille et de toiles d’araignées. Vous l’Église du troisième millénaire devrez endiguer l’invasion. Mais non par les armes, car les armes ne suffiront pas, mais avec votre foi, vécue dans son intégrité. »»

Cette vision prophétique du Pape Jean Paul II remonte à mars 1993. Il y a 24 ans, le cadre social et la présence islamique en Europe étaient très différents.

Ce n’est peut-être pas un hasard si dans « Ecclesia in Europa » l’exhortation apostolique de 2003, aujourd’hui oubliée, Jean Paul II affirma clairement qu’une relation avec l’islam devait être « correcte », menée avec « prudence » avec des idées claires sur ses « possibilités et ses limites », consciente du « décalage important entre la culture européenne, qui a de profondes racines chrétiennes et la pensée musulmane. »

Ecclesia in Europa

Chapitre II:57 Témoigner dans l’unité et dans le dialogue

« Il s’agit également de se laisser inciter à une meilleure connaissance des autres religions, pour pouvoir instaurer un dialogue fraternel avec les personnes de l’Europe d’aujourd’hui qui y adhèrent. En particulier, il est important d’avoir un juste rapport avec l’islam. Comme cela s’est révélé plusieurs fois ces dernières années à la conscience des évêques européens, ce rapport « doit être conduit avec prudence, il faut en connaître clairement les possibilités et les limites, et garder confiance dans le dessein de salut de Dieu, qui concerne tous ses fils ». Il faut être conscient, entre autres, de la divergence notable entre la culture européenne, qui a de profondes racines chrétiennes, et la pensée musulmane.

À cet égard, il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l’islam de manière objective et à savoir s’y confronter ; une telle préparation doit concerner en particulier les séminaristes, les prêtres et tous les agents pastoraux. On comprend par ailleurs que l’Église, alors qu’elle demande aux Institutions européennes d’avoir à promouvoir la liberté religieuse en Europe, se fasse également un devoir de rappeler que la réciprocité dans la garantie de la liberté religieuse doit être observée aussi dans les pays de tradition religieuse différente, où les chrétiens sont en minorité.

Dans ce domaine, on comprend « l’étonnement et le sentiment de frustration des chrétiens qui accueillent, par exemple en Europe, des croyants d’autres religions en leur donnant la possibilité d’exercer leur culte et qui se voient interdire tout exercice du culte chrétien dans les pays où ces croyants majoritaires ont fait de leur religion la seule qui soit autorisée et encouragée. La personne humaine a droit à la liberté religieuse et, en tout point du monde, tous « doivent être exempts de toute contrainte de la part soit d’individus, soit de groupes sociaux, et de quelque pouvoir humain que ce soit « .

Chapitre V: 101 Servir l’Evangile de l’Espérance

« Face au phénomène migratoire, l’Europe est mise au défi de trouver des formes nouvelles et intelligentes d’accueil et d’hospitalité. C’est la vision « universaliste » du bien commun qui l’exige: il faut dilater son regard jusqu’à embrasser les exigences de toute la famille humaine. Le phénomène même de la mondialisation demande ouverture et partage s’il veut être non pas une source d’exclusion et de marginalisation, mais au contraire de participation solidaire de tous à la production et à l’échange des biens.

Chacun doit s’employer à la croissance d’une solide culture de l’accueil qui, tenant compte de l’égale dignité de toute personne et du devoir de solidarité à l’égard des plus faibles, demande que soient reconnus les droits fondamentaux de tout migrant. Il est de la responsabilité des autorités publiques d’exercer un contrôle sur les flux migratoires en fonction des exigences du bien commun. L’accueil doit toujours se réaliser dans le respect des lois et donc se conjuguer, si nécessaire, avec une ferme répression des abus. »

Chapitre VI: 120-121 L’Evangile de l’Espérance pour une Europe nouvelle

« L’Europe a besoin d’un saut qualitatif dans la prise de conscience de son héritage spirituel. Un tel élan ne peut lui venir que d’une écoute renouvelée de l’Évangile du Christ. Il appartient à tous les chrétiens de s’employer à satisfaire cette faim et cette soif de vie.

C’est pourquoi « l’Église éprouve le devoir de renouveler avec vigueur le message d’espérance qui lui a été confié par Dieu » et elle répète à l’Europe : « “Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut”. Son invitation à l’espérance ne se fonde pas sur une idéologie utopiste. […] C’est, au contraire, le message éternel du salut proclamé par le Christ (cf. Mc 1, 15). Avec l’autorité qui lui vient de son Seigneur, l’Église répète à l’Europe d’aujourd’hui :

Europe du troisième millénaire, “que tes mains ne défaillent pas ! ” ne cède pas au découragement, ne te résigne pas à des modes de penser et de vivre qui n’ont pas d’avenir, car ils ne sont pas fondés sur la ferme certitude de la Parole de Dieu !

Reprenant cette invitation à l’espérance, je te le répète encore aujourd’hui, Europe qui est au début du troisième millénaire « Retrouve-toi toi- même. Sois toi-même. Découvre tes origines. Avive tes racines ». Au cours des siècles, tu as reçu le trésor de la foi chrétienne. Il fonde ta vie sociale sur les principes tirés de l’Évangile et on en voit les traces dans l’art, la littérature, la pensée et la culture de tes nations. Mais cet héritage n’appartient pas seulement au passé ; c’est un projet pour l’avenir, à transmettre aux générations futures, car il est la matrice de la vie des personnes et des peuples qui ont forgé ensemble le continent européen.

121. Ne crains pas ! L’Évangile n’est pas contre toi, il est en ta faveur. Cela est confirmé par la constatation que l’inspiration chrétienne peut transformer l’ensemble des composantes politiques, culturelles et économiques en une convivialité où tous les Européens se sentent chez eux et forment une famille de nations dont d’autres régions du monde peuvent s’inspirer de manière fructueuse.

Aie confiance ! Dans l’Évangile, qui est Jésus, tu trouveras l’espérance forte et durable à laquelle tu aspires. C’est une espérance fondée sur la victoire du Christ sur le péché et sur la mort. Cette victoire, il a voulu qu’elle soit tienne, pour ton salut et pour ta joie.

Sois-en sûre ! L’Évangile de l’espérance ne déçoit pas. Dans les vicissitudes de ton histoire d’hier et d’aujourd’hui, c’est une lumière qui éclaire et oriente ton chemin ; c’est une force qui te soutient dans l’épreuve ; c’est une prophétie d’un monde nouveau; c’est le signe d’un nouveau départ ; c’est une invitation à tous, croyants ou non, à tracer des chemins toujours nouveaux qui ouvrent sur l’« Europe de l’Esprit », pour en faire une véritable « maison commune » où l’on trouve la joie de vivre. »

Nous sommes face à une lecture politiquement incorrecte du phénomène islam de la part d’un Pape canonisé par l’Église catholique : une lecture d’abord prophétique et puis relevant du magistère. Il n’est pas difficile de supposer que la troublante vision prophétique de Jean Paul II ait influencé la rédaction de son exhortation apostolique « Ecclesia in Europa. »

Tandis qu’inexorablement, les lumières s’éteignent une à une sur l’Europe chrétienne, réduite à une cave pleine de vieilles reliques et de toiles d’araignées, « Karol le Grand a parlé » et aujourd’hui encore, il nous invite à résister à l’invasion, non avec des armes, mais avec une foi vécue intégralement.

Que l’on croie ou non en les prophéties, Jean Paul II nous a mis en garde contre le danger que représente l’islam pour l’Europe chrétienne.

Si je salue la clairvoyance et la lucidité de Jean Paul II au sujet de l’islam, alors pourquoi a-t-il embrassé le « Mein Kampf » coranique ? Pourquoi ce geste de soumission et d’humilité de la part du Chef de l’Eglise catholique envers l’islam, l’ennemi juré du Christianisme ?

L’islamisme ou islam radical est le vrai visage de l’islam, il n’est pas une déviation de l’islam, mais la pratique de cette idéologie dans toute son intégralité.

Et ce n’est pas être islamophobe ou extrémiste que de l’affirmer. Il n’y a pas un gentil islam de paix et une déviance, l’islamisme, liberticide et belliqueux, mais un seul islam.

Dans l’esprit des musulmans, l’islam est une religion universelle et ils espèrent qu’un jour l’humanité entière embrassera cette pseudo religion. L’islam est un code de vie et toutes les sociétés doivent y adhérer.

Si des populations immigrées envahissent l’Occident avec des valeurs diamétralement opposées aux nôtres, comme c’est le cas depuis quelques décennies, dans le but de détruire notre civilisation, notre démocratie, l’Occident a le devoir de les combattre en imposant ses lois et par des moyens militaires, en cas de violences, afin de défendre nos valeurs fondamentales.

Il ne faut pas oublier que les jihadistes divisent le monde en deux sphères : le monde islamique et le monde non islamique. Et si un jour il y a un combat, ce sera entre ceux qui aiment la liberté, la paix et l’humanité et ceux qui veulent imposer l’esclavage, la guerre et la divinité lunaire à l’humanité.

Les peuples colonisés par l’islam ont été étouffés et leurs civilisations détruites.

Ce même scénario attend l’Occident si nous laissons prospérer les divers jihad, car théologiquement, c’est le devoir sacré du musulman de combattre les forces des ténèbres représentées par l’Occident. Il ne peut y avoir un autre Dieu qu’Allah et le terrorisme est un moyen d’y parvenir. Ce qui explique la raison pour laquelle aucun « savant » de l’islam, aucun pays musulman ne condamne ouvertement le terrorisme. Comme le mode de vie occidental est en contradiction directe avec le dogme islamique, il devient la cible préférée de tout bon musulman. Le djihadiste interprète donc correctement le coran.

Combien de pays musulmans pratiquent la démocratie, le libéralisme, le respect de la vie privée, de la liberté individuelle, la liberté d’expression, la liberté de conscience ? Aucun. Car ces valeurs ne sont pas compatibles avec l’islam et elles doivent être combattues, ainsi le veut Allah.

Et contrairement à ce que les apologistes béats de l’islam essayent de nous faire croire sur la nature pacifique de l’islam, ce dernier s’est toujours répandu par la guerre sainte. Le jihad n’est nullement allégorique et le coran est loin d’être un recueil de poésie et la sanglante histoire de l’islam est là pour le confirmer.

Politiciens sans honneur, hypocrites, menteurs, politiciens sans conscience, intellectuels sans dignité ni courage, ils ont rendu l’Europe malade, faible, sans défense et l’encouragent, quand ils ne la forcent pas, à se prostituer à la tromperie la plus réussie de toute l’histoire de l’humanité : l’islam.


© Rosaly

Sources:

« La visione di Giovanni Paolo II : l’islam invaderà l’Europa.  » (La Nuova Bussola quotidianna)
« Ecclesia in Europa » l’exhortation apostolique de 2003 de Jean Paul II

28 décembre 2017 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

il reste quelques esprits lucides…

extrait de « trop de mosquées »  HuffingtonPost du 18/12/2017


« Depuis le 23 novembre, une pétition pour le moins inhabituelle, circule timidement sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une requête des habitants du quartier « Haut Anza » (région d’Agadir) qui s’opposent, arguments plus que recevables à l’appui, à la construction d’une mosquée « au coût exorbitant », disent-ils et qui n’est pas « une priorité pour un quartier qui manque de tout ». Une première dans l’histoire du Maroc.

La mosquée, dont le budget de construction (financé par des bienfaiteurs, j’entends bien) est de plus de trente-cinq millions de dirhams, n’est pas prioritaire dans l’absolu étant donné que ce quartier de quarante-mille personnes a des besoins plus vitaux: « Des maisons de jeunesse qui n’ont jamais pu ouvrir leurs portes faute de moyens, deux dispensaires qui n’ouvrent qu’une heure ou deux par jour mais qui ne disposent ni de matériels ni de médicaments pour survenir aux besoins de la population, des infrastructures sportives quasi inexistantes, pas de théâtres, pas de bibliothèques, pas de centres d’hémodialyse, pas d’école pour enfants aux différents handicaps… ni même un commissariat de police ».

Je ne sais pas vous, mais moi j’applaudis cette prise de conscience et cette initiative dans un pays où le nombre incalculable de mosquées est une problématique complètement taboue. Oui, une problématique taboue. Le Maroc compte plus de cinquante-mille mosquées – en plus d’une centaine, tous les ans, en construction – sans oublier le budget annuel, de plusieurs millions de dirhams, alloué à l’entretien et autres travaux de rénovation. D’ailleurs, à titre d’exemple, Oujda est la ville qui en compte le plus en Afrique et est deuxième dans le monde après Istanbul. Alors bon, les mosquées c’est beau, c’est magnifique, c’est important et c’est financé par de gentils bienfaiteurs en quête de Hassanates (de bons points avec le divin), d’accord, mais un certain moment cet argent -celui des bienfaiteurs- pourrait être injecté dans les secteurs qui sont le plus en souffrance. La santé et l’éducation, entre autres, ont besoin de ces milliards pour éduquer les générations futures et soigner les malades au lieu de prier pour leurs âmes parties trop tôt dans ces mêmes mosquées.

des aveugles conduisant des aveugles (Brueghel l’ancien)

Aujourd’hui nous avons une « capacité » de 1,11 lit par mille habitants (toutes spécialités confondues), sans parler des régions reculées qui n’ont même pas d’hôpitaux ou au mieux ont des dispensaires qui manquent cruellement d’équipements, ce qui oblige les malades à traverser des centaines de kilomètres pour recevoir leurs soins. Aussi, notre pays compte aujourd’hui un total de dix-mille établissements scolaires, toutes villes et tous cycles confondus (la qualité n’étant même pas le sujet), sachant que certaines zones et certains quartiers n’en disposent même pas. Pire encore, les enfants vivant avec un handicap n’ont pas de structures spécialisées et la plupart sont privés de scolarisation faute de moyens et de compétences. Pourquoi ne pas cesser ces constructions, ou alors n’en construire que dans les zones où il n’y a vraiment aucune mosquée, et utiliser cet argent pour pallier les manques dans ces secteurs en grande difficulté?

Il y a quatre ans, je vivais dans un quartier assez pauvre de la ville de Rabat, un quartier où il y avait un manque de « tout », vraiment. Puis un jour, j’ai vu le lancement d’un chantier, j’ai tout de suite pensé à une école primaire -étant donné qu’il n’y en avait pas dans cette zone un peu en retrait- jusqu’à ce que je lise que c’était (encore) une mosquée. Il y en avait pourtant deux déjà opérationnelles et en parfait état dont une qui était à une centaine de mètres dudit chantier et l’autre à, allez!, six-cents mètres? Un kilomètre tout au plus? Hé bien, ils ont quand même jugé utile d’en construire une troisième. J’en avais parlé dans un petit commentaire sur Facebook, ce qui avait provoqué mon lynchage en bonne et due forme. Les internautes m’accusant d’insulter l’Islam et de n’être qu’une mécréante qui s’opposait à la grandeur de la religion et aux bonnes actions des bienfaiteurs. Non mais! Je n’ai strictement rien contre l’islam, les mosquées, les prières, la pratique, mais je trouve légitime de pointer du doigt toutes ces constructions dans des zones qui ont besoin d’autre chose. Nous avons besoin d’autre chose. Nous avons besoin de maisons pour les jeunes, d’orphelinats pour ces enfants qui dorment dans nos rues qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse chaud, d’écoles pour éduquer nos enfants, d’hôpitaux pour soigner – au vrai sens du terme – les malades, de structures spécialisées pour les handicapés (…). Nous avons besoin de tant de choses parce que des mosquées, on en a, par dizaines de milliers et que cela devient du luxe plus qu’autre chose. Est-ce là la religion? Plus de mosquées, plus grandes les unes que les autres, en plus grand nombre, faisant objet de records mondiaux? Et l’égalité des droits, l’accès aux soins, l’éducation, les enfants qui dorment à même le sol? On s’en fout Construire des mosquées sur les ruines de la dignité humaine? Vraiment? C’est cela la religion du Maroc?

Bref. J’ai signé cette pétition dont la conclusion résume parfaitement bien la situation: « Nous souhaitons attirer l’attention des pouvoirs publics que la construction d’une immense mosquée au coût exorbitant n’est pas une priorité pour un quartier qui manque de tout et souhaitons que cet argent récolté serve d’abord au bien‐être de la population ». Oui, l’argent récolté se doit de servir le bien-être de cette population et de beaucoup d’autres dans le royaume. Amen! »


ou plutôt nchhh lah

18 décembre 2017 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

L’évolution progressive vers la soumission

Tout le monde connaît deux fameux principes qui dirigent l’évolution de notre société: la grenouille dans la casserole et la position affichée.
Elles sont utilisées séparément et conjointement pour extorquer le consentement et permettre la soumission à l’idéologie prédatrice.

La grenouille dans la casserole

Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée.
C’est évidemment fictif puisque la grenouille s’échappera quand la température atteindra 25°C *
Cette fable illustre néanmoins un principe récurrent de manipulation qui est qu’un changement, s’il est suffisamment dilué dans le temps, échappe à la conscience et ne suscite ni réaction ni révolte avant un point de non retour.
Il s’agit évidemment bien souvent de changements désagréablement perçus et il me semble inutile de vous en donner trop d’exemples tant ils sont nombreux; il peut aussi s’agir de changements trop ambitieux ou dont l’acceptation doit être progressive.
Pendant la durée de montée en température il reste important d’avoir un discours ambiant rassurant et culpabilisateur ** (pour celui ou celle qui oserait mettre en doute la finalité de la chose) et surtout, d’avancer au maximum le point de non retour. Celui-ci peut être purement théorique (on nous dit qu’il n’y a pas de plan B, que de toute façon « maintenant c’est trop tard » ou que « c’est comme ça on n’y peut plus rien »); mais il peut aussi être réel (disparition progressive d’une espèce ou d’un écosystème)…

La position affichée

Cette technique est moins connue mais pourtant utilisée abondamment.  Elle consiste à prendre une position plus extrême que l’objectif et la marteler pour en faire une affiche.
Cela permet d’avoir de la marge de négociation sur une zone d’accord, voire de paraître modéré et cherchant le compromis, par la suite. En musique on dirait que, pour obtenir un sol, demande un la.

Elle a été abondamment utilisé pour les réformes, quelles qu’elles soient. Vous avez toujours un rapport qui est pondu et préconise des mesures drastiques, comme par exemple augmenter l’âge de départ à la retraite à 75 ans, continuer de payer une maison dont le crédit serait remboursé, obliger les chômeurs à accepter n’importe quel boulot sous peine de radiation…
On a aussi la bonne image d’une volonté affichée comme: passer les quartiers au karsher, se battre contre la finance, faire payer les fraudeurs, ne plus permettre de dormir dans la rue…
Tout cela sont des positions affichées positives ou négatives. L’essentiel c’est que le résultat ne sera JAMAIS, celui de la position affichée mais la personne aura obtenu le bénéfice d’atteindre son objectif « secret ».

Cette technique est inverse (mais complémentaire) de celle de la grenouille: l’intérêt est d’obtenir un fort sentiment en réaction: soit hostile pour permettre d’aller dans la zone d’accord (exemple, les retraites) et paraître pour vachement raisonnable; soit de soutien (et là on essaiera de ne pas trop revenir sur le résultat, en deçà des attentes).
Quand l’objectif réel est trop ambitieux, cette manipulation se conjugue avec la technique de la grenouille pour un effet « escalier ». Il s’agit de gravir les marches petit à petit.
Un exemple peut être la réduction du temps de travail (40 -39 -35 …32??), mais aussi la suite PACS-Mariage pour tous – PMA – GPA.
L’objectif « irréaliste « affiché au temps N doit être devenu l’objectif modéré non affiché eu temps N+1 avec une nouvelle position affichée encore plus forte et ainsi de suite. Ces escalades sont souvent inévitables dans un sens ou dans l’autre; ou du moins on essaye de nous les faire passer pour inévitables en invoquant la fatalité, le principe de réalité ou la flèche dans un seul sens du progrès, même quand il s’agit de mesures rétrogrades ou foncièrement antisociales. Pour cela le clergé médiatique veille depuis l’utilisation des mots jusqu’à la manière de penser en passant par l’opportunité d’exercer un esprit critique.
En clair on vous dit sur quels sujets débattre, avec quels mots et ce que vous avez le droit de dire.
Cette technique est inséparable des associations lobbyistes et des groupes terroristes. Personne ne se pose la question de pourquoi la Corse a un statut spécial et pas la Savoie? Tout simplement parce que les terroristes ont fait des indépendantistes politiques des gens respectables et modérés avec lesquels des discussions ont été mises en place pour arriver à un statut différent des autres régions. S’il n’y avait pas le terrorisme rien n’aurait été changé.
C’est la victoire du terrorisme que d’avoir toujours une aile modérée ou, légale, qui elle assure l’avancement du projet.

Parfois cela se complique et l’embrouille dans le qui est respectable et modéré varie, comme pour l’islam et sa nébuleuse de courant et de groupes. A tel point qu’on en arrive à chanter les louanges d’Al Nosra****, signe évident de perte de repères une fois que Daesh a pris la place de grand méchant face à Al Quaida.
On a donc des musulmans, des islamistes, des islamistes modérés, des islamistes radicaux, des extrémistes, des intégristes, des islamistes républicains, de l’islam de France… bref un fatras mais dont le but est pourtant le même : tendre vers une oumma gérée par la charia.

Entre le modéré et l’extrémiste, ce n’est pas le but qui diffère mais le calendrier.

La progression vers la soumission

Comment la théoriser? Avec ce schéma tout simple qui indique progressivement dans quel registre on se situe et qui est particulièrement adapté à l’islam.

  • La négation: quand les faits commencent à circuler, il faut alors les nier. Mensonges et contre vérités s’entrechoquent pour empêcher tout travail intellectuel honnête. ex: « non il n’y a pas de problème avec l’islam en France ». Parfois conjuguée à la technique du miroir déformant  on retrouve tout cela avec la défense d’E.Pleynel concernant son image de T.Ramadan*****
  • La compréhension: à partir d’un moment on ne peut plus nier la réalité. Il s’agit donc d’adopter une posture compréhensive ou une contextualisation sur des choses qui paraitraient totalement aberrantes si elles étaient étudiées de manière objectives.
  • Le palier suivant est la justification. Ils font comme cela mais c’est parce que… l’idée est également de culpabiliser le critique.
  • Le palier suivant est la collaboration active. Il s’agit de dérouler le tapis rouge, d’anticiper les sujets qui fâchent, de traquer les opposants qu’on aura psychiatrisés si possible avant.
  • Enfin le palier ultime est la soumission, par résignation, par idéologie, par crainte. Relire tout ce qui a été écrit sur le sujet.

En fonction des différentes thématiques et suivant les contextes, nous nous situons dans différents paliers. Mais retenir à l’esprit cette mécanique d’extorsion du consentement : l’actualité nous en donne des exemples frappants tous les jours.
Peut être un jour vos enfants se retourneront et vous demanderont: « comment en est-on arrivé là? ».
Vous ne pourrez accuser l’ignorance et le manque d’avertissement…

@ Lapa


*P. Portier, M. Fontaine et A. Raffy, « À propos des expériences de Goltz sur la moëlle épinière des vertébrés inférieurs », Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, Paris, Masson,‎ , p. 655 (lire en ligne )
** http://www.grand-remplacement.com/bompard-menace-de-sanctions-pour-avoir-evoque-le-grand-remplacement-a-lassemblee/     intéressant à lire: c’était juste avant les attentats du Bataclan
*** http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/valls-votre-generation-doit-s-habituer-a-vivre-avec-ce-danger-du-terrorisme-23-01-2015-4472339.php
****http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/reactions/2017/03/21/laurent-fabius-et-le-bon-boulot-du-front-al-nosra-en-syrie-histoire-d-une-citation-devoyee_5098486_4355770.html  (essai de justification qui nus montre une histoire alambiquée et des pertes de repères)
***** à ce sujet un billet plutôt pas mal sur mediapart: https://blogs.mediapart.fr/yvon-quiniou/blog/151117/islam-lerreur-sinon-la-faute-politique-de-plenel

approfondir sur le sujet : La SOUMISSION ➡ le travail d’Iskender

Partie 7 : DOMINATION ET TRANSITION 330 pages
Ordre Nouveau
http://www.islam-documents.ch/pdf/33_ordre_nouveau.pdf

Chapitre XXXIII page 93 à 119

6-1- Présentation _ _ _ _ p 93
6-2- La nouvelle ambition stratégique
6-2-1- Revue des objectifs _ _ _ _ p 94
6-2-2- Reprise de l’offensive
6-2-3- La doctrine contre les bédouins _ _ _ _ p97
6-2-4- la soumission en masse _ _ _ _ _ p100
6-3- la soumission des Banu Jadhima
6-4- La soumission des Banu Juhayna _ _ _ _ _ p105
6-5- La soumission des Banu Asad
6-6- L’expédition d’Awtas _ _ _ _ 109
6-7- la soumission des Banu Usayd
6-8- La soumission des banu Tayyi _ _ _ _ p112
6-9- La soumission des Banu Hamdan _ _ _ _ p 116
6-10- la soumission de Suda
6-11- Soumission des Banu al Harith de Najran
6-12- Bahreyn , Drang nach Osten de l’islamisme _ _ _ _ p117
6-13- La mission de Muadh au Yemen _ _ _ _ p119
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19 novembre 2017 Posted by | Anthropologie | , , , , | Laisser un commentaire

Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas

« Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas, unanimement proclamés «peuple le plus persécuté de la planète» dans une concurrence pourtant rude. Mais on se garde bien d’évoquer les réalités historiques et géopolitiques qui ont conduit au drame actuel.

Petit rappel historique

Il y a environ 2500 ans, l’Inde du Nord (aujourd’hui le Népal) a vu naître le prince Sâkyamuni, futur Bouddha historique. Durant plus de 1000 ans, le «bouddhisme» (désignation européenne remontant au XVIIe siècle) s’était répandu pacifiquement dans toute l’Asie, y compris centrale, comme en témoignait la présence des Bouddhas géants de Bamian, dynamités à la veille des attentats du 11 septembre 2001, par les condisciples du mollah taliban Omar.

Avec les grandes vagues de conquêtes armées sarrasines puis musulmanes (jihad), le bouddhisme a été littéralement éradiqué de l’Inde. Les historiens indiens chiffrent le nombre des victimes tuées à l’arme blanche en dizaines de millions (cf. François Gautier, Un autre regard sur l’Inde, éditions du Tricorne, 1999). En fait, le jihad n’a jamais cessé dans cette région du monde. Ses habitants gardent une mémoire inquiète et continue du très lourd tribut qui s’annonce à chaque remontée en puissance de cette religion armée.

La région birmane, bouddhiste depuis 2300 ans, ne fait pas exception. Les derniers jihads locaux remontent à la seconde guerre mondiale et aux guerres d’indépendance (Inde, Bangladesh). Durant l’Empire, les Britanniques avaient installé en masse une population musulmane, provenant du Bengale, dans la région d’Arakan (Rakhine, d’où «Rohingya» en Bengali, terme que les musulmans ne commenceront d’ailleurs à utiliser que dans les années 1950).

En 1942, le général Archibald Wavel arma les Bengalis d’Arakan contre les Japonais déjà présents dans la région, dans le cadre d’une nouvelle stratégie de «Stay-behind» (résistance derrière les lignes), qui deviendra célèbre en Europe à l’occasion de la guerre froide. Mais, comme leur religion le leur impose, les Bengalis d’Arakan profitèrent de l’occasion pour étendre le «dar el islam» (territoire islamique) contre les mécréants birmans, majoritairement bouddhistes. Les «musulmans de l’Arakan» s’associèrent ensuite aux combats du Pakistan pour une sécession musulmane jusqu’aux terres birmanes. Déjà les Chittagong Hill tracts, à la frontière nord de la Birmanie, et peuplés majoritairement de bouddhistes, étaient islamisés de force, provoquant des exodes massifs vers l’Inde, qui se poursuivent actuellement et dont personne ne parle, bien entendu.

Alors le «Mujahid Party» d’Arakan exigea le 9 juin 1948, par la voix de son chef militaire Jaffar Kawal, que l’Arakan soit reconnu comme «le foyer national des musulmans de Birmanie», en ces termes:

« The area between the west bank of Kaladan River and the east bank of Naaf River must be recognized as the National Home of the Muslims in Burma». (L’aire comprise entre la rive occidentale du Kaladan et la rive orientale du Naaf doit être reconnue comme foyer national des musulmans de Birmanie.)

Cet ultimatum, typique du jihad démographique, étant resté sans réponse, les jihadistes bengalis d’Arakan attaquèrent les villages bouddhistes, notamment autour de Maungdaw, avec le lot habituel de pillages, viols, incendies, enlèvements contre rançon, etc.

Un troisième jihad local fut déclenché lors de la guerre de sécession victorieuse du Pakistan oriental (qui deviendra le Bangladesh) contre le Pakistan occidental, en 1971. Les musulmans d’Arakan avaient pris parti au cri de “Pakistan Jindabad” (Victoire au Pakistan) pour le Pakistan occidental, qui les avait formés et armés contre le Bangladesh. Leur défaite allait les obliger à se distinguer de leurs frères bengalis en se propulsant dorénavant comme «Rohingyas» et non plus «Bengalis d’Arakan». Les armes qu’ils avaient accumulées allaient encore se retourner contre les mécréants Birmans. Les ci-devant Rohingya exigèrent à nouveau leur indépendance et la création de leur propre État, à l’issue d’un congrès pour la «Libération nationale Rohingya», tenu le 15 juillet 1972. Ils constituèrent dans la foulée divers groupes armés dont notamment la RSO (Rohingya Solidarity Organization), l’ARIF (Arakan Rohingya Islamic Front), le RPF (Rohingya Patriotic Front), RLO (Rohingya Liberation Organization) et l’IMA (Itihadul Mozahadin of Arakan).

Les évènements actuels s’inscrivent donc dans une implacable logique islamisante itérative, mais cette fois avec une aide internationale massive. Et cela n’a rien d’un hasard.

L’arrière-plan géostratégique
Dans ce millefeuille bien fourbi, on retrouve évidemment le «Deep state» américain, qui voit d’un mauvais œil l’influence tenace de la Chine sur le pays. Surtout depuis la mise en service, en 2013, des pipe-lines et gazoducs reliant la côte birmane, justement au beau milieu de la province d’Arakan, au Yunnan. Ils ne souhaitent pas non plus que les approvisionnements chinois soient facilités par le transport terrestre via la Birmanie, en comparaison du difficile et coûteux convoyage maritime via le détroit de Malacca. Ils s’agacent également de la coopération militaro-industrielle entre la junte birmane et la Corée du Nord. Ils vont donc activer leurs légions étrangères composées des pseudo-ONG habituelles, dont l’incontournable galaxie impériale de George Soros, toutes encadrées par des fonctionnaires chevronnés de la subversion clandestine.

A la veille de la nouvelle phase de jihad à laquelle nous assistons, en avril 2016 pour être précis, le géant californien Chevron mettait subitement en vente tous ses actifs birmans, dont ses 28,3% dans les gisements de gaz de Yadana («trésor» en birman), et de Sein en mer d’Andaman, opérés par le groupe Total depuis 2000, et surtout ses 99% du bloc d’exploration gazier «A5» dans le bassin de Rakhine, c’est-à-dire encore une fois l’Arakan.

C’est dans ce contexte qu’on verra arriver au pouvoir, en cette même année 2016, Aung San Suu Kyi, devenant «ministre de la présidence», c’est-à-dire l’équivalent d’un premier ministre mais sans compétence sur l’armée ni la police ni les gardes-frontières. Le Deep-state, s’émouvant de cette faiblesse, relancera la machine de guerre islamique au détour de quelques provocations très classiques, voyant des musulmans sous-armés attaquer des commissariats de police, et déclenchant la répression mécanique prévue. Les Rohingya passeront ainsi à l’état si envié de «peuple le plus persécuté de la planète», et de victime d’un «effroyable nettoyage ethnique», etc.

La machine de propagande se remet en marche
On aura recours à quelques célébrités sacerdotales, comme Barbet Schrœder partant filmer cet illustre moine bouddhiste extrémiste et nationaliste au péril de son confort bobo. Des dizaines d’experts indépendants, payés par on ne sait qui, mais instruisant tous à charge, justifieront tous en chœur les accusations les plus abominables contre les malfaisants sorciers bouddhistes islamophobes. Les agences de presse relaieront et les médias de grande surface écouleront la marchandise en promos spéciales et têtes de gondoles. Après quelques premières de couv bien trempées du Time magazine, du New York Times ou du Guardian, reprises en images par toutes les grandes chaînes tv et radio en prime time et commentées à saturation dans l’infosphère, la planète entière saura enfin qu’au bout du compte, les bouddhistes ne sont pas si pacifiques que cela et que leur violence exterminatrice pourrait même être pire que celle des jihadistes. Joli coup pour les islamistes qui neutralise définitivement le contre-exemple bouddhiste classique à leur jihad pathologique.

Il ne reste plus à l’ONU, à la Commission européenne et à la Maison-Blanche de «s’inquiéter des exactions intolérables des moines» pour s’attendre à un jihad victimaire aussi légitime que le fut celui de l’UÇK en prélude à la création du Kosovo. Et tant pis pour les Bouddhistes qui avaient survécu depuis 2300 ans au jihad. Ils en ont bien assez profité comme ça et doivent laisser la place à «l’ôtre».

En attendant ces prochaines nuits de cristal, Chevron n’a toujours pas vendu sa place. Au lieu de cela, le pétrolier subit la pression d’un groupe d’actionnaires pour intervenir contre le «génocide des Rohingyas». Il s’agit du fond Halal Azzad (Azzad Asset Management) associé pour la circonstance au fonds américain des sœurs Ursulines (Ursuline Sisters of Tildonk), représenté par la sœur Valérie Heinonen, une activiste par profession.

C’est que le Vatican tout entier ne manquera pas une telle occasion de faire cause commune avec l’islam jihadiste, dès lors qu’il s’agit de convertir les idolâtres bouddhistes. Le pape François ne doute d’ailleurs pas une seconde de la victoire du monothéisme armé. Alors qu’il savourait son tour de force d’avoir finalement réussi à ouvrir une nonciature en Birmanie, en mai dernier, il félicita son invitée, Madame Aung San Suu Kyi, d’être «une bonne chrétienne», elle qui n’a nullement décidé d’abandonner le bouddhisme.

«Un iceberg de manipulation»
Reste que l’Arakan n’est pas le Kosovo et que la Chine ne lâchera pas la Birmanie. Elle vient de le faire savoir, au grand dam de ses alliés pakistanais, grands pourvoyeurs d’armement de tous les jihads. Pour obtenir son renoncement, il faudra ouvrir un conflit dont le scenario sera autrement plus complexe que le bombardement gagné d’avance de la pauvre Serbie par l’armada de l’OTAN. Madame Aung San Suu Kyi le sait parfaitement lorsqu’elle ose affirmer que l’opération en cours est comparable à un «iceberg de manipulation». Les Saoudiens aussi, qui d’une main financent le jihad et de l’autre continuent de signer des contrats avec la Birmanie et la Chine, depuis 2011, pour exploiter le gaz birman, tandis que les émirats investissent, entre autres, dans les infrastructures routières et hôtelières de l’Arakan.

En revanche, côté occidental, l’unanimisme d’indignation antibouddhiste révèle toute la quantité de puissance transférée à l’islam. L’Europe est évidemment mûre pour que le pouvoir islamique s’officialise bientôt ici, et irrémédiablement, elle qui crache si aveuglément sur tous ceux qui s’y opposent comme ils peuvent depuis plus de mille ans, moines birmans en tête. »

 

 

Fernand Le Pic

17 septembre 2017 Posted by | Histoire | , | Laisser un commentaire

Qu’est-ce que la Charia? Quelles sont ses origines ?

Qu’est-ce que la Charia? Quelles sont ses origines ? Et pourquoi la question est d’importance ?
par Alain Wagner • 29 aout 2012
Voici la traduction de la remarquable intervention du Professeur Jansen
Professor Dr. Johannes Jansen – Conférence de Bruxelles
 www.arabistjansen.nl/.

Qu’est-ce que la Charia? Quelles sont ses origines ? Et pourquoi la question est d’importance ?
La Charia islamique est un système de lois. C’est un ensemble d’interdits, d’admonestations et d’ordres dont l’objet est le comportement de l’homme. La Charia n’est pas une donnée interne qui intéresse uniquement l’islam et les musulmans. La Charia inclut  un grand nombre de dispositions concernant les non-musulmans. Celles-ci   sont généralement des interdictions assorties de pénalités sévères si elles sont violées. Ces dispositions de la Charia rendent la vie précaire et incertaine pour le non-musulman vivant sous la loi de la Charia.
Sous la loi de la Charia le non-musulman ne possède aucun droit inaliénable. Si je me trompe sur ce point, je serais soulagé et heureux qu’on me le dise, et vos e-mails me signalant que j’ai tort, seront les bienvenus. Mais si j’ai raison, un prisonnier de  Guantanamo possède plus de droits qu’un juif ou un chrétien vivant sous la Charia.
A l’inverse des systèmes légaux de la plupart des nations et états modernes, la Charia n’est pas assujettie à l’approbation démocratique.
Au même titre que la loi internationale et la loi rabbinique, la Charia est une affaire académique : des experts discutent et débattent de réglementations jusqu’à ce qu’ils parviennent à un accord. La Charia ne connaît ni parlement,  ni gouvernement qui tienne  le rôle de législateur, mais les lois de la Charia existent parce qu’elles sont approuvées  par des experts, c’est-à-dire des chefs religieux islamiques, des professionnels de l’islam, les Oulemas, les Ayatollahs, ou n’importe quelle autre appellation pour ces dignitaires.
Comme moi, vous êtes en majorité très peu au courant des lois internationales.  Les exigences  des règlementations internationales ne sont jamais soumises au vote libre et démocratique. Il fut intéressant, c’est le moins que l’on puisse dire, de constater  qu’ à maintes reprises, les accusateurs de Geert Wilders en 2010 et 2011 eurent recours à ce qu’ils considéraient comme généralement accepté en matière de lois internationales pour faire taire Geert Wilders. Comme le démontre la loi internationale, les communautés de spécialistes académiques, dans leur tour d’ivoire, ont une tendance à développer un niveau de pédanterie  qu’un législateur élu ne pourrait avoir. D’une certaine manière, c’est exactement ce qui se passe avec la Charia.
Les religions ne sont pas démocratiques même si elles peuvent parfois prêcher ou tolérer la démocratie.  De ce fait, la manière dont les règlementations de la Charia en viennent à exister  est antidémocratique. Ceci implique que permettre à la Charia ou une partie de la Charia d’être la loi dans une nation occidentale, revient à affaiblir le caractère démocratique de la nation. Cela signifie perdre le pouvoir législatif et le remettre à des individus non élus et auto-proclamés, qui sont inconnus et anonymes, qui opèrent depuis de lointaines mosquées au Pakistan ou en   Afghanistan. Ce n’est pas l’organisation idéale pour une démocratie.  On peut avoir des raisons religieuses légitimes de préférer néanmoins cette organisation mais elle entraîne quelque chose de pire que la taxation sans la représentation ; elle entraîne la législation sans la représentation.
Les politiciens occidentaux ne prennent pas les lois de la Charia trop au sérieux, parce que c’est un domaine académique et religieux, un système de lois qui n’émerge pas de la puissance de l’état mais de l’esprit de savants religieux. Dans le monde musulman, au contraire, l’autorité de la Charia est accablante.  Le prestige colossal de la Charia dans le monde musulman est facile à expliquer : la  théologie islamique identifie les lois de la Charia à celles de Dieu ; et les spécialistes de la Charia sont les dirigeants religieux de la communauté musulmane. Aucun gouvernement dans le monde musulman ne peut se permettre de s’aliéner ces spécialistes  des doctrines religieuses s’il veut conserver le pouvoir.
Chaque  pays islamique nourrit son propre équilibre entre son gouvernement et ses experts religieux. Cet équilibre stable est la source de dissertations de doctorants en thèses d’état.  Si la plupart des pays islamiques possèdent un système législatif influencé par la Charia, il n’est néanmoins pas identique  en tous points  aux lois traditionnelles de la Charia. Pour les dirigeants des mouvements islamistes radicaux cette non-conformité de la législation avec la Charia est une source permanente de ressentiment.  Le plus petit écart entre la Charia et la législation du pays alimente sans cesse leur machine à propagande étant donné que cette différence fournit la preuve qu’un législateur humain a voulu prendre la place de Dieu et tente d’améliorer l’œuvre divine, ce qui constitue un blasphème car Dieu doit rester le seul donneur d’ordre.
La Charia n’est pas un système de jurisprudence développé dans les cours de justice. C’est le produit des délibérations qui ont lieu entre savants et  non pas le résultat des  questions pratiques débattues par les juges, les avocats, les avoués, les procureurs ou les défenseurs.En conséquence, la Charia est pauvre dans ses attendus. C’est un modèle théorique, un système  abstrait de lois sorti tout droit des académies. Tout ceci explique la plupart de ses faiblesses.
Il n’en reste pas moins que la théologie musulmane prétend que la Charia est d’essence divine. Si des nouvelles questions inédites surgissent et pour lesquelles la Charia doit fournir une réponse, les spécialistes de la Charia, du moins en théorie, doivent émettre une solution qui est fondée sur quatre principes, ou « racines » de la Charia. Ces quatre principes reviendront sur la table sans fin dans toutes les discussions concernant la Charia.  Ce sont le Coran, les Hadiths, les analogies et le consensus.
Le quatrième fondement, agrément ou consensus est pour ce qui concerne toutes les questions pratiques le critère le plus important. Une fois  le consensus acquis, il devient inutile de consulter d’autres sources. Théorie et théologie, cependant  attachent la plus grande valeur à l’autorité du premier des fondements, le Coran, mais en pratique l’énoncé du Coran peut nécessiter un ajout ou être interprété par les autres sources ou par un autre passage du Coran lui-même.
Ici nous sommes en face d’un principe important provenant à la fois de la loi de la Charia et de l’interprétation du Coran. C’est le principe d’ ‘abrogation’ –  ‘naskh’ en arabe –  qui est souvent mal compris. ‘Abrogation’ signifie qu’un verset du Coran qui fut révélé plus tôt, peut être rejeté ou ‘abrogé’ par un verset écrit plus tard. Parfois même un élément de l’une ou l’autre des trois autres sources  peut abroger le contenu d’un verset du Coran. Les savants musulmans analysent tous les cas possibles en profondeur.
L’exemple le plus célèbre d’abrogation est un sujet d’inquiétude pour le non-musulman : l’abrogation de la sourate 109, une sourate de  la période mecquoise qui prêche la tolérance religieuse.  Cette sourate est abrogée par les versets plus tardifs de la période de Médine qui ordonnent aux musulmans de combattre et de tuer les incroyants où qu’ils se trouvent.
Quels que soient les problèmes rencontrés par les penseurs de la Charia, dans quelques générations, ceux-ci mettront au point un agrément; suivant en cela  la directive de Mohammed  selon laquelle  ‘Dieu ne peut permettre que son peuple s’entende sur une erreur’ : ‘ lan tagtami? ummatii ?alaa dalaal’.
Cette  importante directive joue un rôle central dans le système de la Charia. Son application donne un nombre imprévu de conséquences.  Abolir une règle de la Charia pour  laquelle un consensus a été acquis, implique que la Oumma de Mohammed est dans son tort. Mais selon le prophète de l’islam, cela ne se peut pas. En conséquence, il est hors de question de revenir sur des règles dès lors qu’elles sont admises par consensus. Les cas sont nombreux où cette disposition crée des difficultés et des désordres. On peut en juger par les punitions de la Charia pour apostasie, adultère ou vol.
Un exemple célèbre d’abrogation est l’interdiction de consommer du vin. Dans ses premiers versets le Coran parle du vin en bons termes ; plus tard il interdit le vin. Mais comment savoir quels versets  sont venus  en premier ? Nous ne pouvons  l’apprendre que de la bouche des experts de la Charia. Comment le savent-ils ? Et bien, puisque le vin est interdit, le verset qui interdit le vin doit être postérieur à celui qui en fait l’éloge. Un œil critique démontrera la circularité du raisonnement, mais aux yeux des musulmans traditionnels,  l’interdiction bénéficie du soutien du Très Haut  ce qui confirme bien  qu’ils seraient désorientés sans la science et le savoir de ces experts  qui représentent l’autorité de l’islam.
Les amis de l’islam voient dans la prétendue flexibilité de l’islam un indicateur de son caractère libéral et humain. Mais ceci est une erreur. Les lois flexibles ne sont pas humaines mais dangereuses, étant donné que les citoyens ne savent pas  pour quelles raisons ils peuvent être arrêtés et exécutés. La loi islamique pour autant qu’elle est flexible, est rigide sur un grand nombre de points. Agrément, consensus, voilà sur quoi le système est construit. Aucun désaccord de taille n’existe sur les points de loi qui incombent au non- musulman, quels que soient les arguments des amis de l’islam. Ne pas respecter sa majesté Mohammed, le prophète de l’islam est généralement considéré comme un crime capital.  Si les cours de justice ou les gouvernements n’exécutent pas l’offenseur,  des volontaires spontanés et informels peuvent considérer parfaitement justifié de prendre cette tâche à leur compte quel que soit le prix qu’il puisse leur en coûter personnellement.
Les savants modernes occidentaux ont mis en doute les origines de la Charia. Ils pensent que la Charia est la continuation de la loi romaine provinciale comme elle était appliquée dans l’empire romain au Moyen-Orient à la veille des conquêtes arabes. Beaucoup de savants du 20ème siècle ont écrit à propos de la relation entre la loi romaine et la loi islamique. Il est facile de voir que le personnage du mufti est la continuation  du savant de la jurisprudence bien connu de la loi romaine  et d’autres exemples abondent.
La forte influence de la loi talmudique rabbinique sur la Charia est indéniable et ce n’est pas un miracle puisque le Talmud et la Charia sont apparus l’un et l’autre à peu près à la même époque en Irak entre le 7ème et le 9ème siècle de notre ère.  Les Fatwa sont bien sûr l’exact équivalent fonctionnel du ‘Teshuvot’ rabbinique et de la ‘Responsa’ de la loi romaine.
Les musulmans croient que leurs spécialistes religieux ont tiré les règles de la Charia de ces quatre sources : le Coran, les Hadiths, l’Analogie et le Consensus. Cependant les savants modernes occidentaux en sont venus à croire que les règles de la Charia ne sont pas tirées de ces quatre “racines” mais que ces règles et leurs attendus  furent rattachées  à ces quatre “racines” à postériori. Ceci est matière à des sujets de recherches pour les étudiants en doctorat.  Ces questions académiques, cependant,  ne devraient pas retenir notre attention ici, nous avons un devoir bien plus important : expliquer pourquoi nous devrions nous concentrer sur la Charia et pas sur le Coran, ni sur Mohammed quand il s’agit de nous défendre  contre les ravages de l’islam.
La communauté  savante moderne occidentale a fait de grands progrès depuis un siècle sur ses connaissances du  Coran et de la vie de Mohammed.  En conséquence les positions traditionnelles concernant Mohammed et le Coran se sont révélées intenables.
Que Mohammed ait réellement existé, est plus incertain que jamais. Deux siècles de patientes recherches ont crée de sérieux doutes sur la réalité historique du  prophète de l’islam. Ces doutes ne seront pas évacués  même si le nombre des académies qui travaillent sur ce sujet est faible voire insignifiant.
L’image générale que le  Coran et la tradition islamique offrent du contexte dans lequel Mohammed travaillait – d’abord comme prophète, ensuite à la fois comme prophète et  homme d’état – l’image  générale de La Mecque et de Médine au début du 7ème siècle de notre ère n’est pas confirmée par les résultats des recherches archéologiques et les inscriptions, du moins celles dont on dispose.
Ceci bien sûr peut changer si les recherches progressent mais ce n’est pas un bon signe, en particulier si on considère que ce qui a été trouvé, à première vue semble contredire les points de vue traditionnels.
La tradition littéraire concernant la biographie de Mohammed ressemble surtout à une accumulation disparate de sermons qui se contredisent mutuellement mais qui néanmoins cherchent tous à persuader  l’audience qu’un certain Mohammed a été le messager de Dieu. Les écrits qui ont été conservés ne sont pas conformes à du matériel  historique. Ceci n’est pas nécessairement néfaste, mais ce n’est pas un bon signe. La numismatique ne confirme pas la version officielle de l’islam de la première période de son histoire. Ceci en soi n’est pas décisif, mais ce n’est pas un bon signe. Il y a des décalages entre ce que nous savons du calendrier ancien arabe et les histoires rapportées sur Mahomet. Ceci n’est pas nécessairement  sans appel, mais s’en approche.
Les vrais musulmans, cependant, ne partagent pas ces doutes à propos de leur prophète bien aimé. La corporation des chefs religieux musulmans, franchira le cap de ces doutes; elle va se montrer furieuse quand les savants occidentaux modernes  vont démasquer la version musulmane des premières heures de l’islam, narratif créé pour des raisons théologiques sous forme de sermons travestis en faits historiques. Il va sans dire que beaucoup de musulmans sont prêts à enfiler leur lourde armure pour défendre leur religion contre de telles attaques.
Il  y a cependant, une faille dans l’armure islamique sur un point qui est considéré comme parfaitement pieux et  islamique. Cela pourrait même être plus efficace. Le Coran de manière univoque établit qu’il est écrit en langue arabe claire,’ lisaan ?arabii mubiin’. “Très bien.”, on peut alors se poser justement la question : « Pourquoi, si cela est vrai, avons-nous besoin des commentaires du Coran qui prennent des milliers de pages? »
Cette question pose une difficulté, mais nous devons nous poser une question encore plus embarrassante concernant l’autorité des anciens pères fondateurs de la Charia : Les quatre géants al-Shaafii, Abu Haniifa, Malik and Ahmad ibn Hanbal, tous aux alentours de 800 de notre ère; tous sauf, Malik, géographiquement  connecté à l’Irak. : ‘Pourquoi avons-nous besoin de ces quatre savants de la Charia  pour nous informer des actes que l’islam interdit ou prescrit ?. « Si le Coran est clair, pourquoi avons-nous besoin de ces lumières? Pourquoi savaient-ils plus de choses que le prophète Mohammed? Comment avaient-ils connaissance de ce qui n’est pas dans les versets clairs du Coran? »
Ces questions ne rendent pas forcément fou de rage le musulman profane moyen Néanmoins elles rendent fous de rage les savants musulmans de la Charia.
Etant donné que ces hommes jouent le rôle que le clergé jouait dans le christianisme, ils représentent une force avec laquelle on doit inévitablement compter. Sans aucun doute ils sont une force spirituelle, mais certains de leurs jeunes fidèles ne font pas bien la différence entre l’esprit et le corps et n’hésitent pas à prendre les mesures nécessaires pour  imposer un alignement conforme aux souhaits du clergé.
Les musulmans profanes, en règle générale, approuvent tout ce que les  professionnels de l’islam enseignent et prêchent. La puissance que cette corporation d’experts en charia islamique exerce sur son troupeau  est étonnante et n’a pas d’équivalent dans l’histoire.
Elle est fondée sur la pression sociale. Elle opère de la manière la plus simple qu’on puisse imaginer : le fait de divulguer les prescriptions de sa religion crée une sorte de prestige parmi les coreligionnaires. C’est le cas de tous les systèmes religieux.  En conséquence, dans le cas de l’islam, les musulmans vont admirer quiconque agit d’une manière conforme à l’islam. Qui définit le fonctionnement de cette conformité ? C’est le clergé islamique qui exerce l’autorité finale  et définit quelle attitude constitue une attitude islamique.
Tout ceci serait sans importance pour nous si l’islam ne se vantait pas  de vouloir et de pouvoir anéantir l’occident.
Pour défendre l’occident contre l’islam c’est cette chaîne de prestige et d’autorité consentis que nous devons  attaquer et cette attaque doit se concentrer sur son point le plus faible: sur le fondement de l’autorité que représente le clergé. Cette autorité cléricale est fondée sur la Charia. Cependant l’autorité de la Charia implique que Mohammed, le prophète de l’islam, était plus ou moins un  nigaud et que le Coran est un ensemble vague et simpliste de morceaux de prose pieuse  qui ne détient pas l’information dont un homme a besoin pour être sauvé du feu de l’enfer  —seul le clergé sait comment un homme peut être sauvé et il le sait par sa connaissance de la Charia, non par sa connaissance du Coran.
La position suprême de la Charia dans le monde de l’islam, nous semble-t-il,  peut seulement se comprendre comme une dépréciation du Coran de Mohammed.
Une fois que les intéressés, le musulman et  son opposé le dhimmi auront saisi cela, on les aura influencés. La question que nous devrions nous poser dès qu’on a recours aux lois de la Charia : “Tous ces scribes et savants musulmans, tous des êtres humains, que savaient-ils de plus que Mohammed et Ses compagnons” ?
Considérons un exemple pour voir comment la Charia et le clergé opèrent. En 2006/ 2007, un comédien hollandais a connu des problèmes avec un activiste islamique au sujet de l’assassinat de Theo van Gogh. Le comédien sur sa propre initiative a consulté un imam local à Amsterdam  et le directoire de sa mosquée leur demandant directement s’ils voulaient le tuer. L’imam prit l’air concentré et ne dit rien, faisant comme s’il ne comprenait pas le hollandais — ce qui était peut-être le cas. Cependant, un membre très aimable du directoire rassura le comédien  qu’ils n’avaient nullement l’intention de le tuer parce que  “pour de telles choses, nous avons les radicaux”. Ceci illustre parfaitement la situation. La majorité est silencieuse, l’imam limite son action à la préservation de la dignité de sa charge, ses affidés directes lui apportent les mauvaises nouvelles, et l’élite des soldats, les vrais commandos, les vrais moujahidin font le sale boulot.
Les gouvernements hésitent à résister à ces commandos; ceux qui subissent des attaques habituellement doivent se défendre. Il vaut mieux répliquer à une attaque de manière indirecte et tâcher d’influencer les musulmans pour leur faire prendre conscience qu’au cours des siècles un fossé de plus en plus grand s’est creusé entre ce que sincèrement et parfois naïvement ils considèrent comme islam et l’accumulation de prescriptions et de restrictions que le clergé veut faire appliquer.  Nous devrions sans relâche demander au “musulman laïque” ce que les scribes humains des livres de la Charia savaient de plus que l’archange Gabriel quand il a révélé le Coran à Mohammed.

des aveugles conduisant des aveugles (planche de Fmurr)

Le Coran ne promet pas la joie  à celui qui refuse de se soumettre à l’islam, mais il n’est pas aussi explicite que la Charia.
Nous pouvons en outre librement critiquer les livres récemment annotés et révisés de la Charia, rien dans nos lois et nos coutumes ne nous interdit de le faire.  Cependant, critiquer un texte sacré ancien peut être considéré comme barbare.  Les nombreux livres contemporains sur la Charia au contraire s’y prêtent. Leurs auteurs  sont des hommes comme vous et moi. Mais les auteurs de ces ouvrages sur la Charia certainement prétendent connaître plus que tous les prophètes et les archanges réunis.
C’est là que les amis de l’islam avec habilité tentent de miner notre loyauté. Quand nous faisons référence aux livres classiques de l’ancienne Charia et mettons l’accent sur  sa soif de sang et que nous en explicitons le contenu, ils diront: “Oui, bien, c’est un livre ancien qui n’est plus d’actualité de nos jours, aucun musulman moyen normal ne connait ce livre“. Quand nous citons des sources modernes et contemporaines de même nature, ils diront: “Oui, c’est une innovation récente qui ne dépeint pas l’Islam dans son aspect général”. Si nous citons les deux les sources anciennes et les nouvelles, ils diront que nous les agaçons en répétant des multiples incohérences. Il faut être bien accroché pour aborder ce genre de débats.
L’un de nos problèmes avec l’islam est la question de la liberté religieuse telle qu’elle est comprise par les occidentaux.
La plupart des occidentaux ne se rendent pas compte que les religions ne sont pas semblables.  Chaque acte possible et imaginable est soit interdit soit rendu obligatoire par au moins l’une des cent trente six religions dont bénéficie notre planète.
En conséquence, la liberté religieuse, si elle signifie que chaque religion peut avoir sa place n’est pas possible. Quand mon professeur au cours de  ma première année universitaire m’expliquait cela, je ne le croyais pas et lui demandais si quelque chose d’aussi innocent que boire de l’eau au robinet pouvait être sujet à un interdit religieux. Il répondait qu’il ne pouvait citer d’exemple mais du même coup il m’assurait que si je cherchais bien, j’en trouverai un. Et il avait raison : Dans l’Hindouisme il existe une caste qui est autorisée à  boire uniquement l’eau tirée d’un puits avec une jarre en argile ; boire de l’eau du robinet est considéré comme haram  – impur.
En Europe et en Amérique, cependant, l’expansion des religions, relativement similaire est essentiellement en relation avec la Bible. Par conséquent les Européens et les américains ont tendance à croire qu’il n’y a pas de mal à laisser une religion faire son chemin car « fondamentalement toutes les religions sont les mêmes ». C’est là que réside le malentendu. Il n’y a rien de commun entre toutes les religions.
La liberté religieuse, si elle signifie donner libre cours à n’importe quelle forme de religion est une recette pour la guerre civile. Le message de nos sages grands-parents qui défendaient la liberté religieuse devrait être  reformulé.  Ce qu’ils voulaient dire ne pouvaient être que la liberté d’opinion  et la liberté d’exercer son culte. Comme ils n’étaient pas coutumiers des religions fondamentalement différentes et comme ils en avaient assez de partir en guerre  à propos de croyances et de formes de célébration de culte et comme ils ne connaissaient pas bien le spectre complet et varié des religions du monde, ils formulaient leurs convictions quel qu’en soit le bien fondé, d’une manière qui aujourd’hui prête à confusion et crée de graves problèmes de liberté, de science, de justice, de santé  et de politique.
Rien ne va sans mal, mais nombre de musulmans ont suffisamment de qualités humaines pour refuser d’exécuter tous les commandements imposés par la Charia.
 Aidons- les en leur faisant remarquer qu’il se peut que le Coran soit  la parole de Dieu   – ceci après tout est invérifiable –  mais que  la Charia est l’œuvre des hommes, même selon les enseignements de l’islam. Pour rester libres et à l’écart des lois de la Charia, il se pourrait que nous ayons à livrer une bataille finale, mais la liberté est à ce prix.
Le professeur Dr. Hans Jansen est un érudit hollandais en Arabe et sur les études Moyen-Orientales. Il fut témoin pour la défense de Geert Wilders.
For Prof. Dr. Jansen’s CV, please see www.arabistjansen.nl/.

13 septembre 2017 Posted by | Anthropologie, Religion | | Laisser un commentaire

une culture de chimpanzés?

« Les ciseaux battent la feuille qui elle-même a le dessus sur la pierre qui brise les ciseaux. Cette relation circulaire, plus compliquée à comprendre qu’elle n’y paraît, a été apprise avec succès à plusieurs chimpanzés (Pan troglodytes). Cette drôle d’étude a été menée par des chercheurs chinois et japonais sur 7 animaux (3 jeunes et 4 plus âgés) de l’Institut de Recherche sur les Primates de l’Université de Kyoto (Japon).

jeu « pierre-feuille-ciseaux »

Un test réussi pour 5 des 7 chimpanzés étudiés

Les scientifiques ont appris aux chimpanzés les relations entre chaque paire pour ensuite les présenter toutes de manière aléatoire. Les primates devaient choisir sur un écran tactile le bon mouvement pour gagner la partie. Selon les résultats de l’étude présentée le 10 août 2017 dans la revue spécialisée Primates, 5 des 7 chimpanzés ont terminé avec succès l’entraînement démontrant ainsi leur maîtrise des règles de ce jeu. Les scientifiques n’ont pas relevé de différences en fonction de l’âge ou du sexe de ces animaux.

Des performances semblables à celles d’un enfant de 4 ans

Par la suite, ils ont procédé aux mêmes tests mais avec 38 enfants âgés de 3 à 6 ans afin de comparer les processus d’apprentissage entre les deux espèces. Alors qu’il a fallu pas moins de 307 sessions en moyenne aux 5 chimpanzés pour qu’ils réussissent le test, la majorité des enfants l’a réussi au bout de 5 essais. Chez ces derniers et à l’inverse de leurs cousins primates, l’âge – mais pas le sexe – a une incidence non négligeable sur les performances. Les enfants de 3 ans atteignent en moyenne les 25 % de réussite alors que ceux âgés de 6 ans frôlent les 100 %. En comparaison, les chimpanzés obtiennent des scores équivalents à ceux des enfants de 4 ans, soit 66 % de réussite.

Pourquoi de telles divergences ? Les chercheurs pensent qu’elles proviennent des différences d’apprentissage entre les deux espèces. Tandis que les enfants les plus jeunes changent immédiatement de choix après une mauvaise réponse, les chimpanzés vont mettre bien plus de temps à se corriger.
Pourquoi ? »

Cela reste un mystère pour les chimpanzés, mais pourrait expliquer la non-évolution récurrente de certaines cultures… qui refusent de se corriger devant la révélation de leurs erreurs…


« Dans le monde dominé par l’islam, l’évolution se fait non par le dépassement dialectique des contradictions, mais par la destruction systématique des différences, des traditions antérieures à l’islam.
Ce phénomène explique l’impressionnante immobilité de cette civilisation dont la temporalité est rythmée par le principe de l’éternel retour aux sources. Dans cette civilisation de l’immobilisme, la vérité est à chercher dans «l’origine». C’est elle qui donne sens à toute démarche, religieuse, politique, juridique ou culturelle qui vise à retrouver ce qui a été perdu ; restaurer ce qui a été corrompu –selon les musulmans– purifier ce qui a été «souillé».
L’islam est l’illustration de la théorie nietzschéenne de l’avenir qui est pensé comme revenir, comme retour du même.

Sur cette question fondamentale de la temporalité, l’islam s’écarte des voies ouvertes par la Bible.
Dans la problématique hébraïque, le temps est une ligne infinie et l’histoire se déroule autour de la «construction» de l’homme qui se fait génération après génération. Dans et par ce flux, l’homme s’améliore et s’élève, chaque nouvelle génération profitant des apports de celles qui l’ont précédée.
La temporalité est inséparable du progrès. Partant des textes fondateurs, les Juifs sont tendus vers le futur qu’ils imaginent toujours meilleur et qu’ils travaillent à rendre meilleur. Ils évoluent entre ces deux pôles extrêmes, celui de la tradition sans cesse revisitée par l’exégèse et l’échange de maître à élève, et celui de la création par définition toujours nouvelle.

À l’inverse dans l’islam, l’éloignement de «l’origine», est perçu comme dégradation, perte.
L’évolution est trahison, dénaturation du sens pur de l’origine, le Coran étant considéré comme perfection par définition indépassable. Il se veut clôture englobante. (bida)
Mahomet se présente comme le dernier des prophètes, celui qui dit les derniers mots, donc comme inaugurant la fin de l’histoire.
Dans cette secte religion, la notion de liberté n’a pas vraiment de sens, elle n’est même pas comprise. Pour le croyant, il n’y a qu’un seul comportement possible : obéir, se soumettre, marcher sans se poser de questions, dans le chemin de Dieu. S’éloigner des autres, les impies, les mécréants. Ne pas discuter avec eux des choses de la foi ; les soumettre à la vraie Loi ( celle de Mahomet). À défaut, les chasser, voire les massacrer.

D’où ce mouvement circulaire qui caractérise l’histoire des peuples gagnés à la religion du Prophète : aux brèves périodes de «progrès» (perçus comme processus d’éloignement-corruption de l’islam) succèdent de longs cycles de destruction et d’immobilité fondés sur le strict retour aux textes et à la vie du « se-disant » prophète.

Ce phénomène s’observe dès l’origine et se reproduit de nos jours avec une terrifiante monotonie en Iran, en Algérie, en Égypte, au Yémen, au Soudan, en Turquie, en Afghanistan, etc.
Les riches aristocrates Omeyyades sont impitoyablement massacrés par les Abbassides qui prônent le retour au Coran : « Le calife affirmait régner en vertu de l’autorité divine, en tant que membre de la famille du Prophète. Il assurait aussi qu’il gouvernait conformément au Coran et aux bonnes règles de conduite que l’on définissait de plus en plus par référence au comportement habituel du prophète (sunna). (cf. Albert Hourani, Histoire des peuples arabes*, p.62)

Rien n’a changé depuis les premiers siècles de l’islam et ce principe est revendiqué aujourd’hui et mis en application dans de nombreux pays gouvernés par la Charia.

Cette mécanique «progrès-destruction-immobilisme» s’observe partout où l’islam s’est imposé.

L’islam est, de ce point de vue, non seulement incompatible avec la modernité (entendue comme rupture d’avec la tradition et intégration continue de nouvelles normes dont l’homme est le créateur et le seul juge), mais il se pose, dans sa forme politique radicale (laquelle prétend être détentrice de la seule et unique Vérité, celle du message délivré par le Prophète) comme arme de destruction massive de la modernité et de toute évolution en général.

Pas une seule découverte scientifique ou technologique majeure n’est imputable à l’islam y compris pendant le fameux âge d’or.
Comme l’écrit Anne-Marie Delcambre « l’âge d’or de l’islam c’est l’or de Byzance, dans un premier temps, et l’or de la Perse ensuite. L’islam “civilisation” c’est, en réalité, l’ensemble des emprunts faits aux convertis étrangers, voire aux dhimmis, c’est-à-dire aux juifs et aux chrétiens. (“La schizophrénie de l’islam*”).
Une lutte sans fin est engagée entre les civilisations qui croient au progrès et celles qui ne croient qu’en la prétendue “pureté”, en la prétendue “perfection”, en la vérité de l’Origine.

Toutes les idéologies totalitaires fonctionnent sur ce scénario du nécessaire rétablissement de l’origine. Nazisme et islamisme appartiennent incontestablement à cette dernière catégorie.

L’islam se révèle bien ainsi comme le dernier totalitarisme prévu et prophétisé… »

tel une culture de chimpanzé qui n’apprend quasiment jamais de ses erreurs…

@SydneyTouti

13 août 2017 Posted by | Anthropologie | , | Laisser un commentaire

Le pape Benoît XVI face à la violence de l’islam

Après plusieurs massacres significatifs de chrétiens par des musulmans, le pape Benoît XVI apportait cette clarification : « on ne peut pas utiliser la violence au nom de Dieu ! » Et il ajoutait : « Les religions devraient inciter à un usage correct de la RAISON et promouvoir des valeurs éthiques ».

Depuis longtemps, le pape Benoît XVI exigeait officiellement des changements fondamentaux dans les rapports musulmans-chrétiens. Mais dans cette déclaration il insista surtout pour mettre en évidence le fait qu’un Dieu qui pousse à tuer en son nom ne peut être qu’une idole repoussante. C’est pourtant du dieu de l’islam qu’il s’agit…
Ce discours apparaît comme le prolongement de la brillante démonstration que le pape a présentée à Ratisbonne en 2006 et dont il a conclu la thématique lors de son allocution aux Bernardins à Paris en 2008. Il y a en effet un lien entre les deux événements, et ainsi s’approfondit la même analyse. C’est un fait : Benoît XVI a eu le courage de montrer combien le refus islamique d’associer la raison à une démarche prétendument religieuse fait peser une grave menace sur nos libertés et notre sécurité. Les multiples faits sanglants le démontrent.
Pour étayer sa démonstration, à l’Université de Ratisbonne, lors de cette fameuse conférence de 2006, le pape cite un célèbre passage du 16ème siècle relatant l’entretien entre l’empereur orthodoxe Manuel II Paléologue et un musulman cultivé :Le devin shadok

« L’empereur connaissait les dispositions développées et fixées dans le coran à propos de la guerre sainte. Il dit avec rudesse à son interlocuteur musulman : montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme sa mission de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ».

Cette citation volontairement isolée de son contexte par les médias suscita aussitôt dans le monde musulman un embrasement inimaginable. Les médias occidentaux s’en emparèrent avec délectation. Unanimes dans leur fureur, les dirigeants marocain, palestinien, malaisien, iranien, insultèrent grossièrement le pape, évidemment sans même avoir lu le discours, puisque pas encore traduit! La rue musulmane explosa de rage, on brûla l’effigie de Benoît XVI, une religieuse dévouée aux autochtones depuis trente ans fut assassinée en Somalie, aux cris de Allah ouakbar on incendia plusieurs églises dans les Territoires palestiniens, en Iraq et en Inde. 

Or Benoît XVI donnait dans son exposé historico-théologique une clé de lecture critique générale, avec l’intention de l’appliquer à toutes les religions (christianisme y compris) : violenter au nom de Dieu est inacceptable, car Dieu a un lien avec la raison.

Comment poser autrement les bases d’un dialogue entre civilisations qui puisse se fonder sur des relations ouvertes à l’altérité?
En citant le Paléologue, Benoît XVI voulait rappeler un constat historique indéniable : Mahomet a prêché sa foi par l’épée, il a plus été chef de guerre que chef religieux.
La préoccupation majeure du pape part d’un constat lucide de sa part : la situation du monde contemporain, en fonction de laquelle il dénonce la vision théocratique de l’islam, concept absolutiste de Dieu qui autorise à violenter au nom du divin.
djihad contre savoirLa grande différence, entre islam et christianisme c’est que les textes fondateurs musulmans ne disent pas la même chose que les textes judéo-chrétiens. En islam, le rapport religion-violence est particulièrement imbriqué, et il suffit de lire le coran et les hadiths, mais aussi les biographes musulmans de Mahomet (Mouslim, Boukhari, etc) pour s’en convaincre.

Face à ce dilemme, Benoît XVI affirme avec conviction que si Dieu s’est mis en relation avec l’être humain doué de raison, la religion ne doit en aucun cas servir de caution et d’alibi à la violence. Pour étayer philosophiquement cette approche, le pape insiste sur la dimension hellénistique de la raison : il estime que si l’on structure la pensée religieuse en lui offrant des outils conceptuels de discernement, on lui évite toutes les déviances.
En effet, une foi authentique ne peut se propager par la violence car elle est le fruit de l’âme, or l’âme est raisonnable, c’est-à-dire capable de réflexion et de dialogue. Dans sa Révélation, Dieu s’est rendu intelligible à l’homme raisonnable, et la raison devrait donc jouer son rôle dans la compréhension humaine de la volonté de Dieu et de ses commandements bénéfiques. Le Paléologue, élevé dans la philosophie grecque, dit le pape, proclame le lien entre la raison et la foi dans le but de contester formellement la démarche islamique et ses injonctions belliqueuses coupées de toute réflexion éthique.

C’est aussi ce que confirme El Tayeb Houdaïfa, un chroniqueur de La vie Eco, lorsqu’il écrit que la période islamique du 7ème siècle fut « trop préoccupée par les conquêtes d’expansion militaire et pas assez par l’usage de la raison ». Il y eut dèsdéfilé des aveugles le début des assassinats successifs pour la succession dynastique de Mahomet (Omar, Othman, Ali). C’est ce qui donna lieu à la rivalité séculaire entre sunnites et chiites, qui s’affirme de plus en plus avec l’axe Iran-Liban. El Tayeb Houdaïfa enfonce le clou : « l’après-prophète s’illustra plus par l’empire de la déraison que par le gouvernement de la raison »

Pourtant, une chance nouvelle de profonde réforme était apparue, lorsqu’aux 8ème et 9ème s. les arabes firent traduire dans leur langue les œuvres des philosophes grecs qu’ils venaient de découvrir par leur conquête. Comme ils ne connaissaient pas le grec, ce sont les juifs lettrés et les savants chrétiens – nestoriens en particulier – qui réalisèrent pour eux ces traductions grâce au syriaque.
De ce fait, la popularisation des œuvres grecques en milieu arabo-musulman suscita rapidement la première école théologique islamique importante, celle des mutazilites – avec Wasil ibn Ata, fondateur du kalam, la théologie spéculative. Les mutazilites prirent très au sérieux la logique de la raison dans le domaine de la foi en Dieu. Et cette posture « éclairée » allait avoir des conséquences considérables sur la foi musulmane elle-même, car pour l’école de pensée mutazilite imprégnée de raisonnement philosophique – et donc de prise en compte de l’humain – la justice divine exigeait nécessairement la libre volonté humaine. En effet, si l’individu était privé de libre arbitre pour se retrouver sans cesse prédestiné ou téléguidé par Allah dans le bien comme dans le mal, récompense et punition n’avaient plus de sens et aucune éthique n’était possible.
Intellectuellement attractive, la théologie mutazilite fut établie comme doctrine officielle par le calife Al Mamun (814-833), mais une opposition farouche fit rapidement chuter cette démarche philosophique trop inspirée de la pensée grecque. Pour contrer cette tentative de pacification de la religion mahométane, Al Achari développa une ligne dure attribuant tout à Allah et rendant la raison de l’homme complètement inopérante. Puisque l’individu est « prédestiné » dans ses moindres faits et gestes, c’est le mektoub qui régit tout, selon le bon plaisir d’Allah ! Or cette croyance doctrinale implacable est toujours officielle de nos jours…

Au 11ème et 12ème s. Al Farabi et Al Kindi furent des penseurs musulmans développant l’idée d’une liberté éclairée par la raison, mais Ghazali, leur adversaire, réagit contre eux par un ouvrage clairement intitulé « Destruction des philosophes ».
Même Averroes, un siècle plus tard, se retrouvait disqualifié au nom même de ce reflux vers l’islam dur des origines. (Signalons au passage qu’Averroès si facilement présenté comme un grand esprit humaniste et libéral, fut l’auteur d’un terrible traité du djihad contre les non-musulmans, dans lequel il demandait au pouvoir islamique de ne manifester aucune tolérance envers les juifs et les chrétiens, afin de garantir sans équivoque la suprématie de l’islam).
Dès lors, l’étau se refermait – jusqu’à nos jours – avec ce raidissement doctrinal opéré par Ghazali, freinant toute investigation philosophique en islam. C’est ce que l’on appelle la « fermeture des portes de l’ijtihad ».

conversion et prièreMais dans la même période, (au 11ème siècle), un autre théologien musulman célèbre refusait lui aussi fermement toute ouverture vers la raison, il rejetait toute influence philosophique grecque. C’est Ibn Hazm, que Benoît XVI a présenté explicitement dans son discours de Ratisbonne : pour ce juriste, Allah est pure transcendance sans aucun lien avec la raison humaine ni avec la vérité. Allah est tellement dégagé de nos affaires humaines que ses décrets peuvent être totalement arbitraires et que donc il peut être demandé au croyant de tuer son semblable pour la cause religieuse sans chercher à comprendre pourquoi.

En Andalousie – au 11ème siècle – alors que les royaumes musulmans se séparaient, Ibn Hazm, fidèle au dernier calife de Cordoue, remettait vigoureusement en lumière les comportements fondateurs du prophète de l’islam à Médine, phase belliqueuse succédant à la phase pacifique initiale de la Mecque. L’idée était bel et bien de revenir à l’islam pur et dur du temps du prophète, considéré comme âge d’or de l’islam ; c’est le salafisme, courant musulman radicalisé qui a partout le vent en poupe et qui se manifeste avec force aujourd’hui.

Dans la même logique, Ibn Hazm préconisait la lecture littérale du coran, c’est l’école zahirite, (le zahir = sens apparent). Tout lecteur du coran qui doute, ne serait-ce que d’une seule lettre, devient aussitôt kafir : incroyant, infidèle, impie. Le kufr, c’est l’impiété, punie de persécution en ce monde et de l’enfer dans l’autre. C’est dans cet esprit de non-retour que des musulmans convaincus d’être des « vrais » se sentent autorisés à tuer des musulmans jugés trop tièdes par rapport aux impératifs coraniques!

Payez la taxe djizya sinon mes adeptes vous tueront

Payez la taxe djizya sinon mes adeptes vous tueront

L’islam, pour Ibn Hazm, est littéralement un acte de « soumission » totale y compris dans la lecture du texte. Par conséquent, les 114 sourates du coran sont – telles quelles – parole d’Allah descendue d’en haut et incarnée dans un livre, l’injonction divine est par conséquent manifeste et sa vérité ne peut être contestée ou critiquée. Le coran ne recèle donc aucun sens caché, comme le prétendent les soufis, considérés par l’islam officiel comme une secte ésotérique et hérétique, influencée par des mécréants.

Sous peine de blasphème puni de mort, les « impies » ne peuvent toucher ni à l’esprit ni à la lettre du coran.

Ibn Hazm, (nommément cité par Benoît XVI dans son propos), en formulant le fait que la loi d’Allah est intangible, place celle-ci hors du temps et de l’histoire humaine. Le coran incréé est inattaquable. Ce qui a fait de Ibn Hazm en quelque sorte le théoricien de base du fondamentalisme islamique.

Il est assez paradoxal de remarquer que Ibn Hazm donnait cette impulsion de repli à l’islam, en lui imposant une pensée unique au moment même où – à l’inverse – se développaient en Europe chrétienne les premières grandes universités occidentales. Elles constituaient un lieu d’érudition où l’on pouvait discuter et mener des disputationes contradictoires, où l’on s’exerçait à confronter des arguments et avancer des hypothèses multiples de compréhension des connaissances. La réflexion scientifique allait faire des bonds en avant en chrétienté et décliner peu à peu en islam.

Mais de par sa posture, Ibn Hazm est devenu simultanément l’un des théoriciens du djihad, en tant que guerre d’expansion de l’islam. Cette injonction est formulée dans la fidélité aux opérations guerrières des origines, c’est à dire la conquête obligatoire des territoires infidèles s’accompagnant du traitement impitoyable des non musulmans, les dhimmi, comme le préconise le coran. Les juifs et les chrétiens relèvent d’un statut inférieur de seconde zone et ils doivent payer pour leur survie.
Autre aspect particulier d’Ibn Hazm, son antisémitisme virulent. Le légiste musulman était engagé à fond dans la polémique antijuive et antichrétienne. Il martelait dans son traité Al Fisal l’intolérance absolue envers la catégorie coraniquement dénommée les « gens du Livre », Ahl al Kittab, avec de multiples imprécations contre la Torah désignée comme fiction mensongère. Il maudissait même tout musulman qui vivrait en bonne intelligence avec des juifs ou des chrétiens, considérés par le coran comme falsificateurs des Ecritures.

Suite au discours du pape Benoît, le recteur Boubakeur de la mosquée de Paris chercha aussitôt à minimiser la représentativité de Ibn Hazm, mais il est cependant aisé de constater que les vues du penseur musulman du 11° s. sont absolument identiques à celles prônées aujourd’hui par la majorité des innombrables organisations islamiques alignées sur l’option salafiste du retour aux origines.
En occultant l’option Hazm et le tournant datant du 11ème siècle déjà, on nous raconte souvent que cet islam fondamentaliste est récent, avec Abd el Wahab, initiateur du wahabisme saoudien ; il y a aussi l’égyptien Qutb et l’indien Madowdi, qui furent les fils spirituels actualisateurs – pour notre époque – de cette conception religieuse radicale, et particulièrement redoutable pour les dhimmi. La mouvance puissante des « Frères musulmans », et de sa filiale le Hamas, s’inscrit dans la même ligne. Daesh ou autres organisations combattantes aux dénominations exaltantes sont de la même inspiration violente.

Ce n’est donc pas par hasard que Benoît XVI a pris soin de relever avec insistance la position d’Ibn Hazm dans son analyse, étant donné tout ce qui en découle sur le terrain géopolitique et interreligieux.fqih-tunedoispas

Pour le pape Benoît, le Dieu de la Bible, contrairement au dieu du coran, est un Dieu de l’alliance, un Dieu ami des hommes, en relation avec le peuple des croyants, non pour faire peser sur lui des observances et des interdits, mais par amour.
Dieu est père de son peuple et de chacun de ses membres. Or, le mot amour n’existe pas dans le coran et le mot tuer y est plus présent que le mot prier. L’esprit du coran s’oppose frontalement aux croyances bibliques des chrétiens. Considérer Dieu comme père est une abomination absolue, le shirk. Il n’y a pas de péché, donc pas de rédemption, et Jésus n’est pas mort en croix. Les hadiths précisent même que Issa (Jésus, prophète de l’islam) reviendra à la fin des temps pour « briser les croix et tuer les porcs »…

Dans son discours, si le pape faisait remarquer que la théologie judéo-chrétienne bénéficie de l’outil grec de la pensée, c’est pour souligner expressément que la raison entre en ligne de compte dans l’expression de la foi, telle qu’issue de la bible hébraïque. Le pape refuse donc que l’on propose une foi biblique déconnectée de la raison, y compris dans les parties du monde où règnent d’autres cultures ; rien ne serait pire qu’une foi exemptée de sa dimension grecque de rationalité et de sa dimension juive de spiritualité.
Pour Benoît XVI, il convient de ne pas déshelléniser la réflexion chrétienne, comme il convient de ne pas déjudaïser la foi en amputant sa spiritualité de l’ancien testament.
Le discours de Ratisbonne nous pose ainsi des questions salutaires : en réaffirmant qu’on ne peut pas dire ou faire n’importe quoi « au nom de Dieu », Benoît XVI oriente son propos vers les dangers grandissants du fanatisme religieux ou pseudoreligieux. Il rassure en même temps les tenants de la laïcité sur le fait que la religion bien comprise ne peut pas être déraisonnable, même si elle n’a pas à se laisser enfermer dans les limites restrictives du rationnel.

Certains diront qu’il faut distinguer entre islam et islamisme. Selon eux, l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam vrai, religion de paix et d’amour, religion tolérante et créatrice. clerc muzzulmanLe radicalisme islamique ne serait qu’une perversion du véritable islam. C’est la fameuse distinction entre fanatiques et modérés, mais le problème, c’est que l’islam en lui-même – dès ses premiers pas – n’est pas modéré, et il n’y a qu’une différence de degré et non pas de nature entre radicaux et modérés. C’est un fait que les arguments des terroristes musulmans s’alimentent au coran lui-même.

Cette réflexion nous confirme que le dialogue interreligieux a vraiment plus besoin de lucidité que d’angélisme, de discernement plus que d’affect. Jürgen Habermas donne quelques repères historiques :

« Par l’autoconscience normative du temps moderne, le christianisme n’a pas été seulement un catalyseur. L’universalisme égalitaire, dont sont nées les idées de liberté et de solidarité, est un héritage immédiat de la justice juive et de l’éthique chrétienne de l’amour.

Inchangé dans sa substance, cet héritage a toujours été de nouveau approprié de façon critique et de nouveau interprété. Jusqu’à aujourd’hui il n’existe pas d’alternative à cela ».


via Il y a dix ans, le pape Benoît XVI face à la violence de l’islam

© Abbé Alain René Arbez


20 juillet 2017 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

Une religion pour autistes

Claude Levi-Strauss, anthropologue (1908-2009). Extraits choisis de Tristes tropiques, Presses Pocket, pp. 475-490)  

claude_levi_strauss« Les brefs contacts que j’ai eus avec le monde arabe m’ont inspiré une indéracinable antipathie.  ll m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. [On ne peut que] constater combien la France est en train de devenir musulmane.
Déjà l’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre, et contradictoire en elle-même : son souci de fonder une tradition s’accompagne d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures.
Dans la civilisation musulmane, les raffinements les plus rares – palais de pierres précieuses, fontaines d’eau de rose, mets recouverts de feuilles d’or – servent de couverture à la rusticité des mœurs et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse.

Sur le plan moral, on se heurte à une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident.
En fait, le contact des non-musulmans les angoisse.

passante à Paris

Tout l’Islam semble être une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive a la burka moderne, semblable à un appareil orthopédique.
Chez les musulmans, manger avec les doigts devient un système : nul ne saisit l’os de la viande pour en ronger la chair. De la seule main utilisable (la gauche étant impure, parce que réservée aux ablutions intimes) on pétrit, on arrache les lambeaux et quand on a soif, la main graisseuse empoigne le verre. En observant ces manières de table qui valent bien les autres, mais qui du point de vue occidental, semblent faire ostentation de sans-gêne, on se demande jusqu’à quel point la coutume, plutôt que vestige archaïque, ne résulte pas d’une réforme voulue par le « se-disant prophète “ –ne faites pas comme les autres peuples, qui mangent avec un couteau“ – inspiré par le même souci, inconscient sans doute, d’infantilisation systématique, d’imposition homosexuelle de la communauté par la promiscuité qui ressort des rituels de propreté après le repas, quand tout le monde se lave les mains, se gargarise, éructe et crache dans la même cuvette, mettant en commun, dans une indifférence terriblement autiste, la même peur de l’impureté associée au même exhibitionnisme. (…)

Si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement, revues de détail et soins de propreté, promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes. (…) Ils compensent l’infériorité qu’ils ressentent par des formes traditionnelles de sublimations qu’on associe depuis toujours à l’âme arabe : jalousie, fierté, héroïsme.

Cette religion se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme insconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables. S’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener l’autre à partager leur vérité, ils sont pourtant incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui.

Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite.

La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.

(…) Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l’univers d’où je viens ; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. (…)
Le pourrons-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? (…) Un autre destin est possible, celui, précisément, que l’Islam interdit en dressant sa barrière entre un Occident et un Orient qui, sans lui, n’auraient peut-être pas perdu leur attachement au sol commun où ils plongent leurs racines. (…)

( …) c‘est l’autre malheur de la conscience occidentale que le christianisme (…) soit apparu “avant la lettre” – trop tôt (…) terme moyen d’une série destinée par sa logique interne, par la géographie et l’histoire, à se développer dorénavant dans le sens de l’Islam ; puisque ce dernier – les musulmans triomphent sur ce point – représente la forme la plus évoluée de la pensée religieuse sans pour autant être la meilleure ; je dirais même en étant pour cette raison la plus inquiétante des trois [bouddhisme, christianisme et islam]. (…)

carte hyperboréeAujourd’hui, c’est par-dessus l’Islam que je contemple l’Inde ; mais celle de Bouddha, avant Mahomet qui, pour moi européen et parce que européen, se dresse entre notre réflexion et des doctrines qui en sont les plus proches comme le rustique empêcheur d’une ronde où les mains prédestinées à se joindre, de l’Orient et de l’Occident ont été par lui désunies. Quelle erreur allais-je commettre, à la suite de ces musulmans qui se proclament chrétiens et occidentaux et placent à leur Orient la frontière entre les deux mondes ! (…)
L’évolution rationnelle est à l’inverse de celle de l’histoire : l’Islam a coupé en deux un monde plus civilisé. Ce qui lui paraît actuel relève d’une époque révolue, il vit dans un décalage millénaire. Il a su accomplir une œuvre révolutionnaire ; mais comme celle-ci s’appliquait à une fraction attardée de l’humanité, en ensemençant le réel il a stérilisé le virtuel : il a déterminé un progrès qui est l’envers d’un projet. »

30 juin 2017 Posted by | Anthropologie, Valeurs | , | Laisser un commentaire

J’accuse l’islam !

© Henri Boulad, s.j. Alexandrie, Dimanche de Pâques, 16 avril 2017


« J’accuse l’Islam d’être la cause de cette barbarie et de tous les actes de violence commis au nom de la foi musulmane.

Je n’accuse pas les musulmans qui sont majoritairement pacifiques, bienveillants et amicaux, mais l’islam comme idéologie politique. J’ai parmi les musulmans – qui sont nos frères en humanité – beaucoup de remarquables amis fidèles et irréprochables, souhaitant eux-mêmes un islam humaniste et pacifié. De très nombreux musulmans – et ex musulmans – ne sont pas responsables de cette barbarie au nom de Dieu. Ce ne sont donc pas eux que j’accuse ici… mais l’islam comme tel.

Ce ne sont pas non plus les terroristes, ni le terrorisme que j’accuse. Ni uniquement les Frères Musulmans ou la nébuleuse de groupuscules qui gravite autour de cette confrérie jihadiste et violente. Pas plus que je n’accuse l’islamisme, ou l’islam politique et radical.

J’accuse tout simplement l’islam qui, par nature, est à la fois politique et radical.
Comme je l’avais déjà écrit il y a plus de vingt-cinq ans, l’islamisme c’est l’islam à découvert, dans toute sa logique et sa rigueur. Il est présent dans l’Islam comme le poussin dans l’œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la graine. Il est porteur d’un projet de société visant à établir un califat mondial fondé sur la charia, seule loi légitime, parce que divine. Il s’agit là d’un projet global et globalisant, total, totalisant, totalitaire.

L’Islam se veut à la fois religion, état et société, dîn wa dawla. C’est ainsi qu’il a été depuis ses plus lointaines origines. Avec le passage de la Mecque à Médine (l’Hégire) l’Islam passe du statut de religion à celui d’État théocratique. C’est aussi le moment où Mahomet cesse d’être simple chef religieux pour devenir chef de guerre, chef d’État et leader politique. Religion et politique seront désormais indissolublement liés : « L’Islam est politique ou n’est rien » (Imam Rouhollah Khomeiny).

J’accuse de mensonge délibéré ceux qui prétendent que les atrocités commises par des musulmans « n’ont rien à voir avec l’islam ». Or, c’est bien au nom du Coran et de ses injonctions claires que ces crimes sont perpétrés. Le seul fait que l’appel à la prière et l’incitation au meurtre des infidèles soient précédés du même cri, Allah-ou akbar (Dieu est le plus grand) est hautement significatif.

J’accuse les érudits musulmans du Xème siècle d’avoir promulgué des décrets – devenus irréversibles – menant l’islam dans l’impasse d’aujourd’hui.
Le premier de ces décrets – celui de l’abrogeant et de l’abrogé – a consisté à donner la primauté aux versets médinois, porteurs de violence et d’intolérance, au détriment des versets mecquois invitant à la paix et à la concorde.
Pour rendre ce verdict irréversible, deux autres décrets furent promulgués : celui de déclarer le Coran « parole incréée d’Allah », donc immuable ; et celui d’interdire tout effort ultérieur d’interprétation en déclarant « la porte de l’ijtihad [effort de réflexion] définitivement close ». La sacralisation de ces décisions a fossilisé la pensée musulmane et contribué à maintenir les pays islamiques dans un état d’arriération et de stagnation chronique.

J’accuse l’islam de s’être enferré dans un dogmatisme dont il ne parvient pas à sortir. Pris à son propre piège de ressentiments, il rend toute l’humanité responsable de ses propres échecs dans une entreprise de victimisation, et d’autojustification.

J’accuse l’Azhar, censé incarner l’islam modéré, de nourrir un esprit de fanatisme, d’intolérance et de haine chez des millions d’étudiants et d’imams venant du monde entier se former auprès de ses institutions. Il devient ainsi une des sources principales de terrorisme dans le monde.

J’accuse l’Azhar pour son refus systématique de réformer ses programmes et ses manuels scolaires et universitaires. Malgré les demandes réitérées du Président égyptien al-Sissi d’en supprimer tous les textes incitant à la haine, à la violence et à la discrimination, rien n’a encore été entrepris.

J’accuse l’Azhar pour son refus de condamner l’État islamique/Daesh et l’islamisme salafiste/wahhabite, preuve d’une véritable proximité avec le terrorisme.

J’accuse le grand imam d’el-Azhar, le cheikh Ahmed el-Tayeb, malgré plusieurs années d’études à Paris et une thèse de doctorat soutenue à la Sorbonne, de persister à s’en tenir au courant obscurantiste et moyenâgeux. Alors qu’on attendait de sa part la promotion d’une pensée innovante dans cette vénérable institution, il a au contraire rétabli les textes incitant à la violence et à l’intolérance dans les manuels scolaires et universitaires des institutions d’el-Azhar, pourtant écartés par son prédécesseur le cheikh Mohammed Tantaoui.

J’accuse l’Azhar de ne pas faire appel aux « nouveaux penseurs musulmans » d’Orient et d’Occident afin d’amorcer avec eux une réforme en profondeur de l’islam.

J’accuse de grandes nations occidentales qui tout en prétendant défendre les valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’homme collaborent activement avec un islam fondamentaliste pour des intérêts bassement économiques et financiers.

J’accuse l’Occident d’avoir inventé avec les islamistes la notion mensongère d’islamophobie pour faire taire toute critique à l’égard de l’islam.

J’accuse certains dirigeants européens de céder aux revendications liberticides d’un islam de plus en plus exigeant et agressif, dont le but clairement proclamé est la conquête pure et simple de l’Occident. Ces dirigeants trahissent ainsi leurs peuples et bradent leur héritage historique. Au nom d’une idéologie multiculturaliste, d’un mondialisme sauvage et d’une ouverture tous azimuts, ils contribuent à l’effondrement d’un passé prestigieux de culture et de civilisation.

J’accuse le laxisme d’une certaine gauche libérale incapable en France d’imposer les lois de la République à une minorité refusant toute intégration. Les dirigeants, vendus par intérêt électoral à des banlieues explosives, ont participé à la dégradation sociale des « quartiers perdus de la République » au nom d’une « paix civile » qui n’est que capitulation de l’État.

J’accuse l’Église catholique de poursuivre avec l’Islam un ‟dialogue” fondé sur la complaisance, les compromissions et la duplicité. Après plus de cinquante années d’initiatives à sens unique, un tel monologue est aujourd’hui au point mort. En cédant au « politiquement correct » et sous prétexte de ne pas froisser l’interlocuteur musulman au nom du « vivre ensemble », on évite soigneusement les questions épineuses et vitales. Tout vrai dialogue commence par la vérité.

J’accuse les grands médias de manipulation et de mensonge en faisant une lecture biaisée des réalités, en avançant des chiffres tendancieux, des statistiques faussées et des “sondages” truqués. Cette désinformation systématique foule au pied la déontologie et l’éthique les plus élémentaires au profit des grands groupes financiers qui les subventionnent et dictent leurs lignes éditoriales.

Plutôt que de s’indigner d’actes terroristes de plus en plus fréquents, il est grand temps de faire face à la réalité réelle et d’oser la parole vraie.
Il est grand temps de reconsidérer le problème de l’islam sans détours, sans peur et sans complaisance. La langue de bois et le relativisme ne mènent qu’au pire. Les États occidentaux ont l’obligation légale et morale de préserver leur intégrité territoriale, leur mode de vie, leur culture et leurs valeurs face à un islam conquérant et foncièrement hostile à la civilisation occidentale.

Que les musulmans qui ne se reconnaissent pas dans ce déchaînement de haine et de violence soient confrontés sans déni ni faux-fuyants à eux-mêmes, à leurs textes fondateurs et à leur histoire ainsi qu’à leur tragique situation aujourd’hui dans le monde. Plutôt que de chercher à promouvoir un dialogue entre l’islam et le christianisme, ou entre l’islam et l’Occident, il est urgent de promouvoir un dialogue et des réformes intra islamique. Que les musulmans reconnaissent enfin que leur problème est endogène, et qu’ils aient le courage de l’aborder en toute lucidité et humilité en cessant de se voiler la face.

Il est grand temps de dépasser les clivages de gauche et de droite, de progressiste et de conservateur, de socialiste et de démocrate, de républicain et de libéral, de judéo-chrétien et de musulman, pour trouver entre tous les humains une base commune de valeurs et de principes. Or, je n’en connais point d’autre que la Charte universelle des Droits de l’Homme proclamée par l’ONU en 1948, que tous les pays arabes et musulmans ont refusé de signer dans son intégralité. (voir dossier ici )

Il est grand temps de placer l’Homme au cœur du débat dans une recherche commune de vérité. Car « si vérité et amitié nous sont également chères, c’est un devoir sacré d’accorder la préférence à la vérité » (Aristote, Éthique à Nicomaque, I, 4, 1096 a 13).

Seule une vraie confrontation au réel permettrait qu’ « amour et vérité se rencontrent… que justice et paix s’embrassent » (Psaume 85:11) »

4 mai 2017 Posted by | Religion, Valeurs | | Laisser un commentaire