Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas

« Le monde entier s’apitoie sur les Rohingyas, unanimement proclamés «peuple le plus persécuté de la planète» dans une concurrence pourtant rude. Mais on se garde bien d’évoquer les réalités historiques et géopolitiques qui ont conduit au drame actuel.

Petit rappel historique

Il y a environ 2500 ans, l’Inde du Nord (aujourd’hui le Népal) a vu naître le prince Sâkyamuni, futur Bouddha historique. Durant plus de 1000 ans, le «bouddhisme» (désignation européenne remontant au XVIIe siècle) s’était répandu pacifiquement dans toute l’Asie, y compris centrale, comme en témoignait la présence des Bouddhas géants de Bamian, dynamités à la veille des attentats du 11 septembre 2001, par les condisciples du mollah taliban Omar.

Avec les grandes vagues de conquêtes armées sarrasines puis musulmanes (jihad), le bouddhisme a été littéralement éradiqué de l’Inde. Les historiens indiens chiffrent le nombre des victimes tuées à l’arme blanche en dizaines de millions (cf. François Gautier, Un autre regard sur l’Inde, éditions du Tricorne, 1999). En fait, le jihad n’a jamais cessé dans cette région du monde. Ses habitants gardent une mémoire inquiète et continue du très lourd tribut qui s’annonce à chaque remontée en puissance de cette religion armée.

La région birmane, bouddhiste depuis 2300 ans, ne fait pas exception. Les derniers jihads locaux remontent à la seconde guerre mondiale et aux guerres d’indépendance (Inde, Bangladesh). Durant l’Empire, les Britanniques avaient installé en masse une population musulmane, provenant du Bengale, dans la région d’Arakan (Rakhine, d’où «Rohingya» en Bengali, terme que les musulmans ne commenceront d’ailleurs à utiliser que dans les années 1950).

En 1942, le général Archibald Wavel arma les Bengalis d’Arakan contre les Japonais déjà présents dans la région, dans le cadre d’une nouvelle stratégie de «Stay-behind» (résistance derrière les lignes), qui deviendra célèbre en Europe à l’occasion de la guerre froide. Mais, comme leur religion le leur impose, les Bengalis d’Arakan profitèrent de l’occasion pour étendre le «dar el islam» (territoire islamique) contre les mécréants birmans, majoritairement bouddhistes. Les «musulmans de l’Arakan» s’associèrent ensuite aux combats du Pakistan pour une sécession musulmane jusqu’aux terres birmanes. Déjà les Chittagong Hill tracts, à la frontière nord de la Birmanie, et peuplés majoritairement de bouddhistes, étaient islamisés de force, provoquant des exodes massifs vers l’Inde, qui se poursuivent actuellement et dont personne ne parle, bien entendu.

Alors le «Mujahid Party» d’Arakan exigea le 9 juin 1948, par la voix de son chef militaire Jaffar Kawal, que l’Arakan soit reconnu comme «le foyer national des musulmans de Birmanie», en ces termes:

« The area between the west bank of Kaladan River and the east bank of Naaf River must be recognized as the National Home of the Muslims in Burma». (L’aire comprise entre la rive occidentale du Kaladan et la rive orientale du Naaf doit être reconnue comme foyer national des musulmans de Birmanie.)

Cet ultimatum, typique du jihad démographique, étant resté sans réponse, les jihadistes bengalis d’Arakan attaquèrent les villages bouddhistes, notamment autour de Maungdaw, avec le lot habituel de pillages, viols, incendies, enlèvements contre rançon, etc.

Un troisième jihad local fut déclenché lors de la guerre de sécession victorieuse du Pakistan oriental (qui deviendra le Bangladesh) contre le Pakistan occidental, en 1971. Les musulmans d’Arakan avaient pris parti au cri de “Pakistan Jindabad” (Victoire au Pakistan) pour le Pakistan occidental, qui les avait formés et armés contre le Bangladesh. Leur défaite allait les obliger à se distinguer de leurs frères bengalis en se propulsant dorénavant comme «Rohingyas» et non plus «Bengalis d’Arakan». Les armes qu’ils avaient accumulées allaient encore se retourner contre les mécréants Birmans. Les ci-devant Rohingya exigèrent à nouveau leur indépendance et la création de leur propre État, à l’issue d’un congrès pour la «Libération nationale Rohingya», tenu le 15 juillet 1972. Ils constituèrent dans la foulée divers groupes armés dont notamment la RSO (Rohingya Solidarity Organization), l’ARIF (Arakan Rohingya Islamic Front), le RPF (Rohingya Patriotic Front), RLO (Rohingya Liberation Organization) et l’IMA (Itihadul Mozahadin of Arakan).

Les évènements actuels s’inscrivent donc dans une implacable logique islamisante itérative, mais cette fois avec une aide internationale massive. Et cela n’a rien d’un hasard.

L’arrière-plan géostratégique
Dans ce millefeuille bien fourbi, on retrouve évidemment le «Deep state» américain, qui voit d’un mauvais œil l’influence tenace de la Chine sur le pays. Surtout depuis la mise en service, en 2013, des pipe-lines et gazoducs reliant la côte birmane, justement au beau milieu de la province d’Arakan, au Yunnan. Ils ne souhaitent pas non plus que les approvisionnements chinois soient facilités par le transport terrestre via la Birmanie, en comparaison du difficile et coûteux convoyage maritime via le détroit de Malacca. Ils s’agacent également de la coopération militaro-industrielle entre la junte birmane et la Corée du Nord. Ils vont donc activer leurs légions étrangères composées des pseudo-ONG habituelles, dont l’incontournable galaxie impériale de George Soros, toutes encadrées par des fonctionnaires chevronnés de la subversion clandestine.

A la veille de la nouvelle phase de jihad à laquelle nous assistons, en avril 2016 pour être précis, le géant californien Chevron mettait subitement en vente tous ses actifs birmans, dont ses 28,3% dans les gisements de gaz de Yadana («trésor» en birman), et de Sein en mer d’Andaman, opérés par le groupe Total depuis 2000, et surtout ses 99% du bloc d’exploration gazier «A5» dans le bassin de Rakhine, c’est-à-dire encore une fois l’Arakan.

C’est dans ce contexte qu’on verra arriver au pouvoir, en cette même année 2016, Aung San Suu Kyi, devenant «ministre de la présidence», c’est-à-dire l’équivalent d’un premier ministre mais sans compétence sur l’armée ni la police ni les gardes-frontières. Le Deep-state, s’émouvant de cette faiblesse, relancera la machine de guerre islamique au détour de quelques provocations très classiques, voyant des musulmans sous-armés attaquer des commissariats de police, et déclenchant la répression mécanique prévue. Les Rohingya passeront ainsi à l’état si envié de «peuple le plus persécuté de la planète», et de victime d’un «effroyable nettoyage ethnique», etc.

La machine de propagande se remet en marche
On aura recours à quelques célébrités sacerdotales, comme Barbet Schrœder partant filmer cet illustre moine bouddhiste extrémiste et nationaliste au péril de son confort bobo. Des dizaines d’experts indépendants, payés par on ne sait qui, mais instruisant tous à charge, justifieront tous en chœur les accusations les plus abominables contre les malfaisants sorciers bouddhistes islamophobes. Les agences de presse relaieront et les médias de grande surface écouleront la marchandise en promos spéciales et têtes de gondoles. Après quelques premières de couv bien trempées du Time magazine, du New York Times ou du Guardian, reprises en images par toutes les grandes chaînes tv et radio en prime time et commentées à saturation dans l’infosphère, la planète entière saura enfin qu’au bout du compte, les bouddhistes ne sont pas si pacifiques que cela et que leur violence exterminatrice pourrait même être pire que celle des jihadistes. Joli coup pour les islamistes qui neutralise définitivement le contre-exemple bouddhiste classique à leur jihad pathologique.

Il ne reste plus à l’ONU, à la Commission européenne et à la Maison-Blanche de «s’inquiéter des exactions intolérables des moines» pour s’attendre à un jihad victimaire aussi légitime que le fut celui de l’UÇK en prélude à la création du Kosovo. Et tant pis pour les Bouddhistes qui avaient survécu depuis 2300 ans au jihad. Ils en ont bien assez profité comme ça et doivent laisser la place à «l’ôtre».

En attendant ces prochaines nuits de cristal, Chevron n’a toujours pas vendu sa place. Au lieu de cela, le pétrolier subit la pression d’un groupe d’actionnaires pour intervenir contre le «génocide des Rohingyas». Il s’agit du fond Halal Azzad (Azzad Asset Management) associé pour la circonstance au fonds américain des sœurs Ursulines (Ursuline Sisters of Tildonk), représenté par la sœur Valérie Heinonen, une activiste par profession.

C’est que le Vatican tout entier ne manquera pas une telle occasion de faire cause commune avec l’islam jihadiste, dès lors qu’il s’agit de convertir les idolâtres bouddhistes. Le pape François ne doute d’ailleurs pas une seconde de la victoire du monothéisme armé. Alors qu’il savourait son tour de force d’avoir finalement réussi à ouvrir une nonciature en Birmanie, en mai dernier, il félicita son invitée, Madame Aung San Suu Kyi, d’être «une bonne chrétienne», elle qui n’a nullement décidé d’abandonner le bouddhisme.

«Un iceberg de manipulation»
Reste que l’Arakan n’est pas le Kosovo et que la Chine ne lâchera pas la Birmanie. Elle vient de le faire savoir, au grand dam de ses alliés pakistanais, grands pourvoyeurs d’armement de tous les jihads. Pour obtenir son renoncement, il faudra ouvrir un conflit dont le scenario sera autrement plus complexe que le bombardement gagné d’avance de la pauvre Serbie par l’armada de l’OTAN. Madame Aung San Suu Kyi le sait parfaitement lorsqu’elle ose affirmer que l’opération en cours est comparable à un «iceberg de manipulation». Les Saoudiens aussi, qui d’une main financent le jihad et de l’autre continuent de signer des contrats avec la Birmanie et la Chine, depuis 2011, pour exploiter le gaz birman, tandis que les émirats investissent, entre autres, dans les infrastructures routières et hôtelières de l’Arakan.

En revanche, côté occidental, l’unanimisme d’indignation antibouddhiste révèle toute la quantité de puissance transférée à l’islam. L’Europe est évidemment mûre pour que le pouvoir islamique s’officialise bientôt ici, et irrémédiablement, elle qui crache si aveuglément sur tous ceux qui s’y opposent comme ils peuvent depuis plus de mille ans, moines birmans en tête. »

 

 

Fernand Le Pic

17 septembre 2017 Posted by | Histoire | , | Laisser un commentaire

Grand tournant dans les études islamiques

Le Coran révélé par la Théorie des codes est le livre choc que vient de publier Jean-Jacques Walter aux Editions de Paris (coll. Studia Arabica XXII – 13 rue Saint-Honoré, 78000 Versailles)

Dans un ouvrage révolutionnaire, cet ingénieur de l’Ecole des Mines de Paris remet en question maintes recherches relatives à la genèse du Coran, et marque un grand tournant dans les études islamiques. Ce travail original, quasi unique en son genre, est le fruit d’une recherche scientifique très rigoureuse, dont les méthodes et les résultats ont valu à son auteur le titre de Docteur d’Etat en Islamologie de l’université de Toulouse en 2013.
71yjuaekeilWalter présente l’objet de son travail de façon très simple mais pertinente. « Certaines personnes, dit-il, douées d’une bonne oreille ont entendu jadis des œuvres de Mozart ou Debussy. Quand elles entendent un morceau de musique inconnu, elles peuvent dire après quelques secondes s’il s’agit de Mozart, de Debussy, ou d’un autre compositeur. Quand un ami les appelle au téléphone, elles savent au premier mot qui il est. Leur cerveau identifie donc une « signature« , qui leur indique le compositeur, ou la personne entrée en communication. »
Durant et depuis la seconde guerre mondiale, une théorie mathématique, la Théorie des Codes, s’est développée. On l’appelle l’ADT (Analyse des Données Textuelles), une méthode qui permet de reconnaître une signature de cette sorte dans un texte écrit. La signature mathématique d’un auteur, obtenue à partir d’un texte de sa plume, permet donc d’identifier ses écrits parmi ceux d’autres auteurs.
Cette méthode ressemble à l’usage de l’ADN biologique qui permet le séquençage du génome humain. Lorsqu’on dispose d’un cheveu ou d’une trace de sang propre à une personne, les techniques scientifiques permettent de vérifier si un autre échantillon vient de la même personne ou non.
De même, la signature mathématique permet aussi de savoir si un livre a été rédigé par un ou par plusieurs auteurs différents.

C’est cette méthode que Jean-Jacques Walter applique au Coran. Pour y parvenir, il utilise, d’une part, des connaissances mathématiques très approfondies, et d’autre part, des informations sur l’islam et son environnement au Proche Orient, pendant les deux siècles durant lesquels le Coran s’est formé. Donc il tient compte des légendes grecques, juives et chrétiennes présentes dans cette région, mais aussi de la théologie des sectes locales, des apocryphes, des antiennes, des événements historiques, de la Bible, des livres pertinents des Talmud de Babylone et de Jérusalem…
Cette combinaison d’approches lui ont permis d’aboutir à des résultats nouveaux et surprenants. L’université de Toulouse s’est trouvée contrainte de constituer un jury exceptionnel formé d’islamologues très qualifiés et d’éminents mathématiciens pour apprécier ce grand travail.
Les trouvailles de cette « autopsie algorithmique » se manifestent dans six assertions que l’auteur a confirmées avec une probabilité d’exactitude meilleure que 999 999 sur un million. Les cinq premières étaient déjà conjecturées, depuis environ dix ans, grâce à de nouvelles méthodes linguistiques ainsi qu’à la découverte de textes anciens en arménien, géorgien, latin, grec, hébreux, persan et copte. Au fil des découvertes, ces conjectures étaient déjà devenues très étayées.

L’application de cette Théorie des codes a permis à Walter de confirmer, mathématiquement, donc avec certitude, les assertions suivantes:

  1. Le Coran est dû à trente auteurs différents au moins, probablement cinquante, au plus cent. Effectivement, tout auteur incarne, de façon volontaire ou non, une signature stylistique propre à lui. L’outil mathématique identifie ce marqueur spécifique par des comparaisons d’ensembles textuels, puisqu’un auteur peut être identifié avec une certitude pouvant dépasser 999 999 chances sur un million. Walter a donc le mérite d’avoir prouvé numériquement le nombre d’auteurs ayant contribué à la rédaction du Coran grâce à l’utilisation d’un « bistouri » bien acéré et très performant qu’est la Théorie des Codes.alcoran
  2. Le Coran a été écrit en plus de deux cents ans.
    Contrairement à l’enseignement de l’islam affirmant que le Coran est incréé, qu’il est descendu en une seule fois ou révélé à Mahomet, par intermittences, pendant 22 ans, Walter montre que le prétendu Coran incréé a subi des avatars et que l’écriture du texte permet une datation, en raison des faits, du contexte politique, du contenu des sujets évoqués et du style utilisé. Sa rédaction eut donc lieu entre 620 et 847.
  3. La périodisation Médine-La Mecque ne représente aucune signification.
    Walter ne trouve aucune tradition historique susceptible d’accréditer l’attribution de certaines sourates du Coran à la période mekkoise et d’autres à la période médinoise. En plus, l’idée que les sourates de la Mecque ont été écrites presque dix ans avant celles de Médine est incompatible d’une part avec l’identité stylistique de ces deux ensembles, et d’autre part, avec l’assertion précédente qui dément cette périodisation.
    ceci n'est pas un prophète
  4. Mahomet a été intronisé fondateur de l’islam longtemps après sa mort.
    La preuve, c’est que les techniques de la Théorie des codes ont permis de constater que le nom de Mahomet, cité quatre fois dans le Coran, a été introduit tardivement par un seul auteur, différent de ceux qui ont écrit le reste du Coran. Des épigraphies, des papyrus et des pièces de monnaie ne commencent à mentionner Mahomet que 60 ans après sa mort et à ne le déclarer prophète fondateur que 150 ans plus tard.
  5. Le premier islam dérive d’une secte présente à cette époque au Proche Orient : les Nazaréens.
    Le Coran comprend de nombreux versets concernant le Christ, la Vierge Marie, le Paradis et les femmes. Ils ont été écrits par un ou plusieurs auteurs différents de ceux du reste du Coran. Le contenu de ces versets reproduit exactement l’enseignement de la théologie nazaréenne qui diffère de celle de toutes les sectes présentes lors de la naissance de l’islam. Ce qui prouve que l’islam était à l’origine un copié-collé du nazaréisme, d’autant plus que Mahomet lui-même était nazaréen, marié à la nazaréenne Khadija selon le rite nazaréen dont l’officiant état l’oncle de cette dernière, le prêtre Waraqa ben Nawfal, chef de cette communauté à la Mecque.
  6. La fondation du premier islam n’était pas le monothéisme, mais l’antichristianisme.
    Cette assertion à laquelle Jean-Jacques Walter est parvenue, se révèle totalement nouvelle, et du même degré de certitude mathématique. Il s’est avéré « qu’un unique auteur, différent de ceux qui ont écrit le reste du Coran, y a introduit à la fois le monothéisme et la condamnation des « associateurs » qui sont exclusivement les chrétiens. Cette hostilité antichrétienne vient d’un contresens, puisque le Coran lui-même confond la Trinité avec le trithéisme. »

Le fruit de cette recherche rigoureusement scientifique augure une nouvelle orientation dans l’islamologie et démasque les théories obscurantistes des défenseurs d’un Coran incréé. L’auteur en profite pour identifier la nature même de l’islam qui, en aucune manière, « ne peut être une religion fondée par un prophète inspiré, mais une idéologie politique fabriquée par un pouvoir ultra-dominant en l’espace de deux siècles. Ses concepteurs lui ont donné la forme apparente d’une religion afin de tirer parti du pouvoir sur les esprits que possède toute religion ».

Cette approche scientifique représente donc un défi de taille pour tous ceux qui sont impliqués dans l’exégèse coranique. Avec l’application de la Théorie des Codes dans cette recherche, Jean-Jacques Walter, ce passionné de mathématiques, s’impose dorénavant comme le premier précurseur incontournable du décryptage scientifique des données textuelles du Coran. C’est un grand maître qui, avec courage et détermination, ose franchir le Rubicon, procéder à l’autopsie du Coran et dévoiler scientifiquement des vérités interdites sur l’islam.



 

8 mars 2016 Posted by | Histoire, Religion | | 8 commentaires

St Vincent de Paul et les barbaresques

L’aventure humaine et spirituelle de St Vincent de Paul au 17ème siècle mérite réflexion. Comment un saint homme, connu pour sa compassion et son esprit pacifique, en est-il venu à souhaiter et préparer une intervention armée en Méditerranée pour secourir les dizaines de milliers de chrétiens déportés comme esclaves ou emprisonnés et maltraités dans les geôles islamiques du Maghreb ?

Auparavant, après la prise de Constantinople en 1453, durant laquelle les Ottomans allèrent jusqu’à violer les religieuses sur les autels des basiliques chrétiennes pour savourer leur victoire, la géopolitique de l’Europe s’est transformée. Les Ottomans étendent leur zone d’influence, ils conquièrent l’Egypte des mamelouks, la Mecque et l’Arabie, Bagdad et la Mésopotamie, ils occupent les Balkans où ils brutalisent les populations.

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C’est alors que les pirates barbaresques établis au Maghreb apportent leur puissante contribution au Sultan de la Sublime Porte qui déploie sa domination sur toute l’Afrique du Nord, à l’exception du Maroc. Leur intense activité de razzia et de rançonnement va faire vivre les populations maghrébines et enrichir Istanbul de manière fulgurante. Comme les Barbaresques vouent une haine féroce envers les chrétiens, ils attaquent systématiquement les villes côtières en Méditerranée, pour les piller et massacrer les habitants. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons qu’ils expédient à Istambul pour les harems et les loisirs sexuels des dignitaires musulmans.

Année après année, la méditerranée est constamment le théâtre de tragédies : les Barbaresques interceptent les navires européens chargés de marchandises et de richesses. Ils récupèrent le butin et font prisonniers les passagers, hommes, femmes et enfants destinés à être vendus comme esclaves. Des personnalités de la noblesse française, italienne, espagnole sont prises en otages et libérées contre forte rançon. C’est ainsi que leurs forfaits vont contribuer à consolider l’Empire turc et à développer leurs implantations au Maghreb.

Alger et Tunis deviennent les places fortes et les bases arrières de la piraterie musulmane. Les Turcs et les pirates maghrébins organisent ensemble les trafics humains et les prises de butin, rendant de plus en plus difficile la situation des états chrétiens dans les échanges commerciaux.

Le pape Pie V cherche à mettre en place une stratégie qui puisse desserrer l’étau des Turcs sur l’Europe et la méditerranée. Cela aboutit à la bataille de Lépante en 1571, qui met en échec une des tentatives turques de conquérir l’Europe chrétienne et de faire flotter la bannière islamique dans toutes ses capitales.

Mais le brigandage massif se poursuit grâce aux réseaux des pirates barbaresques qui interceptent tout ce qui doit effectuer la traversée, matériaux, épices, objets précieux, êtres humains. Les états chrétiens comme la France, l’Angleterre, l’Espagne, ne réagissent pas, ils acceptent de payer des tributs considérables, des rançons énormes, tandis que d’autres comme les Républiques italiennes, les Etats pontificaux, Malte, l’Autriche et la Russie refusent catégoriquement de négocier avec les pirates de Barbarie.

Les captifs de toutes origines s’entassent néanmoins au cours du 16ème siècle dans les bagnes de Tunis et d’Alger. C’est l’expérience que fait Vincent de Paul lui-même, puisqu’il est fait prisonnier avec beaucoup d’autres passagers lors d’un voyage en 1605.

Vincent Depaul est né en 1576 près de Dax. Brillant dans les études, il s’oriente vers l’Ordre des Cordeliers (Franciscains) et il est ordonné prêtre en 1600. En voyage à Marseille, il prend le chemin du retour vers Narbonne en prenant le bateau. Mais les pirates sachant que le navire est chargé de marchandises l’arraisonnent sabre à la main. Ils l’escortent jusqu’à Tunis, où l’entrée du port est noire de monde criant « Allah ou Akbar » et exultant d’avance à la vue du navire marchand capturé.

Après l’accostage, les notables sont mis à part pour être restitués contre rançons, et les autres passagers acheminés vers le lieu de vente des esclaves. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens, Tunis autour de six mille. Vincent est vendu à un vieux fondeur alchimiste chez lequel il doit tenir douze fourneaux.

Ayant constaté son intelligence et sa culture, son maître cherche par tous les moyens à le convertir à l’islam, sans succès. Puis il le revend à un propriétaire terrien. Vincent est conscient de la condition insupportable des milliers d’esclaves chrétiens en terre d’islam. Il apprend que la Sublime Porte ne respecte pas le traité signé en 1604 avec la France pour libérer les esclaves. Il se demande comment alléger les souffrances des prisonniers.

Mais les circonstances favorables de ses allées et venues dans la propriété où il travaille lui permettent un jour de s’enfuir, après deux ans de captivité et de travail forcé. Accompagné d’un autre candidat au retour, c’est dans une barque qu’ils traversent périlleusement la mer pour aboutir finalement à Aigues-Mortes.

De là, Vincent de Paul se rend à Rome où il partage son souci du sort des esclaves avec l’ambassadeur de France. De retour à Paris, il fait la rencontre du cardinal de Bérulle, et met au point – grâce à des mécènes – son projet de fonder une société au service des pauvres, la société des dames de Charité. Nommé aumônier des galères du roi, il va au devant des condamnés pour les assister. Sensible au sort tragique des enfants abandonnés dans les rues de Paris, il parvient à en sauver des milliers en quelques décennies. Sa rencontre prolongée avec François de Sales, évêque de Genève, l’enracine dans sa volonté d’apporter des secours spirituels à ceux qui en ont le plus besoin.

En mai 1627, il crée les Prêtres de la Mission, avec l’appui du roi Louis XIII. Cette congrégation prendra le nom de « lazaristes ». Le désir d’organiser le soulagement des souffrances, c’est aussi pour Vincent le projet de venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb. Il fonde une œuvre en 1645, qui lui permet de faire délivrer plusieurs milliers de captifs chrétiens par paiement de rançon, mais il met en place une sorte d’aumônerie qui se soucie d’offrir un soutien spirituel et une amélioration des conditions de vie. Les missionnaires envoyés par Vincent vont se heurter à l’hostilité des chefs musulmans qui répugnent à voir des prêtres sur le sol de l’islam et qui ont déjà à plusieurs reprises refusé catégoriquement la construction de chapelles. La conversion surprise au catholicisme du fils du bey de Tunis parti avec sa suite se faire baptiser en Espagne n’arrange pas les choses.

Avançant en âge, et actif au service des pauvres et des souffrants de son temps, Vincent se rend compte que les accords et traités passés avec les autorités islamiques ne sont jamais respectés. Les navires des Barbaresques mandatés par le Sultan et sous l’autorité des deys de Tunis et d’Alger abordent les bateaux marchands des états chrétiens, les pillent et capturent les passagers. Les captifs sont traités comme du bétail, et vendus à leur arrivée. Les jeunes femmes, y compris les religieuses, sont expédiées dans les harems des dignitaires et du sultan. Les souverains européens protestent continuellement contre ces exactions, et pourtant rien ne change. Le roi de France montre des réactions assez molles, et il ne semble pas décidé à faire la guerre aux pirates musulmans. Le dey d’Alger a beau jeu de souligner ironiquement cette attitude velléitaire : « Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis ! »

De son côté, le grand Bossuet, dans son éloge de Pierre de Nolasque, écrit : « S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… »

Un prêtre genevois de la Mission, le père Noueli, raconte que circulant en soutane dans les rues d’Alger pour visiter les esclaves chrétiens mourants, appartenant à des musulmans, il est pris par les autochtones pour un juif, et les enfants lui crachent au visage, en l’appelant « papa des hébreux » et en l’insultant copieusement. Tout chrétien ou tout juif, en tant qu’infidèle, peut être poignardé dans le dos à tout moment.

Face à cette redoutable dégradation générale, ayant essayé tous les moyens pacifiques, diplomatiques, mis en échec par la stratégie musulmane, Vincent de Paul en arrive à ne plus se satisfaire de son Œuvre des Esclaves, et il envisage donc à partir de 1658 la manière forte pour résoudre le problème lancinant des captifs chrétiens en Barbarie. Pour cela il s’appuie sur son réseau de consuls présents dans les villes maritimes du Maghreb.

N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France, Vincent de Paul constate que les succès défensifs déjà réalisés en Afrique du Nord par les Vénitiens, les Génois et les Maltais sont utiles mais insuffisants, et il prend la décision de financer lui-même une expédition militaire pour aller au secours des esclaves et des captifs, et pour stopper les persécutions et les exactions permanentes des Barbaresques. Des notables contribuent aux frais de cette entreprise de nettoyage des côtes de l’Algérie. Mais Vincent de Paul meurt en 1660, avant d’en voir les premiers résultats. La même année, Louis XIV envoie enfin une quinzaine de navires au devant des Barbaresques. Cela aboutit à un traité, signé par le dey d’Alger en 1666, garantissant la sûreté de la navigation chrétienne en Méditerranée. En 1668, l’abbé Alméras, successeur de Vincent de Paul, prend en charge la supervision des esclaves chrétiens en Barbarie. Mais la piraterie islamique reprend de plus belle, et la situation continue de se péjorer. Toutefois, le sultan du Maroc accepte de négocier avec la France et ouvre Fès aux Européens, ce qui n’empêche nullement les Algériens de continuer de nuire.

Lors des funérailles de Marie Thérèse d’Autriche, Bossuet s’exclame : « Alger ! Riche des dépouilles de la chrétienté, tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois et les nations sont ma proie. Mais nous verrons la fin de tes brigandages ! »

Un nouveau traité signé en 1684 est de nouveau violé par les forbans islamiques. La France bombarde Alger et Cherchell. En représailles les Algérois exécutent de nombreux captifs. Nouveau bombardement.

Atermoiements du roi de France. Un peu plus tard, un nouveau projet de libération des territoires maghrébins est proposé à son successeur le roi Louis XV. Dans ses annales, le prêtre et savant italien Ludovico Muratori écrit : « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».

Ce sont les Espagnols qui maintiennent la pression et qui reprennent Oran en 1732. Mais ils ne parviennent pas à briser les chaînes des milliers de prisonniers.

Nouveau traité signé par le Premier Consul avec Alger en 1801, aussitôt transgressé, comme d’habitude, mais le trafic s’atténue quelque temps. Lors du Congrès de Vienne, les Anglais et les Français semblent d’accord pour une intervention contre les pirates d’Alger. L’amiral Smith adresse un message à tous les gouvernements européens. En 1824, les esclaves chrétiens sont toujours au nombre d’arrivages de dix mille par an.

C’est en 1830 que le corps expéditionnaire français fort de trente sept mille hommes débarque à Alger. Deux cent ans après son initiative, le projet de Vincent de Paul aboutit sur le terrain. Les esclaves sont libérés.
La presse internationale salue avec enthousiasme la réussite de l’expédition. La Suisse déclare que la prise d’Alger est une victoire de la civilisation.

« Un succès vient de couronner une glorieuse entreprise tentée contre le plus puissant des états d’Afrique asile du brigandage ! Elle promet la sécurité de la Méditerranée, elle brisera les fers des esclaves chrétiens ».
Jules Ferry lui-même y voit un « acte de haute police méditerranéenne ».
Les Lazaristes de Vincent de Paul maintiennent leur Œuvre en Algérie, en Tunisie et au Maroc, au service des plus pauvres.


© Abbé Alain René Arbez

10 janvier 2016 Posted by | Histoire | , | Laisser un commentaire

Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur …

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » — Antonio Gramsci

« Quand il s’agit d’argent, tout le monde est de la même religion. » Cette citation de Voltaire résume parfaitement les paradoxes qui tourmentent notre époque. Pourra-t-elle expliquer la relation contre nature qu’ont les démocraties occidentales avec les monarchies du Golfe ?

Les premières n’ont rien à voir avec les secondes. Du moins, en apparence. Car, en termes de valeurs, elles n’ont pas grand-chose en commun. L’Allemagne est dirigée par une femme ; or les femmes saoudiennes n’ont même pas le droit de conduire. À Amsterdam, on célèbre le mariage des homosexuels ; à Djeddah, on les lapide. Les Européens sont libres de croire ou de ne pas croire, tandis qu’en Arabie saoudite, ceux qui osent renoncer à l’islam sont jetés en prison ou carrément exécutés. Paris a exclu Dieu des affaires de la cité, tandis qu’Allah niche dans les moindres recoins du royaume wahhabite. En Occident, on célèbre la raison, alors que dans ces monarchies on étouffe l’esprit critique…

L’Histoire nous apprend qu’un pacte, baptisé Quincy, a été signé en 1945 entre Franklin Roosevelt et Ibn Saoud, lequel pacte a été renouvelé par George W. Bush en 2005. Pour des intérêts géostratégiques et bassement économiques, les Américains s’allient avec la famille Saoud et lui garantissent, en échange, la protection contre l’Iran et les menaces extérieures. Les démocraties libérales et les monarchies du Golfe partagent une dangereuse passion : l’amour infini du dieu Argent.

La civilisation est avant tout un ensemble de valeurs telles que la liberté, la justice sociale, l’égalité homme-femme, l’éducation… En mettant l’argent au-dessus de ces valeurs, les démocraties libérales font perdre leur âme aux peuples qui les composent et les vident de leur identité singulière. Le libéralisme déteste les frontières. Il produit des êtres creux et artificiels qui flottent au gré des vents capitalistes. Il se fout des langues, des coutumes, des pays, des hommes… bref, de l’humain. Son seul but : faire un maximum de profits.

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La mondialisation a donné naissance à deux capitalismes : le capitalisme sec et le capitalisme vert. Le premier est le libéralisme de Wall Street. Il souhaite remplacer le citoyen par un consommateur carnassier et cynique. Le second est vert (mais pas écologique). Il est dopé à coups de pétrodollars par des enturbannés arriérés et obscènes. Le citoyen n’y a pas droit de cité. Il est écrasé par le croyant. En un mot, le capitalisme sec et le capitalisme vert se liguent contre le citoyen libre.

Parrainés par les États-Unis et leurs alliés, l’Arabie saoudite et le Qatar propagent sans complexe le salafisme à travers les sociétés occidentales. Leurs séides infiltrent les institutions internationales, financent des centres islamiques et des chaires de recherche dans les grandes universités, corrompent les dirigeants occidentaux, achètent le silence des élites politiques et médiatiques…

Le capitalisme sauvage exacerbe l’individualisme en Occident. L’individualisme, quant à lui, crée des solitudes. Les solitudes engendrent de grandes misères, lesquelles profitent aux islamistes qui n’hésitent pas à recruter les marginaux et les déshérités dans le but de bâtir leur califat mondial. En bout de course, l’Occident perdra ses valeurs. Sa cupidité détruira sa civilisation. Le dieu Argent sera chassé par le Dieu de l’islamisme.

via Flirts dangereux entre l’Occident et l’Arabie saoudite | Le Devoir.

6 décembre 2015 Posted by | Histoire, Politis, Valeurs | Laisser un commentaire

Le génocide voilé : une enquête historique

Tidiane N’Diaye a mené une carrière de chargé d’études à l’INSEE, de professeur d’économie descriptive et directeur de recherches à Sup de Co Caraïbes. Il est l’auteur de plusieurs études économiques et sociales de l’INSEE sur les Départements français d’Outremer (DOM). Également chercheur spécialisé dans l’histoire et l’anthropologie des civilisations négro-africaines et de leurs diaspora. Il est l’un des principaux chercheurs-historiens sur l’histoire de la traite africaine, vus sur les plans économiques, démographiques, stratégiques…

Le génocide Voilé, son livre majeur sur ces sujets est un incontournable pour approcher la vérité cachée par les bien-pensances et la novlangue de nos faux maîtres-à-penser.

traite arabo-musulmane de l'Afriqueextrait de sa préface :

« Les arabes, au cours de leurs mouvements de conquête ont d’abord pris, soumis et islamisé l’Afrique du Nord avant de se diriger vers l’Espagne. Dans ce pays, ils développèrent une brillante civilisation, basée sur les connaissances et pratiques des juifs et chrétiens dhimmisés, symbolisée par les émirats et califats de Cordoue.
Puis à leur retour en Afrique, dans une nouvelle vague d’islamisation des peuples, ils amenèrent avec eux une cascade de malheurs. Sous l’avancée arabe, la survie était un véritable défi pour les populations.
Des millions d’africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman : cela dans des conditions inhumaines, par caravane à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale. Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants.
Ils allaient souvent de contrée en contrée, le coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une « vie de prière », ne prononçant pas une parole sans invoquer allah et le hadiths de son prophète. Car derrière ce prétexte religieux, ils commettaient les crimes les plus révoltants et les cruautés lés plus atroces.

Alors que la traite transatlantique a duré quatre siècles, c’est pendant treize siècles sans interruption que les arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne.La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains et de la castration généralisée.

Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabe-musulmane soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction transatlantique. Car, bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que le commerce négrier arabe-musulman et les jihad provoqués par ses impitoyables prédateurs pour se procurer des captifs furent pour l’Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique. »

Tidiane N’DIAYE

Et ce encore sous nos yeux aujourd’hui, avec son lot de massacres, son génocide à ciel ouvert et son esclavagisme déguisé (Soudan, Darfour, Emirats, ArabieSaoudite, Syrie,…), ses pratiques juridiques (charia, droit des migrants, …)

8 octobre 2015 Posted by | Histoire, Politis, Religion | , | Laisser un commentaire

La dite civilisation araboandalouse-musulmane est une mystification

Pendant 20 siècles du II e avant J.C. jusqu’au 19e ni la Perse, Ni Byzance, Ni Rome, ni les Omayades, ni l’Empire Ottoman ne pouvaient rivaliser avec la Chine et lui faire de l’ombre.
Pourtant, les chantres de la civilisation arabo-musulmane prétendent que l’occident lui est redevable de tout, et surtout de sa Renaissance, alors qu’elle n’a pas été capable de féconder l’ombre d’une civilisation sur ses terres d’Arabie, et son expansion ne s’est faite que sur la destruction de la vie humaine et des cultures des peuples.

On mythifie toujours ce qui n’existe pas.

A les entendre dans leurs délires, l’islam serait à l’origine de toutes les découvertes et innovations scientifiques, techniques, médicales, etc. Il serait aussi le catalyseur de la démocratie, alors que le mot lui-même n’existait pas dans la langue arabe et aurait fait son apparition seulement au début du XXe siècle.
L’islam n’a été qu’une courroie de transmission, et uniquement grâce aux savants perses et mauresques – jugés comme hérétiques – et aux traductions des prêtres syriaques du savoir philosophique grec, ignorant au passage Rome, Byzance et l’Egypte.
Il aurait, dit-il, servi de catalyseur à la Renaissance, au siècle des Lumières et à la révolution industrielle enclenchée en Angleterre.
Il porterait ainsi le sceau de la civilisation arabo-musulmane. Disons-le : l’islam est peu connu pour son génie créatif et industriel, lui qui a lamentablement raté toutes les grandes révolutions des sciences et techniques, et n’a aucune chance de jamais apparaître dans la haute technologie.
Ils disent même sans rougir que sans l’islam, l’Occident n’aurait jamais découvert la civilisation grecque et la pensée hellénique, dont la civilisation arabo-musulmane serait la continuatrice, voire la digne héritière. Disons-le encore : une civilisation dont l’idéal politique la rapproche du monde de la jungle, de moeurs attentatoires à la dignité humaine, qui voue une haine dogmatique à la femme, qui nie la vie humaine et les libertés ne peut être qu’une caricature, une insulte à la civilisation grecque.
Personne ne saurait nier son apport, dû à quelques hommes, qui furent persécutés et réprimés, dont les œuvres furent brûlées et détruites par l’islam, et que seul l’Occident a sortis de l’oubli.
Mais nul ne peut ignorer ce qu’elle doit à la Grèce grâce la proximité culturelle, intellectuelle, humaine et religieuse entre la Grèce hellénique et la Syrie que les arabes de la Péninsule arabique s’acharnent aujourd’hui à rayer de la surface de la terre, comme naguère leurs aïeux déferlant sauvagement sur l’Egypte, la Perse et l’Ifriqiya, laissant derrière eux ruine et désolation.
N’est-ce pas curieux ? Les arabo-musulmans n’ont pas été capables d’assimiler le savoir grec, mais ils l’auraient transmis à l’Occident chrétien ?

mahomet chef de guerre

D’ailleurs, de quel héritage grec s’agit-il ?

Celui de la philosophie, jugée contraire à la pensée islamique ? Son enseignement est toujours interdit dans la majorité des pays musulmans, comment l’auraient-ils transmis ? Leur goût prononcé pour les livres comme ceux de la grande bibliothèque d’Alexandrie ? Plutôt que de faire une œuvre salutaire conformément à leur propagande de transmission de leurs lumières à l’humanité, ils ont préféré les réduire en un amas de cendres !
A entendre les laudateurs béats de l’arabo-islamisme, ce cauchemar des peuples d’hier comme d’aujourd’hui, le monde serait toujours dans les ténèbres, sans l’islam. Disons-le aussi : il est bizarre qu’eux y soient toujours, dans les ténèbres, depuis le IXe siècle et la main mise de l’Ecole Acharite sur la théologie musulmane et la défaite des Muatazilites, les adeptes du libre-arbitre et du rationalisme.
Disons-le également : la civilisation musulmane des populations arabisées est le fruit d’influences extérieures, à partir du VIIIe siècle, sous le règne des Abbassides, dont la plus connue est la source grecque, considérée comme la deuxième source de la pensée musulmane, fruit des travaux de traduction, d’enrichissement et de vulgarisation menés par les traducteurs syriens arabisants appartenant à l’Eglise Syriaque, subventionnés par des mécènes éclairés ainsi que les Califes Abbassides.
Ainsi le célèbre Haroun al Rachid édifia la bibliothèque de khizanat al hikma, destinée à accueillir les savoirs helléniques.
Sans les Syriaques, notamment ceux de l’école de théologie d’Edesse de Bassorah, connue sous le nom de l’école des Perses, jamais la civilisation naissante n’aurait pu accéder à la science médicale, à la théologique d’inspiration aristotélicienne, et à la pensée philosophique, dont les principales figures de proue furent Avicenne et Averroès, et dont les théories sur le rationalisme de la pensée furent farouchement combattues, condamnées pour hérésie, par l’orthodoxie musulmane, qui dénie à l’homme toute faculté de raisonner et de penser par lui-même – seul allah ayant le pouvoir de le faire.
Disons-le toujours : est-ce un hasard si le déclin de la civilisation musulmane arabisante coïncide avec la disparition d’Averroès (1126-1198), grand commentateur d’Aristote, et qui voulait concilier la philosophie spéculative, celle de la raison, et la loi divine ?
Cet épisode de controverse théologique entre les partisans de l’orthodoxie musulmane pure et dure et ceux qui voulaient appréhender la théologie musulmane avec les outils de la rationalité philosophique et moderniste, n’est pas sans intérêt pour ceux qui veulent comprendre l’incapacité de l’islam à se projeter dans l’avenir, et son immobilisme intellectuel.
Paradoxalement, l’homme qui a irrigué réellement l’Occident de son savoir, façonné par l’hellénisme aristotélicien, n’était pas exempt de tout reproche quant à ses idées, qui étaient loin d’être empreintes d’un esprit aussi ouvert et universaliste, comme on se plait à le décrire. En tant que juriste, il était un farouche partisan de la censure et du djihad, la guerre sainte contre les chrétiens qu’il prêchait à la grande mosquée de Cordoue. Malgré son engagement idéologique qui n’avait pas de quoi heurter les dogmes de l’islam, et bien qu’il n’avait jamais nié la suprématie du Coran sur la raison, cela ne lui avait pas évité l’interdiction de ses doctrines, la destruction de ses livres, sa condamnation en 1195, et son bannissement par le Calife Al-Mansur à Lucène, lieu d’exil des juifs – pour lui une humiliation incommensurable.
Il n’était certainement pas assez orthodoxe aux yeux des représentants de l’orthodoxie sunnite, sinon il aurait fini crucifié. Il n’en demeure pas moins que son apport pluridisciplinaire est aussi immense que varié : rhétorique, science médicale, mathématiques, astronomie, philosophie, physique, et le monde animal.
Ceux là mêmes qui vantent les mérites de l’apogée de la civilisation musulmane arabisante, et qui font de sa renaissance un véritable dogme religieux, sont les mêmes qui avaient diabolisé et appelé à la mort Avicenne (980-1037), Averroès, al Fârâbî (872-950), Sohravardi (1155-1191) et tant d’autres qui s’étaient, malgré l’obscurantisme dogmatique et la face sombre de certains d’entre eux, illustrés dans leur rôle de contributeur au savoir occidental médiéval. Disons-le ici : ils présentaient tous la particularité de ne pas être natifs d’Arabie.
Les plus brillants parmi eux étaient des perses shiites. Ce qu’on appelle – abusivement – civilisation arabo-musulmane, n’est que le fait de la langue arabe. Cette « civilisation » est redevable à l’héritage civilisationnel grec. Si la Perse n’était pas islamisée, la civilisation arabo-musulmane aurait-elle existé, alors que les arabes avaient détruit une partie de ses monuments et jeté dans l’eau ses livres ?
De quelle civilisation se revendiquent les dignes héritiers de ceux qui ont réduit en cendres toute la partie méridionale de l’Ifriqiya au XIe siècle, ont incendié en 642 la plus grande bibliothèque de l’antiquité, fondée au IIe siècle avant J.C. et qui portait l’empreinte d’Aristote ? De quelle brillant passé, après avoir vandalisé et mis à feu et à sang la ville d’Alexandrie pour la purifier du paganisme ?
Une civilisation ça : 700 000 livres rares sont partis en fumée à cause d’Amr ibn al As, sur ordre du 2e Calife de l’islam, Omar ibn al Khattab, beau-père et compagnon du prophète.

Et comme le relate judicieusement ibn Khaldoun (1332-1406) dans Les Prolégomènes*, 3e édition pp.89, 90 et 125 :

« Que sont devenues les sciences des Perses dont les écrits, à l’époque de la conquête, furent anéantis par ordre d’Omar ? Où sont les sciences des Chaldéens, des Assyriens, des habitants de Babylone ? […] Où sont les sciences qui, plus anciennement, ont régné chez les Coptes ? Il est une seule nation, celle des Grecs, dont nous possédons exclusivement les productions scientifiques, et cela grâce aux soins que prit El-Mamoun de faire traduire ces ouvrages.
Les musulmans, lors de la conquête de la Perse, trouvèrent dans ce pays une quantité innombrable de livres et de recueils scientifiques et [leur général] Saad ibn Abi Oueccas demanda par écrit au khalife Omar ibn al-Khattab s’il lui serait permis de les distribuer aux vrais croyants avec le reste du butin.
Omar lui répondit en ces termes : « Jette-les à l’eau ; s’ils renferment ce qui peut guider vers la vérité, nous tenons de Dieu ce qui nous y guide encore mieux ; s’ils renferment des tromperies, nous en serons débarrassés, grâce à Dieu ! »
En conséquence de cet ordre, on jeta les livres à l’eau et dans le feu, et dès lors les sciences des Perses disparurent. »
Une civilisation qui ne reconnait que le Coran comme source de savoir et de connaissance universelle pour tous les hommes, et qui exhorte ses fidèles à détruire la mémoire des peuples conquis, au nom de la suprématie de son enseignement sur tous les autres, est-elle véritablement une civilisation ? Disons-le : ses attributs majeurs sont l’inertie, le refus du progrès, la barbarie et la sauvagerie (et maintenant le terrorisme global).

Une civilisation où prédomine le religieux aux dépens du civil a-t-elle les caractéristiques d’une civilisation ? Comment peut-elle se prévaloir de l’héritage grec tout en niant aux hommes le droit de s’y référer ?

Difficile, en ce contexte, de croire que l’islam, qui veut figer les hommes dans le marbre de l’ignorance, le rejet dogmatique du changement, réponde à la définition de Victor Riqueti de Mirabeau, père de Mirabeau : « la religion est le premier ressort de la civilisation ».
Une civilisation qui ne pose pas les principes d’évolution humaine, qui prône comme seul changement le rejet du changement, le retour aux sources, qui jette l’opprobre sur les apports extérieurs, n’est pas une civilisation.

Civilisation des ténèbres mythifiée et grossie par l’Occident chrétien dont l’islam est obsédé par sa disparition.

Pour rendre à la Perse ce qui est à la Perse et aux chiites ce qui leur revient de droit, outre l’immense apport des autres peuples et minorités religieuses, sans tenir compte de l’influence l’incommensurable de la Grèce et de l’Inde est-ce qu’elle aurait existé avec les seuls arabes ?

Salem Benammar

11 décembre 2013 Posted by | Histoire, Politis | , | Laisser un commentaire

Une controverse de Valladolid pour l’islam?

La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d’un mois chacune (l’une en 1550 et l’autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges épistolaires. Ce débat réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu’elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience.
La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation – émigration.
Ce débat eut lieu sous le pontificat du pape Jules III.

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L’humanité des Indiens, l’existence de leur âme, n’ont jamais été l’objet du débat (le pape Paul III l’avait affirmé) puisque sans cela, Sepúlveda n’aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser et ne se serait jamais autant étendu sur leur « péché d’idolâtrie ».
Le débat regroupe un collège de théologiens, juristes et administrateurs : sept juges membres du Conseil des Indes, deux inquisiteurs du Conseil Royal Suprême, un administrateur du Conseil des grands ordres chevaleresques, trois théologiens dominicains (émanant de l’école de Salamanque), un théologien franciscain et un évêque. Cependant, il est dominé par les figures de Las Casas et Sepúlveda.
Las Casas comme Juan Ginés de Sepúlveda s’accordent sur le devoir de conversion des Indiens qui incombe aux Espagnols mais diffèrent sur le moyen d’y parvenir : colonisation pacifique et vie exemplaire pour le premier et colonisation institutionnelle où la force est légitimée par le réalisme et la nature même des civilisations précolombiennes, pour le second.
Las Casas est favorable à l’application de la philosophie de saint Thomas d’Aquin selon laquelle1 :
une société est une donnée de la nature ; toutes les sociétés sont d’égale dignité : une société de païens n’est pas moins légitime qu’une société chrétienne. On n’a pas le droit de convertir de force, la propagation de la foi doit se faire de manière évangélique, par l’exemple.
En 1532, Francisco de Vitoria avait explicitement appliqué au Nouveau Monde, les principes de saint Thomas d’Aquin de destination universelle des biens terrestres (ils sont pour tous et le droit de propriété est conditionné par le Bien Commun) et le droit de connaître la Vérité que tout homme possède sui generis : ceux qui vont aux Amériques n’ont donc pas un titre de propriété mais un devoir de mission ; personne n’a le droit d’occupation de ces territoires mais chacun doit jouir de « la liberté de passer par les mers ».

L’ensemble de la thèse Sepúlveda englobe des arguments de raison et de droit naturel avec des arguments théologiques. Juan Ginés de Sepúlveda considère les cas de sacrifices humains, d’anthropophagie, d’inceste royal, pratiqués dans les sociétés précolombiennes et suit des arguments aristotéliciens et humanistes en proposant quatre « justes titres » qui justifient la conquête : pour leur propre bien, les Indiens doivent être mis sous tutelle par les Espagnols puisque

  • lorsqu’ils se gouvernent eux-mêmes, ils violent les règles de la morale naturelle (thèse aristotélicienne de la servitude naturelle).
  • la nécessité d’empêcher, même par la force, le cannibalisme et d’autres conduites antinaturelles que les Indiens pratiquent.
  • l’obligation de sauver les futures victimes des sacrifices humains.
  • l’ordre d’évangéliser que Christ a donné aux apôtres et le Pape aux Rois Catholiques (Pape qui jouit de l’autorité universelle).

Las Casas réplique en démontrant :

  • la rationalité des indigènes au travers de leurs civilisations (l’architecture des Aztèques)
  • l’équivalence dans les coutumes des Indiens de plus grande cruauté que celle qui pouvait se trouver dans les civilisations du Vieux Monde (la civilisation romaine n’en a pas moins organisé les combats de gladiateurs) ou dans le passé de l’Espagne.
  • l’évangélisation et le fait de sauver les victimes des sacrifices humains n’est pas tant un devoir des Espagnols qu’un droit des Indiens.

Les deux partis au débat se proclament vainqueurs.


alors?

Clairement il est évident que le jugement moral sur ces coutumes et rites est repose sur une donnée temporelle : « ne pas juger les us d’antan avec les yeux et la conscience d’aujourd’hui »

retrouver les critères « n-1 » des pré-fondés de la controverse :

  • la « morale naturelle » semble un axiome du raisonnement espagnol : existe-t-il d’autres « morales » immanente? Qui a le pouvoir et le droit de déterminer cette « morale naturelle »? Serait-elle intangible et définitive? – toutes choses qui constituent le dogme d’une religion, incréé et supérieure par essence, et non par évolution…
  • « évangélisation » à une norme religieuse limitée dans le temps et dans l’espace mais que ceux-ci considèrent comme définitive (ordre christique d’évangélisation)
la défaite de la tribu juive des Banu Nadir

la défaite de la tribu juive des Banu Nadir

faut-il une nouvelle controverse de Valladolid pour l’islam?
Celui-ci se révèle par bien des égards égal voire pire que les coutumes des anciennes populations amérindiennes, et il se considère d’une façon naïvement enfantine ( à l’aune de la conscience) comme définitif.
L’islam ne pénètre-t-il pas les âmes en « enfance », remplies par la « peur » ontologique, et voulant se rassurer par le confort grégaire de l’acceptation collective, induite ou imposée, mais toujours empreinte de tromperie?

28 novembre 2013 Posted by | Anthropologie, Histoire, Valeurs | , | Laisser un commentaire

Les enfants des autres

« France de ton malheur , tu es cause en partie,
Je t’en ai par mes vers , mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi , quand tu es au danger,
Car la plus grande part , des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils , justement appartiennent.

Pierre de Ronsard (1524 -1585) Elégies »

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La France s’était appauvrie dans ses colonies, Daniel LEFEUVRE, alors professeur à l’université de Paris VIII, démontra dans un livre fondateur que l’Algérie fut un insupportable fardeau pour la France et que, loin de l’avoir pillée, la France s’y ruina.
Une telle remise en cause de la doxa marxisto-tiers-mondiste venant d’un ancien communiste provoqua un véritable déchaînement de haine chez les « bien-pensants ».
La thèse de Daniel LEFEUVRE renversait les dogmes et les idées-recues. Que l’on en juge : en 1959, toutes dépenses confondues, la « Chère Algérie » engloutissait à elle seule 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !
En soulageant les misères des populations algériennes et en faisant reculer la mortalité infantile la France avait créé les conditions d’une catastrophe qu’elle s’était elle-même condamnée à gérer.
et aujourd’hui les masses ignares et violentes qui en sont issues envahissent la France…

Comment la France s’est ruinée
http://bernardlugan.blogspot.fr/2013/11/comment-la-france-sest-ruinee-en.html

8 novembre 2013 Posted by | Art, Histoire, Pépiements, Politis, Valeurs | Laisser un commentaire

Le temps des mille ans

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée » (XXe chant de l’Apocalypse)

apocalypse annonçé par l'esprit-saint / Oiseau
Printemps 1491. Après sept siècles de luttes contre l’occupant Musulman, la « Reconquista » sous la conduite des rois catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, est sur le point d’aboutir. Le 26 avril commence le siège final de Grenade, seule province espagnole encore aux mains des Maures commandés par le Sultan Boabdil. Les réserves de nourriture s’épuisant et le moral de ses hommes étant au plus bas, Boabdil, comprenant que la fin était proche, négocia, dans le souci de conserver sa vie, celle de sa famille et de sa cour, les 1 et 2 janvier 1492 sa reddition qui prévoyait un départ en exil vers l’Afrique du Nord.
Le 2 janvier au matin, les Espagnols avec à leur tête les Rois catholiques, entraient sans combattre dans Grenade. Aussitôt, la bannière de Castille et la Croix chrétienne furent hissées sur la forteresse de l’Alhambra, bijou architectural maure.
Dans le même temps, arrivé avec sa troupe sur les hauteurs d’un col surplombant Grenade d’où l’Alhambra se dessinait majestueusement, Boabdil, dans un instant de dépressive mélancolie se mit à pleurer. Le surprenant en larmes, sa mère Aïcha El Horra, s’exclama sur un ton de reproches : « Llora como mujer lo que no supiste guardar y defender como un hombre ». (Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme). Depuis lors, on appelle ce col « El Suspiro del Moro », « Le Soupir du Maure ». Ce moment historique est particulièrement bien relaté par Chateaubriand dans sa nouvelle « Les aventures du dernier Abencerage».
Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque
Pourquoi cette anecdote historique ? Parce qu’elle préfigure parfaitement ce qui pourrait advenir de semblable, demain, des Nations européennes (particulièrement la France) si elles persistaient dans leur entreprise d’asservissement et d’autodestruction. Souvenons-nous à cet effet de cette prédiction que Larbi ben M’Hidi, redoutable terroriste du FLN, avait lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».
Honneur aux pays qui se lèvent et honte aux pays qui se couchent ! »
Aujourd’hui, l’histoire se répète, sauf que cette fois c’est le monde occidental qui est en passe d’être confronté à une défaite dans le déshonneur total, comme celle que l’on doit à la trahison de gouvernants veules, de chefs de partis aveuglés par de maigres illusions qui s’entredéchirent pour une meilleure place à la mangeoire, de dirigeants qui exfiltrent des centaines de milliers d’euros vers leur compte de « là-bas » en prévision du grand séisme qu’ils vont eux-mêmes provoquer, d’une pseudo élite qui s’aplatit devant des rustres pour de piètres privilèges avec, en prime, la corruption politique, le mépris du gouvernement pour le peuple, l’arrogance des oligarques… tous vivant dans une impudique sérénité se riant du blâme lancé, jadis, par Châteaubriant : « Honneur aux pays qui se lèvent et honte aux pays qui se couchent ! »
Comme, hier en Algérie, la tactique dite du « salami » est, aujourd’hui, utilisée (notamment en France) et il se trouve toujours des responsables politiques de tous bords, des usuriers à l’affut du gain ou simplement des opportunistes du « show biz » pour faire digérer chaque tranche à une opinion publique assoupie depuis des lustres. « Ce peuple que tu as trahi, il oubliera jusqu’à ton nom » écrivait le poète Arnulf Overland… sauf que, ces gens là seront, à leur tour, défenestrés et l’Histoire traînera leurs noms dans la fange. Mais ce sera une piètre consolation pour un peuple enchaîné. Jamais la prophétie de Lénine n’a été aussi véridique et sur le point de se réaliser : « L’Occident nous vendra la corde pour le pendre ».
Peuple indifférent à son propre sort
Le plus triste cependant, c’est de voir ce peuple indifférent à son propre sort, qui regarde mourir sa nation. « L’Europe s’aperçoit en frémissant que par sa sombre indifférence une puissance destructrice a fait irruption chez elle, puissance qui paralysera ses forces pendant des siècles » vitupérait Stephan Zweig.

moutons-neige
Et dans ce terrifiant augure, très peu discernent l’imminence de l’inéluctable naufrage. La majorité silencieuse se contente de vivoter, de courir après de pathétiques leurres, lorsqu’elle ne s’enferme pas dans de ridicules tours d’ivoire qui s’écrouleront au premier coup de massue.

baleine de laisser-aller
Et Jean Raspail de dénoncer ce comportement en ces termes : « Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé ».
Et c’est ainsi que nous regardons, impuissants, notre monde s’effriter par pans entiers jusqu’au jour où, poussés sans combattre vers l’exil mais ne sachant où aller, nous connaîtrons à notre tour la dépressive nostalgie de Boabdil et laisserons nos larmes couler sur ce qui fut, jadis, notre raison de vivre.
Alors, la juste sentence de Aïcha, s’appliquera dans son implacable rigueur : « Pleure comme une femme ce royaume que tu n’as pas su défendre comme un homme ! »

© José Castano

7 novembre 2013 Posted by | Histoire, Politis | | Laisser un commentaire

Origines de l’islam

Les travaux récents du Père Edouard-Marie Gallez, s’appuyent sur de nouvelles découvertes, tant archéologiques que documentaires, et auxquels se réfèrent un nombre important « d’autres chrétiens »…

Dans son dernier livre paru en 2012, “Le malentendu islamo-chrétien” qui résume le résultat de plus de dix années de recherches ayant fait l’objet en 2010 d’une thèse de plus de 2 000 pages, voici ce qu’il nous dit : “En revanche, si l’on fait l’effort d’entrer dans une démarche historico-eschatologique, les perspectives sont toutes autres, car on se met alors à regarder le moment où les divergences se sont constituées, non pas au VIIe siècle de notre ère bien sûr, mais à la fin du Ier. C’est donc là aussi que se situe l’enracinement commun, entre les croyants qui ont suivis fidèlement les Apôtres et qui s’appelaient déjà les “chrétiens”, et ceux qui s’en sont séparés pour former le courant qui prit la dénomination de “nazaréen” et sera directement à l’origine du proto-islam six siècles plus tard. Ce faisant, on renoue avec le problème nazaréen auquel ont été confrontés au moins les derniers apôtres en vie (Pierre et Jean en parlent)…
C’est uniquement dans la perspective de ce lointain enracinement commun que l’on peut, en justice et en vérité, se dire “frères” entre chrétiens et musulmans ; En pratique, cette “fraternité” peut s’exprimer alors dans une solidarité fondée non plus sur des mythes mensongers mais sur un souci partagé de l’avenir de ce monde en crise, avec une exigence de vérité.”

D’autres avant lui avaient déjà compris la réalité de cette origine. Citons,

  • Saint Jean de Damascene qui en l’an 700 considérait déjà l’islam comme une hérésie chrétienne;
  • le frère Bruno Bonnet-Eymard avec son exégèse scientifique : Aux sources du Coran il y a l’unique révélation biblique ;
  • Antoine Moussali et ses premières recherches modernes.

On peut donc se demander pourquoi cette réalité n’a pas été dévoilée aux yeux du monde entier et reste aujourd’hui inconnue ou taboue, non seulement pour les dirigeants français et européen, mais encore pour des mensuels spécialisés qui se targuent de transmettre la vérité sur les religions…

Quand nos gouvernants et les autorités catholiques actuelles comprendront-elles que si l’on veut réellement dédramatiser les relations avec l’islam, il est indispensable de se référer à l’origine de cette croyance, en somme dire la vérité et de ne pas oublier ses exactions permanentes en les attribuant à des groupes isolés et fanatiques pour les excuser.

moutons-neige

Le ver pourrait bien être dans le fruit, c’est-à-dire dans les textes fondateurs destinés à faciliter les conquêtes musulmanes, et notre devoir pourrait être de libérer nos frères et sœurs musulmans les plus humbles qui ne sont que les victimes de l’emprise de certains intellectuels pour qui l’islam n’est qu’un moyen de domination.

2 octobre 2013 Posted by | Histoire, Religion | | Laisser un commentaire

Une révolution eschatologique

« L’islam démontre depuis sa naissance (632)  une haine viscérale, innée, puis une peur mystique congénitale, réactivée par la renaissance d’Israël en 1948. L’existence d’Israël au XXIème siècle risque de mettre en question la croissance de l’Oumma, édifiée par manigances et guérillas de conquêtes, entrecoupées de longues périodes d’attentisme patient. Jusqu’alors sans péril ni alarme, voici que l’islam du XXème siècle se trouve confronté à une menace existentielle inattendue : la critique scientifique et historique de ses sources, le dévoilement des inexactitudes de son exégèse et l’adjuration de ses dogmes meurtriers engendrant un terrorisme aveugle irrecevable.

D’autre part, la peur d’apostasier et de contrevenir aux absolus du jihad dans lequel les fidèles doivent bon gré, mal gré s’engager ; les découvertes d’historiens islamologues honnêtes sur les falsifications coraniques (plusieurs fois réaménagés aux deux premiers siècles), les contre-vérités historiques, les fabulations rajoutées, les plagiats bibliques, l’inversion des valeurs humanistes et enfin, l’astucieuse  musulmanisation des prophètes hébreux de la Thora, de Jésus le juif, de sa parenté et de ses disciples, tous juifs. Ce nouvel éclairage et ses remises en question dorénavant possibles amènent leurs fidèles à refuser tout aggiornamento et à éprouver divers effets nocifs d’une sorte de schizophrénie collective à caractère religieux.

Pour les judéo-chrétiens du 1er siècle, le jugement des nations était prophétisé en prévision d’une époque semblable à la nôtre, impliquant une guerre mystique totalitaire, des pays entiers criblés de foyers insurrectionnels, d’anarchie généralisée, de terrorisme aveugle, d’effondrement monétaire et économique, d’accélération de catastrophes naturelles, tremblements de terre, éruptions volcaniques, dislocations des fonds sous-marins, pénuries énergétiques et céréalières provoquant des famines effrayantes et des maladies inconnues qui ravageront des peuples entiers.

Matthieu, un des rédacteurs hébreux évangélique écrivit la réponse de Jésus à la question qui lui fut posée sur la fin des temps :

«Prenez garde que personne ne vous séduisent, car plusieurs viendront sous mon nom, disant : c’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tous cela ne sera que le commencement des douleurs. Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé. Matth 24 : 2-13

Vierge en gloire

Vierge en gloire

Maintenu dans une cécité-surdité-mutité, un très grand nombre de citoyens occidentaux méconnaissent les enjeux d’ordre géopolitiques et métaphysiques. Méthodiquement endoctrinés sur ce qu’ils perçoivent des mobiles des nations antagonistes, éperdument déboussolées par une pensée unique pernicieuse, s’empresseront d’agréer à l’inique désappropriation de la terre ancestrale des juifs, de leur capitale bien-aimée, réunifiée, épicentre de leur vie spirituelle et prunelle de l’Eternel. Par méconnaissance, ils semblent tout à fait inconscients des conséquences que cette animosité de propagandes intenses, représentera pour leur propre vie. Quant aux autorités dirigeantes, ayant dédaigné les textes thoraciques et bibliques, ils ignorent tout des avertissements du prophète Zacharie qui prédisait à quel point la colère de Dieu allait s’abattre sur les nations qui monteront contre Jérusalem. «Jérusalem sera foulée aux pieds des nations, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli. Sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots car les puissances des cieux seront ébranlées».

Pour clore cette réflexion générale qui certes dramatise l’état du monde, je dirais qu’il y a une issue de secours. Que vous soyez musulman, israélite, judéo-chrétien ou croyant en d’autres religions, étant personnellement convaincu de la bonté et de la justice de l’Eternel dont le nom immémorial est JE SUIS, je vous adresse les paroles du poème d’un berger qui devint roi : «Dieu est pour nous un abri, une force, un appui dans les tourments, facilement accessible. Aussi, ne craignons rien, dût la terre bouger de sa place, et les montagnes s’abîmer au sein de l’Océan ; dussent ses flots gronder et bouillonner, et les montagnes trembler quand il entre en fureur ! L’Eternel Cebaot est avec nous, le Dieu de Jacob est une citadelle pour nous ». Ps46 :2-3 / 8

Quant aux agnostiques sourcilleux et vigilants, aux humanistes affectés de voir tant de détresses humaines et aux personnes foncièrement athées, osez en votre for intérieur vous adresser à «l’hypothèse» qui se nomme JE SUIS, tels que : «Puisque vous dites ETRE, veuillez éclairer mon entendement sur l’irrationalité qui sous-tend la réalité, le sens de ma vie, et les événements qui défraient ce monde qui se délite sous mes yeux». »

merci HELIOS

25 juillet 2013 Posted by | Histoire, Politis, Religion | | Laisser un commentaire

L’amnésie des nations

Israël, Jérusalem, les territoires occupés, et l’amnésie des nations
Par Roland Dajoux,

« Les vérités que l’on tait deviennent vénéneuses. »  Nietzsche

Soixante cinq ans après sa renaissance, l’Etat d’Israël n’a toujours pas de frontières reconnues officiellement, Jérusalem, sa capitale historique lui est contestée, et la Judée et la Samarie, deux provinces à consonances hébraïques évidentes sont considérés comme des « territoires occupés » par …Israël ! Aurait-on oublié que le Royaume d’Israël existait bien avant l’apparition de la première église ou de la première mosquée sur cette terre, et que de multiples conquérants, tels que les Assyriens, les Perses, les Romains, les Croisés, les Arabes et les Turcs martyrisèrent et chassèrent les Juifs de leur royaume ?
Depuis quelques dizaines d’années, de très nombreux pays ont déclaré leur indépendance et choisi leur capitale. L’Algérie, la Tunisie, le Maroc et tous les jeunes pays africains ont-ils eu besoin d’une autorisation pour décider du lieu et du nom de leur capitale dans la langue de leur choix ? Ils ont fixé leurs frontières sans soulever de contestations ou de menaces incessantes des Nations.
Alors, pourquoi, Israël reste-t-il l’exception depuis son retour sur sa terre ?
Pourquoi continue-t-il à être exposé à la vindicte du monde ?
Pourquoi la Terre d’Israël devrait-elle être « la terre de deux Peuples » alors que de nombreux pays demeurent souverains malgré l’existence, en leur sein, de minorités ethniques ou religieuses ?
Pourquoi Israël est-il perçu uniquement comme un agresseur, un briseur de paix, alors que les Palestiniens sont présentés uniquement comme des victimes ?

Rome est universellement reconnue comme la ville sacrée des Chrétiens et la Mecque comme celle des Musulmans, pourquoi refuserait-on à Jérusalem, trois fois millénaires, d’être la ville sacrée des Juifs ?
Pourquoi le monde peine-t-il à reconnaitre la vérité, l’Etat d’Israël a ouvert les lieux de cultes de toutes les religions, contrairement aux ségrégations pratiquées par les nombreux conquérants qui se sont succédés sur notre terre ?
Au nom de quoi ou de qui, Israël serait-il interdit d’exprimer sa spécificité et sa souveraineté ?
S’agirait-il d’une forme nouvelle et perfide de spoliation des biens Juifs ?
L’histoire explique l’actualité, aussi, est-il venu le temps pour Israël, de dénoncer avec la plus grande vigueur l’imposture et la duplicité de certaines nations. Il faut leur rappeler la longue liste des civilisations et des peuples qui ont voulu s’approprier notre terre.
Au 19ème siècle, la France, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne et la Grande Bretagne ont colonisé des pays qui leur étaient étrangers, géographiquement, historiquement et culturellement. Israël n’est pas un pays colonisateur, il ne revendique que le territoire qu’il lui appartient.

 Survol historique des multiples conquérants de la Terre d’Israël

  • On invoque très souvent la notion d’antériorité pour justifier la thèse palestinienne. C’est pourtant la plus mauvaise des argumentations car, faut-il le rappeler aux amnésiques de l’Histoire, Jérusalem fut fondé il y 3 000 ans par le roi David et donc bien avant l’apparition des Palestiniens, cette entité toute récente.
  • La Bible hébraïque relate l’achat de Jérusalem par le roi David, une enclave cananéenne qu’il avait pourtant gagné par la guerre. Après avoir avait régné sept ans à Hébron, David voulait que Jérusalem soit la capitale de tout le Peuple d’Israël, aussi demanda-t-il a toutes les Tribus d’Israël de participer financièrement, à hauteur de cinq sicles. Cet achat est un acte fondateur, hautement significatif, car à cet endroit se trouve la Pierre du Fondement du monde et le mont Moriah, le lieu de la ligature d’Isaac et de la lutte victorieuse de Jacob contre l’Ange d’Esaü. Le roi David entendait ainsi renouer avec la Création du monde et l’histoire des Patriarches hébreux. Il est remarquable de constater que la Bible hébraïque habituellement concise, relate avec détails les transactions commerciales pour l’achat de deux autres territoires : Hébron et Schrem, comme pour répondre à l’avance, aux contestations ultérieures sur l’appartenance à Israël de ces trois villes. Même si « la Bible n’est pas un cadastre » comme le disent certains de nos détracteurs, l’antériorité historique d’Israël est flagrante.
  • Le roi Salomon construira le premier Temple sur le mont Moriah et fera de Jérusalem sa capitale. Hélas, après sa mort, un schisme se produit, entrainant la division du royaume en deux, le royaume d’Israël au nord et le royaume de Juda au sud.
  • En 586 avant notre ère, Nabuchodonosor va conquérir Jérusalem, et détruire le Temple de Salomon. Il s’empare de ses richesses et exile les Juifs en Babylonie. L’exil, la spoliation des biens juifs et la colonisation de leur terre seront malheureusement, depuis cette époque, une constante dans l’Histoire.
  • Mais au grand dam des Nations, l’histoire d’Israël ne s’arrêtera pas pour autant. Cyrus le Grand autorisera la reconstruction du Temple, mais une partie seulement des exilés de Babylone retournera de captivité, car certains Juifs qui se considéraient comme l’élite ont préféré rester en exil (Galout en hébreu), s’excluant ainsi de la saga de leur peuple. S’agirait-il d’un signe prémonitoire pour les Juifs qui encore aujourd’hui demeurent en exil et n’ont pas compris l’importance du retour, de la Géoula, de la délivrance ?
  • Plus tard, ce sont les Romains qui déposséderont Israël de son territoire. Ils abolissent le Royaume de Judée en 135 et créent le nom de « Palestine ». Ce nom évoque les Philistins, ces envahisseurs étrangers venus par la mer et ennemis héréditaires des Hébreux. Jérusalem sera détruite par Titus, et l’Empereur Adrien débaptisera Jérusalem pour l’affubler du nom d’Aelia Capitolina, qui deviendra une ville interdite aux Juifs pendant deux siècles.
  • Lorsque l’Empereur romain Constantin se converti au Christianisme, il choisi Constantinople pour capitale, et c’est grâce à la bienveillante influence de sa mère Hélène qu’il redonnera son nom à Jérusalem. Quant à l’impératrice Eudoxie, elle permettra aux Juifs de vivre à nouveau à Jérusalem en 438.
  • En 611, c’est au tour de l’Empire Perse d’envahir la Palestine et de conquérir Jérusalem, qui sera reprise à nouveau par les Byzantins sous Héraclius.
  • Avec la naissance de l’Islam, les Califes successeurs de Muhammad vont conquérir les territoires de deux Empires Perses et Byzantins. De 632 à 666, le Califat de Médine colonisera de façon fulgurante et par la force du jihad, d’immenses territoires allant à l’est, jusqu’à l’Atlantique et à l’ouest jusqu’à l’Asie.
  • Le premier calife, Abu Bakr (632-634), a complété la conquête de la péninsule arabique, mais c’est avec le calife U’mar (634-644) que débutèrent les conquêtes de l’islam en dehors de l’Arabie. En 638, Jérusalem passera une fois de plus sous un contrôle étranger, celui des musulmans cette fois-ci.
  • La première croisade aboutit à la prise de Jérusalem le 15 juillet 1099 et la ville fut déclarée capitale du Royaume latin de Jérusalem. Rappelons que sous la domination des Croisés, les Musulmans et les Juifs seront interdits de vivre à Jérusalem !
  • Un siècle plus tard, Saladin s’emparera de Jérusalem le 2 octobre 1187.

L’Empire Ottoman, apogée et déclin

Le monde a oublié que les Ottomans étaient originaires d’Asie centrale. Après avoir conquis l’ancien Empire Seldjoukide au XIVème siècle, les Ottomans annexent des territoires byzantins. Osman Ier et ses successeurs vont ainsi bâtir l’Empire Ottoman. Avec la conquête de Constantinople, ils scelleront la fin de l’Empire Byzantin et domineront les populations chrétiennes qu’ils appellent, dédaigneusement, les Roumis, afin de rappeler leur victoire sur l’Empire romain d’orient. La Basilique Sainte Sophie deviendra la Mosquée Bleue pour affirmer la domination de l’Islam et « sacraliser » leurs conquêtes ! Jérusalem passera sous domination ottomane en 1516.
Une remarquable étude de l’historienne Renée Néher dément l’idée très répandue que la présence juive en terre d’Israël avait disparu avec la chute du second Temple. La présence juive en Eretz Israël n’a cessé ni avec la destruction du Temple en 70, ni avec la révolte de Bar Kochba en 135. L’intolérance des chrétiens byzantins au Ve siècle, puis celle des Abassides et des Fātimides musulmans aux IXe et Xe siècles, enfin et surtout les carnages des croisés en 1099 et l’interdiction de toute présence juive dans le royaume chrétien latin de Jérusalem, sont les moments de crise où culminent tragiquement les persécutions contre les Juifs qui font que progressivement juive deviendra clairsemée, mais restera toujours présente.
L’Empire Ottoman a assis sa grandeur au moment où l’Europe était en léthargie. Il a connu ses heures de gloire pendant le règne de Mehmed II jusqu’à la fin de celui de Soliman la Magnifique en 1566 mais leur héritage fut entamé après la défaite navale de Lépante en 1571. Il a fini par sombrer dans l’oubli après l’échec lamentable du second siège de Vienne en 1683. L’Empire Ottoman sera détrôné après la bataille de Navarin en 1827, annonçant son déclin. Après la Première Guerre mondiale, l’Empire Ottoman, allié des Allemands, se trouvera dans le camp des vaincus. Le Traité de Sèvres et la Société des Nations placeront ses territoires de Syrie, Palestine, Liban, Irak et Arabie sous mandat britannique et français.

La chute de l’Empire Ottoman et le partage des Nations

  • En 1917, les troupes britanniques, emmenées par le général Edmund Allenby, s’engagent dans une campagne contre les Turcs, alliés des Allemands.
  • Le 31 octobre 1917, les Britanniques remportent une victoire décisive, dans la ville de Beer-Shev’a qui conduira à la capitulation de l’empire ottoman.
  • Le 2 novembre 1917, par la Déclaration de Balfour, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l’établissement en Palestine « d’un foyer national pour le peuple juif ».
  • En décembre 1917, le général Allenby fait une entrée triomphale à Jérusalem et met fin définitivement à la domination ottomane sur la ville.
  • En 1922, le mandat de la Société des Nations, lors d’un vote à l’unanimité, officialise la reconnaissance internationale des liens historiques entre le peuple juif et le pays d’Israël et donne au peuple juif le droit de créer leur « Foyer National en Palestine ».
  • En 1923, la Société des Nations confirme le mandat britannique sur la Palestine, mais les Anglais, contrairement à leurs engagements, attribuent 75% de la Palestine mandataire à l’émir Abdallah, un des fils du roi Hussein pour créer la Transjordanie, qui deviendra la Jordanie actuelle.

Israël et les Nations

Pendant des siècles, sous l’occupation ottomane, la Palestine n’a jamais été revendiquée par un quelconque nationalisme arabe, et Jérusalem n’a jamais été la capitale d’un État musulman. Jérusalem n’est jamais cité dans le Coran, alors que cette ville est rappelée plus de 600 fois dans la Bible hébraïque. Le nom Jérusalem dérive de l’hébreu et non pas de l’arabe. Il aura fallu que les héritiers légitimes d’Israël, expulsés de leur royaume, retournent après deux mille ans d’exil sur la terre de leurs ancêtres, qu’ils la défrichent, la cultivent et fassent reverdir le désert pour qu’on leur conteste tout droit de propriété, malgré l’aval des Nations unies.
On oublie pourtant que le terrorisme arabe, en Palestine, s’était déchaîné bien avant l’indépendance de l’État d’Israël.
Rappelons, notamment, les émeutes anti-juives en 1920-21, le massacre de Hébron en 1929, les appels au meurtre répétés en 1936-1939 par le Mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini qui fut l’instigateur d’une alliance islamo-germanique contre les Anglais et les Juifs. Il déclarait, en 1947 : « Ce que l’ONU a écrit à l’encre noire, nous l’écrirons avec du sang rouge ».
Le 29 novembre 1947, les Nations Unies entérinent par un vote historique la création de deux états, un Etat juif et un Etat arabe en Palestine sur les 25% du territoire restant de la Palestine mandataire. La Résolution 181 des Nations Unies a été approuvé par 33 voix « pour », 23 « contre » et 10 abstentions. Le retour d’Israël sur sa terre résulte donc, on l’oublie trop souvent, de deux décisions officielles des Nations Unies et de son ancêtre, la Société des Nations.
Dans l’après-midi du 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame l’indépendance de l’État d’Israël. Le jour même, une coalition de cinq pays arabes – l’Égypte, la Syrie, la Transjordanie, l’Arabie Saoudite et l’Iraq – bafouait la décision des Nations Unies et le droit international et envahissait immédiatement Israël avec le but avoué de « jeter les Israéliens à la mer ».
Le 15 mai 1948, Azzam Pacha, secrétaire général de la ligue arabe, proclamait : « Cette guerre sera une guerre d’extermination et un massacre grandiose dont on parlera comme des massacres commis par les Mongols et les Croisés ».
Le 7 janvier 1949, le Conseil de sécurité des Nations unies impose la fin des combats.
De 1948 à 1967, les lieux saints juifs vont demeurer sous domination jordanienne, le Mur Occidental et le mont des Oliviers de Jérusalem, la tombe de Rachel à Bethléem et la tombe des Patriarches à Hébron restaient fermés aux pèlerins juifs, même de nationalité non israélienne, alors que l’armistice de 1949, sous les auspices de l’ONU, en avait garanti l’accès.
La Jordanie profanait les lieux saints juifs. Le roi Hussein autorisa, à Jérusalem la construction d’une route menant à l’hôtel Intercontinental qui traversait le cimetière juif du mont des Oliviers. Des centaines de tombes juives furent ainsi détruites. Les pierres tombales érigées à la mémoire des rabbins et des sages juifs étaient réemployées par le génie militaire jordanien pour la construction des fondations, des murs, du dallage et des latrines d’un camp militaire. D’autres pierres tombales étaient utilisées pour édifier le mur du jardin de l’hôtel Intercontinental. L’ancien quartier juif de Jérusalem fut dévasté. Trente-quatre synagogues dont certaines, vieilles de plusieurs siècles, furent dynamitées. Le cimetière juif de Hébron fut détruit et transformé en terrain vague.
On oublie étonnement de dire que la bande de Gaza était sous domination égyptienne et non palestinienne depuis 1948 jusqu’à la Guerre des Six Jours, et que la Jordanie, en 1950, avait annexé de façon illégale la Judée et la Samarie, qu’on appellera par la suite, « Cisjordanie ». En 1967, à la suite de la guerre des Six Jours, Israël contrôlera l’ensemble de Jérusalem et les Juifs retrouveront leurs lieux saints, et autoriseront le libre accès aux lieux saints des Chrétiens et des Musulmans.

Les Palestiniens  et les Nations : le mensonge du siècle

Le monde voudrait nous faire croire qu’il existe une symétrie entre Palestiniens et Israéliens. La réalité est toute autre.
Il n’y a jamais eu de peuple palestinien,
Il n’existe pas de langue palestinienne,
pas de culture palestinienne,
pas de capitale palestinienne.
Il y a des arabes, musulmans ou non, qui vivaient sur ce territoire quasi désertique. Avec le retour des pionniers juifs sur leur terre ancestrale, de nombreux arabes sont venus des pays entourant Israël, attirés par l’expansion économique soudaine. Yasser Arafat d’ailleurs, représentait parfaitement ce qu’étaient les palestiniens : il était né au Caire, le 24 août 1929.
N’oublions pas que lors du Mandat britannique sur la Palestine, étaient considérés comme « palestiniens » tous les habitants qui vivaient sous cette autorité, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans. Ce n’est qu’en 1948, lors de la création de l’Etat d’Israël que les Juifs prirent la nationalité israélienne. Il n’y avait plus d’identité palestinienne mais des arabes, musulmans ou autres, vivants en Israël ou dans les pays environnants. Le jour de son Indépendance, l’état d’Israël a été attaqué par six pays arabes et non pas par les « palestiniens » qui n’existaient pas encore.
Pourquoi cacher le fait que cette guerre déclenchée par les pays arabes contre Israël a créé non pas un, mais deux problèmes de réfugiés : l’un juif, l’autre arabe ? Ce sont les dirigeants arabes qui ont incité la population palestinienne à fuir, leur faisant croire qu’ils reviendraient en vainqueurs, qu’ils allaient « écraser rapidement les bandits sionistes ». Ils proclamaient que chacun pourrait non seulement revenir dans son foyer au bout de quelques jours, mais également s’emparer des biens juifs !
David Ben Gurion, Premier ministre du gouvernement israélien, avait clairement donné des instructions pour convaincre les Arabes de revenir, et d’ailleurs, 160.000 d’entre eux sont restés en Israël. Tandis que les pays arabes refusèrent d’intégrer les réfugiés palestiniens et de leur apporter une aide humanitaire, les réfugiés juifs ne restèrent pas longtemps des réfugiés malgré une situation économique des plus précaires, en Israël à cette époque.
Au terme de cette liste non exhaustive d’exactions peu dignes commises à l’encontre d’Israël, les Nations qui accusent Israël en permanence devraient se souvenir de leurs actions passées et faire repentance en pensant à cette sentence du Roi Salomon « On croit voir en l’autre, la haine qu’on lui porte »(Michlé).
Malgré toutes les critiques, toutes les accusations mensongères, toutes les menaces, Israël se développe dans tous les domaines, économique, scientifique, culturel, humanitaire, alors que les pays qui l’entourent se révoltent, s’entretuent et entretiennent leurs populations dans des conditions socio-économiques indécentes.
A l’exemple du Roi David, le peuple d’Israël est toujours prêt à faire la paix avec ses ennemis, mais il possède aussi, aujourd’hui, une force de dissuasion puissante et surtout la conviction de défendre la Vérité et la Justice qui, seuls, permettront non pas d’éterniser la poursuite de processus dits de paix mais d’atteindre une véritable paix des hommes et des cœurs.

Israël, baromètre de la moralité et miroir de l’humanité saura conserver son héritage millénaire. »

© Roland Yéhouda Dajoux, auteur de deux livres :

Israël miroir du monde. Histoire d’une terre retrouvée*. Editions Persée 2009
Quand l’Occident s’éveillera…L’Islam raconté à l’Occident*. Editions Persée 2012
1 Renée Néher. La vie juive en Terre Sainte sous les Turcs ottomans*. Calmann Lévy, 2001

11 juillet 2013 Posted by | Histoire, Politis | Laisser un commentaire

L’église inversée

L’Église catholique est favorable à ce que l’enseignement confessionnel de la religion dans les écoles publiques soit également accessible aux autres traditions religieuses, parmi lesquelles l’islam.
Les délégués ont fait une évaluation critique du terme « islamophobie », utilisé pour décrire les réactions d’hostilité à l’islam apparues dans la société européenne.
Confirmant la volonté de l’Église de contribuer à surmonter ce genre de réactions qui « conduisent à l’intolérance », les évêques « exhortent les musulmans à nouer des relations positives et transparentes dans les différents contextes et à rejeter publiquement ces interprétations ».

Les prélats chrétiens font entrer le loup musulman dans la bergerie

Dans la cathédrale de Wiener-Neustad (ville au sud de Vienne), des prélats chrétiens font la messe avec des imams récitant à tue-tête le coran au nom de la bonne entente entre l’islam et le christianisme. Le reportage, tourné comme d’habitude dans l’attitude bien pensante des médias et du sacro-saint dialogue entre les cultes, oublie de préciser qu’au mois de mars 2012, un jeune musulman avait mis le feu à la cathédrale de la ville provoquant un dégât d’1 million d’euros. Il fallait donc ”apaiser” les tensions intercommunautaires (6% de musulmans dans la ville, chiffre en croissance dit le reportage). L’Église autrichienne n’a donc rien trouvé de mieux que d’introduire une belle brochette d’imams en plein cœur de la cathédrale de la ville pour ”célébrer” la messe. Évidemment les mahométans ne se sont pas gênés pour brailler quelques versets du coran face à un parterre de fidèles mélangés de femmes voilées et de chrétiens.
Plutôt que de se coucher devant les adorateurs d’Allah et de filer les clés de leurs églises, les prélats autrichiens feraient bien de mettre le nez dans les livres d’Histoire de leur pays. Ils découvriraient que leurs ancêtres, courageux eux, ont repoussé les musulmans turcs par deux fois lors des sièges de Vienne en 1529 et 1683 et ont sauvé l’Autriche de l’islamisation et aussi l’Europe.

Ce qu’ils semblent ou ne veulent pas savoir

Que le Coran est une déviation majeure des Évangiles (Père Edouard-Marie Gallez) ou si l’on préfère que l’Islam est une hérésie de la chrétienté (Exégèse scientifique du Coran par le frère Bruno Bonnet-Eymard : Aux sources du Coran il y a l’unique révélation biblique)
Ils ont même oublié Saint Jean de Damascene (Manssour ibn Sarjoun) (Victor fils de Serge), qui déjà considérait l’islam comme une hérésie chrétienne.

Vierge en gloire

Vierge en gloire

Quand comprendrons-t-ils ainsi que tous les dirigeants du monde entier que des études scientifiques textuelles récentes faites sur les manuscrits de la Mer Morte ont montré  que le Coran est  une déviation majeure des Évangiles ? Cette déviation aurait été édifiée par les califes Umar et Uthman et les généraux arabes à partir des textes évangéliques d’origine que les judéo-nazaréens avaient déjà modifiés puis traduit en arabe ; déviation orientée vers la recherche du pouvoir sur les autres par tous les moyens y compris la guerre. Il n’est donc pas étonnant que ce livre contienne des textes criminels qui incitent à la guerre et à la torture , comme ces deux exemples parmi tant d’autres : “Allah aime ceux qui font la guerre pour sa cause” (sourate 61,4); ou “Si donc tu les vaincs en guerre, inflige leur un châtiment propre à dissuader ceux qui les suivent” (sourate 8, 57). On a jamais fait mieux pour stimuler les combattants et éliminer tous incroyants et les dhimmis.

ainsi les propres « se-disant » bergers du culte évangélique tendent à paver la voie aux sectateurs de haine et de violence… l’inversion des valeurs, la trahison ultime… prédite !

(1) (GALLEZ Édouard-Marie, Le messie et son prophète, Tomes 1 et 2, Éditions de Paris, 2005 et :  Le malentendu islamo-chrétien, Editions Salvator, septembre 2012)

15 mai 2013 Posted by | Histoire, Religion | , , | Laisser un commentaire

Une prophétie christique pour l’Afrique

Le samedi 10 Septembre 1921, vers 9h00, à Mbanza-Nsanda, petite localité du Bas-Congo, la veille de son arrestation par le pouvoir colonial belge, Simon KIMBANGU, dans l’enclos en rameaux, le visage grave, le regard vif, s’adressa à la foule en ces termes :

« Mes Frères, l’Esprit est venu me révéler que le temps de me livrer aux autorités est arrivé. Tenez bien ceci : avec mon arrestation, commencera une période terrible d’indicibles persécutions pour moi-même et pour un très grand nombre de personnes. Il faudra tenir ferme, car l’Esprit de notre Dieu Tout-Puissant ne nous abandonnera jamais. Il n’a jamais abandonné quiconque se confie en Lui.
« Les autorités gouvernementales (coloniales) vont imposer à ma personne physique un très long silence, mais elles ne parviendront jamais à détruire l’œuvre que j’ai accomplie, car elle vient de notre Dieu, le Père. Certes, ma personne physique sera soumise à l’humiliation et à la souffrance, mais ma personne spirituelle se mettra au combat contre les injustices semées par les peuples du Monde des Ténèbres qui sont venus nous coloniser.
« Car j’ai été envoyé pour libérer les Peuples du Kongo et la Race Noire Mondiale. L’Homme Noir deviendra Blanc et l’Homme Blanc deviendra Noir. Car les fondements spirituels et moraux, tels que nous les connaissons aujourd’hui, seront profondément ébranlés. Les guerres persisteront à travers le monde. Le Kongo sera libre et l’Afrique aussi.
« Mais les décennies qui suivront la libération de l’Afrique seront terribles et atroces. Car tous les premiers gouvernants de l’Afrique libre travailleront au bénéfice des Blancs. Un grand désordre spirituel et matériel s’installera. Les gouvernants de l’Afrique entraîneront, sur le conseil des Blancs, leurs populations respectives dans des guerres meurtrières et s’entretueront. La misère s’installera. Beaucoup de jeunes quitteront l’Afrique dans l’espoir d’aller chercher le bien-être dans les pays des Blancs. Ils parleront toutes les langues des Blancs. Parmi eux, beaucoup seront séduits par la vie matérielle des Blancs. Ainsi, ils deviendront la proie des Blancs. Il y aura beaucoup de mortalité parmi eux et certains ne reverront plus leurs parents.
« Il faudra une longue période pour que l’Homme Noir acquière sa maturité spirituelle. Celle-ci lui permettra d’acquérir son indépendance matérielle. Alors s’accomplira la Troisième étape. Dans celle-ci naîtra un Grand Roi Divin. Il viendra avec ses Trois Pouvoirs : Pouvoir Spirituel, Pouvoir Scientifique et Pouvoir Politique.
« Je serai Moi-même le Représentant de ce Roi. Je liquiderai l’humiliation que, depuis les temps les plus reculés, l’on n’a cessé d’infliger aux Noirs. Car, de toutes les races de la Terre, aucune n’a été autant maltraitée et humiliée que la Race Noire.
« Continuez à lire la Bible. A travers ses écrits, vous arriverez à discerner les actes de ceux qui sont venus vous apporter ce livre et les écrits ou principes moraux contenus dans ce livre.
« Nous aurons notre propre Livre Sacré, dans lequel sont écrites des choses cachées pour la Race Noire et le Peuple du Kongo. Un Instructeur viendra avant mon RETOUR pour écrire ce Livre et préparer l’arrivée du Roi. Il sera combattu par la génération de son temps, mais petit à petit, beaucoup de gens comprendront et suivront son enseignement. Car sans cet Enseignant, qui préparera les Peuples Kongo ? Car l’arrivée du Roi sera très meurtrière et sans pardon.
Alors, il faut que les Peuples du Kongo soient instruits avant cet événement.
« Vous ne savez pas encore ce que c’est qu’une guerre spirituelle. Quand les Peuples Kongo commenceront à se libérer, tout pays qui osera attaquer le Kongo sera englouti sous les eaux. Vous ne connaissez pas encore la puissance de Ceux qui sont envoyés par le Père Tout-Puissant.
« A quoi sert à l’homme de s’attaquer à Dieu si, le jour de sa mort, même s’il avait beaucoup de biens matériels, il n’a même pas le temps d’arranger son doigt ? Vous ne savez pas de quoi est faite votre vie et pourquoi vous vivez. Car, exister physiquement c’est apparaître comme presque rien.
Pourquoi tuer son prochain et espérer rester en vie, et pour combien de temps ?
Dieu n’est pas le temps, ni l’espace. Il est un TOUT dans le TOUT.

La génération du Kongo perdra tout. Elle sera embrouillée par des enseignements et des principes moraux pervers du monde Européen. Elle ne connaîtra plus les principes maritaux de ses Ancêtres. Elle ignorera sa Langue Maternelle. Alors je vous exhorte à ne pas négliger ni mépriser vos langues maternelles. Il faut les enseigner à vos enfants et à vos petits enfants. Car viendra un temps où les langues des Blancs seront oubliées. Dieu le Père a donné à chaque groupe humain une langue qui sert comme d’une « alliance de communication »…

(Extraits de la Prophétie du Grand Prophète Simon KIMBANGU, Samedi 10 septembre 1921 à Mbanza-Nsanda, Kongo-Central).

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A toutes fins utiles, je vous donne ci-dessous quelques repères biographiques :
Simon KIMBANGU, dont le nom signifie : « Celui qui révèle les choses cachées », est né à NKAMBA, petit village du Kongo-Central, le 12 septembre 1887. Après des études primaires à la Mission protestante de Ngombe-Lutete, KIMBANGU se marie à Marie MUILU qui lui donne trois enfants : KISOLOKELE (né en 1914), DIALUNGANA (né en 1916), DIANGIENDA KUNTIMA (né en 1918).
A partir de 1910, Simon KIMBANGU commence à entendre l’appel de l’Esprit de Dieu qui lui demande de « paître son troupeau. » A plusieurs reprises, KIMBANGU refuse d’obéir à l’appel en expliquant qu’il n’est pas à la hauteur d’une si haute et importante mission. Il se réfugie même à Léopoldville pour échapper à la « Voix », et trouve du travail aux Huileries de Kinshasa. Il y travaille sans être rémunéré, et déçu, il revient à NKAMBA où, le 6 avril 1921, au hameau de Ngombe Kinsuka, l’Esprit de Dieu lui intime l’ordre de ressusciter une petite fille, NKIATONDO, qui venait tout juste de mourir.
Ce premier miracle de KIMBANGU va amorcer ce que les historiens ont appelé le « semestre effervescent » (du 6 avril au 12 septembre 1921), une intense période de prédication et de miracles qui va secouer l’Empire Colonial Belge, l’Angola et même le Kongo Français.
KIMBANGU prêchait et guérissait à peine depuis 36 jours quand le commissaire de district envoie Léon MOREL, administrateur du Territoire des Cataractes, enquêter sur « le cas de l’Illuminé de Nkamba ». Nous sommes le 11 mai 1921.
Dès le mois de juin 1921, suite aux persécutions coloniales, orchestrées essentiellement par les MISSIONNAIRES CATHOLIQUES ET PROTESTANTS, qui voient leurs églises se vider progressivement de leurs fidèles, KIMBANGU entre en clandestinité et séjourne notamment à Mbanza-Nsanda où Il fera la terrible Prophétie( extraits ci-dessus).
Le 12 Septembre 1921, KIMBANGU est arrêté puis transféré à Thysville (Mbanza-Ngungu) où il est sommairement jugé et condamné à mort. Mais peu après, le Roi des Belges, Albert 1er commue cette peine en PRISON A VIE. KIMBANGU est alors acheminé, manu militari, à Elisabethville (Lubumbashi) où Il passera 30 (TRENTE) ans dans une minuscule cellule de 80cm sur 1,20m, sans aération et sans conditions hygiéniques appropriées : son lit était un bloc de ciment, – chaque matin, il était plongé dans un profond puits contenant de l’eau froide et salée afin d’accélérer sa mort !
Deux jours avant sa mort, soit le 10 octobre 1951, le Grand Prophète KIMBANGU annonce à ses co-détenus que sa détention est terminée et qu’il mourrait le vendredi 12 octobre 1951 à 15 heures précises !
Le 12 octobre 1951, après avoir dit ses adieux à ses gardes et à ses co-détenus, KIMBANGU frappe trois coups de poings sur les côtes droite et gauche, puis s’étant allongé sur sa couverture placée à terre, meurt paisiblement non sans avoir au préalable prophétisé des épreuves terribles pour la Belgique et l’Occident dans les temps futurs…

Dans sa prédication, KIMBANGU, annonçait souvent la libération prochaine de l’Afrique et du « Congo » de la domination coloniale d’abord et de la domination occidentale en général par la suite. Cette libération devrait, selon lui, s’effectuer en 3 étapes : la première, connue sous le nom des « Indépendances Africaines » des années 1960; Les deux autres étapes constituent encore un mystère..  sommes-nous peut-être déjà engagés dans le processus qui conduit vers… »la Deuxième Indépendance » ?
Avant sa mort, il créa un puissant Mouvement Spirituel, qu’Il appela « KINTUADI » (= l’Union, l’Unité, la Communauté), voué à la libération totale de l’homme noir. Il se présenta d’ailleurs lui-même comme le sauveur de la race noire et Il réaffirmera ceci très solennellement lors de son procès à Thysville (Mbanza-Ngungu) devant Monsieur de Rossi, président du Conseil de Guerre institué pour la circonstance. Ce que n’acceptent pas les missionnaires catholiques et protestants et autres dignitaires religieux africains.
Les membres du Mouvement KINTUADI furent l’objet de nombreuses persécutions et déportations de leur Kongo-Central natal vers plusieurs localités de l’Equateur, du Haut-Congo et du Katanga comme Ekafela, Ubundu, Lowa, Elisabethville.
Le nombre de fidèles déportés de 1921 à 1959 dépassera les 150.000 ! Beaucoup d’entre eux ne revinrent jamais au Kongo-Central et moururent en déportation, dans les travaux forcés, sous le coup des fouets et les interminables bastonnades !
Après la mort de KIMBANGU à Elisabethville, son fils cadet, Joseph DIANGIENDA KUNTIMA, (ancien Secrétaire du Gouverneur Colonial de la Province du « Congo-Kasaï », Monsieur PEIGNEUX) fonde, le 24 décembre 1959 une Eglise d’inspiration Chrétienne qu’il baptise : EGLISE de JESUS-CHRIST sur la terre par le prophète SIMON KIMBANGU (EJCSK).

Cette Église, connue plus tard sous le nom d’Église KIMBANGUISTE, devient en 1969 membre à part entière du Conseil Œcuménique des Églises, dont le siège est à Genève, semblant ainsi s’éloigner au combat historique et militant du Mouvement KINTUADI et à son programme politico-spirituel visant la réhabilitation totale et inconditionnelle de l’homme dans le monde entier !

Il reste que Simon KIMBANGU, par les valeurs d’universalisme et d’ouverture de conscience qu’il propage, se révèle probablement un grand instructeur à destination des populations d’origine Africaine. Il y est révéré comme tel.

25 avril 2013 Posted by | Histoire, Pépiements, Politis | | Laisser un commentaire

Les moutons et les aveugles

La déliquescence de l’occident provient de la perte de ses valeurs fondatrices, de l’oubli de ses racines et de son histoire, …
On ne peut avancer, dépasser son propre chemin que par un effort d’éthique collectif, et une pleine réminiscence des évènements et périodes antérieures.

Le propre de la barbarie qui revient, sera de gommer toute référence aux civilisations pré-existantes (ce qu’ils osent appeler, dans une fantastique inversion sémantique, la « Jahiliyyah » ou « age de l’ignorance »!!!!).
Toute la culture européenne sera gommée comme l’ont été les civilisation égyptienne, indonésienne, perse, anatolienne, berbère, … par les forces noires d’oubli et d’inconscience

Honte à nos dirigeants traitres et aveugles, et à ses foules de moutons abêtis par les menteuses lucarnes et ses seuls soucis égoïstes!

 

« L’Europe est morte déjà depuis longtemps, même si nombre d’Européens ne s’en aperçoivent pas. La croissance est nulle. Les pauvres se multiplient. La natalité est en chute libre dans tous les pays du continent, a l’exception de la France, qui compte la plus forte proportion de musulmans. L’Europe n’a plus les moyens ou la volonté de se défendre et elle est en situation de soumission préventive.
Les Etats-Unis sont en train de glisser vers leur propre mort. Et une majorité d’Américains ne s’en aperçoit pas.
La croissance aux Etats-Unis est quasiment nulle. Les déficits sont abyssaux. Les pauvres se multiplient. La natalité se maintient, mais le poids des minorités, particulièrement celui de la minorité hispanique s’accentue. Les Etats-Unis risquent fort de n’avoir bientôt plus les moyens de se défendre, et ils se rapprochent de la soumission préventive.

La démocratie est un système optimal, jusqu’au moment où des gens la transforment en un distributeur automatique de billets et en un moyen d’assouvir leurs lubies idéologiques, en transformant une majorité de la population en idiots utiles. La transformation est accomplie depuis longtemps en Europe. Elle est désormais accomplie aux Etats-Unis.

Nul ne peut dire aujourd’hui ce qui viendra aprés la civilisation occidentale. Lorsque l’empire romain s’est effondré sous la poussée des barbares et sous le poids de son propre affaissement, plusieurs siècles de chaos ont suivi.

Depuis des siècles, la production et la création se heurtent aux forces de la prédation et de la stérilisation. La production et la création l’emportent toujours dans le moyen terme, mais il arrive que dans le court terme, la prédation et la stérilisation triomphent. Je crains fort que nous ne soyons dans un court terme de ce type.

Faut-il renoncer en ces Conditions ? Faut-il se dire qu’il reste à vivre sa vie, sans plus ? Disons qu’il faut ne pas se bercer d’illusions. Disons qu’il importe, au moins, de comprendre et de ne pas vivre dans la cécité. »

extrait éditorial de Guy MILLIERE

12 novembre 2012 Posted by | Histoire, Politis, Valeurs | Laisser un commentaire

seul un peuple hébété se laisse mener sans regimber dans les poubelles de l’histoire

Le Français est un veau… nous le savions…
Il semble aussi lâche que dogmatique : peut-être n’aura-t-il finalement que ce qu’il mérite (Munich, génocide vendéen, abandon des vietnamiens et harkis, àplaventrisme communiste,  …)?

Ce discours marque une des dernières chances de tirer notre peuple de sa torpeur avant que ne soit parachevée la substitution dont il est l’objet, le Grand Remplacement -une des dernières chances à nos enfants/contemporains d’éviter le pire, de mettre au rebut tout ce que nos ancêtre ont accompli…

discours d’orange par Renaud CAMUS

vidéo du discours :

 

« Comment est-il possible qu’un phénomène aussi énorme que le changement de peuple, le Grand Remplacement, auprès duquel même la crise économique, la terrible crise, n’est qu’un épiphénomène, un contre coup secondaire — ce n’est évidemment pas un hasard si la crise mondiale frappe principalement les nations, et d’abord celles d’Europe, qui sont en butte au changement de peuple —, comment se fait-il qu’un tel phénomène, qui représente exactement tout ce que nos ancêtres se sont ingéniés de toutes les façons possibles à éviter, et d’abord en donnant leur sang, comment se fait-il qu’un tel phénomène puisse se dérouler en silence, sans susciter de grandes protestations, sans tenir de place notable dans les élections, par exemple ?

Notre peuple s’est fait ravir son regard, sa parole et même sa souffrance par le complexe médiatico-politique, agissant au nom de l’antiracisme dogmatique qui, à cause de cet illogisme qui est à son fondement, ne peut pas tolérer que soit posée la question de la vérité, lui substitue constamment celle de la liberté de dire et de ne pas dire et a donc une tendance naturelle, inévitable, à la tyrannie, parce qu’il est fondé sur le mensonge.

Ce système fait constamment appel à la morale, mais la morale ne peut être de son côté, parce qu’il n’y a pas de morale sans vérité et que la vérité il ne peut, littéralement, pas la supporter. »

9 novembre 2012 Posted by | Histoire, Politis | , | Laisser un commentaire