Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

Que choisirez-vous?

Au delà de la compassion que tout « humain » devrait ressentir face à cette irruption récente des forces du mal…
Se plaindre et pleurer face à eux est inutile …
Le propre du « mal » est de pratiquer l’ignominie en avertissant de ce qu’il va faire, et d’en renvoyer la faute sur la victime.
Vous en trouverez le substrat dans leur « constitution » et dans leur se-disant « livre saint ».
Les primates psychotiques se complaisent de la détresse de leurs victimes, 
.alors à quoi bon leur donner ce plaisir : la seule réponse est de les combattre les yeux ouverts.

Différencier les niais constituant leur armée est quasi impossible : ceux-ci ont donc choisi leur camp par faiblesse, lâcheté, ignorance… ils sont coupables, collectivement coupables.
Puissent-ils apprendre cette leçon pour leurs prochaines vies, sous peine de redescendre dans l’échelle évolutive de la conscience.
Vous étiez averti depuis des années que ce troisième totalitarisme adviendrait (après le nazisme, le communisme, …)
Les non musulmans ignorent totalement la vérité de l’islam : les musulmans sanctifient la violence et la mort et cherchent à l’occulter par tous les moyens.
Leurs textes et lois forment un corpus procédural obligatoire, le raisonnement personnel et l’éthique intérieure leurs sont interdites (même si certains parmi eux, plus éveillés, favoriseront celle-ci au détriment des injonctions « sacrées », mais sans le dévoiler publiquement (trop dangereux).
Les musulmans se trouvent en permanence obsédés par la guerre sainte qu’ils appellent le jihad dans la voie d’Allah. Ce jihad fait partie intégrante de leur croyance, de leur comportement comme de leur vie quotidienne.

Le Coran est clair :
Les mécréants sont « ceux qui ne croient ni en allah ni au jour dernier, n’ interdisent pas ce qu’allah et son prophète ont défendu ».
Il ordonne clairement à ses adeptes, les croyants musulmans, de « saisir les mécréants et de les tuer partout où ils les rencontrent ».
Le Coran foisonne de ces versets qui exhortent à tuer, notamment les juifs et les chrétiens.
Ne croyez point ceux qui vous tenteront de vous affirmer le contraire : vérifiez par vous-mêmes
Le fond de leur livre, est une loi obligatoire, administrative, juridique, politique, …totale, applicable en tout temps, en tous lieux, irréformable par essence.
Voici quelques extraits :
Sourate V, 51: O vous qui croyez! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste.
Sourate II, 191 : Tuez les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les d’où ils vous auront chassés. La sédition est pire que le meurtre.
Sourate XLVII.4
Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque jusqu’à ce que vous les ayez abattus : liez-les alors fortement.
Sourate IV, 84 . Combats donc dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition.
Sourate IV, 89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
Sourate IV, 95. Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux – sauf ceux qui ont quelques infirmités – et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d’Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d’excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non-combattants en leur accordant une rétribution immense ;
Sourate VIII, 39. Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s’ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu’ils oeuvrent.

L’islam et ses adeptes sont pris dans une boucle infernale et mortifère : le coran serait divin, valable en tout temps en tous lieux, pour toute l’humanité…
Ce dogme est la pierre de touche qui permet de reconnaître le totalitarisme ultime (prendre possession de corps, des émotions, des esprits, des liens, des procédures de vie, de l’âme…)

Tout ce qui y est écrit (en fait par les rédacteurs d’abd el malik vers 800 AC ) doit être mis en oeuvre pour plaire à leur dieu-diable.
La lumière solaire de la conscience est transformée/polluée par le reflet de leur dieu-lune.
Le texte ne peut être ni modifié ni adapté… (exit les mutazilites) : donc ce qui semble être inadapté à la réalité présente doit perdurer envers et contre tout.
C’est une tentative d’enfermement et de pourrissement de l’âme humaine :
Seuls les êtres aux yeux ouverts résisteront

encore quelques joyeusetés…
Chapitre 9 verset 29
Combattez, tuez tout homme qui ne croient pas en Allah, Dieu des musulmans »
Chapitre 31 v 61, c’est la charia !
Qu’ils soient maudits, tuez-les partout où vous les trouverez, impitoyablement
Chapitre 47 V 4
En ce qui concerne les malheureux chrétiens, ce sont des infidèles, lorsque vous les rencontrez, « tuez les afin de faire un grand carnage »
Sourate IX, 123
Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux.
Sourate XXXVII, 4 
Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage , et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.
Tout ce fatras n’est qu’ injonctions destinés à manipuler des esprits en enfance, sous peine d’enfer éternel : en fait la peur règne dans leurs coeurs.
Tout est dit : voici sans doute maintenant venu les temps du grand crible, de la séparation…

Que choisirez-vous?

17 octobre 2023 Posted by | Religion, Valeurs | , , , | Laisser un commentaire

La force du capitalisme : la frugalité personnelle

« Contrairement à ce que nous ont seriné les philosophes des Lumières ou toute la philosophie allemande, les évangiles sont le livre le plus réaliste jamais écrit sur les impasses anthropologiques de l’humanité et les moyens d’en sortir.

Vous n’avez pas besoin d’être croyant pour voir le lien entre l’évangile et la naissance du capitalisme.
A une société où les fortunes se constituent largement par le pillage, la thésaurisation et les dépenses somptuaires, le Christ explique le bon usage de l’argent: il doit circuler, être redistribué, volontairement, par l’individu, pour fructifier.
L’épargne et l’investissement sont des enfants du christianisme.
Les historiens ont bien identifié la naissance du capitalisme dans les monastères cisterciens ainsi que dans les réseaux bancaires d’Italie du Nord aux Xè-XIè siècles. Ce que Max Weber a identifié pour les patrons calvinistes est en fait antérieur de plusieurs siècles.
La force du capitalisme, c’est la frugalité personnelle de ceux qui épargnent et investissent le capital. Ce n’est pas un hasard que les mêmes villes italiennes, qui inventent la banque d’investissement, soient aussi le berceau de la démocratie urbaine, toujours au Moyen-Age. Le christianisme a aussi bouleversé la réalité du pouvoir.
Jésus savait avant Lord Acton que « Tout pouvoir corrompt. Le pouvoir absolu corrompt absolument ».
Mais le Christ n’est pas libertarien: il suggère de développer une autre pratique du pouvoir: exercer un pouvoir, c’est se mettre au service de la communauté.
Les inventeurs du capitalisme préféraient la démocratie à la monarchie, qu’il s’agît de la démocratie urbaine italienne ou de l’élection des abbés dans les monastères.
Le grand drame du néo-libéralisme, c’est qu’il est largement un néo-paganisme. Le grand travail de réforme de Margaret Thatcher, la fille d’épicier méthodiste, a été largement détourné de son sens par la génération du « jouir sans entraves ».  Ce que Raymond Aron nous dit, c’est que le libéralisme n’est supportable que s’il reste enraciné dans le terreau chrétien ou dans tout autre vision qui donne un sens aux communautés humaines. »

24 juin 2018 Posted by | Anthropologie, Politis | , | Laisser un commentaire

L’Europe est morte à Auschwitz

publié dans un journal espagnol le 15 Janvier 2008 par le journaliste espagnol Sebastian Rodriguez Vivar après les terribles attentats de Madrid :

« 21 novembre 2004

C’est alors que je flânais dans les rues de Barcelone que j’ai réalisé la surprenante vérité : L’Europe est morte à Auschwitz.
Nous avons tué six millions de Juifs, qu’on a échangés contre vingt millions d’immigrés, dont une minorité est devenue au fil du temps terroristes islamistes.
A Auschwitz, nous avons incinéré toute une culture, toute une créativité et tout un talent. Nous nous sommes débarrassés du Peuple élu, dont sont sortis des génies et des personnalités grandioses qui ont changé la face du monde.
Les apports de ce peuple couvrent tous les domaines : les sciences, les arts, le commerce international… etc. Ces gens qui représentaient la conscience du monde, nous les avons brûlés.
Ensuite, au nom de la tolérance et afin de prouver que nous avons été guéris du racisme, nous avons ouvert nos portes à vingt millions d’immigrés, qui nous ont apporté l’idiotie, l’ignorance, l’extrémisme religieux, l’intolérance, le crime et la pauvreté due à un manque d’appétit pour le travail digne.
Ils ont transformé les belles villes d’Espagne en de villes tiers-mondistes plongées dans le crime et la pollution. Ils s’enferment dans les maisons que l’Etat leur a gratuitement fournies pour planifier des attentats meurtriers et destructeurs contre leurs innocents hôtes.

Ainsi, stupidement, nous avons troqué la culture contre la haine, la capacité de création contre la capacité de destruction, l’intelligence contre la stupidité et les arts contre les croyances dépassées.

 A la place des Juifs d’Europe connus pour leur vénération de la vie et pour leur capacité à faire la paix et à nourrir l’espoir d’un meilleur avenir pour leurs enfants, nous avons fait venir des gens qui cherchent la mort et qui la souhaitent pour eux-mêmes et pour les autres.

Quelle grave erreur a commis cette pauvre Europe ! »

8 janvier 2018 Posted by | Politis, Valeurs | , , | Laisser un commentaire

La prophétie de Saint-Jean de Jerusalem

La prophétie de Jean de Jérusalem
Cette prophétie visionnaire est un  poème millénariste en 40 parties de deux strophes chacune qui décrivent les temps présents avec une fascinante acuité et une étonnante pertinence…
Elle aurait été écrite en 1099 par Jean de Jérusalem (ou Jean de Vezelay), l’un des 8 fondateurs de l’Ordre des Templiers.
(controverses – à valider)
La première partie de la prophétie est une sombre prédiction pour la période de l’an 2000, « l’An Mille qui vient après l’An Mille ». A l’inverse, la deuxième partie de la prophétie annonce une ère nouvelle et pleine d’espoir, « lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille » avec diverses promesses sur un développement psychique et physique de l’Homme lui conférant des pouvoirs divins et surnaturels ainsi qu’un accès à la sagesse et à la paix….L’ensemble du poème fait part des perversions et des errances auxquelles l’Homme doit succomber aux temps millénaires. Il cite tour à tour la décadence de l’union parentale, l’inceste, la pédophilie, le vol, la rançon, l’absence d’éducation, la vénalité, la régression à l’état animal, la putréfaction des vivants, la prolifération et les crimes meurtriers des infidèles, les pillages, les viols, la haine de soi, le règne secret d’un ordre noir, les déclarations de guerres et toutes sortes de dégradations et de conflits de la société et de l’être humain.
La seconde partie fait part de la sortie de cet état barbare qui voit l’unification de chacun en un même cœur, où chacun est une part infime du corps des humains qui s’unit en une seule langue (partie 31). La terre sera ordonnée (36), le corps physique des humains aura lui-même changé, devenu plus habile (34) et il sera doué de formes de télépathie (33) et même de lévitation et de capacité aquatique (33). La Femme, tenue pour apporter la douceur à cet âge d’or, imposera à l’Homme tout ce qu’elle pensera (35). Il y est dit que chacun y sera « comme un pas réglé. On saura tout du monde et de son corps. On soignera la maladie avant qu’elle n’apparaisse » (38). Ainsi, « il aura fallu la poigne ferrée pour que s’ordonne le désordre et que l’homme retrouve le bon chemin » (39). Aux deux dernières strophes l’Homme découvre que « tous les vivants sont porteurs de lumière » et apprend que cette dernière ne s’éteindra pas. Le poème a ainsi la particularité de revendiquer la devise de l’ordre par le chaos (ordo ab chao) tout autant que la référence au porteur de lumière désignant communément le titre, le nom de Lucifer. Les références qu’il peut avoir sur les secrets des anciens dieux (34), la télépathie ou les vie multiples (40) s’éloignent de la croyance catholique ainsi que des préoccupations ordinaires d’un chevalier du XIe siècle et semble se rapprocher davantage du courant New Age.Indépendamment de son statut potentiel de forgerie ou de document authentique, et de ses volontés millénaristes, la première partie de ce texte constitue un pamphlet décrivant parfaitement la déliquescence des valeurs de notre civilisation.


« Protocole secret des prophéties »
Jean de Jérusalem – 1099
Je vois et je sais. Mes yeux découvrent dans le Ciel ce qui sera et je franchis le temps d’un seul pas.
Une main me guide vers ce que vous ne voyez ni ne savez.
Mille ans auront passé et Jérusalem ne sera plus la ville des Croisés du Christ.
Le sable aura enfoui sous ses grains les murailles de nos châteaux, nos armures et nos os. Il aura étouffé nos voix et nos prières.
Les Chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur Droit et leur Foi, n’oseront s’approcher du Tombeau et des Reliques qu’escortés par des Chevaliers Juifs qui auront ici (…) leur Royaume et leur Temple. (1)
Les Infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout
et leur foi résonnera comme le tambour d’un bout à l’autre de la Terre. (2)

Le devin shadok

Il s’occupait plus spécialement d’astrologie qu’il disait et c’était lui qui était chargé tous les matins de faire le soleil se lever. Comme ça lui laissait quand même pas mal de temps libre, entre deux, il était plombier.

Je vois la Terre immense.
Des continents qu’Hérodote ne nommait que dans ses rêves se seront ajoutés au-delà des grandes forêts dont parle Tacite, et loin au bout de mers illimitées qui commencent après les Colonnes d’Hercule. (3)
Mille ans auront passé depuis le temps que nous vivons et les fiefs se seront partout rassemblés en de grands royaumes et de vastes empires.
Des guerres aussi nombreuses que les mailles de la cotte que portent les Chevaliers de l’Ordre se seront entrecroisées, défaisant les royaumes et les empires, en tissant d’autres. (4)
Et les serfs, les manants, les pauvres sans feu se seront mille fois révoltés, brûlant les récoltes, les châteaux et les villes, jusqu’à ce qu’on les écorche vifs et qu’on force les survivants à rentrer dans leurs tanières.
Ils se seront crus Rois. (5)
Mille ans auront passé et l’homme aura gagné le fond des mers et des cieux
et il sera comme une étoile au firmament.
Il aura acquis la puissance du soleil et il se sera pris pour Dieu,
bâtissant sur l’immense terre mille tours de Babel. (6)
Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu’avaient élevés les Empereurs de Rome, et ils sépareront une nouvelle fois des Légions et des Tribus Barbares.
Au-delà des grandes forêts sera un Empire.
Quand les murs s’effondreront l’Empire ne sera plus qu’une eau boueuse.
Les peuples seront une nouvelle fois mêlés. (7)
Alors commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille.
Je vois et je sais ce qu’il sera.
Je suis le scribe.
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille l’homme sera devant la bouche d’ombre d’un labyrinthe obscur.
Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s’enfoncer les yeux rouges du Minotaure.
Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l’An Mille qui vient après l’An Mille.


Notes

(1) Vision de l’Etat d’Israël
(2) L’intégrisme islamiste (« les infidèles » était l’expression utilisée par les Chrétiens du 11è siècle pour désigner les Musulmans)
(3) Annonce des découvertes du continent américain (situé après les « Colonnes d’Hercule », nom donné au détroit de Gibraltar dans l’Antiquité)
(4) Chute des royaumes et des empires européens, avènement de l’Empire américain et de l’Union Européenne…
(5) La démocratie?
(6) La technologie toute-puissante, les voyages spaciaux, la maîtrise de l’énergie nucléaire, et l’expansion des villes (les « tours de Babel »)
(7) Effondrement de l’Union Soviétique et chute du mur de Berlin?


Lorsque commencera l’An Mille qui vient après L’An Mille…

1
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’Or sera dans le Sang
Qui regardera les étoiles y comptera des deniers
Qui entrera dans le Temple y rencontrera les marchands
Les Souverains seront changeurs et usuriers
Le Glaive défendra le Serpent
Mais le feu couvera
Chaque ville sera Sodome et Gomorrhe
Et les enfants des enfants deviendront la nuée ardente
Ils lèveront les vieux étendards

2
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’Homme aura peuplé les Cieux et la Terre et les Mers de ses Créatures
Il ordonnera
Il voudra les pouvoirs de Dieu
Il ne connaîtra aucune limite
Mais chaque chose se retournera
Il titubera comme un roi ivre
Il galopera comme un chevalier aveugle
Et à coup d’éperon il poussera sa monture dans la forêt
Au bout du chemin sera l’abîme

3
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Se dresseront en tous points de la Terre des Tours de Babel
Ce sera Rome et ce sera Byzance
Les champs se videront
Il n’y aura de loi que de soi et de sa bande
Mais les Barbares seront dans la ville
Il n’y aura plus de pain pour tous
Et les jeux ne suffiront plus
Alors les gens sans avenir
Allumeront les grands incendies

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Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
La faim serrera le ventre de tant d’hommes
Et le froid bleuira tant de mains
Que ceux-là voudront voir un autre monde
Et des marchands d’illusions viendront qui proposeront le poison
Mais il détruira les corps et pourrira les âmes
Et ceux-là qui auront mêlé le poison à leur sang
Seront comme bête sauvage prise au piège
Et tueront et violeront et rançonneront et voleront
Et la vie deviendra une apocalypse de chaque jour

5
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun cherchera à jouir tout ce qu’il peut
L’Homme répudiera son épouse autant de fois qu’il se mariera
Et la femme ira par les chemins perdus (creux) prenant celui qui lui plaira
Enfantant sans donner le nom du Père
Mais aucun Maître ne guidera l’Enfant
Et chacun parmi les autres sera seul
La tradition sera perdue
La loi sera oubliée
Comme si l’Annonce n’avait pas été faite et l’homme redeviendra sauvage

6
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le père prendra son plaisir avec sa fille
L’homme avec l’homme la femme avec la femme
Le vieux avec l’enfant impubère
Et cela sera aux yeux de tous
Mais le sang deviendra impur
Le mal se répandra de lit en lit
Le corps accueillera toutes les putréfactions de la terre
Les visages seront rongés les membres décharnés
L’amour sera haute menace pour ceux qui ne se connaissent que par la chair

7
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Celui qui parlera de Serment et de Loi
Ne sera pas entendu
Celui qui prêchera la Foi du Christ
Perdra sa voix dans le désert
Mais partout se répandra les eaux puissantes des religions infidèles
De faux messies rassembleront les hommes aveuglés
Et l’infidèle armé sera comme jamais il ne fut
Il parlera de justice et de droit et sa foi sera brûlante et tranchante
Il se vengera de la Croisade

8
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le bruit de la mort donnée roulera comme l’orage sur la terre
Les barbares seront mêlés aux soldats des dernières légions
Les Infidèles vivront dans le cœur des Villes Saintes
Chacun sera tour à tour barbare, infidèle et sauvage
Il n’y aura plus d’ordre ni de règle
La haine se répandra comme la flamme dans la forêt sèche
Les barbares massacreront les soldats
Les infidèles égorgeront les croyants
La sauvagerie sera de chacun et de tous et les villes périront

9
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes se jugeront entre eux selon leur sang et leur foi
Nul n’écoutera le cœur souffrant des enfants
On les dénichera comme des oisillons
Et personne ne saura les protéger de la main raidie par le gantelet
La haine inondera les terres qui se croyaient pacifiées
Et nul ne sera épargné ni les vieux ni les blessés
Les maisons seront détruites ou volées
Les uns prendront la place des autres
Chacun fermera les yeux pour ne pas voir les femmes violées

10
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun saura ce qui est en tous les lieux de la terre
On verra l’enfant dont les os percent la peau
Et celui dont les yeux sont couverts de mouches
Et celui qu’on pourchasse comme un rat
Mais l’homme qui verra détournera la tête
Car il ne se souciera que de lui
Celui-là donnera une poignée de grains comme aumône
Alors qu’il dort sur des sacs pleins
Et ce qu’il donnera d’une main il le reprendra de l’autre

11
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme fera marchandise de tout
Chaque chose aura son prix
L’arbre l’eau et l’animal
Plus rien ne sera vraiment donné et tout sera vendu
Mais l’homme alors ne sera plus que poids de chair
On troquera son corps comme un quartier de viande
On prendra son œil et son cœur
Rien ne sera sacré ni sa vie ni son âme
On se disputera sa dépouille et son sang comme une charogne à dépecer

12
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura changé le visage de la terre
Il se voudra le Maître et le Souverain des forêts et des troupeaux
Il aura creusé le sol et le ciel
Et tracé son sillon dans les fleuves et les mers
Mais la terre sera nue et stérile
L’Air deviendra brûlant et l’eau sera fétide
La vie se fanera car l’homme épuisera la richesse du monde
Et l’homme sera seul comme un loup
Dans la haine de lui

13
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’enfant sera lui aussi vendu
Certains se serviront de lui comme d’une quintaine
Pour jouir de sa neuve peau
D’autres le traiteront comme un animal servile
On oubliera la faiblesse sacrée de l’enfant
Et son mystère
Il sera comme un poulain qu’on dresse
Comme un agneau qu’on saigne qu’on abat
Et l’homme ne sera plus rien que barbarie

14
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le regard et l’esprit des hommes seront prisonniers
Ils seront ivres et l’ignoreront
Ils prendront les images et les reflets pour la vérité du monde
On fera d’eux ce que l’on fait d’un mouton
Alors les carnassiers viendront
Les rapaces les mettront en troupeau pour mieux les guider vers l’abîme
Et les dresser les uns contre les autres
On les écorchera pour prendre leur laine et leur peau
Et l’homme s’il survit sera dépouillé de son âme

15
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Régnerons des Souverains sans croyance
Ils ordonneront aux foules humaines innocentes et passives
Ils cacheront leurs visages et garderont leurs noms secrets
Et leurs châteaux forts seront perdus dans les forêts
Mais ils décideront du sort de tout et de tous
Personne ne participera aux assemblées de leur ordre
Chacun sera vrai serf et se croira homme libre et chevalier
Seuls se dresseront ceux des villes sauvages et des fois hérétiques
Mais ils seront d’abord vaincus et brûlés vifs

16
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes seront si nombreux sur les terres
Qu’ils ressembleront à une fourmilière dans laquelle on enfonce le bâton
Ils grouilleront et la mort les écrasera du talon
Comme des insectes affolés
De grands mouvements les pousseront d’une contrée à l’autre
Les peaux brunes se mêleront aux peaux blanches
La Foi du Christ à celle de l’Infidèle
Certains prêcheront la paix jurée
Mais partout ce sera la guerre des tribus ennemies

17
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes voudront franchir toutes les enceintes
La mère aura les cheveux gris d’une vieille
Le chemin de la nature sera abandonné
Et les familles seront comme des grains séparés que rien ne peut unir
Ce sera donc un autre monde
Chacun errera sans lien comme un cheval emballé
Allant en tout sens sans guide
Malheur au chevalier qui chevauchera cette monture
Il sera sans étrier et chutera dans le fossé

18
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes ne s’en remettront plus à la loi de Dieu
Mais voudront guider leur vie comme une monture
Ils voudront choisir leurs enfants dans le ventre de leurs femmes
Et tueront ceux qu’ils n’aimeront pas
Mais que sera l’homme qui se prendra ainsi pour Dieu ?
Les Puissants se saisiront des meilleures terres et des plus belles femmes
Les pauvres et les faibles seront du bétail
Chaque masure deviendra donjon
La peur sera en chaque cœur comme un poison

19
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Un ordre noir et secret aura surgi
Sa loi sera de haine et son arme le poison
Il voudra toujours plus d’or et étendra son règne sur toute la terre
Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang

Les hommes justes et les faibles subiront sa règle
Les Puissants se mettront à son service
La seule loi sera celle qu’il dictera dans l’ombre
Il vendra le poison jusque dans les églises
Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon

20
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Bien des hommes resteront assis les bras croisés
Ou bien iront sans savoir où les yeux vides
Car ils n’auront plus de forge où battre le métal
Et plus de champ à cultiver

Ils seront comme une graine qui ne peut prendre racine
Errants et démunis humiliés et désespérés
Les plus jeunes et les plus vieux souvent sans lieux
Ils n’auront que la guerre pour salut
Et ils se combattront d’abord eux-mêmes et ils haïront leur vie

21
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les maladies de l’eau du ciel et de la Terre
Frapperont l’homme et le menaceront
Il voudra faire renaître ce qu’il a détruit et protéger ce qui demeure
Il aura peur des jours qui viennent
Mais il sera bien tard
Le désert rongera la terre et l’eau sera de plus en plus profonde
Elle ruissellera certains jours en emportant tout comme un déluge
Et elle manquera le lendemain à la terre
Et l’air rongera le corps des plus faibles
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22
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
La terre tremblera en plusieurs lieux et les villes s’effondreront
Tout ce que l’on aura construit sans écouter les sages
Sera menacé et détruit
La boue submergera les villages et le sol s’ouvrira sous les Palais

L’homme s’obstinera car l’orgueil est sa folie
Il n’entendra pas l’avertissement répété de la terre
Mais l’incendie détruira les nouvelles Rome
Et dans les décombres accumulés
Les pauvres et les barbares pilleront malgré les Légions les richesses abandonnées

23
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le soleil brûlera la terre
L’Air ne sera plus le voile qui protège du feu
Il ne sera qu’un rideau troué
Et la lumière brûlante rongera les peaux et les yeux
La mer s’élèvera comme une eau qui bout
Les villes et les rivages seront ensevelies
Et des continents entiers disparaîtront
Les hommes se réfugieront sur les hauteurs
Et ils reconstruiront oubliant déjà ce qui est survenu
24
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes sauront faire vivre des mirages
Les sens seront trompés et ils croiront toucher ce qui n’est pas
Ils suivront des chemins que seuls les yeux verront
Et le rêve pourra ainsi devenir vivant
Mais l’homme ne saura plus séparer ce qui est de ce qui n’est pas
Il se perdra dans de faux labyrinthes
Ceux qui sauront faire naître des mirages
Se joueront de l’homme naïf en le trompant
Et beaucoup d’hommes deviendront des chiens rampants

25
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les animaux que Noé avait embarqués sur son Arche
Ne seront plus entre les mains de l’Homme
Que bêtes transformées selon sa volonté
Et qui se souciera de leur souffrance vivante?
L’homme aura fait de chaque espèce ce qu’il aura voulu
Et il en aura détruit d’innombrables
Que sera devenu l’homme qui aura changé les lois de la vie
Qui aura fait de l’animal vivant une motte de glaise
Sera-t-il l’égal de Dieu ou l’enfant du Diable?

26
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Il faudra avoir peur pour l’enfant de l’homme
Le poison et le désespoir le guetteront
On ne l’aura désiré que pour soi et non pour lui ou pour le monde
Il sera traqué pour le plaisir et parfois on vendra son corps
Mais même celui qui sera protégé par les siens
Sera menacé d’avoir l’esprit mort
Il vivra dans le jeu et le mirage
Qui le guidera puisqu’il n’y aura plus maître
Personne ne lui aura enseigné à espérer et à agir

27
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme se croira Dieu alors qu’il ne sera rien de plus qu’à sa naissance
Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie
Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé
Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui
Il restera un nain de l’âme et il aura la force d’un géant
Il avancera d’un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre
Sa tête sera lourde de savoir
Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt
Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l’enfant qui geint

28
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des contrées entières seront la proie de la guerre
Au-delà du limès romain et même sur l’ancien territoire de l’Empire
Les hommes des mêmes cités s’égorgeront
Ici sera la guerre entre tribus et là entre croyants
Les Juifs et les enfants d’Allah n’en finiront pas de s’opposer
Et la terre du Christ sera leur champ de bataille
Mais les infidèles voudront partout défendre la pureté de leur foi
Et il n’y aura en face d’eux que doute et puissance
Alors la mort s’avancera partout comme l’étendard des temps nouveaux

29
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des hommes en multitude seront exclus de la vie humaine
Ils n’auront ni droits ni toit ni pain
Ils seront nus et n’auront que leurs corps à vendre
On les rejettera loin des tours de Babel de l’opulence
Ils grouilleront comme un remords et une menace
Ils occuperont des contrées entières et prolifèreront
Ils écouteront les prédications de la vengeance
Et ils se lanceront à l’assaut des tours orgueilleuses
Le temps sera revenu des invasions barbares

30
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme sera entré dans le labyrinthe obscur
Il aura peur et il fermera les yeux car il ne saura plus voir
Il se défiera de tout et il craindra à chaque pas
Mais il sera poussé en avant car aucune halte ne sera permise
La voix de Cassandre sera pourtant haute et forte
Il ne l’entendra pas
Car il voudra toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages
Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont
Et il n’y aura que des mauvais bergers


Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille

31
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes auront enfin ouvert les yeux
Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités
Ils se verront et s’entendront d’un point à l’autre de la terre
Ils sauront que ce qui frappe l’un blesse l’autre
Les hommes formeront comme un grand corps unique
Dont chacun d’eux sera une part infime
Et ils constitueront ensemble le cœur
Et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous
Et il naîtra ainsi enfin le grand humain

32
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura conquis le ciel
Il créera des étoiles dans la grande mer bleu sombre
Et il naviguera sur cette nef brillante
Nouvel Ulysse compagnon du Soleil pour l’Odyssée Céleste

33
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes pourront s’enfoncer sous les eaux
Leur corps sera nouveau et ils seront poissons
Et certains voleront haut plus haut que les oiseaux
Comme si la pierre ne tombait pas
Ils communiqueront entre eux
Car leur esprit sera si grand ouvert qu’il recueillera tous les messages
Et les rêves seront partagés
Et ils vivront aussi longtemps que le plus vieux des hommes
Celui dont parle les Livres Saints

34
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme saura quel est l’esprit de toute chose
La pierre ou l’eau le corps de l’animal ou le regard de l’autre
Il aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient
Et il poussera porte après porte dans le labyrinthe de la vie nouvelle

Il créera avec la puissance et le jaillissement d’une source
Il enseignera le savoir à la multitude des hommes
Et les enfants connaîtront la terre et le ciel plus qu’aucun avant eux
Et le corps de l’homme sera agrandi et habile
Et son esprit aura enveloppé toutes choses et les aura possédées

35
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme ne sera plus le seul souverain car la femme viendra saisir le sceptre
Elle sera la grande maîtresse des temps futurs
Et ce qu’elle pensera elle l’imposera aux hommes
Elle sera la mère de cet An Mille qui vient après l’An Mille

Elle répandra la douceur tiède de la mère après les jours du Diable
Elles sera la beauté après la laideur des temps barbares
L’An Mille qui vient après l’An Mille se changera en temps léger
On aimera et on partagera
On rêvera et on enfantera les rêves

36
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme connaîtra une seconde naissance
L’Esprit saisira la foule des hommes
Qui communieront dans la fraternité
Alors s’annoncera la fin des temps barbares

Ce sera le temps d’une nouvelle vigueur de la Foi
Après les jours noirs du commencement de l’An Mille qui vient après l’An Mille
S’ouvriront des jours heureux
L’homme retrouvera le chemin des hommes
Et la terre sera ordonnée

37
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des voies iront d’un bout à l’autre de la terre et du ciel à l’autre bout
Les forêts seront à nouveau denses
Et les déserts auront été irrigués
Les eaux seront redevenues pures

La terre sera comme un jardin
L’Homme veillera sur tout ce qui vit
Il purifiera ce qu’il a souillé
Il sentira toute la terre comme sa demeure
Et il sera sage pensant aux lendemains

38
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun sera comme un pas réglé
On saura tout du monde et de son corps
On soignera la maladie avant qu’elle n’apparaisse
Chacun sera guérisseur de soi et des autres

On aura compris qu’il faut aider pour maintenir
Et l’homme après des temps de fermeture et d’avarice
Ouvrira son cœur et sa bourse aux plus démunis
Il se sentira chevalier de l’ordre humain
Et ainsi ce sera un temps nouveau qui commencera

39
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura appris à donner et à partager
Les jours amers de solitude seront enfouis
Il croira à nouveau à l’Esprit
Et les barbares auront acquis droit de cité

Mais cela viendra après les guerres et les incendies
Cela surgira des décombres noircies des tours de Babel
Et il aura fallu la poigne ferrée
Pour que s’ordonne le désordre
Et que l’homme retrouve le bon chemin

40
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme saura que tous les vivants sont porteurs de lumière
Et qu’ils sont créatures à respecter
Il aura construit les nouvelles cités
Dans le ciel sur la terre et sur la mer

Il aura la mémoire de ce qui fut
Et il saura lire ce qui sera
Il n’aura plus peur de sa propre mort
Car il aura dans sa vie vécu plusieurs vies
Et la Lumière il le saura ne sera jamais éteinte

27 juillet 2017 Posted by | Gaia, Pépiements, Valeurs | , | Laisser un commentaire

Le pape Benoît XVI face à la violence de l’islam

Après plusieurs massacres significatifs de chrétiens par des musulmans, le pape Benoît XVI apportait cette clarification : « on ne peut pas utiliser la violence au nom de Dieu ! » Et il ajoutait : « Les religions devraient inciter à un usage correct de la RAISON et promouvoir des valeurs éthiques ».

Depuis longtemps, le pape Benoît XVI exigeait officiellement des changements fondamentaux dans les rapports musulmans-chrétiens. Mais dans cette déclaration il insista surtout pour mettre en évidence le fait qu’un Dieu qui pousse à tuer en son nom ne peut être qu’une idole repoussante. C’est pourtant du dieu de l’islam qu’il s’agit…
Ce discours apparaît comme le prolongement de la brillante démonstration que le pape a présentée à Ratisbonne en 2006 et dont il a conclu la thématique lors de son allocution aux Bernardins à Paris en 2008. Il y a en effet un lien entre les deux événements, et ainsi s’approfondit la même analyse. C’est un fait : Benoît XVI a eu le courage de montrer combien le refus islamique d’associer la raison à une démarche prétendument religieuse fait peser une grave menace sur nos libertés et notre sécurité. Les multiples faits sanglants le démontrent.
Pour étayer sa démonstration, à l’Université de Ratisbonne, lors de cette fameuse conférence de 2006, le pape cite un célèbre passage du 16ème siècle relatant l’entretien entre l’empereur orthodoxe Manuel II Paléologue et un musulman cultivé :Le devin shadok

« L’empereur connaissait les dispositions développées et fixées dans le coran à propos de la guerre sainte. Il dit avec rudesse à son interlocuteur musulman : montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme sa mission de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ».

Cette citation volontairement isolée de son contexte par les médias suscita aussitôt dans le monde musulman un embrasement inimaginable. Les médias occidentaux s’en emparèrent avec délectation. Unanimes dans leur fureur, les dirigeants marocain, palestinien, malaisien, iranien, insultèrent grossièrement le pape, évidemment sans même avoir lu le discours, puisque pas encore traduit! La rue musulmane explosa de rage, on brûla l’effigie de Benoît XVI, une religieuse dévouée aux autochtones depuis trente ans fut assassinée en Somalie, aux cris de Allah ouakbar on incendia plusieurs églises dans les Territoires palestiniens, en Iraq et en Inde. 

Or Benoît XVI donnait dans son exposé historico-théologique une clé de lecture critique générale, avec l’intention de l’appliquer à toutes les religions (christianisme y compris) : violenter au nom de Dieu est inacceptable, car Dieu a un lien avec la raison.

Comment poser autrement les bases d’un dialogue entre civilisations qui puisse se fonder sur des relations ouvertes à l’altérité?
En citant le Paléologue, Benoît XVI voulait rappeler un constat historique indéniable : Mahomet a prêché sa foi par l’épée, il a plus été chef de guerre que chef religieux.
La préoccupation majeure du pape part d’un constat lucide de sa part : la situation du monde contemporain, en fonction de laquelle il dénonce la vision théocratique de l’islam, concept absolutiste de Dieu qui autorise à violenter au nom du divin.
djihad contre savoirLa grande différence, entre islam et christianisme c’est que les textes fondateurs musulmans ne disent pas la même chose que les textes judéo-chrétiens. En islam, le rapport religion-violence est particulièrement imbriqué, et il suffit de lire le coran et les hadiths, mais aussi les biographes musulmans de Mahomet (Mouslim, Boukhari, etc) pour s’en convaincre.

Face à ce dilemme, Benoît XVI affirme avec conviction que si Dieu s’est mis en relation avec l’être humain doué de raison, la religion ne doit en aucun cas servir de caution et d’alibi à la violence. Pour étayer philosophiquement cette approche, le pape insiste sur la dimension hellénistique de la raison : il estime que si l’on structure la pensée religieuse en lui offrant des outils conceptuels de discernement, on lui évite toutes les déviances.
En effet, une foi authentique ne peut se propager par la violence car elle est le fruit de l’âme, or l’âme est raisonnable, c’est-à-dire capable de réflexion et de dialogue. Dans sa Révélation, Dieu s’est rendu intelligible à l’homme raisonnable, et la raison devrait donc jouer son rôle dans la compréhension humaine de la volonté de Dieu et de ses commandements bénéfiques. Le Paléologue, élevé dans la philosophie grecque, dit le pape, proclame le lien entre la raison et la foi dans le but de contester formellement la démarche islamique et ses injonctions belliqueuses coupées de toute réflexion éthique.

C’est aussi ce que confirme El Tayeb Houdaïfa, un chroniqueur de La vie Eco, lorsqu’il écrit que la période islamique du 7ème siècle fut « trop préoccupée par les conquêtes d’expansion militaire et pas assez par l’usage de la raison ». Il y eut dèsdéfilé des aveugles le début des assassinats successifs pour la succession dynastique de Mahomet (Omar, Othman, Ali). C’est ce qui donna lieu à la rivalité séculaire entre sunnites et chiites, qui s’affirme de plus en plus avec l’axe Iran-Liban. El Tayeb Houdaïfa enfonce le clou : « l’après-prophète s’illustra plus par l’empire de la déraison que par le gouvernement de la raison »

Pourtant, une chance nouvelle de profonde réforme était apparue, lorsqu’aux 8ème et 9ème s. les arabes firent traduire dans leur langue les œuvres des philosophes grecs qu’ils venaient de découvrir par leur conquête. Comme ils ne connaissaient pas le grec, ce sont les juifs lettrés et les savants chrétiens – nestoriens en particulier – qui réalisèrent pour eux ces traductions grâce au syriaque.
De ce fait, la popularisation des œuvres grecques en milieu arabo-musulman suscita rapidement la première école théologique islamique importante, celle des mutazilites – avec Wasil ibn Ata, fondateur du kalam, la théologie spéculative. Les mutazilites prirent très au sérieux la logique de la raison dans le domaine de la foi en Dieu. Et cette posture « éclairée » allait avoir des conséquences considérables sur la foi musulmane elle-même, car pour l’école de pensée mutazilite imprégnée de raisonnement philosophique – et donc de prise en compte de l’humain – la justice divine exigeait nécessairement la libre volonté humaine. En effet, si l’individu était privé de libre arbitre pour se retrouver sans cesse prédestiné ou téléguidé par Allah dans le bien comme dans le mal, récompense et punition n’avaient plus de sens et aucune éthique n’était possible.
Intellectuellement attractive, la théologie mutazilite fut établie comme doctrine officielle par le calife Al Mamun (814-833), mais une opposition farouche fit rapidement chuter cette démarche philosophique trop inspirée de la pensée grecque. Pour contrer cette tentative de pacification de la religion mahométane, Al Achari développa une ligne dure attribuant tout à Allah et rendant la raison de l’homme complètement inopérante. Puisque l’individu est « prédestiné » dans ses moindres faits et gestes, c’est le mektoub qui régit tout, selon le bon plaisir d’Allah ! Or cette croyance doctrinale implacable est toujours officielle de nos jours…

Au 11ème et 12ème s. Al Farabi et Al Kindi furent des penseurs musulmans développant l’idée d’une liberté éclairée par la raison, mais Ghazali, leur adversaire, réagit contre eux par un ouvrage clairement intitulé « Destruction des philosophes ».
Même Averroes, un siècle plus tard, se retrouvait disqualifié au nom même de ce reflux vers l’islam dur des origines. (Signalons au passage qu’Averroès si facilement présenté comme un grand esprit humaniste et libéral, fut l’auteur d’un terrible traité du djihad contre les non-musulmans, dans lequel il demandait au pouvoir islamique de ne manifester aucune tolérance envers les juifs et les chrétiens, afin de garantir sans équivoque la suprématie de l’islam).
Dès lors, l’étau se refermait – jusqu’à nos jours – avec ce raidissement doctrinal opéré par Ghazali, freinant toute investigation philosophique en islam. C’est ce que l’on appelle la « fermeture des portes de l’ijtihad ».

conversion et prièreMais dans la même période, (au 11ème siècle), un autre théologien musulman célèbre refusait lui aussi fermement toute ouverture vers la raison, il rejetait toute influence philosophique grecque. C’est Ibn Hazm, que Benoît XVI a présenté explicitement dans son discours de Ratisbonne : pour ce juriste, Allah est pure transcendance sans aucun lien avec la raison humaine ni avec la vérité. Allah est tellement dégagé de nos affaires humaines que ses décrets peuvent être totalement arbitraires et que donc il peut être demandé au croyant de tuer son semblable pour la cause religieuse sans chercher à comprendre pourquoi.

En Andalousie – au 11ème siècle – alors que les royaumes musulmans se séparaient, Ibn Hazm, fidèle au dernier calife de Cordoue, remettait vigoureusement en lumière les comportements fondateurs du prophète de l’islam à Médine, phase belliqueuse succédant à la phase pacifique initiale de la Mecque. L’idée était bel et bien de revenir à l’islam pur et dur du temps du prophète, considéré comme âge d’or de l’islam ; c’est le salafisme, courant musulman radicalisé qui a partout le vent en poupe et qui se manifeste avec force aujourd’hui.

Dans la même logique, Ibn Hazm préconisait la lecture littérale du coran, c’est l’école zahirite, (le zahir = sens apparent). Tout lecteur du coran qui doute, ne serait-ce que d’une seule lettre, devient aussitôt kafir : incroyant, infidèle, impie. Le kufr, c’est l’impiété, punie de persécution en ce monde et de l’enfer dans l’autre. C’est dans cet esprit de non-retour que des musulmans convaincus d’être des « vrais » se sentent autorisés à tuer des musulmans jugés trop tièdes par rapport aux impératifs coraniques!

Payez la taxe djizya sinon mes adeptes vous tueront

Payez la taxe djizya sinon mes adeptes vous tueront

L’islam, pour Ibn Hazm, est littéralement un acte de « soumission » totale y compris dans la lecture du texte. Par conséquent, les 114 sourates du coran sont – telles quelles – parole d’Allah descendue d’en haut et incarnée dans un livre, l’injonction divine est par conséquent manifeste et sa vérité ne peut être contestée ou critiquée. Le coran ne recèle donc aucun sens caché, comme le prétendent les soufis, considérés par l’islam officiel comme une secte ésotérique et hérétique, influencée par des mécréants.

Sous peine de blasphème puni de mort, les « impies » ne peuvent toucher ni à l’esprit ni à la lettre du coran.

Ibn Hazm, (nommément cité par Benoît XVI dans son propos), en formulant le fait que la loi d’Allah est intangible, place celle-ci hors du temps et de l’histoire humaine. Le coran incréé est inattaquable. Ce qui a fait de Ibn Hazm en quelque sorte le théoricien de base du fondamentalisme islamique.

Il est assez paradoxal de remarquer que Ibn Hazm donnait cette impulsion de repli à l’islam, en lui imposant une pensée unique au moment même où – à l’inverse – se développaient en Europe chrétienne les premières grandes universités occidentales. Elles constituaient un lieu d’érudition où l’on pouvait discuter et mener des disputationes contradictoires, où l’on s’exerçait à confronter des arguments et avancer des hypothèses multiples de compréhension des connaissances. La réflexion scientifique allait faire des bonds en avant en chrétienté et décliner peu à peu en islam.

Mais de par sa posture, Ibn Hazm est devenu simultanément l’un des théoriciens du djihad, en tant que guerre d’expansion de l’islam. Cette injonction est formulée dans la fidélité aux opérations guerrières des origines, c’est à dire la conquête obligatoire des territoires infidèles s’accompagnant du traitement impitoyable des non musulmans, les dhimmi, comme le préconise le coran. Les juifs et les chrétiens relèvent d’un statut inférieur de seconde zone et ils doivent payer pour leur survie.
Autre aspect particulier d’Ibn Hazm, son antisémitisme virulent. Le légiste musulman était engagé à fond dans la polémique antijuive et antichrétienne. Il martelait dans son traité Al Fisal l’intolérance absolue envers la catégorie coraniquement dénommée les « gens du Livre », Ahl al Kittab, avec de multiples imprécations contre la Torah désignée comme fiction mensongère. Il maudissait même tout musulman qui vivrait en bonne intelligence avec des juifs ou des chrétiens, considérés par le coran comme falsificateurs des Ecritures.

Suite au discours du pape Benoît, le recteur Boubakeur de la mosquée de Paris chercha aussitôt à minimiser la représentativité de Ibn Hazm, mais il est cependant aisé de constater que les vues du penseur musulman du 11° s. sont absolument identiques à celles prônées aujourd’hui par la majorité des innombrables organisations islamiques alignées sur l’option salafiste du retour aux origines.
En occultant l’option Hazm et le tournant datant du 11ème siècle déjà, on nous raconte souvent que cet islam fondamentaliste est récent, avec Abd el Wahab, initiateur du wahabisme saoudien ; il y a aussi l’égyptien Qutb et l’indien Madowdi, qui furent les fils spirituels actualisateurs – pour notre époque – de cette conception religieuse radicale, et particulièrement redoutable pour les dhimmi. La mouvance puissante des « Frères musulmans », et de sa filiale le Hamas, s’inscrit dans la même ligne. Daesh ou autres organisations combattantes aux dénominations exaltantes sont de la même inspiration violente.

Ce n’est donc pas par hasard que Benoît XVI a pris soin de relever avec insistance la position d’Ibn Hazm dans son analyse, étant donné tout ce qui en découle sur le terrain géopolitique et interreligieux.fqih-tunedoispas

Pour le pape Benoît, le Dieu de la Bible, contrairement au dieu du coran, est un Dieu de l’alliance, un Dieu ami des hommes, en relation avec le peuple des croyants, non pour faire peser sur lui des observances et des interdits, mais par amour.
Dieu est père de son peuple et de chacun de ses membres. Or, le mot amour n’existe pas dans le coran et le mot tuer y est plus présent que le mot prier. L’esprit du coran s’oppose frontalement aux croyances bibliques des chrétiens. Considérer Dieu comme père est une abomination absolue, le shirk. Il n’y a pas de péché, donc pas de rédemption, et Jésus n’est pas mort en croix. Les hadiths précisent même que Issa (Jésus, prophète de l’islam) reviendra à la fin des temps pour « briser les croix et tuer les porcs »…

Dans son discours, si le pape faisait remarquer que la théologie judéo-chrétienne bénéficie de l’outil grec de la pensée, c’est pour souligner expressément que la raison entre en ligne de compte dans l’expression de la foi, telle qu’issue de la bible hébraïque. Le pape refuse donc que l’on propose une foi biblique déconnectée de la raison, y compris dans les parties du monde où règnent d’autres cultures ; rien ne serait pire qu’une foi exemptée de sa dimension grecque de rationalité et de sa dimension juive de spiritualité.
Pour Benoît XVI, il convient de ne pas déshelléniser la réflexion chrétienne, comme il convient de ne pas déjudaïser la foi en amputant sa spiritualité de l’ancien testament.
Le discours de Ratisbonne nous pose ainsi des questions salutaires : en réaffirmant qu’on ne peut pas dire ou faire n’importe quoi « au nom de Dieu », Benoît XVI oriente son propos vers les dangers grandissants du fanatisme religieux ou pseudoreligieux. Il rassure en même temps les tenants de la laïcité sur le fait que la religion bien comprise ne peut pas être déraisonnable, même si elle n’a pas à se laisser enfermer dans les limites restrictives du rationnel.

Certains diront qu’il faut distinguer entre islam et islamisme. Selon eux, l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam vrai, religion de paix et d’amour, religion tolérante et créatrice. clerc muzzulmanLe radicalisme islamique ne serait qu’une perversion du véritable islam. C’est la fameuse distinction entre fanatiques et modérés, mais le problème, c’est que l’islam en lui-même – dès ses premiers pas – n’est pas modéré, et il n’y a qu’une différence de degré et non pas de nature entre radicaux et modérés. C’est un fait que les arguments des terroristes musulmans s’alimentent au coran lui-même.

Cette réflexion nous confirme que le dialogue interreligieux a vraiment plus besoin de lucidité que d’angélisme, de discernement plus que d’affect. Jürgen Habermas donne quelques repères historiques :

« Par l’autoconscience normative du temps moderne, le christianisme n’a pas été seulement un catalyseur. L’universalisme égalitaire, dont sont nées les idées de liberté et de solidarité, est un héritage immédiat de la justice juive et de l’éthique chrétienne de l’amour.

Inchangé dans sa substance, cet héritage a toujours été de nouveau approprié de façon critique et de nouveau interprété. Jusqu’à aujourd’hui il n’existe pas d’alternative à cela ».


via Il y a dix ans, le pape Benoît XVI face à la violence de l’islam

© Abbé Alain René Arbez


20 juillet 2017 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

Une religion pour autistes

Claude Levi-Strauss, anthropologue (1908-2009). Extraits choisis de Tristes tropiques, Presses Pocket, pp. 475-490)  

claude_levi_strauss« Les brefs contacts que j’ai eus avec le monde arabe m’ont inspiré une indéracinable antipathie.  ll m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. [On ne peut que] constater combien la France est en train de devenir musulmane.
Déjà l’Islam me déconcertait par une attitude envers l’histoire contradictoire à la nôtre, et contradictoire en elle-même : son souci de fonder une tradition s’accompagne d’un appétit destructeur de toutes les traditions antérieures.
Dans la civilisation musulmane, les raffinements les plus rares – palais de pierres précieuses, fontaines d’eau de rose, mets recouverts de feuilles d’or – servent de couverture à la rusticité des mœurs et à la bigoterie qui imprègne la pensée morale et religieuse.

Sur le plan moral, on se heurte à une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident.
En fait, le contact des non-musulmans les angoisse.

passante à Paris

Tout l’Islam semble être une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive a la burka moderne, semblable à un appareil orthopédique.
Chez les musulmans, manger avec les doigts devient un système : nul ne saisit l’os de la viande pour en ronger la chair. De la seule main utilisable (la gauche étant impure, parce que réservée aux ablutions intimes) on pétrit, on arrache les lambeaux et quand on a soif, la main graisseuse empoigne le verre. En observant ces manières de table qui valent bien les autres, mais qui du point de vue occidental, semblent faire ostentation de sans-gêne, on se demande jusqu’à quel point la coutume, plutôt que vestige archaïque, ne résulte pas d’une réforme voulue par le « se-disant prophète “ –ne faites pas comme les autres peuples, qui mangent avec un couteau“ – inspiré par le même souci, inconscient sans doute, d’infantilisation systématique, d’imposition homosexuelle de la communauté par la promiscuité qui ressort des rituels de propreté après le repas, quand tout le monde se lave les mains, se gargarise, éructe et crache dans la même cuvette, mettant en commun, dans une indifférence terriblement autiste, la même peur de l’impureté associée au même exhibitionnisme. (…)

Si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement, revues de détail et soins de propreté, promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes. (…) Ils compensent l’infériorité qu’ils ressentent par des formes traditionnelles de sublimations qu’on associe depuis toujours à l’âme arabe : jalousie, fierté, héroïsme.

Cette religion se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme insconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables. S’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener l’autre à partager leur vérité, ils sont pourtant incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui.

Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite.

La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.

(…) Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons : je retrouve en lui l’univers d’où je viens ; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. (…)
Le pourrons-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? (…) Un autre destin est possible, celui, précisément, que l’Islam interdit en dressant sa barrière entre un Occident et un Orient qui, sans lui, n’auraient peut-être pas perdu leur attachement au sol commun où ils plongent leurs racines. (…)

( …) c‘est l’autre malheur de la conscience occidentale que le christianisme (…) soit apparu “avant la lettre” – trop tôt (…) terme moyen d’une série destinée par sa logique interne, par la géographie et l’histoire, à se développer dorénavant dans le sens de l’Islam ; puisque ce dernier – les musulmans triomphent sur ce point – représente la forme la plus évoluée de la pensée religieuse sans pour autant être la meilleure ; je dirais même en étant pour cette raison la plus inquiétante des trois [bouddhisme, christianisme et islam]. (…)

carte hyperboréeAujourd’hui, c’est par-dessus l’Islam que je contemple l’Inde ; mais celle de Bouddha, avant Mahomet qui, pour moi européen et parce que européen, se dresse entre notre réflexion et des doctrines qui en sont les plus proches comme le rustique empêcheur d’une ronde où les mains prédestinées à se joindre, de l’Orient et de l’Occident ont été par lui désunies. Quelle erreur allais-je commettre, à la suite de ces musulmans qui se proclament chrétiens et occidentaux et placent à leur Orient la frontière entre les deux mondes ! (…)
L’évolution rationnelle est à l’inverse de celle de l’histoire : l’Islam a coupé en deux un monde plus civilisé. Ce qui lui paraît actuel relève d’une époque révolue, il vit dans un décalage millénaire. Il a su accomplir une œuvre révolutionnaire ; mais comme celle-ci s’appliquait à une fraction attardée de l’humanité, en ensemençant le réel il a stérilisé le virtuel : il a déterminé un progrès qui est l’envers d’un projet. »

30 juin 2017 Posted by | Anthropologie, Valeurs | , | Laisser un commentaire

prière de St François d’assise

Seigneur, fais de moi un instrument de la paix,

Là où il y a la haine, que je mette l’Amour,
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon,
Là où il y a la discorde, que je mette l’union,
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité,
Là où il y a le doute, que je mette la foi,
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance,
Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière,
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

O Maître, que je ne cherche pas tant
A être consolé…qu’à consoler
A être compris…qu’à comprendre
A être aimé…qu’à aimer.

Car,
C’est en donnant…qu’on reçoit
C’est en s’oubliant…qu’on trouve
C’est en pardonnant…qu’on est pardonné
C’est en mourant…qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

oiseau de picasso

23 décembre 2016 Posted by | Pépiements, Spiritualités | , | Laisser un commentaire

CocaCola : le @Monsanto des sodas

À chaque instant, près de 80 millions de personnes dans le monde ouvrent une bouteille de Coca-Cola ; chaque jour, la société vend 2 milliards de boissons. Chacun sait que ce n’est pas bon pour la santé, mais pourtant les ventes de Coca-Cola ne faiblissent pas. Le géant américain est parvenu à construire un mythe autour de sa boisson phare en multipliant les mensonges et les dissimulations. Voici ce que vous devez savoir.

Dès sa création, un gros mensonge

Le Coca-Cola n’est pas, comme on le pense, une invention américaine, mais une invention française ! Angelo Mariani a commercialisé, 20 ans avant la création du Coca, un vin tonic, fabriqué selon une recette Corse, en faisant macérer des noix de cola et des feuilles de coca, dans du vin de Bordeaux.
Son vin tonic français a eu un succès mondial et a été importé aux USA par John Pemberton
« l’inventeur du Coca-Cola ». Celui-ci a eu l’idée de faire un sirop à base de feuilles de coca et de noix de cola, à diluer dans de l’eau carbonatée, ou de l’eau gazeuse. En 1887, il dépose le brevet à son nom propre, sans mentionner le nom de Mariani. Son Coca-Cola est vendu comme médicament du système nerveux, et est en outre utilisé pour sevrer les intoxications aux opioïdes (opium).
Cette boisson va contenir de la cocaïne jusqu’en 1903, malgré les dénégations répétées de la compagnie. La présence de cocaïne avait pour objectif, n’en doutons pas, d’attirer la clientèle et de la rendre dépendante à cette nouvelle boisson. Sous la pression, la formule sera progressivement modifiée pour ne plus contenir que de la caféine (qui reste un agent dopant et entraîne, elle aussi, l’addiction).

bouteilles de coca-cola

Que cache la formule secrète X7 ?

Le Coca contient également une formule secrète, appelée X7. Tout le monde en a entendu parler. Mais rien ne filtre sur ses composants. Sachez seulement qu’actuellement, au port de New Jersey, une compagnie reçoit discrètement de la Bolivie et du Pérou de grandes quantités de feuilles de coca. Une importation qui n’est autorisée qu’à l’usage de la pharmacie. Ces feuilles sont traitées par une usine spécialisée : la Stepan company qui, bien sûr, en extrait la cocaïne pour les laboratoires pharmaceutiques. Or, cette même compagnie livre à l’usine Coca-Cola les barils de concentrés de X7, protégés de grilles et marqués DANGEREUX – CORROSIF,  le travail de la maison mère ne consistant qu’à diluer le « mystérieux concentré » avec de l’eau, et de le conditionner. Pas rassurant…

L’acide phosphorique, une exclusivité Coca

Le Coca-Cola est la seule boisson au monde qui soit acidifiée avec de l’acide phosphorique. Or, l’acide phosphorique est une substance toxique pour l’organisme. Elle est responsable d’une acidité très importante de cette boisson (Ph 2,8). Toutes les boissons synthétiques du monde sont acidifiées avec de l’acide citrique, non toxique, qui n’est rien d’autre que l’acide du citron.

Voici la liste des symptômes générés par l’acide phosphorique :

  • Inhibition de l’attention,
  • Difficultés de mémorisation,
  • Perte de la curiosité naturelle,
  • Refus inconscient de s’intégrer dans la vie,
  • Indifférence,
  • Paresse,
  • Hostilité,
  • Asthénie profonde,
  • Épuisement mental,
  • Incapacité à faire des efforts.

Pour résumer, les gens deviennent : peureux, distraits, lents et instables.
Tous ces signes sont de plus en plus visibles, chez une majeure partie de la population mondiale.
N’oublions pas que le Coca est distribué dans le monde entier. Cette simple boisson constituerait un moyen idéal de modifier le psychisme de la population mondiale, non ?

Un colorant caramel dont les Américains eux-mêmes se méfient

C’est le E150 B chimique qui donne la couleur caractéristique au Coca-Cola. On obtient la couleur caramel à partir du sucre (encore lui) que l’on traite à l’ammoniaque puis avec divers acides sous haute pression. Ces opérations peu sympathiques génèrent de nouvelles molécules dont l’une s’appelle la 4MI qui a été démontrée cancérigène chez les animaux… Le scientifique américain Mike Jacobson dit que pour l’homme, cette molécule génèrerait plutôt des leucémies. Prendre ce  risque, juste pour un colorant, ne parait-il pas déraisonnable ?
En Californie, ce colorant est très controversé, aussi cet état a obligé Coca-Cola et Pepsi-Cola à en réduire le dosage à 29 microgrammes par litre. En France, on tolère sans état d’âme 79 microgrammes. Dans le Coca light la limite du colorant est multipliée par 3.

Quant au sucre, on atteint des records de toxicité

Chacun sait que le Coca-Cola, c’est surtout du sucre. Selon un spécialiste mondial de l’obésité, chaque cannette métallique de coca cola contient 39 g de sucre, ce qui équivaut à 10 cuillères à café bombées. Je vous conseille de faire l’expérience de mettre 10 cuillères à café bombées de sucre dans une assiette pour vous rendre compte.  Pauvre pancréas !!!

Le sucre est classé drogue douce ; mais il n’en crée pas moins une addiction. En particulier, il affecte une zone de récompense du cerveau, la même zone que pour la cocaïne, la nicotine, les amphétamines, l’héroïne, la morphine. Plus on en consomme, et plus la dopamine du cerveau en redemande pour obtenir le même bien-être ; cette escalade est bien sûr suivie d’une lente descente aux enfers…

Sur les enfants, c’est un désastre. Dans les cliniques pour obèses, on trouve des enfants de 8 à 10 ans avec des taux de lipides à la hauteur de ceux de sexagénaires. Ces enfants sont atteints de maladies de la gérontologie et présentent déjà du diabète type 2.

À l’ile Maurice, que je connais bien, 70 % des autochtones sont diabétiques. La raison en est simple, ils grignotent toute la journée des sucreries et consomment des boissons sucrées (sodas, coca-cola….) pendant et en dehors des repas. Dans les hôpitaux, on ne cesse de couper des doigts et des orteils atteints de gangrène, sans parler des cas de cécité partielle ou totale se développant avec l’âge.
Ne croyez pas qu’il y a une échappatoire avec la solution « Light » (sans sucre). Là, c’est tomber de Charybde en Scylla, car l’indispensable édulcorant qui a été sélectionné pour compenser l’amertume, c’est l’ASPARTAME .
Quant au Coca zéro, il a été lancé avec l’argument suivant : il y avait du sucre dans le coca light, et dans le coca zéro, il n’y en a plus du tout. Or, si l’on regarde les étiquettes, la seule petite différence c’est la présence de citrate de sodium dans le zéro, qui va permettre d’absorber plus de sodium, et donc de retenir plus d’eau dans l’organisme, et d’amplifier la sensation de soif. Dans les faits, le Coca Light était consommé par les femmes, et on a fait le Coca zéro pour les hommes, plus masculin avec son étiquette noire. Mais  les consommateurs sont persuadés que le zéro est mieux que le light. Quant au Coca à la Stévia, cela reste une vente marginale surtout destinée à montrer que Coca fait des efforts pour que ses produits soient moins nocifs.

Un petit restaurant charmant devenu empoisonneur public sans le savoir

Il m’arrive régulièrement d’aller manger dans un petit restaurant tenu par un ami. Lorsque je regarde les boissons sur les tablées, je vois en gros 75 % de coca, 20 % de bières, 5% de vins… et moi avec mon verre d’eau gazeuse… Pauvres gens qui se construisent un avenir bien sombre par leur insouciante addiction.
Et pauvre restaurateur qui n’a d’autre choix que de leur servir ce qu’ils demandent!


Coca-Cola est une des entreprises qui ont le plus œuvré, en pleine conscience, pour la destruction de l’humanité
@Michel Dogna

12 novembre 2016 Posted by | Santé | | Un commentaire

Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République

Je ne suis qu’un simple « pékin »…
Je n’ai pas de sources de renseignements sophistiquées…
Comment se fait-il que depuis vingt ans avec des milliers d’autres lanceurs d’alertes, armés de notre simple bon sens, nous avons simplement cru ce qu’ils disaient et écrivaient…
comme certains n’ont pas cru ce qu’Hitler écrivait…?
Comment se fait-il que nous savions que le fond du corpus général de cette idéologie (masquée en religion) est régressif en termes de conscience, dont les termes sont répétés ad-nauseam par les « neurones-miroirs » des sectateurs embrigadés?

Il suffisait de lire les livres en vente dans notre beau pays de France, à la Fnac, dans les librairies de St Denis, à l’institut du monde arabe…
Pourquoi n’avait vous pas lu « La gestion de la barbarie« , le « programme des frères musulmans », … le « coran »… où il est écrit EN TOUTES LETTRES « tuez les incroyants »… » jusque la terre entière soit affidée au dieu-lune

autruches, aveugles…choisissez

autruches, aveugles…choisissez

Pourquoi n’avoir pas régulé, comme Napoléon l’a fait en son temps pour les juifs, cette « religion-système politico-totalitaire »…, la seule  fausse religion dont les affidés maudissent autrui cinq fois par jour dans leur prière (chahada) les égarés et les infidèles…
car cette idéologie est en fait une loi, un système juridique qui oblige ses adeptes à exécuter ses instructions : ceux qui ne le font pas peuvent être considéré comme des mauvais musulmans, des takfiristes et subir la punition décrite.

et après c’est nous que l’on taxe de haine!!! ils semble y avoir un problème d’éthique ici
renversement des valeurs : technique habituelle des totalitaires…
répéter l’erreur dix mille fois jus-qu’elle devienne vérité…
tout le monde a le droit de penser, mais il y a des limites à ne pas dépasser… 🤖

« une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme » Tocqueville
nous y sommes…

Tant que les Français ne se sentaient pas concernés, dans leur quotidien, eux-mêmes ou leur entourage immédiat – amis ou famille – par les conséquences des décisions politiques, ils préféreront, exactement comme l’élite qu’ils se sont choisie, faire l’autruche, non pas l’autruche, en fait le veau… qui sera saigné…

voir Ce sont bel et bien des Français de souche qui ont trahi la République.

trahison

27 avril 2016 Posted by | Valeurs | , | Laisser un commentaire

Une controverse de Valladolid pour l’islam?

La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d’un mois chacune (l’une en 1550 et l’autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges épistolaires. Ce débat réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu’elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience.
La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation – émigration.
Ce débat eut lieu sous le pontificat du pape Jules III.

attrape_reveLe débat
L’humanité des Indiens, l’existence de leur âme, n’ont jamais été l’objet du débat (le pape Paul III l’avait affirmé) puisque sans cela, Sepúlveda n’aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser et ne se serait jamais autant étendu sur leur « péché d’idolâtrie ».
Le débat regroupe un collège de théologiens, juristes et administrateurs : sept juges membres du Conseil des Indes, deux inquisiteurs du Conseil Royal Suprême, un administrateur du Conseil des grands ordres chevaleresques, trois théologiens dominicains (émanant de l’école de Salamanque), un théologien franciscain et un évêque. Cependant, il est dominé par les figures de Las Casas et Sepúlveda.
Las Casas comme Juan Ginés de Sepúlveda s’accordent sur le devoir de conversion des Indiens qui incombe aux Espagnols mais diffèrent sur le moyen d’y parvenir : colonisation pacifique et vie exemplaire pour le premier et colonisation institutionnelle où la force est légitimée par le réalisme et la nature même des civilisations précolombiennes, pour le second.
Las Casas est favorable à l’application de la philosophie de saint Thomas d’Aquin selon laquelle1 :
une société est une donnée de la nature ; toutes les sociétés sont d’égale dignité : une société de païens n’est pas moins légitime qu’une société chrétienne. On n’a pas le droit de convertir de force, la propagation de la foi doit se faire de manière évangélique, par l’exemple.
En 1532, Francisco de Vitoria avait explicitement appliqué au Nouveau Monde, les principes de saint Thomas d’Aquin de destination universelle des biens terrestres (ils sont pour tous et le droit de propriété est conditionné par le Bien Commun) et le droit de connaître la Vérité que tout homme possède sui generis : ceux qui vont aux Amériques n’ont donc pas un titre de propriété mais un devoir de mission ; personne n’a le droit d’occupation de ces territoires mais chacun doit jouir de « la liberté de passer par les mers ».

L’ensemble de la thèse Sepúlveda englobe des arguments de raison et de droit naturel avec des arguments théologiques. Juan Ginés de Sepúlveda considère les cas de sacrifices humains, d’anthropophagie, d’inceste royal, pratiqués dans les sociétés précolombiennes et suit des arguments aristotéliciens et humanistes en proposant quatre « justes titres » qui justifient la conquête : pour leur propre bien, les Indiens doivent être mis sous tutelle par les Espagnols puisque

  • lorsqu’ils se gouvernent eux-mêmes, ils violent les règles de la morale naturelle (thèse aristotélicienne de la servitude naturelle).
  • la nécessité d’empêcher, même par la force, le cannibalisme et d’autres conduites antinaturelles que les Indiens pratiquent.
  • l’obligation de sauver les futures victimes des sacrifices humains.
  • l’ordre d’évangéliser que Christ a donné aux apôtres et le Pape aux Rois Catholiques (Pape qui jouit de l’autorité universelle).

Las Casas réplique en démontrant :

  • la rationalité des indigènes au travers de leurs civilisations (l’architecture des Aztèques)
  • l’équivalence dans les coutumes des Indiens de plus grande cruauté que celle qui pouvait se trouver dans les civilisations du Vieux Monde (la civilisation romaine n’en a pas moins organisé les combats de gladiateurs) ou dans le passé de l’Espagne.
  • l’évangélisation et le fait de sauver les victimes des sacrifices humains n’est pas tant un devoir des Espagnols qu’un droit des Indiens.

Les deux partis au débat se proclament vainqueurs.


alors?

Clairement il est évident que le jugement moral sur ces coutumes et rites est repose sur une donnée temporelle : « ne pas juger les us d’antan avec les yeux et la conscience d’aujourd’hui »

retrouver les critères « n-1 » des pré-fondés de la controverse :

  • la « morale naturelle » semble un axiome du raisonnement espagnol : existe-t-il d’autres « morales » immanente? Qui a le pouvoir et le droit de déterminer cette « morale naturelle »? Serait-elle intangible et définitive? – toutes choses qui constituent le dogme d’une religion, incréé et supérieure par essence, et non par évolution…
  • « évangélisation » à une norme religieuse limitée dans le temps et dans l’espace mais que ceux-ci considèrent comme définitive (ordre christique d’évangélisation)

la défaite de la tribu juive des Banu Nadir

la défaite de la tribu juive des Banu Nadir

faut-il une nouvelle controverse de Valladolid pour l’islam?
Celui-ci se révèle par bien des égards égal voire pire que les coutumes des anciennes populations amérindiennes, et il se considère d’une façon naïvement enfantine ( à l’aune de la conscience) comme définitif.
L’islam ne pénètre-t-il pas les âmes en « enfance », remplies par la « peur » ontologique, et voulant se rassurer par le confort grégaire de l’acceptation collective, induite ou imposée, mais toujours empreinte de tromperie?

28 novembre 2013 Posted by | Anthropologie, Histoire, Valeurs | , | Laisser un commentaire

amour de Dieu, amour d’autrui…

« Un atome d’amour est préférable à tout ce qui existe entre les horizons, et un atome de ses peines vaut mieux que l’amour heureux de tous les amants. L’amour est la moelle des êtres ; mais il n’existe pas sans douleur réelle. Quiconque a le pied ferme dans l’amour renonce à la fois à la religion et à l’incrédulité. L’amour t’ouvrira la porte de la pauvreté spirituelle, et la pauvreté te montrera le chemin de l’incrédulité. Quant il ne te restera plus ni incrédulité ni religion, ton corps et ton âme disparaîtront ; tu seras digne de ces mystères… »  LaHuppe (Attar)

ainsi tout peut devenir idole, surtout vos textes et dogmes pré-cablés dans vos êtres dans l’inconscience ouvert de l’enfance

« C’était un chemin où l’on ne pouvait avancer et où, chose étonnante ! Il n’y avait n’y bien ni mal. Le silence et la tranquillité y régnaient ; il n’y avait ni augmentation, ni diminution. »

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valeurs comparées par Helios

« Comparé à l’Amour dans le christianisme, la soumission à Allah pourrait s’apparenter au premier commandement de Jésus-Christ: « Tu aimeras Dieu de toute ta force de toute ton âme et de tout ton esprit! »
Par contre le second commandement, « tu aimeras ton prochain comme toi-même » n’est pas exprimé.
Mais il y a également d’autres éléments manquants tels que: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » et  » Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique…
Car Dieu n’a pas envoyé son fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »
L’Amour de Dieu pour les humains, amour total et inconditionnel n’est pas pensable dans l’islam. »

« Les musulmans qui se permettent de faire le tri, de choisir ce qui leur convient et d’écarter ce qui ne leur convient pas dans l’islam sont considérés comme des apostats.
Posez la question à un savant musulman demandez-lui s’il est légal pour un musulman de posséder des esclaves de sexe féminin et de les contraindre à des relations sexuelles. S’il est honnête il vous répondra par l’affirmative mais vous dira que l’esclavage ne se pratique plus, non parce que c’est illégal du point de vue islamique mais parce qu’il est contraire aux lois internationales. Et si vous lui demandez pourquoi l’islam dans ce cas n’interdit pas définitivement l’esclavage, il vous répondra qu’il n’appartient à personne de changer la parole d’Allah, que les circonstances peuvent changer et faire en sorte que la pratique de l’esclavage reprenne.
Pour un musulman observant l’esclavage n’a rien de scandaleux du moment qu’il est autorisé par le coran et la charia. Dans l’islam c’est Allah qui détient le monopole de l’éthique soit ce qui est permis et ce qui est défendu, et devrais-je également ajouter… celui de la violence!
Il y a une grande différence entre Jésus qui a aimé les autres jusqu’à donner sa vie, et Mahomet qui a tué les autres pour propager l’islam »

DIEU nous veut libres et  autonomes moralement, Satan nous veut soumis à ses propres choix qu’il transforme en règles juridico-religieuses – (note de la huppe)

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une analyse géopolitique essentielle résumant parfaitement le dilemme devant lequel chacun d’entre nous se trouvera bientôt :

  • soit participer/laisser-faire par lâcheté, faiblesse, inconscience, …ou noirceur d’âme
  • soit maintenir son âme ouverte, fluide, lumineuse et lutter en gardant rectitude, et autonomie des ses valeurs

27 février 2012 Posted by | Pépiements, Religion, Valeurs | , , | Laisser un commentaire

Libérons-nous du vieillard à la barbe blanche

La peur, pour nous obliger à obéir, pour enseigner et former, ne fonctionne plus aujourd’hui, tant pour les parents/éducateurs que pour les dirigeants politiques. Elle fait naître un complexe de soumission et un sentiment de frustration qui feront d’eux des adultes enclins à se laisser dominer par les fausses croyances et, par conséquent, à tomber dans le piège de la superstition.

La puissance d’un grand nombre de religions s’est maintenue et se maintient toujours par l’utilisation de dogmes fondés sur la peur du péché et la crainte de la damnation : autrement dit, elles entretiennent volontairement leurs fidèles dans l’ignorance des lois mystiques impliquées et profitent de leur soumission morale pour cultiver en eux un sentiment permanent de culpabilité. Elle les rend ainsi « malades mentaux » ou à tout le moins « malades éthiques ».

Il s’agit là d’une grave erreur car l’homme ne peut évoluer qu’en appliquant son libre-arbitre et en apprenant à penser par lui-même. (ce qui peut le conduire à intégrer volontairement des éléments critiques et des éléments mystiques, et à porter cette conception « de lisière » au niveau supérieur de spiritualité-hors religions).

Plutôt que d’exiger la soumission aveugle à tel ou tel commandement, il serait préférable d’expliquer en quoi certains comportements sont préjudiciables à l’individu en général, ou à la société. en aidant l’enfant à faire le lien entre tel comportement et les conséquences qui en découlent, il choisira délibérément de faire du bien sans être guidé par la peur de faire le mal qui entraînerait une punition.

Je ne suis pas en train de critiquer les religions qui véhiculent des valeurs éthiques et fondamentales, mais je condamne toutes les pratiques qui utilisent ces valeurs pour dominer les êtres humains par l’enseignement de croyances, sinon superstitieuses, du moins dogmatiques par le maintien de la peur de dieu ou d’une force cosmique qui le rend impuissant et le freine dans sa créativité.

Comprenez que l’enfant est très perméable aux formes-pensées parce qu’il est une terre vierge que l’on ensemence de clichés qui sont en fait des formes-pensées exprimées verbalement : en premier lieu, il les reçoit de sa mère, lorsqu’il est dans son sein, ensuite de ses parents, de ses frères et sœurs, de ses proches et enfin de ceux qui l’entourent.
L’enfant intériorise imperceptiblement ces formes pensées ; de son libre-arbitre, il sélectionnera ce qu’il veut bien cultiver et, de la source, il remplira son arrosoir de l’eau divine, de l’eau de sagesse et fera pousser celles de son choix.

Il évoluera et grandira heureux dans son propre jardin, habité par des formes-pensées qui l’influenceront toute sa vie : toutes ces formes pensées lui seront bénéfiques, chacune sur une période plus ou moins longue.
Il peut même, à un moment donné, décider qu’il n’en a plus besoin pour son cheminement, son évolution. alors, même si c’est douloureux, il pourra les éliminer afin de permettre la croissance de nouvelles formes-pensées en accord et en harmonie avec son état d’être.

Il est dommageable et même néfaste pour le développement de l’enfant de le forcer à couper prématurément ces formes pensées, car il doit apprendre à discerner. Le temps de la moisson vient quand les épis sont mûrs, pas avant : quand le fruit est mûr, il tombe par lui-même.

L’enfant, par le dialogue, a besoin d’être guidé dans le respect et l’acceptation de certaines croyances. vous pouvez l’aider en lui expliquant comment vous avez évolué, comment vous avez appris de vos erreurs et comment, par elles, vous vous êtes transformés en laissant croître certaines formes pensées et en en coupant d’autres qui n’allaient pas dans le sens de votre propre cheminement, de votre propre évolution.

Il est important que nous respections l’enfant même s’il veut évoluer différemment de nous.
Les parents et les enseignants d’aujourd’hui doivent être des accompagnateurs en faisant tomber toutes les notions de pouvoir et d’autorité maternaliste et paternaliste s’exprimant sur le mode de la domination. Il est à conseiller plutôt une autorité bienveillante, attentive et compréhensive, qui les introduira à une force et une discipline intérieure dont eux-mêmes seront les vivants exemples. Cependant il sera nécessaire, pour certains enfants, d’établir des règles intangibles, et de les respecter/applique strictement : la seule vrai éducation est l’exemple, où l’enfant apprend, se forme et se  transforme par résonance d’avec son modèle premier, puis ses modèles successifs qu’il se choisit ensuite lui-même.

Dans l’échange avec les parents, les éducateurs et les gardiens, l’enfant doit être considéré comme une personne à part entière. cet échange doit se faire à la lumière du respect, de l’écoute vraie et sincère, du discernement, de la cohérence et de la rigueur que l’enfant saura apprécier. Les enfants sont de vrais guerriers de la lumière et savent à leur façon, sans compromis, trancher le faux.
Le problème que présentent certains parents est qu’ils transfèrent sur leurs enfants la réalisation de leurs rêves déçus : ils voudraient que leurs enfants soient à leur image!!!
or l’avenir ne doit pas reprendre les voies du passé!!!

Besoins des enfants:

  • besoin de congruence.
  • besoin de vérité.
  • besoin d’intégrité.
  • besoin de liberté intérieure et personnelle.
  • besoin de lien intérieur.
  • besoin d’amour.
  • besoin de beauté et de pureté.
  • besoin de servir.

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extrait  Le Prophète de Khalil GIBRAN

Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.

4 janvier 2012 Posted by | Pépiements, Référence | | Laisser un commentaire

L’idolatrie de nos propres mirages…

« Vous possédez la liberté de penser et le discernement qui va avec, et cela ne peut être troqué contre l’acceptation aveugle d’une représentation préconçue. L’idolâtrie empêche l’homme de s’épanouir et le contraint à maintenir ses idées figées, faisant de lui un être borné à l’esprit étroit. Bienheureux ceux qui sont sans préjugés et savent rester humbles malgré tout leur savoir !

Combien idolâtrent leurs livres saints et s’arrêtent au sens propre de leurs écrits plutôt que de chercher à en découvrir l’essence des messages qu’ils contiennent ? Sachez que rien ne vaut votre liberté de penser.

Combien idolâtrent les richesses et le pouvoir jusqu’à corrompre leur cœur ?

Combien idolâtrent la gloire et la renommée, accordant ainsi plus d’importance à leur image qu’à ce qu’ils sont en réalité ?

Combien ont fait jusqu’au sacrifice ultime de leur vie en accordant de l’importance à ce qui n’en avait pas ? Ignorance, illusions, et vanité, voilà quelques raisons qui ont conduit certains martyres à sacrifier inutilement le cadeau le plus cher qui leur fut donné en ce monde : la vie. Pourquoi Dieu se réjouirait-il de voir ses fils bien aimés mourir pour lui s’Il est amour ? Ne serait-ce pas vanité de sa part ? Je vous le dis :  » Un martyre ne vaut pas un serviteur aux yeux du Très Haut car aussi petit soit-il, le serviteur peut, lui au moins, continuer ses bienfaits.

L’idolâtrie est pour les faibles d’esprits qui ont besoin de béquilles pour s’appuyer. Cessez vos courbettes inutiles et relevez fièrement la tête car vous possédez plus en vous que tout ce que vous pourrez adorer. Seul Dieu mérite d’être adoré et c’est en vous que vous le trouverez.

Bientôt un homme se lèvera et il incitera les peuples à se soulever avec de belles paroles. Il promettra à ses fidèles des jours meilleurs et les amènera à prendre les armes. Crachant son venin, ce sans âme n’apportera que la mort avec lui. Je vois des millions d’égarés le suivre désespérément, croyant trouver en son verbe leur planche de salut. Nombreux seront les idolâtres qui se laisseront prendre au jeu de la séduction et lui accorderont aveuglément leur confiance, car nombreux sont les désespérés qui recherchent avidement un sauveur alors qu’eux seuls détiennent la clé qui les délivrera de l’emprise du mal qui les ronge. Je vois un charnier contenir à lui seul plus de cadavres qu’aucun génocide n’a pu le faire auparavant : voilà la seule réalisation que le faux prophète laissera derrière lui après son règne. »

extrait de papillon

14 novembre 2009 Posted by | Pépiements, Spiritualités | | Laisser un commentaire

Babillages

le silence  permettra l’ouverture de la boite à diables
et ceux-ci , d’être nommés et connus, se déliteront aux quatre vents.
Leurs voix ne couvriront plus celles des oiseaux de nos coeurs
et nos âmes pourront alors partager leurs babillages enchantés

simorg de feu

la huppe

15 février 2009 Posted by | Pépiements, Référence | , | Laisser un commentaire

Il est bon de naître dans une religion mais pas d’y mourir

Il est bon de naître dans une religion mais pas d’y mourir.
Range le livre, la description, la tradition, l’autorité, et prend la route pour découvrir toi-même.
C’est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s’emparer de l’éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.
Quand l’esprit ne résiste plus, qu’il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d’être conscient avec passivité, il s’aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation.
L’ignorant n’est pas celui qui manque d’érudition mais celui qui ne se connaît pas lui-même.
L’esprit mûri ignore la comparaison, la mesure.
Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.
Dans l’amour véritable, il n’y a pas de place pour les divisions du temps, de la pensée, et de toutes les complexités de la vie, ni pour toutes les misères, les confusions, l’incertitude, les jalousies et les angoisses humaines.
Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse.
Chercher la vérité c’est passer de la vitrine d’une boutique à une autre.

Jiddu Krishnamurti

11 janvier 2009 Posted by | Pépiements, Religion | | Laisser un commentaire

La vraie communauté

Elle n’a pas de structure,  seulement de la compréhension.
Elle n’a pas de membres, sauf ceux qui savent qu’ils en font partie.
Elle n’a pas de rivaux, car elle ne nourrit pas d’esprit de compétition.
Elle n’a pas d’ambition, elle ne cherche qu’à servir.
Elle ne connaît pas de frontières, car les nationalismes sont dépourvus d’Amour
Elle n’est rien en elle-même, car elle cherche à enrichir tous les groupes et toutes les religions.
Elle n’a pas de secret, pas d’arcane, pas d’initiation si ce n’est la vraie compréhension du pouvoir de l’AMOUR et que, si on le veut, le monde changera, mais seulement si on se change soi-même d’abord.
Elle reconnaît tous les grands enseignants de tous les âges qui ont manifesté la vérité de l’AMOUR.
Ses participants pratiqueront la vérité de l’AMOUR de tout leur être.
Elle ne cherche pas à enseigner mais à être, et par cet état d’être, à enrichir.
Elle reconnaît la planète entière comme étant un Etre dont nous sommes tous une partie.
Elle reconnaît que le temps est venu pour la suprême transmutation, l’acte alchimique ultime du changement conscient de l’ego du monde dans un retour volontaire dans le Tout.
Elle ne se proclame pas à haute voix mais dans les sphères subtiles de l’AMOUR.
Elle salue tous ceux qui dans le passé ont montré la voie et en ont payé le prix.
Ses membres se reconnaîtront par leurs oeuvres et leur être, et par leurs yeux, et par aucun autre signe extérieur qu’une accolade fraternelle.
Ses membres consacreront leurs vies à l’AMOUR silencieux de leur prochain, leur environnement et la planète, tout en accomplissant leur tâche, si exaltée ou humble soit-elle.
Elle reconnaît la suprématie de la Grande Idée qui ne peut être accomplie que si la race humaine pratique l’AMOUR.
Elle n’a pas de récompense à offrir ni ici ni dans l’au-delà, si ce n’est la JOIE ineffable d’être et d’aimer.
Ses membres chercheront à faire avancer la cause de la compréhension, faisant le bien en restant dans l’ombre, et enseignant seulement par l’exemple.
Ses membres guériront leur prochain, leur communauté et notre planète.
Ses membres ne connaîtront aucune peur et point de honte, et leur connaissance l’emportera envers et contre tout.

Tous ceux qui en font partie appartiennent à l’Eglise de l’AMOUR.

10 décembre 2008 Posted by | Pépiements, Référence, Spiritualités | , | Laisser un commentaire