l’inévitable réduction de population
Une perception fine et un esprit equilibré « d’honnète homme » au sens 18eme siecle permettait déjà de prévoir bien des choses il y a trente ans.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=286298
Les signaux ont été oubliés, bafoués, les « Cassandre » moqués et trainés en dérision…
Pourquoi les mayas ont diparus? Lire cet extraordinaire article dans « le courrier international »
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=49605&provenance=zop.archives
Maintenant même un changement extremement drastique (reellement drastique = arret TOTAL de la consommation du petrole, changement de systèmes de valeurs …) serait probablement encore trop tardif, …
Que dire des adeptes du greed et de la vie gloutonne , de l’ocidental way of life, qui refusent d’arréter de consommer 100 fois plus qu’un indien…
Que dire de ces mythes de la croissance, …croissance de la destruction et de la disharmonie qui font croire au bon peuple que 3% de croissance en fabrication de produits inutiles et nocifs leur fournira un emploi et des ressources…
Apprenons à vivre simplement ou mourrons tant dans notre âme, dans notre corps…
J’ai peur que la seule vrai solution ne soit dorénavant la destruction nécessaire et massive de l’espece de parasites ayant mis la terre en coupe réglée, sans souci des autres formes de vie, détruisant ainsi le véhicule de milliard d’autres especes…
Que ce soit par l’intermediaire d’un virus, de guerres, de famines…au choix…
L ‘homme, en tant que corps constitué, ne semble pas s’être montré digne d’en être le gardien!!!
Y aurait-il encore des moyens d’espoir cependant? prise de conscience et mise sous le boisseau des forces d’argent et de pouvoir?
l’inévitable réduction de population (worldwatch)
« D’un coté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21eme siècle. De l’autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, a un niveau de vie qui pourrait être defini comme allant de « adéquat » à « modérement confortable », selon les standards des pays developpés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulierement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une realité encore plus dure. En tant qu’homme libre et réllement pensant, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce.
Si l’on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d’êtres humains, comme on l’a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.
La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D’un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d’habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d’ici le milieu du 21ème siècle. De l’autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de « adéquat » à « modérément confortable », selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
En réaction à ce « dilemme malthusien » des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d’envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l’arrêt de la croissance démographique mondiale. L’espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d’au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d’individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une « population optimale » future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards.
Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l’humanité. Il n’y a pas de garanties quant au succès d’un tel programme. Mais si l’humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une réalité encore plus dure. En tant qu’anthropologue physique et biologiste spécialisé dans l’évolution humaine, je crains que cette crise démographique et environnementale métastasant rapidement (bien qu’elle soit partiellement cachée) ne se révèle être la plus grande impasse évolutionnaire/écologique jamais rencontrée par notre espèce. »
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