Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

inanité et synchronicité

Comprendre :

  • qu’il ne sert à rien de vouloir changer l’extérieur de la coupe (l’univers extérieur étant l’ensemble de la création perçues par différents niveaux de conscience)
  • qu’il convient bien de se relier à son univers intérieur à travers notre subconscient, lui-même faisant partie intégrante de l’inconscient collectif. Cet inconscient collectif (subconscient) est en effet la clé de tout car il se loge en premier dans notre être intérieur individuel pour ensuite  se fondre, en perdant progressivement son individualité égotique, dans l’inconscient collectif intriquant toutes choses entre elles. Cette intrication s’effectue au niveau de la conscience absolue, -bien au delà même du niveau christique, bouddhique, atmique, suivant les religions et philosophies devenues à présent totalement obsolètes…-. Cette intrication permet et explique la modification d’événements situés dans d’autres espaces temps (passés et futurs) que le nôtre : ces modifications d’événements étant appelés par nous « SYNCHRONICITÉS ».
Ces synchronicités n’ont d’autre but que de permettre aux différents niveaux de conscience composant les univers visibles et invisibles de pouvoir évoluer (en permettant d’harmoniser les événements, même en éliminant par des guerres, des épidémies, phénomènes climatiques et telluriques…. ce qui fait momentanément du tort au développement de la conscience) vers des niveaux supérieurs de conscience conduisant vers cet infini inaccessible… que nous avons coutume d’appeler DIEU…

Dieu étant dans ce contexte à la foi Créateur et Création.

La Création elle-même est à la fois de nature attractive (amour) et répulsive (peur) et recherche permanente d’équilibre entre ces polarités diamétralement opposées à travers les différents niveaux de conscience la composant, ceux-ci étant forcément eux-mêmes polarisés. DIEU n’est par conséquent PAS UNIQUEMENT AMOUR comme on le prétend toujours erronément mais bien ACCEPTATION totale des polarités le composant ( répulsives et attractives ) pour tendre à les harmoniser entre elles dans l’équilibre-harmonie du TAO….
Équilibre pourtant inaccessible car le TOUT redeviendrait alors le néant duquel pourtant ce TOUT est issu et dont il se différencie par la conscience acquise à travers ses multiples chemins d’évolution….
Le TOUT est donc en effet toujours en évolution permanente à travers l’ensemble de sa création…..
Il n’y a par conséquent pas la création ET Dieu mais la création contenue en DIEU et en chemin (de retour) vers « SA » conscience infinie……
Cette conscience infinie ayant la particularité de se séparer du néant, cela rend donc le but d’un équilibre parfait entre les polarités la composant totalement et définitivement…..inaccessible pour elle !!!! !
L’évolution naturelle de la conscience ne peut donc qu’ amener à conduire la conscience vers des univers de plus en plus harmonieux dans lesquels tout est fait dans l’intérêt du TOUT.
Tout ce qui est fait dans l’intérêt du TOUT conduisant à l’intérêt de chacune des parties le composant on pourrait facilement confondre la nature de la conscience absolue comme étant de l’AMOUR ce qui n’est finalement qu’ ACCEPTATION absolue.
Acceptation en particulier que le soi-disant mal paraisse aussi développé dans les niveaux inférieurs de conscience alors que les partisans de cette polarité ne font que se défendre de leurs peurs car n’ayant pas encore conscience de faire partie d’un TOUT. Cette ignorance les amène alors à ne pas se priver pas de faire aux autres ce que finalement il ne font qu’à eux-mêmes comme pourra l’expérimenter, celui qui ne changera pas son fusil d’épaule, à travers ce qu’on appelle le karma…..
L’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique… (Errare humanum est, perseverare diabolicum)
Comprenez-vous à présent pourquoi il est dit que les premiers seront les derniers et que les derniers seront les premiers…..
Il est évident dans ce contexte que ceux qui se croient puissants, riches et forts sont en fait les plus faibles et en retard d’entre nous. Ne les condamnons surtout pas mais aidons-les à comprendre ce qu’ils doivent faire pour reprendre la bonne direction dans le cours de leur évolution… ce ne sont que des brebis égarées ayant tendance à vouloir se transformer en loup afin d’essayer d’échapper au sacrifice de leur EGO sur l’autel de la conscience en voyage vers l’unicité.

Rappelons-nous :

Jesus-Christ enseignant

  • Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimé.
  • Ne jugez personne car vous serez pesés avec les mêmes poids que ceux que vous avez utilisés pour peser les « autres ».
  • Tel un homme pense en son cœur, tel il est.
  • Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse.
  • Pardonnez à vos ennemis, tendez la joue droite si on vous a frappé la gauche.
  • Priez pour vos ennemis et pardonnez leur car ils ne savent ce qu’ils font…..
Il faut savoir que notre petite flamme de conscience est éternelle; elle ne peut donc que grandir à travers les événements et épreuves que nous nous attirons à travers les interactions que nous choisissons de faire vis-à-vis de l’univers qui se présente à nous…. et dont nous sommes quelque part les cocréateurs…. pas toujours si innocents ni victimes que cela….
Il faut savoir qu’étant de nature holographique, la conscience est unique tout en étant cependant composée d’une infinité de points de conscience de tailles différentes, l’autre » (en conscience) n’étant donc jamais que moi-même (en conscience)… dans un autre espace temps !!!
Une dernière chose : ne confondons pas notre mental (la tête, le cerveau,….) avec notre part de conscience infinie (qui ne demande qu’à grandir). Celle-ci se trouve dans notre cœur et elle s’exprimera toujours en PREMIER via des intuitions inexprimables à travers les mots du langage courant.
N’agissez donc jamais qu’en âme et conscience et n’écoutez jamais les pensées que votre cerveau vous envoie quand celui-ci ne vise que la défense, voire le développement, de vos intérêts particuliers et personnels au détriment des intérêts d’autrui, c’est-à-dire du TOUT et de tout ce qui le compose.
L’humanité est sur le point d’élargir son niveau de conscience pour aller vers une forme de conscience plus collective et moins individuelle grâce à laquelle nous pourrons ressentir de façon intime ce que nos propres actions peuvent provoquer chez l’autre »…. une espèce d’empathie exacerbée interdisant à tout un chacun de causer quelque préjudice que ce soit à l’univers ». L’Univers étant l’autre », le brin d’herbe, le moustique, l’animal, mon voisin, la planète au sens large, etc…..
L’inconscient deviendra en effet de plus en plus conscient car la lumière de la conscience dissipera une bonne partie des ténèbres de l’ignorance et l’âge d’or de l’humanité annoncé pourra enfin commencer ….

selon étude du travail de Jung

13 juillet 2018 Posted by | Gaia, Spiritualités | , | Un commentaire

La prophétie de Saint-Jean de Jerusalem

La prophétie de Jean de Jérusalem
Cette prophétie visionnaire est un  poème millénariste en 40 parties de deux strophes chacune qui décrivent les temps présents avec une fascinante acuité et une étonnante pertinence…
Elle aurait été écrite en 1099 par Jean de Jérusalem (ou Jean de Vezelay), l’un des 8 fondateurs de l’Ordre des Templiers.
(controverses – à valider)
La première partie de la prophétie est une sombre prédiction pour la période de l’an 2000, « l’An Mille qui vient après l’An Mille ». A l’inverse, la deuxième partie de la prophétie annonce une ère nouvelle et pleine d’espoir, « lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille » avec diverses promesses sur un développement psychique et physique de l’Homme lui conférant des pouvoirs divins et surnaturels ainsi qu’un accès à la sagesse et à la paix….L’ensemble du poème fait part des perversions et des errances auxquelles l’Homme doit succomber aux temps millénaires. Il cite tour à tour la décadence de l’union parentale, l’inceste, la pédophilie, le vol, la rançon, l’absence d’éducation, la vénalité, la régression à l’état animal, la putréfaction des vivants, la prolifération et les crimes meurtriers des infidèles, les pillages, les viols, la haine de soi, le règne secret d’un ordre noir, les déclarations de guerres et toutes sortes de dégradations et de conflits de la société et de l’être humain.
La seconde partie fait part de la sortie de cet état barbare qui voit l’unification de chacun en un même cœur, où chacun est une part infime du corps des humains qui s’unit en une seule langue (partie 31). La terre sera ordonnée (36), le corps physique des humains aura lui-même changé, devenu plus habile (34) et il sera doué de formes de télépathie (33) et même de lévitation et de capacité aquatique (33). La Femme, tenue pour apporter la douceur à cet âge d’or, imposera à l’Homme tout ce qu’elle pensera (35). Il y est dit que chacun y sera « comme un pas réglé. On saura tout du monde et de son corps. On soignera la maladie avant qu’elle n’apparaisse » (38). Ainsi, « il aura fallu la poigne ferrée pour que s’ordonne le désordre et que l’homme retrouve le bon chemin » (39). Aux deux dernières strophes l’Homme découvre que « tous les vivants sont porteurs de lumière » et apprend que cette dernière ne s’éteindra pas. Le poème a ainsi la particularité de revendiquer la devise de l’ordre par le chaos (ordo ab chao) tout autant que la référence au porteur de lumière désignant communément le titre, le nom de Lucifer. Les références qu’il peut avoir sur les secrets des anciens dieux (34), la télépathie ou les vie multiples (40) s’éloignent de la croyance catholique ainsi que des préoccupations ordinaires d’un chevalier du XIe siècle et semble se rapprocher davantage du courant New Age.Indépendamment de son statut potentiel de forgerie ou de document authentique, et de ses volontés millénaristes, la première partie de ce texte constitue un pamphlet décrivant parfaitement la déliquescence des valeurs de notre civilisation.


« Protocole secret des prophéties »
Jean de Jérusalem – 1099
Je vois et je sais. Mes yeux découvrent dans le Ciel ce qui sera et je franchis le temps d’un seul pas.
Une main me guide vers ce que vous ne voyez ni ne savez.
Mille ans auront passé et Jérusalem ne sera plus la ville des Croisés du Christ.
Le sable aura enfoui sous ses grains les murailles de nos châteaux, nos armures et nos os. Il aura étouffé nos voix et nos prières.
Les Chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur Droit et leur Foi, n’oseront s’approcher du Tombeau et des Reliques qu’escortés par des Chevaliers Juifs qui auront ici (…) leur Royaume et leur Temple. (1)
Les Infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout
et leur foi résonnera comme le tambour d’un bout à l’autre de la Terre. (2)

Le devin shadok

Il s’occupait plus spécialement d’astrologie qu’il disait et c’était lui qui était chargé tous les matins de faire le soleil se lever. Comme ça lui laissait quand même pas mal de temps libre, entre deux, il était plombier.

Je vois la Terre immense.
Des continents qu’Hérodote ne nommait que dans ses rêves se seront ajoutés au-delà des grandes forêts dont parle Tacite, et loin au bout de mers illimitées qui commencent après les Colonnes d’Hercule. (3)
Mille ans auront passé depuis le temps que nous vivons et les fiefs se seront partout rassemblés en de grands royaumes et de vastes empires.
Des guerres aussi nombreuses que les mailles de la cotte que portent les Chevaliers de l’Ordre se seront entrecroisées, défaisant les royaumes et les empires, en tissant d’autres. (4)
Et les serfs, les manants, les pauvres sans feu se seront mille fois révoltés, brûlant les récoltes, les châteaux et les villes, jusqu’à ce qu’on les écorche vifs et qu’on force les survivants à rentrer dans leurs tanières.
Ils se seront crus Rois. (5)
Mille ans auront passé et l’homme aura gagné le fond des mers et des cieux
et il sera comme une étoile au firmament.
Il aura acquis la puissance du soleil et il se sera pris pour Dieu,
bâtissant sur l’immense terre mille tours de Babel. (6)
Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu’avaient élevés les Empereurs de Rome, et ils sépareront une nouvelle fois des Légions et des Tribus Barbares.
Au-delà des grandes forêts sera un Empire.
Quand les murs s’effondreront l’Empire ne sera plus qu’une eau boueuse.
Les peuples seront une nouvelle fois mêlés. (7)
Alors commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille.
Je vois et je sais ce qu’il sera.
Je suis le scribe.
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille l’homme sera devant la bouche d’ombre d’un labyrinthe obscur.
Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s’enfoncer les yeux rouges du Minotaure.
Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l’An Mille qui vient après l’An Mille.


Notes

(1) Vision de l’Etat d’Israël
(2) L’intégrisme islamiste (« les infidèles » était l’expression utilisée par les Chrétiens du 11è siècle pour désigner les Musulmans)
(3) Annonce des découvertes du continent américain (situé après les « Colonnes d’Hercule », nom donné au détroit de Gibraltar dans l’Antiquité)
(4) Chute des royaumes et des empires européens, avènement de l’Empire américain et de l’Union Européenne…
(5) La démocratie?
(6) La technologie toute-puissante, les voyages spaciaux, la maîtrise de l’énergie nucléaire, et l’expansion des villes (les « tours de Babel »)
(7) Effondrement de l’Union Soviétique et chute du mur de Berlin?


Lorsque commencera l’An Mille qui vient après L’An Mille…

1
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’Or sera dans le Sang
Qui regardera les étoiles y comptera des deniers
Qui entrera dans le Temple y rencontrera les marchands
Les Souverains seront changeurs et usuriers
Le Glaive défendra le Serpent
Mais le feu couvera
Chaque ville sera Sodome et Gomorrhe
Et les enfants des enfants deviendront la nuée ardente
Ils lèveront les vieux étendards

2
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’Homme aura peuplé les Cieux et la Terre et les Mers de ses Créatures
Il ordonnera
Il voudra les pouvoirs de Dieu
Il ne connaîtra aucune limite
Mais chaque chose se retournera
Il titubera comme un roi ivre
Il galopera comme un chevalier aveugle
Et à coup d’éperon il poussera sa monture dans la forêt
Au bout du chemin sera l’abîme

3
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Se dresseront en tous points de la Terre des Tours de Babel
Ce sera Rome et ce sera Byzance
Les champs se videront
Il n’y aura de loi que de soi et de sa bande
Mais les Barbares seront dans la ville
Il n’y aura plus de pain pour tous
Et les jeux ne suffiront plus
Alors les gens sans avenir
Allumeront les grands incendies

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Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
La faim serrera le ventre de tant d’hommes
Et le froid bleuira tant de mains
Que ceux-là voudront voir un autre monde
Et des marchands d’illusions viendront qui proposeront le poison
Mais il détruira les corps et pourrira les âmes
Et ceux-là qui auront mêlé le poison à leur sang
Seront comme bête sauvage prise au piège
Et tueront et violeront et rançonneront et voleront
Et la vie deviendra une apocalypse de chaque jour

5
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun cherchera à jouir tout ce qu’il peut
L’Homme répudiera son épouse autant de fois qu’il se mariera
Et la femme ira par les chemins perdus (creux) prenant celui qui lui plaira
Enfantant sans donner le nom du Père
Mais aucun Maître ne guidera l’Enfant
Et chacun parmi les autres sera seul
La tradition sera perdue
La loi sera oubliée
Comme si l’Annonce n’avait pas été faite et l’homme redeviendra sauvage

6
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le père prendra son plaisir avec sa fille
L’homme avec l’homme la femme avec la femme
Le vieux avec l’enfant impubère
Et cela sera aux yeux de tous
Mais le sang deviendra impur
Le mal se répandra de lit en lit
Le corps accueillera toutes les putréfactions de la terre
Les visages seront rongés les membres décharnés
L’amour sera haute menace pour ceux qui ne se connaissent que par la chair

7
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Celui qui parlera de Serment et de Loi
Ne sera pas entendu
Celui qui prêchera la Foi du Christ
Perdra sa voix dans le désert
Mais partout se répandra les eaux puissantes des religions infidèles
De faux messies rassembleront les hommes aveuglés
Et l’infidèle armé sera comme jamais il ne fut
Il parlera de justice et de droit et sa foi sera brûlante et tranchante
Il se vengera de la Croisade

8
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le bruit de la mort donnée roulera comme l’orage sur la terre
Les barbares seront mêlés aux soldats des dernières légions
Les Infidèles vivront dans le cœur des Villes Saintes
Chacun sera tour à tour barbare, infidèle et sauvage
Il n’y aura plus d’ordre ni de règle
La haine se répandra comme la flamme dans la forêt sèche
Les barbares massacreront les soldats
Les infidèles égorgeront les croyants
La sauvagerie sera de chacun et de tous et les villes périront

9
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes se jugeront entre eux selon leur sang et leur foi
Nul n’écoutera le cœur souffrant des enfants
On les dénichera comme des oisillons
Et personne ne saura les protéger de la main raidie par le gantelet
La haine inondera les terres qui se croyaient pacifiées
Et nul ne sera épargné ni les vieux ni les blessés
Les maisons seront détruites ou volées
Les uns prendront la place des autres
Chacun fermera les yeux pour ne pas voir les femmes violées

10
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun saura ce qui est en tous les lieux de la terre
On verra l’enfant dont les os percent la peau
Et celui dont les yeux sont couverts de mouches
Et celui qu’on pourchasse comme un rat
Mais l’homme qui verra détournera la tête
Car il ne se souciera que de lui
Celui-là donnera une poignée de grains comme aumône
Alors qu’il dort sur des sacs pleins
Et ce qu’il donnera d’une main il le reprendra de l’autre

11
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme fera marchandise de tout
Chaque chose aura son prix
L’arbre l’eau et l’animal
Plus rien ne sera vraiment donné et tout sera vendu
Mais l’homme alors ne sera plus que poids de chair
On troquera son corps comme un quartier de viande
On prendra son œil et son cœur
Rien ne sera sacré ni sa vie ni son âme
On se disputera sa dépouille et son sang comme une charogne à dépecer

12
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura changé le visage de la terre
Il se voudra le Maître et le Souverain des forêts et des troupeaux
Il aura creusé le sol et le ciel
Et tracé son sillon dans les fleuves et les mers
Mais la terre sera nue et stérile
L’Air deviendra brûlant et l’eau sera fétide
La vie se fanera car l’homme épuisera la richesse du monde
Et l’homme sera seul comme un loup
Dans la haine de lui

13
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’enfant sera lui aussi vendu
Certains se serviront de lui comme d’une quintaine
Pour jouir de sa neuve peau
D’autres le traiteront comme un animal servile
On oubliera la faiblesse sacrée de l’enfant
Et son mystère
Il sera comme un poulain qu’on dresse
Comme un agneau qu’on saigne qu’on abat
Et l’homme ne sera plus rien que barbarie

14
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le regard et l’esprit des hommes seront prisonniers
Ils seront ivres et l’ignoreront
Ils prendront les images et les reflets pour la vérité du monde
On fera d’eux ce que l’on fait d’un mouton
Alors les carnassiers viendront
Les rapaces les mettront en troupeau pour mieux les guider vers l’abîme
Et les dresser les uns contre les autres
On les écorchera pour prendre leur laine et leur peau
Et l’homme s’il survit sera dépouillé de son âme

15
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Régnerons des Souverains sans croyance
Ils ordonneront aux foules humaines innocentes et passives
Ils cacheront leurs visages et garderont leurs noms secrets
Et leurs châteaux forts seront perdus dans les forêts
Mais ils décideront du sort de tout et de tous
Personne ne participera aux assemblées de leur ordre
Chacun sera vrai serf et se croira homme libre et chevalier
Seuls se dresseront ceux des villes sauvages et des fois hérétiques
Mais ils seront d’abord vaincus et brûlés vifs

16
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes seront si nombreux sur les terres
Qu’ils ressembleront à une fourmilière dans laquelle on enfonce le bâton
Ils grouilleront et la mort les écrasera du talon
Comme des insectes affolés
De grands mouvements les pousseront d’une contrée à l’autre
Les peaux brunes se mêleront aux peaux blanches
La Foi du Christ à celle de l’Infidèle
Certains prêcheront la paix jurée
Mais partout ce sera la guerre des tribus ennemies

17
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes voudront franchir toutes les enceintes
La mère aura les cheveux gris d’une vieille
Le chemin de la nature sera abandonné
Et les familles seront comme des grains séparés que rien ne peut unir
Ce sera donc un autre monde
Chacun errera sans lien comme un cheval emballé
Allant en tout sens sans guide
Malheur au chevalier qui chevauchera cette monture
Il sera sans étrier et chutera dans le fossé

18
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes ne s’en remettront plus à la loi de Dieu
Mais voudront guider leur vie comme une monture
Ils voudront choisir leurs enfants dans le ventre de leurs femmes
Et tueront ceux qu’ils n’aimeront pas
Mais que sera l’homme qui se prendra ainsi pour Dieu ?
Les Puissants se saisiront des meilleures terres et des plus belles femmes
Les pauvres et les faibles seront du bétail
Chaque masure deviendra donjon
La peur sera en chaque cœur comme un poison

19
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Un ordre noir et secret aura surgi
Sa loi sera de haine et son arme le poison
Il voudra toujours plus d’or et étendra son règne sur toute la terre
Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang

Les hommes justes et les faibles subiront sa règle
Les Puissants se mettront à son service
La seule loi sera celle qu’il dictera dans l’ombre
Il vendra le poison jusque dans les églises
Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon

20
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Bien des hommes resteront assis les bras croisés
Ou bien iront sans savoir où les yeux vides
Car ils n’auront plus de forge où battre le métal
Et plus de champ à cultiver

Ils seront comme une graine qui ne peut prendre racine
Errants et démunis humiliés et désespérés
Les plus jeunes et les plus vieux souvent sans lieux
Ils n’auront que la guerre pour salut
Et ils se combattront d’abord eux-mêmes et ils haïront leur vie

21
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les maladies de l’eau du ciel et de la Terre
Frapperont l’homme et le menaceront
Il voudra faire renaître ce qu’il a détruit et protéger ce qui demeure
Il aura peur des jours qui viennent
Mais il sera bien tard
Le désert rongera la terre et l’eau sera de plus en plus profonde
Elle ruissellera certains jours en emportant tout comme un déluge
Et elle manquera le lendemain à la terre
Et l’air rongera le corps des plus faibles
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22
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
La terre tremblera en plusieurs lieux et les villes s’effondreront
Tout ce que l’on aura construit sans écouter les sages
Sera menacé et détruit
La boue submergera les villages et le sol s’ouvrira sous les Palais

L’homme s’obstinera car l’orgueil est sa folie
Il n’entendra pas l’avertissement répété de la terre
Mais l’incendie détruira les nouvelles Rome
Et dans les décombres accumulés
Les pauvres et les barbares pilleront malgré les Légions les richesses abandonnées

23
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Le soleil brûlera la terre
L’Air ne sera plus le voile qui protège du feu
Il ne sera qu’un rideau troué
Et la lumière brûlante rongera les peaux et les yeux
La mer s’élèvera comme une eau qui bout
Les villes et les rivages seront ensevelies
Et des continents entiers disparaîtront
Les hommes se réfugieront sur les hauteurs
Et ils reconstruiront oubliant déjà ce qui est survenu
24
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes sauront faire vivre des mirages
Les sens seront trompés et ils croiront toucher ce qui n’est pas
Ils suivront des chemins que seuls les yeux verront
Et le rêve pourra ainsi devenir vivant
Mais l’homme ne saura plus séparer ce qui est de ce qui n’est pas
Il se perdra dans de faux labyrinthes
Ceux qui sauront faire naître des mirages
Se joueront de l’homme naïf en le trompant
Et beaucoup d’hommes deviendront des chiens rampants

25
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les animaux que Noé avait embarqués sur son Arche
Ne seront plus entre les mains de l’Homme
Que bêtes transformées selon sa volonté
Et qui se souciera de leur souffrance vivante?
L’homme aura fait de chaque espèce ce qu’il aura voulu
Et il en aura détruit d’innombrables
Que sera devenu l’homme qui aura changé les lois de la vie
Qui aura fait de l’animal vivant une motte de glaise
Sera-t-il l’égal de Dieu ou l’enfant du Diable?

26
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Il faudra avoir peur pour l’enfant de l’homme
Le poison et le désespoir le guetteront
On ne l’aura désiré que pour soi et non pour lui ou pour le monde
Il sera traqué pour le plaisir et parfois on vendra son corps
Mais même celui qui sera protégé par les siens
Sera menacé d’avoir l’esprit mort
Il vivra dans le jeu et le mirage
Qui le guidera puisqu’il n’y aura plus maître
Personne ne lui aura enseigné à espérer et à agir

27
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme se croira Dieu alors qu’il ne sera rien de plus qu’à sa naissance
Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie
Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé
Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui
Il restera un nain de l’âme et il aura la force d’un géant
Il avancera d’un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre
Sa tête sera lourde de savoir
Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt
Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l’enfant qui geint

28
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des contrées entières seront la proie de la guerre
Au-delà du limès romain et même sur l’ancien territoire de l’Empire
Les hommes des mêmes cités s’égorgeront
Ici sera la guerre entre tribus et là entre croyants
Les Juifs et les enfants d’Allah n’en finiront pas de s’opposer
Et la terre du Christ sera leur champ de bataille
Mais les infidèles voudront partout défendre la pureté de leur foi
Et il n’y aura en face d’eux que doute et puissance
Alors la mort s’avancera partout comme l’étendard des temps nouveaux

29
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des hommes en multitude seront exclus de la vie humaine
Ils n’auront ni droits ni toit ni pain
Ils seront nus et n’auront que leurs corps à vendre
On les rejettera loin des tours de Babel de l’opulence
Ils grouilleront comme un remords et une menace
Ils occuperont des contrées entières et prolifèreront
Ils écouteront les prédications de la vengeance
Et ils se lanceront à l’assaut des tours orgueilleuses
Le temps sera revenu des invasions barbares

30
Lorsque commencera l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme sera entré dans le labyrinthe obscur
Il aura peur et il fermera les yeux car il ne saura plus voir
Il se défiera de tout et il craindra à chaque pas
Mais il sera poussé en avant car aucune halte ne sera permise
La voix de Cassandre sera pourtant haute et forte
Il ne l’entendra pas
Car il voudra toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages
Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont
Et il n’y aura que des mauvais bergers


Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille

31
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes auront enfin ouvert les yeux
Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités
Ils se verront et s’entendront d’un point à l’autre de la terre
Ils sauront que ce qui frappe l’un blesse l’autre
Les hommes formeront comme un grand corps unique
Dont chacun d’eux sera une part infime
Et ils constitueront ensemble le cœur
Et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous
Et il naîtra ainsi enfin le grand humain

32
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura conquis le ciel
Il créera des étoiles dans la grande mer bleu sombre
Et il naviguera sur cette nef brillante
Nouvel Ulysse compagnon du Soleil pour l’Odyssée Céleste

33
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Les hommes pourront s’enfoncer sous les eaux
Leur corps sera nouveau et ils seront poissons
Et certains voleront haut plus haut que les oiseaux
Comme si la pierre ne tombait pas
Ils communiqueront entre eux
Car leur esprit sera si grand ouvert qu’il recueillera tous les messages
Et les rêves seront partagés
Et ils vivront aussi longtemps que le plus vieux des hommes
Celui dont parle les Livres Saints

34
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme saura quel est l’esprit de toute chose
La pierre ou l’eau le corps de l’animal ou le regard de l’autre
Il aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient
Et il poussera porte après porte dans le labyrinthe de la vie nouvelle

Il créera avec la puissance et le jaillissement d’une source
Il enseignera le savoir à la multitude des hommes
Et les enfants connaîtront la terre et le ciel plus qu’aucun avant eux
Et le corps de l’homme sera agrandi et habile
Et son esprit aura enveloppé toutes choses et les aura possédées

35
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme ne sera plus le seul souverain car la femme viendra saisir le sceptre
Elle sera la grande maîtresse des temps futurs
Et ce qu’elle pensera elle l’imposera aux hommes
Elle sera la mère de cet An Mille qui vient après l’An Mille

Elle répandra la douceur tiède de la mère après les jours du Diable
Elles sera la beauté après la laideur des temps barbares
L’An Mille qui vient après l’An Mille se changera en temps léger
On aimera et on partagera
On rêvera et on enfantera les rêves

36
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme connaîtra une seconde naissance
L’Esprit saisira la foule des hommes
Qui communieront dans la fraternité
Alors s’annoncera la fin des temps barbares

Ce sera le temps d’une nouvelle vigueur de la Foi
Après les jours noirs du commencement de l’An Mille qui vient après l’An Mille
S’ouvriront des jours heureux
L’homme retrouvera le chemin des hommes
Et la terre sera ordonnée

37
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Des voies iront d’un bout à l’autre de la terre et du ciel à l’autre bout
Les forêts seront à nouveau denses
Et les déserts auront été irrigués
Les eaux seront redevenues pures

La terre sera comme un jardin
L’Homme veillera sur tout ce qui vit
Il purifiera ce qu’il a souillé
Il sentira toute la terre comme sa demeure
Et il sera sage pensant aux lendemains

38
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
Chacun sera comme un pas réglé
On saura tout du monde et de son corps
On soignera la maladie avant qu’elle n’apparaisse
Chacun sera guérisseur de soi et des autres

On aura compris qu’il faut aider pour maintenir
Et l’homme après des temps de fermeture et d’avarice
Ouvrira son cœur et sa bourse aux plus démunis
Il se sentira chevalier de l’ordre humain
Et ainsi ce sera un temps nouveau qui commencera

39
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme aura appris à donner et à partager
Les jours amers de solitude seront enfouis
Il croira à nouveau à l’Esprit
Et les barbares auront acquis droit de cité

Mais cela viendra après les guerres et les incendies
Cela surgira des décombres noircies des tours de Babel
Et il aura fallu la poigne ferrée
Pour que s’ordonne le désordre
Et que l’homme retrouve le bon chemin

40
Lorsque ce sera le plein de l’An Mille qui vient après l’An Mille
L’homme saura que tous les vivants sont porteurs de lumière
Et qu’ils sont créatures à respecter
Il aura construit les nouvelles cités
Dans le ciel sur la terre et sur la mer

Il aura la mémoire de ce qui fut
Et il saura lire ce qui sera
Il n’aura plus peur de sa propre mort
Car il aura dans sa vie vécu plusieurs vies
Et la Lumière il le saura ne sera jamais éteinte

27 juillet 2017 Posted by | Gaia, Pépiements, Valeurs | , | Laisser un commentaire

Cuba : un pionnier de l’agro-écologie

« Enfin une bonne nouvelle ! Cela s’est passé en début d’été et on n’en a presque pas entendu parler : le Parlement a en effet voté définitivement, le 20 juillet dernier, la loi « pour la reconquête de la biodiversité . La très bonne nouvelle qui vous a peut-être échappée est cet article 12 de la loi « Biodiversité » qui est une victoire pour la libération des semences cultivées.
Désormais, toutes les associations loi 1901 pourront donner, échanger et vendre des semences de variétés du domaine public, qu’elles soient inscrites ou non inscrites au « catalogue officiel », à des jardiniers amateurs.
Il était temps, car nous assistons à une érosion galopante de la biodiversité agricole. Rappelons qu’en un siècle seulement, 90% des variétés traditionnellement utilisées par les paysans à l’échelle de la planète ont déjà disparu de nos champs et, donc, de nos assiettes.
ph01187jCette nouvelle loi résout en partie les problèmes juridiques auxquels étaient confrontée une association comme Kokopelli qui conserve et distribue des semences anciennes et non inscrites au catalogue officiel des semences autorisées ! C’est donc un soulagement car les amendes auxquelles cette association était exposée menaçaient directement, et à court terme, sa survie.
Mais cette loi exclut, en creux, la vente et l’emploi de semences non inscrites au catalogue aux professionnels. Ce n’est donc pas demain que nous trouverons sur les marchés ou dans les magasins les variétés potagères d’autrefois ! La raison de cette exclusion ? On ne pourrait pas garantir la qualité sanitaire des produits agricoles issus de ces graines oubliées. Une raison qui fait grincer des dents ceux qui, comme nous, pensent au contraire que la production agricole « industrielle » est un désastre pour la santé publique…
C’est toutefois un premier pas qu’il faut mettre en perspective… et l’exemple de l’île de Cuba pourrait nous inspirer. Jusqu’en 1991, Cuba pratiquait en effet une culture industrielle moderne soutenue par l’URSS qui fournissait le pétrole, le matériel agricole, les engrais chimiques, les pesticides…, et achetait les productions – le sucre en particulier. Ceci assurait une économie à peu près équilibrée. La chute du bloc soviétique plongea évidemment Cuba dans un grave chaos économique (en outre aggravé par le blocus américain). Rapidement la population se mit à souffrir de malnutrition.
Spontanément, des milliers de jardins apparurent un peu partout, même sur les toits des immeubles. Toutes les initiatives privées furent encouragées par le gouvernement qui se mit à distribuer des lopins de terre à cultiver. Produire de la nourriture était devenu une question de sécurité nationale. Les paysans développèrent l’élevage des animaux de ferme, et, privés de pétrole, ils durent abandonner les tracteurs pour revenir à la traction animale et revenir au tout manuel. La main-d’œuvre agricole fut alors multipliée par dix.

En 1994, les anciennes fermes d’État furent progressivement transformées en coopératives pour fournir les hôpitaux et les écoles. Le reliquat de la production était vendu librement sur les marchés. De nombreux agronomes furent mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agro-écologie. Un réseau de boutiques se mit à vendre des semences et des outils de jardinage à bas prix, prodiguant en plus des conseils aux clients. Dans toutes les villes, on se mit à enseigner l’agriculture biologique pratique, sur le terrain.
La crise que Cuba a connue lui a permis de découvrir et de devenir pionnier dans l’écologie agricole, la permaculture, et l’exploitation de forêts fruitières.
L’agriculture urbaine s’est développée à Cuba comme nulle part ailleurs dans le monde. L’île avec ses 2,2 millions d’autochtones compte près de 400 000 exploitations agricoles urbaines, qui couvrent quelque 70 000 hectares de terres jusqu’alors inutilisées et produisant plus de 1,5 millions de tonnes de légumes. Actuellement, Cuba assure 70% de ses besoins en fruits et légumes entièrement bio et doit encore importer du riz et de la viande (dommage qu’ils ne soient pas encore végétariens).

Si, demain, les importations de nourriture devaient s’arrêter à Cuba, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés.

Alors, prenant exemple sur Cuba, nous pourrions nous y mettre nous aussi, à titre préventif, au lieu d’attendre la catastrophe vivrière vers laquelle la rapacité des semenciers et l’agressivité des industriels de la chimie agricole nous emmènent. »

@alexandre IMBERT

5 août 2016 Posted by | Gaia | | Laisser un commentaire

Techniques de contrôle de l’esprit utilisées par les médias

« Si une nation espère être ignorante et libre, elle espère ce qui n’a jamais été et ce qui ne sera jamais. »  – Thomas Jefferson


 

Le « code plus simple » partitionné pour les masses avait pour habitude d’être les religions organisées. Maintenant, c’est devenu le Temple des Médias de Masse et il prêche quotidiennement le matérialisme extrême, la vacuité spirituelle et une existence individualiste, tournée vers soi. C’est exactement le contraire des attributs requis pour devenir un homme réellement libre, comme c’est enseigné par les grandes écoles de pensée. Est-ce qu’une population abêtie est plus facile à tromper et à manipuler ?

Lippmann, Bernays et Lasswell ont tous déclaré que le public n’était pas à même de décider de son propre destin, qui est le but inhérent à la démocratie. A la place, ils en ont appelé à une « cryptocratie », un gouvernement caché, une classe dirigeante en charge du « troupeau perplexe ». Au fur et à mesure que leurs idées continuent d’être appliquées à la société, il est de plus en plus visible qu’une population ignorante n’est pas un obstacle dont les dirigeants doivent s’occuper : c’est quelque chose de DESIRABLE, et, en effet, nécessaire pour assurer un leadership total. Une population ignorante ne cherche pas ses droits, ne cherche pas une plus grande compréhension des problèmes, ne questionne pas l’autorité. Elle suit simplement la tendance. La culture populaire pourvoit aux besoins de l’ignorance et la nourrit en servant continuellement du divertissement asphyxiant le cerveau et en mettant en lumière des célébrités dégénérées pour qu’elles soient idolatrées. Beaucoup de gens me demandent : « est-ce qu’il y a un moyen d’arrêter ça ? ». Oui, il y en a un. ARRETEZ D’ACHETER LEURS SALOPERIES et LISEZ UN LIVRE.

(les cultures d’un seul livre sont pires car elles masquent leur asservissement totalitaire sous une apparence d’incitation au développement intellectuel)

automatic-picture-control

via Théories de contrôle de l’esprit et techniques utilisées par les médias de masse

16 octobre 2015 Posted by | Gaia | , , | Laisser un commentaire

Quelques clés du totalitarisme post-moderne

via Quelques clés du totalitarisme post-moderne : Reflets.

« Lorsque vos dernières bribes d’autonomie individuelle vous auront été retirées [pour votre bien et celui de tous], il sera trop tard pour venir vous indigner et réclamer un retour en arrière. La société dans laquelle vous êtes plongé est une société totalitaire, bien que vous ne le sachiez pas et que — probablement — vous ne vous en rendiez pas vraiment compte. La raison principale de votre ignorance, au sujet du totalitarisme exercé quotidiennement par cette société — et dans laquelle vous vivez — est que vous êtes un acteur clef de ce totalitarisme. Bien entendu, cette affirmation vous révulse et vous semble inacceptable. Regardons ce qu’il en est…

Boucle rétroactive du citoyen 2.0

La majorité des citoyens n’aime pas [trop] la liberté. Particulièrement celle d’autrui. Fondamentalement, la liberté d’autrui est un affront, telle une aiguille plantée dans le corps débile des vies modernes et esclaves, fondées sur la pensée creuse. La liberté est pourtant là, à bout de bras, mais son exercice requiert quelques changements que peu d’entre vous effectue. Le premier exercice de la liberté est de refuser toute intrusion par l’image et le son des programmes télévisuels. Ces programmes sont un des piliers du totalitarisme post-moderne. Des piliers, il y en a 5, comme dans l’islam, (et comme dans tous les dogmes des religions monothéismes, même si leur nombre fluctue) :

— La propagande tu regarderas, écouteras et digèreras
— Des produits industriels tu consommeras
— Les puissants tu contesteras
— Ton impuissance tu constateras
— Ton indignation [sur le réseau] tu délivreras

Les deux premiers piliers sont des fondamentaux, les trois suivants sont avant tout des conséquences, une sorte de deuxième voie permettant au totalitarisme de se légitimer. Qui, en effet, accepterait d’être à ce point contraint, pressé, obligé, limité dans une société humaine, sans avoir le moindre espoir, une seule possibilité de se défendre ? La contestation, l’indignation, mêlées au constat d’impuissance sont les clés du totalitarisme post-moderne. Sans eux, la propagande et la consommation ne pourraient pas fonctionner : chaque esclave a besoin de penser et croire qu’il n’en est pas un, qu’il peut lutter contre ces phénomènes et changer les choses. Avec, à chaque fois qu’il tente de se rebeller, un constat amer : l’impuissance. Mais l’espoir d’y arriver la prochaine fois, ou sur la durée, persiste. Alors, pourquoi  ne pas retourner devant les écrans, acheter quelques babioles et recommencer, tout en s’indignant de l’ensemble ?

moutons-neigeBétail humain et Olympe moderne

Une infime partie de l’humanité — quelques milliers d’individus — possèdent la quasi totalité des ressources financières de la planète. C’est une première dans l’histoire. Le mode de vie de ces nouveaux dieux de l’Olympe est sans commune mesure avec le reste, au point qu’ils ne se considèrent même plus comme faisant partie de ce qui est nommé humanité. Ils ne mangent pas, ne se déplacent pas, ne se logent pas, ne se vêtissent pas comme les 99,9% des autres être humains. Leur pouvoir est immense, au point que les structures financières — les consortiums — qu’ils possèdent, sont en mesure de dicter leurs lois aux Etats, étant devenues puis puissantes que ceux-ci. Pour ces individus, les êtres humains sont devenus du bétail. Ils fournissent massivement l’alimentation industrielle de mauvaise qualité à ce même bétail afin de maximiser leurs profits, tout comme les vêtements confectionnés à la chaîne par des esclaves modernes, les appareils technologiques de distraction, et même les contenus des programmes : la totalité des besoins humains est couverte par cette poignée d’individus à la tête de quelques centaines de consortiums.

Le monde comme terrain de jeu

Le totalitarisme post-moderne est en passe de devenir la clef de voute des sociétés humaines. Le monde, dans sa globalité, est voué à se plier aux exigences des nouveaux dieux de l’Olympe, qui — rappelons le — n’ont de pouvoir que celui qui leur est offert par les populations fortement consommatrices de leurs biens et services. Le grand terrain de jeu du monde leur appartient, et les dernières barrières permettant aux superstructures financières de finir de s’emparer pleinement des sociétés humaines sans entraves sont en cours de sauter : TTP, TTIP, TISA, sont en cours de validation.

Il ne restera absolument plus aucune restriction à l’appétit des dieux, qui finiront de verrouiller leur grand terrain de jeu. Leur but ultime ? L’immortalité physique et la continuation à travers les âges de leur domination sans partage. Il n’y a aucune raison qu’ils n’y parviennent pas avec un bétail aussi docile, qui leur mange dans la main. Particulièrement dans les pays les plus riches.

Des grains de sable existent pourtant

Ce que ne peuvent maîtriser les maîtres des consortiums est réduit et pourtant excessivement puissant. Le premier grain de sable est technologique. La pieuvre mondiale activée par les nouveaux dieux de l’Olympe s’appuie sur la technologie numérique. Des groupes de très haute compétence technologique sont en mesure de porter des coups sévères aux consortiums, et l’ont déjà fait. Les attraper est presque impossible, leur pouvoir de nuisance est bien plus grand que ce que le bétail humain ne l’imagine.

Le deuxième grain de sable est ontologique : le totalitarisme post-moderne demande le consentement des individus. Etre au monde autrement que dans le sens qui nourrit les consortiums est une arme qu’ils ne peuvent parer. Ne pas [ou presque pas] consommer leurs produits, ne pas regarder leurs images, exister dans la plus grande autonomie possible face à leurs produits, services et volontés.

Le totalitarisme post-moderne est vaste, complexe, en pleine expansion, et portant il ne tient qu’au bétail de s’en préserver. S’il accepte de prendre conscience de son existence… »

23 août 2015 Posted by | Gaia | , | Laisser un commentaire

L’homme moderne est un veau

un texte d’ Aldous HUXLEY écrit en 1932 résolument actuel : nous y sommes…

la télé dit que nous sommes des débiles mentaux

la télé dit que nous sommes des débiles mentaux

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente.  Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».

26 Mai 2015 Posted by | Gaia | , | Un commentaire

Politique, voile, sexualité et schizophrénie dans la société musulmane

Salem Ben Ammar

Ce phénomène de nature politico-religieuse n’épargne plus aucune aire géographique. De l’Indonésie, en passant par la Malaisie jusqu’aux ghettos musulmans des villes européennes favélas brésiliennes, connaissant son point d’orgue avec les sociétés musulmanes depuis les Révolutions du Printemps arabe qu’on devrait plutôt appeler les Révolutions du Printemps wahhabite. Rarement les sociétés humaines n’ont connu dans leur histoire une telle invasion prosélyte accompagnée par un exhibitionnisme vestimentaire uniforme et sombre chez les femmes et le port de barbe et de jelabas afghans chez les hommes  arborant les mêmes couleurs que celles des miliciens fascistes surnommés les Chemises Brunes.
Le wahhabisme s’apparente dans sa conception de l’organisation politique de l’Etat beaucoup plus du modèle théocratique de Mussolini que du nazisme hitlérien qui voulait créer sa…

Voir l’article original 1 870 mots de plus

10 Mai 2015 Posted by | Gaia | Laisser un commentaire

Pour une « déclaration des devoirs civiques »

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

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Il est difficile de ne pas reconnaître que la France « d’en haut », la classe dirigeante est en pleine dérive. Le fond du problème – me semble-t-il – tient à une sorte d’effondrement de l’esprit civique, du sens du bien commun au profit d’un narcissisme généralisé. Nous sommes dans la quintessence du repli nombriliste, obsession du « je », disparition du respect des valeurs communes, que dénonçait Gilles Lipotewsky dans L’ère du vide, Gallimard, 1983. Cela touche la politique, mais aussi la haute fonction publique, le monde médiatique, la presse, la magistrature. Le temps est venu d’adopter une déclarations des devoirs, qui serait insérée dans la Constitution et compléterait les grands textes républicains qui y figurent déja (déclaration de 1789, Préambule de 1946, lois fondamentales de la IIIe République). Cette nouvelle déclaration des devoirs, constitutionnalisée, affirmant ou rappelant certains grands principes, s’imposerait à toutes les autorités, y compris les juridictions et magistrats…

Voir l’article original 335 mots de plus

6 juillet 2014 Posted by | Gaia | Laisser un commentaire

Manger du cadavre fait le malheur du monde

« En ce moment même, des millions d’animaux hurlent de terreur dans les abattoirs, dans des caisses et des cages.
Vils et ignobles goulags de désespoir.
Dans l’abattoir, les yeux poignardés et les tendons tailladés sur le bétail, expédié au Moyen-Orient…
baleine mère mourante, appelant son petit pendant qu’un harpon japonais explose dans son cerveau.
Quand nous souffrons, nous sommes tous égaux.
Un animal souffre comme un homme.

logo Ferme des animaux
La viande est la nouvelle amiante, plus meurtrière que le tabac.
Le méthane, et l’oxyde nitrique de l’industrie du bétail tuent nos océans avec des zones mortes acides et hypoxiques.
90% des poissons de petite taille sont broyés en granulés pour nourrir le bétail. Les vaches normalement végétariennes sont maintenant les plus grandes prédatrices du monde marin. Les océans meurent. Ce sont les poumons et les artères de la terre.
En 2048 toute l’industrie de la pêche sera morte.
Des MILLIARDS de petits poussins bondissants sont broyés vivants, simplement parce qu’ils sont de sexe masculin.
Sept milliards d’humains vivent aujourd’hui.
NOUS TORTURONS et TUONS deux milliards d’animaux CHAQUE SEMAINE dans le monde.
Dix milles espèces entières sont anéanties chaque année à cause des actions d’une même espèce, nous.
Nous sommes maintenant face à la sixième extinction de masse de l’histoire cosmologique. Si n’importe quel autre organisme faisait ça, un biologiste dirait que c’est un virus. Il s’agit d’un crime contre l’humanité aux proportions inimaginables.
Les droits des animaux sont maintenant le plus grand problème de justice sociale depuis l’abolition de l’esclavage.
Il y a maintenant plus de 600 millions de végétariens dans le monde. Si nous étions une nation, nous serions plus grands que les vingt-sept pays de l’Union européenne !
Cornell et Harvard ont dit que la quantité optimale de viande pour une alimentation saine, c’est précisément ZERO.
L’eau est le nouveau pétrole. Les nations iront bientôt faire la guerre pour ça. Les aquifères souterrains qui ont nécessité des millions d’années pour se remplir sont à sec. Il faut 50.000 litres d’eau pour produire un seul kilo de viande de bœuf.
Aujourd’hui un milliard de personnes ont faim. Vingt millions mourront de malnutrition.
Réduire de 10% seulement la consommation de viande pourrait nourrir 100 millions de personnes.
L’élimination de la viande mettra à jamais fin à la famine.
Si tout le monde avait un régime alimentaire occidental, nous aurions besoin de deux planètes Terre pour les nourrir. Nous n’en avons qu’une seule. Et elle est en train de mourir.
Les gaz à effet de serre provenant du bétail (1,4 milliards de bovins d’élevage sur la planète) sont de 50% plus élevés que tous les transports réunis… avions, trains, camions, voitures, et bateaux.
Les pays pauvres vendent leurs céréales à l’Ouest, tandis que leurs propres enfants meurent de faim dans leurs bras. Et nous en nourrissons le bétail. Comment pouvons-nous manger un steak la conscience tranquille ?

baleine de laisser-aller

Suis-je le seul à voir cela comme un crime ?
Suis-je le seul à considérer qu’un veau est un bébé?
Chaque morceau de viande que nous mangeons frappe le visage baigné de larmes d’un enfant affamé.
Quand je le regarde dans ses yeux, devrais-je me taire ?
La terre peut produire assez pour les besoins de chacun. Mais pas assez pour la cupidité de tous. Si une nation mettait au point des armes qui pourraient causer de tels ravages sur la planète, nous lancerions une attaque militaire préventive et les renverrions à l’Age du Bronze. Mais il ne s’agit pas d’un Etat voyou. Il s’agit d’une industrie.
La bonne nouvelle est que nous n’avons pas à la bombarder. Nous pouvons tout simplement « NE PAS ACHETER »
L’Axe du Mal ne passait pas par l’Irak, l’Iran ou la Corée du Nord. Il fonctionne grâce à nos tables.
Les armes de destruction massive sont nos couteaux et fourchettes.
L’arrêt de la consommation de viande d’animaux résout nos problèmes environnementaux, de santé, d’eau et met fin à la cruauté pour toujours. Et les agriculteurs sont ceux qui ont le plus à gagner. L’agriculture ne s’arrêterait pas. Elle prospèrerait. Seule la gamme de produits changerait. Les agriculteurs feraient tellement d’argent qu’ils n’auraient même pas le temps de le compter. Les gouvernements nous aimeraient. De nouvelles industries émergeraient et s’épanouiraient. Les primes d’assurance santé seraient en chute libre. Les listes d’attente dans les hôpitaux disparaîtraient.
La viande provoque un large éventail de cancers et de maladies cardiaques.
Peut-on nommer une maladie causée par un régime végétarien ?
Les animaux ne sont pas seulement d’autres espèces. Ils sont d’autres nations.
Et nous les massacrons à nos risques et périls.
La carte de la paix est établie sur un menu.
La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. C’est la présence de la Justice.
La justice doit être aveugle à la race, la couleur, la religion ou les espèces. Si elle n’est pas aveugle à tout cela, elle est une arme de terreur.
Or, la terreur est inimaginable dans ces horribles Guantanamos.
Si les abattoirs avaient des parois de verre, nous n’aurions pas besoin de ce débat.
Je crois qu’un autre monde est possible.
Mettons les animaux hors du menu et de ces chambres de torture.

20 Mai 2014 Posted by | Gaia, Santé | , , | Laisser un commentaire

d’actualité : poème de Fréderic MISTRAL

Frédéric MISTRAL est censuré par youtube !!!!

Par contre la phraséologie des ténèbres abonde (rap, haine anti-occidentale, …),
l’inconscience s’étale partout et accroit son emprise,
chez nos fausses élites confites de bien-pensance irréaliste,
chez nos media intoxicateurs et travestisseurs de réel,
chez leurs auditeurs moutonniers qui vénèrent les causes de leurs plaintes…

ci dessous traduction de ce poème censuré ( merci à nos amis occitans )

                                                                                                                                                                                                   

À notre Peuple

Pauvre peuple de Provence,
Toujours plus abîmé.
Sans abri ni défense,
Abandonné aux outrages !

A l’école ils arrachent,
La langue de tes parents,
Et pour ton déshonneur ils finissent,
Peuple, en te dénaturant.

Des vieux mots de ton usage
Où tu penses librement
Un fou de passage
T’interdit de les parler.

Ils te pétrissent le cerveau,
Ils t’endoctrinent comme un niais,
Pour qu’à la fin la manivelle
Tourne pour tous de la même manière.

Ils ne connaissent pas ton Histoire,
Ils te la racontent à l’envers ;
Ils te dressent, te redressent,
Comme un peuple de bossus.

Ils te font croire que leur lune
Brille plus que ton soleil,
Et ton âme s’enfonce dans le bourbier,
Aplatie par un rouleau.

Ils font croire à tes pères
Qu’ils n’ont jamais rien fait de bon
Et, très fâcheux, à l’usurpateur,
Jamais personne ne répond !

Tes belles chansons sans malice,
Tu les oublies oh, naïf !
Pour les viles bêtises
Qui te tombent d’en haut.

Tu ne sais plus commencer tes fêtes,
Tu ne sais plus jouer tes jeux :
Et puis quand tu as changé de veste,
Tu restes pauvre comme Job.

Et cependant c’est toi la voie,
Le germe de la nation,
Où Celui là-haut sème
Son éternelle création.

Toi, sauvant les habitudes
Et l’art de faire du Midi,
Tu sauves l’égalité
De notre nation et du savoir vivre.

Notre langue et ses proverbes
Ont son nid à ton foyer
Et tu veille l’orgueil
De tes filles qui font notre joie.

Pour te faire dire « assez »
Tout te pousse : mais, têtu,
Rien qu’avec une feuille d’oignon (ndt : car ici on adore ça)
Tu remontes bon soldat.

Toi seul tu laboures la terre
Et tu retailles l’olivier :
Tu cherches le bonheur où il était
Et la joie où il y en avait,

Quand les gens se contentaient
De manger le pain fait maison
Et que toute la journée ils chantaient
Sur la charrue et le sep.

Mais, beau peuple, tu peux les voir :
Les raclures, les margoulins,
Qui méprisent aujourd’hui leur anciens
Ils n’investissent dans rien.

Et même l’oiseau en cage
Qui a de la graine à volonté,
Il faut qu’il meure de rage
Devant son abreuvoir.

Que ta vue prenne de la largeur,
Peuple, sur ton pays doux,
Car on dit qu’un chien de parc
En bat deux devant sa porte.

Enfouis tes difficultés, enfouis les encore !
Parle fier ton provençal,
Qu’entre mer, Durance et Rhône
Il fait bon vivre, Dieu le sait !

9 septembre 2012 Posted by | Gaia, Politis | | Laisser un commentaire

Un niveau spirituel que l’homme actuel ne pourra jamais franchir s’il…

Il y a un certain niveau spirituel que l’homme actuel ne pourra jamais franchir s’il continue de manger de la chair animale…

« 1,28 milliards de bœufs, vaches, veaux et moutons vivent sur Terre. Ce bétail occupe 24% des terres cultivées de la planète. On brûle des milliers d’hectares de forêt tropicale pour y élever des bœufs dans les « ranchs à hamburger ». Chaque hamburger coûte 8 m2 de forêt tropicale. Le bétail consomme 30 à 40% des céréales de la planète. Le marché du bœuf est colossal. 40 milliards de dollars aux États-Unis où sont vendus 6,7 milliards de hamburgers.
Il est hallucinant de se rendre compte que les mangeurs de viande ont besoin de 10 fois plus d’eau et de surfaces cultivables que les végétariens pour être nourris.

La viande pose de très nombreux problèmes de santé. Elle est l’une des principales causes de cancer, de maladies dégénératives, de maladies cardiaques et de déficiences immunitaires dans les pays occidentaux. 55% de la production américaine d’antibiotiques est destinée aux animaux d’élevage. Manger de la viande, c’est donc aussi être constamment soumis aux médicaments qui ont été injectés aux animaux.

Aux États-Unis, la plus fréquente cause de mortalité est l’infarctus du myocarde qui frappe une personne à toutes les 25 secondes. Pour un américain moyen, le risque d’une attaque cardiaque est de 50%, alors que pour un américain végétarien, qui ne consomme ni viande ni autres produits animaux, il n’est que de 4%. Trop peu de gens savent que les problèmes d’excès de cholestérol viennent d’une alimentation carnée (viande), car il n’y a pas de cholestérol dans les végétaux. Le cholestérol et les gras saturées sont apportés par la viande, les produits laitiers et les oeufs…

Sur le plan écologique et sur le plan énergétique, la civilisation du bœuf est une véritable catastrophe. Nous sommes devenus des ogres, monstres fous, intoxiqués par une consommation boulimique de viande. Aux États-Unis, de plus en plus de gens ont pris conscience de la nécessité de modifications urgentes dans nos habitudes alimentaires, notamment Jeremy Rifkin, l’auteur du livre « Beyond beef ». Il propose un nouveau mode de vie plus respectueux de nos corps et de la planète. Le docteur Gabriel Cousants, auteur de « Nutrition spirituelle » (éditions « Vivez Soleil »), John Robbins, auteur de « Se nourrir sans faire souffrir » (éditions « Stanké »), Harvey Diamond, auteur de « Le régime plus » (éditions « Solar ») sont parmi les leaders de cette campagne mondiale qui explique notamment qu’avec une réduction de 10% de la consommation de viande dans les pays occidentaux, on pourra non seulement faire reculer les maladies de civilisation mais aussi avoir assez d’aliments pour nourrir 60 millions d’êtres humains qui meurent de faim.

Cette réduction permettra de stopper la disparition des forêts tropicales, due en grande partie au déboisement causé par l’élevage industriel. Chaque hamburger coûte 8 m2 de forêt tropicale. Un léger changement de nos habitudes alimentaires suffira à faire pencher la balance écologique du côté positif…

L’ Homme n’est pas constitué pour manger de la viande. Il est conçu pour fonctionner avec des protéines végétales. Il peut supporter une petite quantité de viande de temps en temps, si son organe d’élimination fonctionne bien, mais la surcharge habituelle en produits animaux que l’on voit chez la plupart des habitants des pays riches, entraîne un affaiblissement considérable du système immunitaire qui ouvre la porte aux maladies de civilisation…

Depuis Pasteur, on a rejeté toute la faute des maladies sur les virus et les bactéries. On leur fait la guerre. Mais malgré les armes de la science, la paix ne vient pas. Au contraire, elle s’éloigne. Les « militaires scientifiques » ont pris le pouvoir. Ils crient en avant sans s’apercevoir que leurs médicaments sont devenus l’un des pires fléaux de notre société. La guerre contre la maladie se retourne contre l’Homme qui est devenu la victime de la Science. Intoxiqué par trop de viande, de lait, de fromage et d’autres aliments d’origine animale il se sent fatigué et lourd. Il consomme alors, pour se stimuler, de l’alcool, du café, du tabac, du sel, du sucre raffiné et des médicaments de toutes sortes, aggravant ainsi la pollution de son corps. Affolé, il court chez le médecin. S’il tombe chez un médecin matérialiste classique, celui-ci lui fera des examens qui lui montreront que son corps est malade et lui prescrira des médicaments chimiques…

Mais si notre intoxiqué va chez un médecin conscient des problèmes de son temps, il se fera expliquer qu’il est responsable de ses maux par son ignorance des besoins réels de son corps et qu’il est indispensable pour lui d’apprendre à gérer sa santé, notamment par une alimentation végétale variée et vivante. Ce médecin lui montrera que la santé de l’individu et celle de toute l’humanité sont intimement liées, que chacun est responsable de lui-même et de tous. En s’empiffrant, l’occidental se tue à petit feu et affame la planète. Ce médecin dira peut-être: « Asseyez-vous dans un restaurant avec un steak dans votre assiette. Imaginez ensuite la salle remplie de vingt personnes avec un bol vide à la main. Prenez alors conscience que la quantité de céréales qu’il a fallu pour produire la viande qui est devant vous, aurait permis de remplir le bol de chacun des affamés présents. »

Ainsi, le malade ne sera plus passif, simple consommateur de médicaments et de soins médicaux. Il s’éveillera à une nouvelle conscience d’être humain et il apprendra à faire régner dans sa vie l’harmonie et la santé.

Tiré de l’article du Docteur Christian Tal Schaller, Suisse

1 juillet 2012 Posted by | Gaia, Santé | , | Laisser un commentaire

Est-ce réellement un « dieu » qui aurait inspiré cela?

Il ne dépend pas de nous de croire en Dieu, mais seulement de ne pas accorder notre amour à de faux dieux.

Il est peu probable que l’islam tel qu’il est pratiqué survive si les musulmans individuellement prenaient conscience des perturbations affectives et du désordre mental que l’adhésion à cette croyance provoque. L’islamisation des esprits amène invariablement des gens intelligents à s’incliner devant l’absurde. L’esprit critique et l’introspection sont les premières victimes de l’adhésion à l’islam, les musulmans tirent fierté de cette disposition d’esprit qui leur permet de s’interdire de penser et de discerner, elle est à ce point ancrée qu’elle a fini par marquer profondément leur identité.

Le martèlement incessant depuis l’enfance des extraits ci dessous des textes racines (Coran) ne peut qu’ avoir une conséquence sur la santé mentale des adeptes, a minima une atteinte de leur inconscient qui les fera basculer du coté « obscur » pendant un épisode critique de l’histoire (personnelle ou collective)…

Lorsqu’un musulman « non averti » jusque-là, découvre les textes islamiques, dont le Coran, il n’en croit pas ses yeux. Si en plus il a eu la possibilité de lire les paroles du Christ, il met une croix définitivement sur toutes les inepties qu’on lui a rapportées sur la « religion de paix et de tolérance ».
Ceux qui parlent de « mauvais musulmans » sont les salafistes et autre wahhabites. Et face à eux les musulmans dits modérés ne pipent mot car la légitimité des textes n’est pas de leur côté ; de sorte que ces musulmans « silencieux » ne peuvent que « se soumettre » en constatant qu’ils ne connaissent pas leur religion.

Le vrai dialogue n’a pas encore été entrepris, alors qu’il pourrait l’être en France et dans les pays d’Europe, pour, avant tout, discuter des textes qui posent problème dans l’Islam. La critique des textes de l’islam doit être possible, sans que les musulmans ne s’en offusquent ou se scandalisent. Ceux qui cherchent absolument à nier qu’ils ne sont pas liberticides et attentatoires au privilège qui nous vient de Dieu, ne rendent pas service au dialogue. Il faut proclamer en effet, et s’y tenir que Dieu nous a fait le don de la liberté pour aimer ; car sans liberté pas d’amour de Dieu, pas d’amour du prochain.

Un texte prônant la haine ne peut qu’engendrer la haine : est-ce réellement un « dieu » qui aurait inspiré cela?
non c’est un dieu de tribu, un dieu de race, un dieu jaloux de son troupeau (interdiction de mariage exogène, rites pur-impur, cimetières séparés, esclavage implicite, …) bien loin d’un Dieu universel sans exclusive ni limitation…

Sourate II verset 191
« Dieu n’aime pas les transgresseurs. Tuez-les partout où vous les rencontrerez.»

Sourate VIII verset 17
« Vous ne les avez pas tués, c’est Allâh qui les a tués.»

Sourate XLVII verset 4
“Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.”

Sourate IV verset 38
“Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises, elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conservé intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance, vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.”

Sourate V verset 56
« Ô croyants ! ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers. »

Sourate II verset 276 ou 277
« Allâh n’aime ni l’incroyant (le pécheur incroyant) ni l’impie.»

Sourate II verset 24
« Si vous ne le faites pas (apporter des témoins autres que Dieu) – et vous ne le ferez pas – craignez le Feu qui a pour aliment les hommes et les pierres et qui a été préparé pour les incrédules.»

Sourate II verset 98 ou 104
« Aux incroyants l’affreux tourment (un châtiment douloureux).»

Sourate III verset 49 ou 56

« Les incroyants, je les tourmenterai terriblement (ou je les punirai d’un châtiment cruel) en cette vie et dans l’autre et ils seront sans recours.»

Sourate III verset 135 ou 141
« Qu’Allâh éprouve ceux qui croient et détruise (ou fasse disparaître) les incroyants.»

Sourate III verset 144 ou 15
« Nous jetterons l’effroi dans le cœur des incroyants.»

Sourate IV verset 56 ou 59
« Ceux qui ne croient pas à nos versets (ou à nos signes), nous les pousserons au feu. Chaque fois que leur peau sera brûlée, nous leur donnerons une autre peau pour qu’ils goûtent le tourment.»

Sourate IV verset 89 ou 91
« Ne prenez pas d’amis (ou de patrons) chez eux avant qu’ils émigrent dans le sentier d’Allâh. S’ils tournent le dos, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez.»

Sourate IV verset 91 ou 93

« S’ils ne se tiennent pas à l’écart, s’ils ne se rendent pas à vous et ne déposent pas les armes, saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux.»

Sourate IX verset 3 – 5
« Annonce aux incroyants l’affreux tourment. Les incroyants avec qui vous avez fait un pacte et qui ne vous ont pas fait tort et n’ont aidé personne contre vous, eh bien respectez ce pacte jusqu’à son terme car Allâh aime les fidèles. Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez les, dressez leur des embuscades. S’ils se repentent, font la prière, acquittent l’aumône, laissez-leur le champ libre, car Allâh pardonne, il a pitié.»

Sourate VIII verset 55
« Les pires bêtes, aux yeux d’Allâh, sont les incroyants qui s’entêtent à ne pas croire.»

Sourate IX verset 123
« Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu’ils vous trouvent durs.»

Sourate XVIII verset 29
« Nous avons préparé pour les coupables un feu dont les flammes les envelopperont. S’ils crient au secours, nous les secourrons avec une eau comme du bronze en fusion pour leur brûler la face.»

Sourate XXII verset 19
« On taillera des vêtements de feu pour les incroyants, on leur versera de l’huile bouillante sur la tête.»

Sourate XXV verset 52
« N’écoute pas les incroyants, combats-les rudement avec ce Coran.»

Sourate LXXI verset 26 – 27
« Noé dit : Seigneur, ne laisse pas d’incroyants circuler sur Terre, car si tu les laisses, ils égareront tes esclaves et n’engendreront que des pervers sans foi.»

Sourate XCVIII verset 6
« Les incroyants, qu’ils aient le livre ou qu’ils ajoutent des dieux, iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours. Ce sont les pires des humains..»

11 août 2011 Posted by | Gaia | , | Laisser un commentaire

Les gardiens de la prison sont les prisonniers eux-même!

Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques
selon l’étude majeure d’Helios d’alexandrie sur les origines de l’islam

L’histoire officielle de l’islam des origines ressemble à une intrigue d’Agatha Christie où le crime, parfait en apparence, masque les éléments d’un puzzle qu’il suffit de rassembler pour mettre en lumière la vérité.

Le doute s’est glissé dans l’esprit des historiens modernes à partir du moment où ils se sont rendus compte que les récits des auteurs musulmans tardifs contenaient une foule de détails que les premiers auteurs ignoraient. Là ou Ibn Ishaq (mort en 768) ne fait que mentionner une des nombreuses razzias de Mahomet, Al Waqidi  (mort en 823) donnera, cinquante ans plus tard, la date exacte de la razzia, l’endroit où elle a eu lieu, les personnes impliquées, les raisons pour lesquelles Mahomet l’a ordonnée, le butin récolté et d’autres informations qu’Ibn Ishaq, pourtant moins éloigné des évènements, ignore totalement.

Il est difficile dans un tel cas de prendre ces informations pour de l’argent comptant, mais il y a plus : si les faussetés se sont accumulées à une cadence aussi vertigineuse au cours des deux générations séparant Ibn Ishaq d’Al Waqidi, il n’est pas illégitime de conclure qu’elles se sont multipliées encore plus vite au cours des quatre générations qui séparent Mahomet d’Ibn Ishaq. C’est pourquoi l’histoire officielle de Mahomet et de ses successeurs immédiats doit être abordée avec une bonne dose de scepticisme.

Les témoignages archéologiques

boussole chinoise
Ils contredisent l’histoire officielle telle qu’elle est enseignée au point de remettre en question tout ce qui est dit et répété au sujet de Mahomet et du coran. En effet, il est généralement admis que Mahomet, à la deuxième année de l’Hégire (sa fuite présumée de La Mecque vers Médine), vers 624, a ordonné à ses fidèles médinois de ne plus se tourner vers Jérusalem (située au Nord) pour prier mais vers la Mecque (située au Sud), et cela est clairement établi dans la seconde sourate du coran.

Or toutes les mosquées construites dans les pays conquis au cours des décennies suivantes sont orientées vers Jérusalem. Celle de Wasit, de Kufa en Irak et d’une troisième proche de Bagdad, mais également celle de Fostat, proche du Caire en Égypte, il en va de même pour les lieux de prière attenants aux palais des califes omeyades. Or toutes ces mosquées ont été construites plus de cinquante ans après la mort de Mahomet, leurs bâtisseurs musulmans n’étaient pas supposés ignorer l’injonction coranique leur ordonnant d’orienter les édifices en direction de la Mecque.

Ceci est corroboré par un voyageur chrétien du nom de Jacob d’Édesse, dans sa lettre écrite en langue syriaque en 705 et conservée au British Museum. Il fait référence aux Hagariens (les conquérants arabes) en affirmant ceci : « Il est clair que ce n’est pas vers le Sud que les Juifs et les Hagariens vivant en Syrie se tournent pour prier mais en direction de Jérusalem, là ou se trouve leur Kaaba, le site patriarcal de leur race ». La conclusion qu’il est possible de tirer de ces faits est que la prière en direction de la Mecque n’a jamais été ordonnée par Mahomet et qu’il s’agit d’un commandement émanant des califes abbassides. La signification de ce fait est majeure comme on le verra plus tard.

Le terme islam et musulman n’existait pas encore et les conquérants arabes étaient appelés Hagariens. Cette appellation exige une explication. Les Arabes se considéraient comme les descendants d’Abraham par Ismaël, le fils qu’il a eu de Hagar l’esclave égyptienne de son épouse Sarah, d’où l’appellation hagarien qui les attribue à Hagar, quand à l’appellation ismaélite elle les attribue à son fils Ismaël. Les Arabes comme les juifs se réclamaient d’Abraham et il était donc dans l’ordre des choses qu’ils prient en direction de Jérusalem.

Les témoignages épigraphiques

Epigraphes Il s’agit d’inscriptions et de « graffitis » retrouvés en grand nombre sur les parois rocheuses du désert au Néguev et en Jordanie. Ils ont été relevés méthodiquement et étudiés par Yehuda Nevo de l’Université de Jérusalem.

Dans son ouvrage «Vers une préhistoire de l’islam », il démontre que les inscriptions à caractère religieux datant du septième siècle affichent une croyance monothéiste qui à l’évidence ne correspond pas à l’islam mais de laquelle l’islam aurait pu se développer. Aucune mention de Mahomet et absence totale de formules du type « Mahomet est l’envoyé d’Allah »  et ce, jusqu’à la fin du septième siècle.

Nevo explique :

«Ce n’est qu’après l’an 700 que le contenu religieux des inscriptions rocheuses devient plus évident, cependant malgré leur caractère religieux, ces inscriptions ne font pas mention du prophète Mahomet ni de son message. La profession de foi des Arabes était clairement monothéiste, elle s’apparentait à un courant sectaire judéo-chrétien dont les traits particuliers le distinguaient nettement des autres religions monothéistes incluant l’islam. Les formules mahométanes ne sont apparues que vers 740 mais elles ne contiennent aucun autre élément les rattachant à l’islam. Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent un caractère clairement islamique coïncidant avec l’apparition des premiers corans et la diffusion des hadiths. »

La première mention de « Mahomet est l’envoyé d’Allah » n’est pas gravée sur un rocher du désert mais se trouve sur une pièce de monnaie syrienne datant de 690.  Une triple profession de foi : « Allah est le seul dieu, Mahomet est son prophète et Mahomet est son esclave » se trouve à Jérusalem. En d’autres termes, la doctrine de base de l’islam n’origine pas d’Arabie mais des pays conquis.

Laissons le dernier mot à Nevo :

« Nous possédons un corpus impressionnant d’inscriptions arabes précédant l’apparition des écritures islamiques, tous ces éléments contredisent le coran et les hadiths.»

Les témoignages documentaires

Au cinquième siècle, un chroniqueur chrétien du nom de Sozomenus a remarqué la présence chez les ismaéliens (les Arabes) d’une croyance monothéiste primitive identique à celle des hébreux du temps de Moïse et qui aurait subi l’influence du paganisme ambiant. Les tribus arabes, au contact des juifs, avaient pris conscience de leurs origines; juifs et arabes se réclamaient alors d’un ancêtre commun : Abraham.

Selon un chroniqueur arménien écrivant en 660, un prophète est apparu chez les ismaéliens (les Arabes) ; il avait fondé une communauté qui rassemblait des ismaéliens et des Juifs unis par leur ascendance commune (Abraham). Ce prophète proclamait la venue d’un messie ayant pour mission de libérer Jérusalem et la restituer aux descendants d’Abraham (Juifs et Arabes). Plus loin, le chroniqueur parle des dangers qui menacent ceux qui tombent entre leurs mains. Enfin, il évoque la rupture survenue entre Juifs et Arabes après la conquête de Jérusalem.

D’autres sources, grecques et syriaques, confirment les mêmes informations. À la lecture on reste sur l’impression que la carrière de Mahomet n’a pas eu pour théâtre l’Arabie, aucune mention n’est faite de la Mecque,  les conquérants arabes priaient en direction de Jérusalem. Juifs et Arabes s’étaient unis pour reconquérir la ville sainte. La source grecque la plus ancienne prétend que Mahomet était en vie en 634, soit deux ans après sa mort telle qu’elle est datée par la tradition islamique. Aucune mention n’est faite d’écriture sacrée avant la fin du septième siècle.

Un document arabe du huitième siècle connu sous l’appellation « al Fiqh al Akbar » (la grande jurisprudence) dresse un parallèle comparatif entre l’islam et les autres religions, cet ouvrage ne fait aucune mention du coran. Si le coran existait, il aurait été impensable de ne pas s’y référer.

Le puzzle des origines de l’islam

Tout porte à croire que l’islam tel que nous le connaissons n’existait pas du temps de Mahomet et de ses successeurs immédiats. L’affirmation selon laquelle tous les éléments de la doctrine ont été définitivement établis par Mahomet ne s’appuie sur aucune preuve tangible, elle est de surcroît contredite par les données archéologiques, épigraphiques et documentaires. L’islam a été lentement élaboré au cours du siècle qui a suivi l’avènement des califes abbassides plus de cent cinquante ans après la mort de Mahomet, c’est durant cette époque que l’édition du coran a été réalisée et que le corpus des hadiths a vu le jour. C’est aussi durant cette période que la loi islamique a été promulguée et que l’histoire officielle de l’islam a été établie.

Mahomet a très probablement existé mais les gestes et les paroles qui lui sont prêtés ne reposent sur aucune évidence historique. Ils ont été consignés par écrit plus de cent ans après sa mort à une époque où les luttes pour le pouvoir et les querelles dogmatiques ont amené les califes à se constituer une religion sur mesure propre à consolider leur pouvoir et à éliminer la dissidence et l’opposition.

Islam-sabre2 Le portrait que fait de Mahomet l’histoire officielle de l’islam est extrêmement négatif si l’on tient compte des normes éthiques de son temps. Même s’il est difficile voire impossible dans ce cas précis de distinguer les éléments historiques de la fiction, il n’en demeure pas moins que la personnalité de Mahomet, telle qu’elle nous est présentée, s’inscrit parfaitement dans l’idéologie islamique pour laquelle elle constitue le pilier central. L’idéologie religieuse conçue pour soutenir l’arbitraire des califes et imposer à leurs sujets la soumission ne pouvait avoir pour fondateur un prophète pacifique et humble, voilà pourquoi les califes se sont donné un prophète à leur image.

Il est peu probable que Mahomet soit l’auteur ou l’inspirateur principal du coran, cet écrit a de multiples sources, la bible, le talmud, la littérature rabbinique, les évangiles apocryphes, les textes hérétiques chrétiens, les textes de la liturgie syriaque, les contes et les légendes grecques et syriennes, les récits mythologiques zoroastriens, les légendes arabes, la poésie arabe préislamique etc. D’autre part les versets haineux et intolérants, les menaces de l’enfer, les appels au meurtre des incroyants, les dispositions légales et les châtiments barbares peuvent être attribués, du moins en partie, à Hajjaj ibn Yousuf gouverneur de l’Irak sous le règne du calife omeyade Abd-el-Malik.

Les premiers conquérants arabes n’étaient pas des musulmans dans le vrai sens du terme, ils professaient une croyance très proche du judaïsme et s’étaient même alliés avec les juifs. Leur objectif initial était d’ordre messianique soit la restitution par la force de la terre promise à Abraham. Ces conquérants ne venaient pas du centre de l’Arabie mais de territoires limitrophes de la Palestine et de la Syrie , ils n’étaient donc pas originaires de La Mecque.

Les arabes monothéistes, après la conquête de la Palestine, se sont empressés de rompre leur alliance avec les juifs et se sont retournés contre eux. Soit par nécessité ou par « nationalisme » ils se sont alliés avec les tribus païennes du Nord et du centre de l’Arabie pour constituer les armées qui devaient conquérir une grande partie du monde civilisé. À cause de ce changement d’alliance les arabes monothéistes ont dû intégrer dans leurs pratiques religieuses des rites païens, les mêmes qui sont encore pratiqués dans le pèlerinage musulman, le Hajj.

Certains indices portent à croire que les conquêtes arabes au-delà de la Palestine auraient eu lieu même sans l’islam à cause du caractère belliqueux des tribus arabes, de l’organisation guerrière qu’elles se sont donnée, du caractère pacifique des pays à conquérir et de leurs immenses richesses source de convoitise. La facilité et la rapidité avec lesquelles les arabes ont réalisé leurs conquêtes les ont conforté dans l’idée que la divinité était de leur côté et que leur système de croyance était supérieur.

Pour les conquérants arabes, Jérusalem est demeurée la ville sainte durant au moins une centaine d’années, par la suite le sentiment d’appartenir à une nation supérieure les a conduits à élever  La Mecque au rang de ville sainte afin de supplanter Jérusalem et consacrer sur le plan religieux la domination des arabes.

L’impérialisme arabe a préexisté à l’islam, sans lui l’islam n’aurait jamais vu le jour. En tant qu’idéologie l’islam a été établi après coup pour servir d’assise religieuse au fait accompli et consolider le pouvoir des califes. Le coran, la sunna du prophète et le corpus des lois islamiques sont le produit de l’époque qui les a mis au monde, ils appartiennent à un moment historique précis et n’ont pour raison d’être que le perpétuer.

Les musulmans prisonniers du mythe

L’histoire officielle de l’islam des origines est une falsification de l’histoire mais c’est une falsification sacralisée, c’est un mensonge érigé en dogme. Les crimes de l’impérialisme islamique sont les seuls à être vénérés de nos jours et à servir d’exemples à suivre pour tous les musulmans. Le coran, la sunna du prophète et la charia ne peuvent se dégager du neuvième siècle qui les a sécrétés ; prisonniers de leur époque ils sont également pour l’esprit des musulmans une prison  dont il est difficile pour ces derniers de se libérer.

note de lahuppe
Si cette partie de l’humanité n’arrive pas à dépasser les tabous de sa prison mentale et spirituelle, elle court de gros risques d’être laissé en arrière sur le chemin de l’évolution…
« L’islam est une prison à ciel ouvert dont les gardiens sont les prisonniers eux-mêmes »

8 août 2011 Posted by | Gaia | , | Laisser un commentaire

Les 29 commandements des Bishnoïs

Un groupe d’hommes pionniers d’un mode de vie et d’une conscience en harmonie : une voie pour régénérer notre futur? une leçon  pour des religions enfermantes et totalitaires?

Les Bishnoïs (ou Vishnoï) – de bish, vingt et noï, neuf dans une forme dialectale du hindî -, sont les membres d’une communauté vishnouïte créée par le guruJambeshwar Bhagavan, appelé communément Jambaji (1451-1536), surtout présente dans l’État du Rajasthan, majoritairement dans les régions de Jodhpur et de Bîkâner, et dans une moindre mesure dans l’état voisin de l’Haryana en Inde. Les Bishnoïs sont des hindous qui suivent vingt-neuf principes, d’où leur nom, édictés par leur gouroû et se caractérisent par leur végétarisme, leur respect strict de toute forme de vie (non-violence, ahimsâ), leur protection des animaux ainsi que des arbres, leur adoption d’une tenue vestimentaire particulière. On les définit souvent comme ayant une forte conscience écologique.Ces préceptes édictés par Jambaji en 1485 sont les fondements, les pratiques et les fins de cette branche, ou secte, de l’hindouisme. Suivre avec fidélité ces 29 commandements permet à l’adepte du bishnoïsme de se libérer définitivement du cycle des naissances (samsâra) et des morts en atteignant le Moshka, s’il y a Grâce de la part du Seigneur Vishnou.

Les 29 commandements ont donné naissance au nom bishnoï : « bish », comme vingt, en hindi, et « noï », neuf.

Le bishnoïsme a donc l’avantage d’être une branche de l’hindouisme très simple et facile à assimiler, qui se traduit par une règle de conduite qui devient une sagesse de vie, et qui lui a permis d’attirer les populations musulmanes soucieuses de se fondre dans l’hindouisme, tout en préservant la dévotion épurée islamique.

Voici la liste des 29 règles des bishnoïs:

  • 1° Observer une mise à l’écart de la mère et du nouveau-né pendant trente jours après l’accouchement (pour éviter des infections et à cause de l’éventuelle fatigue de la mère).
  • 2° Ecarter la femme de toute activité pendant 5 jours lors du début de ses règles (pour ne pas la fatiguer et respecter une certaine hygiène).
  • 3° Tôt, chaque matin, prendre un bain.
  • 4° Maintenir la propreté externe du corps et interne de l’esprit (par un comportement et des sentiments humbles, sans animosité, etc.)
  • 5° Méditer deux fois par jour, en matinée et en soirée, lorsque la nuit est encore séparée du jour.
  • 6° Chanter la gloire du seigneur et exposer ses vertus chaque soirée.
  • 7° Offrir l’oblation quotidienne au feu saint avec un cœur rempli de sentiments de bien-être pour tout être vivant, d’amour pour la nature et le monde entier et de dévotion au seigneur.
  • 8° Employer l’eau filtrée, le lait et le bois de chauffage soigneusement nettoyé (pour éviter que des insectes soient tués ou brûlés).
  • 9° Etre attentif et conscient de ses paroles.
  • 10° Pardonner naturellement.
  • 11° Être compatissant.
  • 12° Ne pas voler.
  • 13° Ne pas dénigrer, déprécier derrière le dos, quelqu’un.
  • 14° Ne pas mentir.
  • 15° Ne pas se livrer à l’opprobre.
  • 16° Jeûner et méditer la nuit sur la nouvelle lune.
  • 17° Réciter le nom de saint de Vishnou.
  • 18° Être compatissant envers tous les êtres vivants.
  • 19° Ne pas détruire les arbres verts (c’est-à-dire non morts).
  • 20° Tuer les passions de convoitises, d’irritation, d’envie, d’avarice et d’attachement.
  • 21° Se permettre de cuisiner soi-même, ou par un fidèle d’une autre religion ou secte, en étant pur de par le cœur et le travail.
  • 22° Fournir un abri commun (Thhat) pour les chèvres et les moutons afin de leur éviter l’abattoir.
  • 23° Ne pas castrer le taureau.
  • 24° Ne pas consommer ou cultiver de l’opium.
  • 25° Ne pas consommer ou cultiver du tabac et ses dérivés.
  • 26° Ne pas consommer ou cultiver du cannabis.
  • 27° Ne pas boire de boisson alcoolisée.
  • 28° Ne pas manger de plats de viande ou non-végétariens (afin de protéger les animaux) et obligation de protéger et de nourrir les animaux sauvages.
  • 29° Ne pas utiliser de vêtements teints en bleu (en Inde antique, cette couleur était obtenue grâce à un arbre sauvage, l’indigo, et c’est aussi la couleur de la mort).

28 Mai 2011 Posted by | Gaia, Pépiements, Religion, Spiritualités | , , | Laisser un commentaire

La stratégie de l’aveuglement

Les prix des matières premières et des différents « produits » que nous usons/consommons/détruisons ne sont que des concepts artificiels, des indicateurs; nous les avons rendus déliés, sans rapport, d’avec le réel qu’ils sont censés représentés.
Un litre de pétrole ne vaut que ce qu’un client » accepte de le payer à un endroit donné, à une époque donnée… Ce calcul n’intègre pas le facteur éthique, moral de valeur d’usage tant pour la terre en tant que tout, que pour l’humanité (ou tout autre espèce ayant accédé à la conscience). L’homme en tant que représentant actuel de la conscience sur terre a échoué , jusqu’à présent, à gérer la mise en oeuvre de ce projet sur le long terme, ainsi que la responsabilité de sa charge des autres espèces/consciences évoluant sur cette terre

Le thermomètre comptable est un mauvais indicateur, car il n’intègre pas le long terme, et les valeurs d’harmonie : le marché se révèle une valeur d’obscurité : le coût des matières premières augmente et le fera encore. L’exploitation du charbon et des réserves fossiles non conventionnelles exigera des investissements lourds et progressifs qui ne permettront guère de desserrer l’étau des prix à un horizon de temps proche. Les prix de l’énergie et autres ressources ne peuvent ainsi que s’affoler.

Le silence et l’ignorance d’une grande partie de la classe politique sur ce sujet ne sont guère plus rassurants. Et cela sans tenir compte du fait que nous aurons relâché et continuerons à dissiper dans l’atmosphère le dioxyde de carbone stocké pendant des millénaires… Chocs pétroliers à répétition jusqu’à l’effondrement et péril climatique. Voilà donc ce que nous préparent les tenants des stratégies de l’aveuglement. La catastrophe de Fukushima alourdira encore la donne énergétique.

Ces stratégies de l’aveuglement sont absurdes.
Notre vulnérabilité est désormais issue de l’incroyable étendue de notre puissance. Nos démocraties se retrouvent démunies face à deux aspects de ce que nous avons rendu disponible : l’atteinte aux mécanismes régulateurs de la biosphère et aux substrats biologiques de la condition humaine.
Cette situation fait apparaître « le spectre menaçant de la tyrannie » évoqué par le philosophe allemand Hans Jonas. Parce que nos démocraties n’auront pas été capables de se prémunir de leurs propres excès, elles risquent de basculer dans l’état d’exception et de céder aux dérives totalitaristes. Une démocratie réelle , basée sur l’égalité de citoyens instruits, conscients et volontaires (donc censitaire sur des critères de valeurs ) sera l’unique solution pour sortir (ou tenter de le faire) de la culture actuelle du mouton-isme , de la désinformation, et de la faiblesse mentale.

Prenons l’exemple de la controverse climatique. Comme le démontre la comparaison entre les études de l’historienne des sciences Naomi Oreskes avec celles du politologue Jules Boykoff, les évolutions du système médiatique jouent dans cette affaire un rôle majeur. Alors que la première ne répertoria aucune contestation directe de l’origine anthropique du réchauffement climatique dans les revues scientifiques peer reviewed (« à comité de lecture »), le second a constaté sur la période étudiée que 53 % des articles grand public de la presse américaine mettaient en doute les conclusions scientifiques.

Ce décalage s’explique par le remplacement du souci d’une information rigoureuse par une volonté de flatter le goût du spectacle. Les sujets scientifiques complexes sont traités de façon simpliste (pour ou contre). Ces dérives qui engendrent doute et scepticisme au sein de la population permettent aux dirigeants actuels, dont le manque de connaissance scientifique est alarmant, de justifier leur inaction.

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Les dirigeants de la planète (à l’exception notable de quelques-uns) ont décidé de nier les conclusions scientifiques pour se décharger de l’ampleur des responsabilités en jeu. Comment pourraient-ils à la fois croire en la catastrophe et ne rien faire, ou si peu, pour l’éviter ?

Enfermée dans le court terme des échéances électorales et dans le temps médiatique, la politique s’est peu à peu transformée en gestion des affaires courantes. Elle est devenue incapable de penser le temps long. Or la crise écologique renverse une perception du progrès où le temps joue en notre faveur. Parce que nous créons les moyens de l’appauvrissement de la vie sur terre et que nous nions la possibilité de la catastrophe, nous rendons celle-ci crédible.

Il est impossible de connaître le point de basculement définitif vers l’improbable ; en revanche, il est certain que le risque de le dépasser est inversement proportionnel à la rapidité de notre réaction. Nous ne pouvons attendre et tergiverser sur la controverse climatique jusqu’au point de basculement, le moment où la multiplication des désastres naturels dissipera ce qu’il reste de doute. Il sera alors trop tard. Lorsque les océans se seront réchauffés, nous n’aurons aucun moyen de les refroidir.

La démocratie sera la première victime de l’altération des conditions universelles d’existence que nous sommes en train de programmer. Les catastrophes écologiques qui se préparent à l’échelle mondiale dans un contexte de croissance démographique, les inégalités dues à la rareté locale de l’eau, la fin de l’énergie bon marché, la raréfaction de nombre de minéraux, la dégradation de la biodiversité, l’érosion et la dégradation des sols, les événements climatiques extrêmes… produiront les pires inégalités entre ceux qui auront les moyens de s’en protéger, pour un temps, et ceux qui les subiront. Elles ébranleront les équilibres géopolitiques et seront sources de conflits.

L’ampleur des catastrophes sociales qu’elles risquent d’engendrer a, par le passé, conduit à la disparition de sociétés entières (Jared Diamond ). C’est, hélas, une réalité historique objective. A cela s’ajoutera le fait que des nouvelles technologies de plus en plus facilement accessibles fourniront des armes de destruction massive à la portée de toutes les bourses et des esprits les plus tourmentés.

Lorsque l’effondrement de l’espèce apparaîtra comme une possibilité envisageable, l’urgence n’aura que faire de nos processus, lents et complexes, de délibération. Pris de panique, l’Occident transgressera ses valeurs de liberté et de justice. Pour s’être heurtées aux limites physiques, les sociétés seront livrées à la violence des hommes. Nul ne peut contester a priori le risque que les démocraties cèdent sous de telles menaces. Le momentum de la « lutte de tous contre tous » se rapproche à grand pas…

L’idéologie du progrès a mal tourné. A l’époque des Lumières, il n’existait aucune région du monde, en dehors des peuples vernaculaires, où la richesse moyenne par habitant aurait été le double d’une autre. Aujourd’hui, le ratio atteint 1 à 428 (entre le Zimbabwe et le Qatar).

Les échecs répétés des conférences de l’ONU montrent bien que nous sommes loin d’unir les nations contre la menace et de dépasser les intérêts immédiats et égoïstes des Etats comme des individus. Les enjeux, tant pour la gouvernance internationale et nationale que pour l’avenir macroéconomique, sont de nous libérer du culte de la compétitivité, de la croissance qui nous ronge et de la civilisation de la pauvreté dans le gaspillage.

Le nouveau paradigme doit émerger. Les outils conceptuels sont présents, que ce soit dans les précieux travaux du Britannique Tim Jackson ou dans ceux de la Prix Nobel d’économie 2009, l’Américaine Elinor Ostrom, ainsi que dans diverses initiatives de la société civile.

Nos démocraties doivent se restructurer, démocratiser la culture scientifique et maîtriser l’immédiateté qui contredit la prise en compte du temps long. Nous pouvons encore transformer la menace en promesse désirable et crédible. Mais si nous n’agissons pas promptement, c’est à la barbarie que nous sommes certains de nous exposer.

Pour cette raison, répondre à la crise écologique est un devoir moral absolu. Les ennemis de la démocratie sont ceux qui remettent à plus tard les réponses aux enjeux et défis de l’écologie : l’écologie réelle, pas celle des faux prophètes corrompus actuels, verts et autres faux-nez du laisser-aller et de l’inversion des valeurs…

21 Mai 2011 Posted by | Gaia, Pépiements, Politis | , | Laisser un commentaire

La contamination radioactive de l’hémisphère nord est une réalité

De quel mal préférez vous périr?
Charybde ou scylla ?

l’inversion des valeurs, le retour à la barbarie tribale, l’enfermement mental et spirituel par une dictature théologique à visée planétaire dont la planification est décrite
ou
l’empoisonnement des terres, des espèces, dont l’homme avait la responsabilité, empoisonnement généré , in fine, par la cupidité, la lâcheté,  le manque de vision globale, d’imagination( ou « après )moi-le-déluge ») des fausses élites sans moralité qui gouvernent le monde

Aux dernières nouvelles, la contamination s’étend à l’hémisphère nord et envahit la chaine alimentaire  :
Fukushima : la contamination s’étend 

Avant la fin de l’année 2011, tous les sols de la planète seront inexorablement contaminés par l’irradiation quotidienne et permanente des réacteurs de Fukushima. Il en sera de même pour les océans et les nappes phréatiques. C’est alors que les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire. En 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine.

Infos récentes de Gaia

Mais pas de panique! L’alimentation humaine est déjà issue d’un environnement éminemment toxique et l’agriculture chimique moderne constitue, intrinsèquement, une arme de destruction massive de par sa capacité à produire, en masse, des aliments hautement empoisonnés.

Nucléaire, suicide de l’humanité

Nouvelles du Japon
« Le professeur Michio Kaku pense que le site de Fukushima resterait extrêmement vulnérable à une autre secousse sismique. Il dit que les techniciens de la centrale continuent d’arroser les réacteurs, mais qu’il y a des fuites et qu’une masse d’eau contaminée envahit les sous-sols, doit être pompée, et que quand les cuves de stockage de cette eau sont pleines les Japonais la relâchent dans l’océan. Les mesures de couverture des réacteurs envisagées par TEPCO ne visent qu’à s’efforcer d’empêcher des poussières radioactives de partir dans l’atmosphère, en contaminant les terres avoisinantes. Les dirigeants de TEPCO sont incompétents et n’ont songé qu’à une chose : sauver leur investissement.

Kaku se montre extrêmement critique et dit que la confiance de la population japonaise envers son gouvernement est en chute libre.Il ajoute que les japonais se font des illusions quand ils demandent « quand ils pourront revenir dans leurs lieux d’habitation ». Une « dead zone » subsistera. Il termine en disant qu’il a fallu attendre 14 ans avant d’ouvrir la cuve du réacteur de Three Miles Island, dont une partie du coeur avait fondu, mais où le corium n’avait pas quitté l’enceinte du réacteur, sa cuve, ce qui n’est pas le cas au Japon. Il évalue à un minimum de trente années le temps qu’il faudra aux Japonais pour nettoyer le site de Fukushima.

Les choses n’ont pas l’air de s’améliorer, au pays du Soleil Levant. Le bâtiment d’un des réacteurs, le numéro 1, prend du gîte et semble s’enfoncer dans le sol.
Aucune mesure énergique, à la hauteur de la situation, « à la russe », n’a été prise dans les jours ou semaines qui ont suivi la catastrophe. Il aurait fallu dégager immédiatement les accès (ce que TEPCO ne commence à envisager que maintenant !). Puis dégager les débris, pour pouvoir … faire quelque chose. Les Japonais ne sont pas en reste en matière de manipulation de charges très lourdes avec des ponts roulants, dans leurs installations portuaires et dans leur industrie sidérurgique. La mise en oeuvre de tels moyens, pour nettoyer le site, enlever les débris recouvrant les réacteurs, n’a pas été entreprise, par pingrerie, incompétence et indécision. Comme le note Kaku dans son interview, au Japon personne ne sait qui « manage » cette situation de crise. Personne, en fait. Les autorités politiques sont incompétentes. Le premier ministre est une marionnette qui « renonce à son salaire », comme cela était la seule chose qu’il ait trouvé à faire. Les spécialistes du nucléaire, requis pour se rendre sur les lieux et prendre les choses en main, se sont défilés. »

21 Mai 2011 Posted by | Gaia | | Laisser un commentaire