Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

Les 29 commandements des Bishnoïs

Un groupe d’hommes pionniers d’un mode de vie et d’une conscience en harmonie : une voie pour régénérer notre futur? une leçon  pour des religions enfermantes et totalitaires?

Les Bishnoïs (ou Vishnoï) – de bish, vingt et noï, neuf dans une forme dialectale du hindî -, sont les membres d’une communauté vishnouïte créée par le guruJambeshwar Bhagavan, appelé communément Jambaji (1451-1536), surtout présente dans l’État du Rajasthan, majoritairement dans les régions de Jodhpur et de Bîkâner, et dans une moindre mesure dans l’état voisin de l’Haryana en Inde. Les Bishnoïs sont des hindous qui suivent vingt-neuf principes, d’où leur nom, édictés par leur gouroû et se caractérisent par leur végétarisme, leur respect strict de toute forme de vie (non-violence, ahimsâ), leur protection des animaux ainsi que des arbres, leur adoption d’une tenue vestimentaire particulière. On les définit souvent comme ayant une forte conscience écologique.Ces préceptes édictés par Jambaji en 1485 sont les fondements, les pratiques et les fins de cette branche, ou secte, de l’hindouisme. Suivre avec fidélité ces 29 commandements permet à l’adepte du bishnoïsme de se libérer définitivement du cycle des naissances (samsâra) et des morts en atteignant le Moshka, s’il y a Grâce de la part du Seigneur Vishnou.

Les 29 commandements ont donné naissance au nom bishnoï : « bish », comme vingt, en hindi, et « noï », neuf.

Le bishnoïsme a donc l’avantage d’être une branche de l’hindouisme très simple et facile à assimiler, qui se traduit par une règle de conduite qui devient une sagesse de vie, et qui lui a permis d’attirer les populations musulmanes soucieuses de se fondre dans l’hindouisme, tout en préservant la dévotion épurée islamique.

Voici la liste des 29 règles des bishnoïs:

  • 1° Observer une mise à l’écart de la mère et du nouveau-né pendant trente jours après l’accouchement (pour éviter des infections et à cause de l’éventuelle fatigue de la mère).
  • 2° Ecarter la femme de toute activité pendant 5 jours lors du début de ses règles (pour ne pas la fatiguer et respecter une certaine hygiène).
  • 3° Tôt, chaque matin, prendre un bain.
  • 4° Maintenir la propreté externe du corps et interne de l’esprit (par un comportement et des sentiments humbles, sans animosité, etc.)
  • 5° Méditer deux fois par jour, en matinée et en soirée, lorsque la nuit est encore séparée du jour.
  • 6° Chanter la gloire du seigneur et exposer ses vertus chaque soirée.
  • 7° Offrir l’oblation quotidienne au feu saint avec un cœur rempli de sentiments de bien-être pour tout être vivant, d’amour pour la nature et le monde entier et de dévotion au seigneur.
  • 8° Employer l’eau filtrée, le lait et le bois de chauffage soigneusement nettoyé (pour éviter que des insectes soient tués ou brûlés).
  • 9° Etre attentif et conscient de ses paroles.
  • 10° Pardonner naturellement.
  • 11° Être compatissant.
  • 12° Ne pas voler.
  • 13° Ne pas dénigrer, déprécier derrière le dos, quelqu’un.
  • 14° Ne pas mentir.
  • 15° Ne pas se livrer à l’opprobre.
  • 16° Jeûner et méditer la nuit sur la nouvelle lune.
  • 17° Réciter le nom de saint de Vishnou.
  • 18° Être compatissant envers tous les êtres vivants.
  • 19° Ne pas détruire les arbres verts (c’est-à-dire non morts).
  • 20° Tuer les passions de convoitises, d’irritation, d’envie, d’avarice et d’attachement.
  • 21° Se permettre de cuisiner soi-même, ou par un fidèle d’une autre religion ou secte, en étant pur de par le cœur et le travail.
  • 22° Fournir un abri commun (Thhat) pour les chèvres et les moutons afin de leur éviter l’abattoir.
  • 23° Ne pas castrer le taureau.
  • 24° Ne pas consommer ou cultiver de l’opium.
  • 25° Ne pas consommer ou cultiver du tabac et ses dérivés.
  • 26° Ne pas consommer ou cultiver du cannabis.
  • 27° Ne pas boire de boisson alcoolisée.
  • 28° Ne pas manger de plats de viande ou non-végétariens (afin de protéger les animaux) et obligation de protéger et de nourrir les animaux sauvages.
  • 29° Ne pas utiliser de vêtements teints en bleu (en Inde antique, cette couleur était obtenue grâce à un arbre sauvage, l’indigo, et c’est aussi la couleur de la mort).

28 Mai 2011 Publié par : | Gaia, Pépiements, Religion, Spiritualités | , , | Laisser un commentaire

Que l’iniquité augmente…

Commentaire :  Chroniques d’Helios

« Je ne pense pas que l`islam va s`écrouler facilement. Le Reich de mille ans a duré 10 ans et a fait 50 millions de morts. L`URSS a duré 70 ans et a fait aussi des millions de victimes. Je pense ici aux mots de Gamaliel qui était membre du Sanhédrin de Jérusalem. Il dit aux juifs de cesser de persécuter les chrétiens au début du christianisme. « Si cette religion vient des hommes, elle se désintégrera toute seule avec le temps comme des milliers d`autres.
Si cette religion vient de Dieu elle va grossir même si vous essayez de l`empêcher et vous risquez de vous trouver en guerre contre Dieu. »
Même chose pour l`islam : cette doctrine existe depuis 1,400 ans et elle est devenue très prolifique. Il s’agit d`une théocratie militante anti-chrétienne et anti-juive et qui cherche à imposer sa doctrine à tous de gré ou de force.

Is 55:8- Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, oracle de Yahvé.
Is 55:9- Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sont élevées mes voies au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées.
Celui-ci a donné sa permission à l`islam de grossir.
Pourquoi ? – voila la grande inconnue.

L`Occident est actuellement en semi-apostasie religieuse – la religion chrétienne est à peine pratiquée dans nos pays et voila que l`islam arrive pour remplir le vide. Comme si Dieu disait : Vous n`aimez pas le sacrifice de mon Fils alors je vous envoie une religion que vous aimerez moins mais qui vous fera courber l`échine par la force.
L`autre possibilité est que l`islam est une contre-religion. L`ange Jibril aurait été au final un ange déchu (Satan se déguise en ange de Lumière)- voila pourquoi Mahomet a voulu se suicider à son apparition.

Connaissant parfaitement les textes bibliques, l`ange déchu aurait créé son propre contre-évangile – inversant les textes – faisant du Christ un simple prophète et surtout récusant sa crucifixion qui était une victoire sur Satan. Pas de crucifixion et pas de victoire.

que les roses fleurissent...

Voila pourquoi l’islam n`aime pas la croix. Ainsi l`islam pourrait être un instrument du malin dans sa lutte millénaire contre les valeurs Christiques. Voila pourquoi Satan y aurait inscrit de persécuter les chrétiens et les juifs.
Holzhauser ne disait pas autre chose dans son livre – Interprétation de l`Apocalypse écrit en Allemagne au 17 eme siècle. Selon Holzhauser – Il y aura 7 âges de l`Église avant la fin du monde et nous serions à la fin du cinquième.

L`Apôtre Paul disait ceci dans sa Lettre aux Thessaloniciens il y a 2000 ans. 2- 2-1 a -2-7

A propos de la fin du monde
« Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »
Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous?
Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps.
Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. »

Paul annonce qu’à la fin il y aura Apostasie religieuse des chrétiens – commencée depuis 30 ans …-
Combien de temps va-elle durer? nous ne savons pas. Mais Paul dit clairement qu’après l`Apostasie viendra le temps de l`Antechrist.

Paul dit bien qu’à mesure que ce qui le retient disparait le mystère d’Iniquité va augmenter en puissance – donc à mesure que les valeurs chrétiennes reculent – la puissance satanique va grandir en puissance sur cette planète (valeurs chrétiennes est ici synonymes de valeurs de liberté individuelle, responsabilité collective, éthique universaliste, d’origine judéo-greco-romaine principalement… mais pas uniquement).

Nous commençons peut-être à vivre ces temps et l’islam est sans doute dans l`équation. »

 Alexis de Tocqueville (1805-1859): « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs… au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire… il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril, mais il ne cherche au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance « 

1 Mai 2011 Publié par : | Religion | | Laisser un commentaire

La tyrannie de dieu, stade ultime de l’asservissement

La vision religieuse est une vision globalisante,… totalitaire du monde ( des humains). En effet, une fois posé le postulat de la création divine, rien du réel ne peut être compris sans la référence au dieu-créateur mais également rien du réel ne peut échapper à la volonté dudit démiurge.
Tous les raisonnements, arguties qui en découlent, … partent de l’intérieur de cette boite mentale et ne peuvent en sortir : le système de définition du réel est posé et ses axiomes assénés. Il y a donc incapacité de l’observateur de sortir de cette boite : il est lui même « le chat de Schrodinger » hésitant aléatoirement entre des états laïque/croyant/incroyant.

Aucune religion, sauf à nier le postulat de la création divine et donc à se… saborder, ne peut faire ou même tolérer que l’on fasse une distinction entre réel et divin, matière et esprit (divin), humain et divin, profane et sacré, politique et religieux, pouvoir temporel et pouvoir religieux… car accepter une telle distinction c’est considérer qu’une partie, plus ou moins importante, du réel échappe à dieu (ou aux dieux) et qu’ainsi, en raison même de son autonomie, elle ne participe pas de la création divine et ne relève donc pas, in fine, de la volonté et donc de l’autorité divine.

C’est pourquoi, toutes les sectes religieuses / religions ne se contentent pas d’édicter des règles cultuelles mais ont prétention, au nom de (leur) dieu (de leur axiome qu’ils veulent imposer à autrui et au réel), à régir tous les faits et gestes, l’habillement, l’alimentation, la sexualité… du troupeau et, au-delà, la conscience même des ouailles.

Le postulat de la création divine interdit toute liberté de quelque créature que ce soit. Liberté et divinité semblent en apparence antinomiques. L’ordre divin c’est le primat de la créature sur l’humain, de la fidélité sur la liberté, du troupeau soumis, indifférencié sur des individus, libres, égaux et fraternels…

La représentation musulmane, reprenant l’argument du jurisconsulte théorisé par les chiites irakiens, considère qu’une loi publique et laïque contraire à une loi religieuse est… une mauvaise loi, puisqu’humaine, donc déliée de leur vision du réel. Il convient donc de modifier ou d’abolir la première pour que la seconde puisse être pleinement appliquée. En la matière, il ne s’agit pas seulement d’un « détail », en l’occurrence celui de la photographie d’identité des femmes, mais bien de la totalité de la société, laquelle, avant d’être française, est musulmane, c’est-à-dire soumise à dieu, puisque dieu est le créateur de… toutes choses.

Encore un parfait exemple du système autoréférent dont les fidèles ne peuvent sortir; l’auto référence psychologique et sociologique est à la base de nombreuses pathologies mentales.

L’éclairement spirituel est justement de casser ces liens d’autoréférence, ces adhésions (au sens médical) d’avec une réalité illusoire, partielle, transitoire, finalement incommensurable. Ainsi le « chemin spirituel » n’est-il pas un retrait de l’emprise de nos ritournelles mentales intérieures pour n’observer le réel, que le réel de façon fluide et détachée.

Ainsi actuellement, les revendications d’une société de conformité religieuse, de soumission à la volonté divine se multiplient : aménagement des horaires ou de l’organisation des équipements sportifs publics mais aussi des hôpitaux pour que les femmes y soient désormais à l’abri de la « concupiscence » des hommes, école coranique au sein même de l’École publique, reconnaissance de la légalité des fêtes religieuses musulmanes comme des juridictions musulmanes, introduction de l’Arabe (la langue de… dieu) dans le cursus scolaire au même titre que le Français (langue des… mécréante-s ?), application de la loi coranique (voire de la charia ?) en matière de divorce et d’héritage…
Tout cela montre clairement une régression de l’inconscient collectif. Alors aggravation de la fièvre avant la guérison, ou signes avant-coureurs de déliquescence totale?

Certains verront ou voient déjà dans ces revendications de simples atteintes à la laïcité. D’autres, un projet – un complot ? – intégriste tendant à… désintégrer l’unité de la République. Dans l’un et l’autre cas, le procès est/sera celui de l’Islam et de l’Islam seulement ou, plus exactement, dans la langue de bois, de l’Islam fondamentaliste, intégriste et non d’un certain autre Islam (le « vrai » ?!?) qui, lui, serait modéré, tolérant et…. républicain, démocrate, légaliste…

 S’engager sur une telle voie, ce n’est voir que la partie visible de l’iceberg.

En effet, loin du tohu-bohu de ces revendications, le vatican et, plus généralement, toutes les autres sectes/religions, qu’elles soient établies ou seulement en voie d’établissement, comptent les coups et, plus ou moins discrètement, avancent leurs propres pions sur l’échiquier pour faire avancer leur… propre projet totalitaire.

C’est ainsi que, drapé de la légalité républicaine, de nombreux responsables judéo/catholiques laissent entendre que les revendications musulmanes sont… légitimes et qu’il convient donc de voir comment on peut concilier loi profane et loi religieuse, autrement dit… divine, pour permettra à chaque croyant(e) de pratiquer et vivre sa foi en conformité avec les commandements divins.

En France comme ailleurs, la poussée musulmane que l’on éclaire médiatiquement n’est qu’un symptôme, parmi d’autres, d’un mouvement de fond, général, celui du totalitarisme religieux qui, quel que soit sa particularité (catholique, protestante, juive, bouddhique, brahmanique, raelienne, scientologique…), cherche à instaurer le royaume de dieu non plus dans l’au-delà mais bien ici-bas, c’est-à-dire sur la société humaine, sur tous les individus.
La/les religions tentent d’établir la tyrannie de dieu, la théocratie.

Entre les religions les différences ne sont que de forme. Pas de fond. Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises religions. Il y en a des pires et des « moins pires ».
Le choix n’est pas entre la peste et le choléra mais entre la maladie et la santé. L’humain ou le divin. La liberté, l’égalité et la fraternité ou l’esclavage, le troupeau. L’imposture religieuse est… universelle quelles que soient ses déclinaisons folkloriques et, notamment, cultuelles. Elle participe d’une même vision totalitaire du monde. Imaginer (croire !) le contraire n’est pas seulement une erreur, une faute mais un… crime. Un crime contre l’humanité : il est l’instauration de l’ordre divin (évidemment déterminé par des intermédiaires stipendiés et intéressés qui se chargent de « faire descendre » la volonté divine). au prix de l’anéantissement de l’humain, c’est à dire de cette tension vers la conscience.

Se focaliser sur les seules ingérences musulmanes serait donc fermer les yeux sur celles conduites, avec plus de discrétion et, sinon d’intelligence, du moins de ruse, par les autres sectes. L’islam ne doit pas être ce repoussoir, qui accaparerait uniquement notre vigilance pour l’endormir à l’égard des assauts menés par d’autres, même si c’est clairement la plus prédatrice. Aujourd’hui comme hier, le combat humaniste, le combat de lumière est le même : lutter contre l’imposture religieuse en général, lutter contre toutes les religions de telle sorte que, les dieux déchus du piédestal de la soumission du troupeau, l’humanité puisse enfin naître à elle-même.

L’avènement de l’humain ne se fera que par l’anéantissement de l’imposture religieuse.
La spiritualité devra éradiquer l’enfermement ancien.

20 avril 2011 Publié par : | Référence, Religion | , , , | Laisser un commentaire

Panorama de tolérance

« Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons ; grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons. »

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le coran nous dit de tuer tous les chretiens, les juifs, les infidèles…

Algérie : la loi interdit les réunions publiques pour la pratique d’une religion autre que l’islam. Le prosélytisme non islamique est illégal et le gouvernement restreint l’importation de littérature non islamique aux fins de distribution. Le pays a adopté le « Règlement sur la pratique religieuse », qui prévoit une peine de deux à cinq ans d’emprisonnement et de lourdes amendes pour toute personne reconnue coupable d’inciter un musulman à changer de religion.

Arabie saoudite : la conversion d’un musulman à une autre religion est passible de la peine de mort. Les bibles sont interdites. Les églises sont interdites. Les célébrations de Pâques sont interdites. La peine de mort punit tout non musulman qui entre dans les villes « saintes » de la Mecque et de Médine.

Égypte : l’islam est la religion officielle de l’État et la première source législative. En conséquence, les pratiques religieuses qui sont en conflit avec la loi islamique sont interdites. Les musulmans peuvent faire face à des problèmes légaux s’ils se convertissent à une autre religion. Les non musulmans doivent obtenir un décret présidentiel pour construire un lieu de culte.

Jordanie : la peine de mort est infligée à tout musulman qui vend une terre à un Juif.

Koweït : les groupes religieux doivent être enregistrés et détenir un permis. Les membres des religions non approuvées par le Coran ne peuvent pas construire des lieux de culte. L’enseignement religieux organisé est interdit pour d’autres religions que l’islam.

Les Maldives : dans ces îles paradisiaques visitées par des dizaines de milliers de touristes chaque année, le christianisme n’est tout simplement pas toléré. Bien que les chrétiens locaux – qui seraient 300 sur une population totale de 300 000 – se réunissent pour le culte, ils le font au risque d’emprisonnement, ou pire, s’ils sont découverts par les autorités musulmanes. Les bibles sont interdites, et les touristes peuvent être arrêtés pour avoir tenté d’en introduire dans le pays.

Malaisie : en vertu de la loi malaisienne, tout converti au christianisme doit déposer une demande auprès d’un tribunal de la charia pour renoncer légalement à l’islam. Beaucoup de chrétiens préfèrent demeurer des convertis silencieux plutôt que de se battre devant les tribunaux de la charia, où l’apostasie ou la conversion hors de l’islam est passible d’une peine de flagellation, d’amendes, d’emprisonnement et, dans les cas les plus extrêmes, de la peine de mort. Dans un pays où les musulmans représentent plus de la moitié de la population, le musulman qui se convertit à une autre religion est passible d’une peine d’un an à 5 ans de prison et d’une amende de 3 000 dollars. Un malaisien musulman qui épouse une personne non musulmane et qui convertit cette dernière à l’islam est récompensé avec un appartement, une voiture, un paiement de 2 700 dollars et une allocation mensuelle de 270 dollars.

Pakistan : la conversion d’un musulman à une autre religion est passible de la peine de mort. Le prosélytisme par des non musulmans est interdit. Les chrétiens sont régulièrement emprisonnés pour des accusations de blasphème. L’islam est la religion d’État, et dans une cour de justice le témoignage d’un chrétien vaut moins que celui d’un musulman. L’article 295 (c) du Code pénal impose la peine de mort à toute personne qui insulte le nom de Mahomet, et exige le témoignage de quatre musulmans pour une condamnation. Cela favorise un environnement dans lequel les musulmans peuvent se sentir libres d’utiliser l’intimidation et la violence contre les minorités religieuses pour des gains personnels. De plus, si un musulman qui a violé une chrétienne plaide ensuite que sa victime accepte de l’épouser et de se convertir, il n’est pas reconnu coupable en vertu du droit pénal pakistanais.

Qatar : l’enseignement de l’islam est obligatoire dans les écoles publiques. Le gouvernement réglemente la publication, l’importation et la distribution de la littérature religieuse non islamique. Le gouvernement continue à interdire aux non musulmans de faire du prosélytisme auprès des musulmans.

Soudan : la conversion d’un musulman à une autre religion est passible de la peine de mort.

Syrie : la constitution exige que le président soit un musulman, et précise que la jurisprudence islamique est la principale source de législation. Le partage de sa foi chrétienne est considéré comme « une menace aux relations entre les groupes religieux », passible d’une peine pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité. Un chrétien n’est autorisé en aucune circonstance à faire du prosélytisme. Les églises qui veulent tenir un service supplémentaire doivent obtenir un permis du gouvernement. Les sermons sont régulièrement contrôlés, tout comme les collectes de fonds par les églises.

Yémen :le prosélytisme par des non musulmans est interdit, ainsi que les conversions. Le gouvernement ne permet pas la construction de nouveaux lieux de culte non musulmans.

merci de ce panorama à André

1 mars 2011 Publié par : | Religion | , | Laisser un commentaire

Le corpus sémantique inconscient, outil des forces de ténèbres

Pour un nouveau « Seelisberg »

ESSENTIEL : exactement le fond… à lire absolument, … sur le role des religions, et l’importance FONDAMENTALE de sous jacent sémantique des textes fondateurs et de la nécessité des les corriger si l’humanité veut passer la marche actuelle.

les religions, toutes les religions, peuvent hélas devenir pour des esprits faibles des chemins vers l’intolérance.

« Les députés qui s’émeuvent de l’apparition du niqab (burka « soft ») en France sont bien gentils, mais ce drap, n’est qu’un signe visible qui cache mal des mots au moins aussi radicaux. Cet accoutrement est l’expression de l’extrémisme religieux, mais il témoigne d’un aspect plus grave, plus profond et plus insidieux. Au-delà même de l’aspect choquant de la place à laquelle il assigne les femmes.
Le Coran et ses sourates sont remplis d’intentions et de jugements très négatifs sur les « mécréants » et les « infidèles » [1]. Or, les occidentaux chrétiens, juifs ou athées sont ces infidèles et ces mécréants aux yeux de l’Islam. Si l’on en croit les démographes, cette religion va poursuivre son expansion, pour venir rivaliser en nombre avec les chrétiens et les athées en Europe. Qui nous dit que tous les membres de cette communauté seront indifférents à une lecture simple, voire simpliste du texte, si rien n’est fait pour la délégitimée officiellement ?

je pense que cet exemple montre bien que, oui la religion, quelle qu’elle soit, l’univers de la foi, la recherche de l’absolu, peuvent être aussi, hélas, le terreau de l’intransigeance, puis de l’intolérance. Oui sur des esprits et des âmes simples en quête de « Vérité », le résultat peut être radical et former un chemin vers la haine. Oui les religions sont responsables du message qu’elles délivrent et de leurs effets sur leurs fidèles. Dans des sociétés multiculturelles et multicultuelles encore plus qu’ailleurs, dans une planète réduite par la mondialisation encore plus qu’avant… L’œcuménisme de doit pas rester un discours rempli de bonnes intentions, orné de sourires de façade.

Les sourates sont disponibles sur les sites de vidéos en lignes… pas besoins de se plonger dans le Coran. Faites une recherche avec les termes, infidèles ou/et mécréants, plus sourate et/ou verset dans un moteur de recherche bien connu et vous aurez une idée du problème. Nous sommes très loin du « vivre ensemble »

Faute de l’avoir fait à temps, nos responsables courent le risque de se condamner aux remords. La pusillanimité de nos dirigeants sur ce sujet ne peut déboucher que sur un malentendu, pris comme un aveu de faiblesse. On ne peut pas à la fois construire une société multicuturelle et faire l’impasse sur la teneur des messages religieux qui traversent et travaillent la masse des croyants à l’abri des caméras, dans l’intimité des lieux communautaires.

Mais je pense que cet exemple montre bien que, oui la religion, quelle qu’elle soit, l’univers de la foi, la recherche de l’absolu, peuvent être aussi, hélas, le terreau de l’intransigeance, puis de l’intolérance. Oui sur des esprits et des âmes simples en quête de « Vérité », le résultat peut être radical et former un chemin vers la haine. Oui les religions sont responsables du message qu’elles délivrent et de leurs effets sur leurs fidèles.

 

26 décembre 2010 Publié par : | Religion | Laisser un commentaire

Laicité : la vrai définition

La laïcité est défini, dès les origines du christianisme comme la différence entre le spirituel et le temporel. Dans l’ordre politique, il est conceptualisé par Thomas d’Aquin qui établit une stricte différence – en même temps qu’une hiérarchie de principes – entre la loi de Dieu, le droit nature et le droit positif qui est l’œuvre des hommes. Ce faisant Thomas d’Aquin a établi une stricte distinction entre la loi de dieu et le droit positif, chose impensable tant dans l’Islam que le judaïsme.
On peut donc être laïque et chrétien (laïque et incroyant, laïc et n’importe quoi, …). La laïcité c’est reconnaître la qualité de chaque homme de participer à la construction d’une société politique en se basant sur ses capacités de discernement du bien et du mal (la morale) et du bon et du mauvais (l’éthique).
Ce principe existait dans l’Islam et avait pour nom l’Itjihad, mais « les portes de l’Itjihad » sont fermées sur ordre du calife de Cordoue au XII° siècle (à vérifier pour la date), contribuant à l’ossification de l’Islam en dogme intangible à jamais.
Précisons que le christianisme qui confondrait le Décalogue et le droit positif tomberait dans le même travers, ce qui est le cas des sectes protestantes aux Etats-Unis, qui ne sont pas plus chrétiennes que je ne suis unijambiste.
Il n’y a aucun racisme là-dedans puisque la laïcité c’est reconnaître la dignité de chaque homme comme citoyen d’une société politique, indépendamment de toute croyance, ou spécificité …

Le vrai paradoxe et la force de la culture/civilisation occidentale est que cette différentiation a été effectuée par un authentique homme d’église dés le treizième siècle, « de l’intérieur du dogme en vigueur ».

La modification des structures mentales tant conscientes qu’inconscientes précède toujours les révolutions technologiques, scientifiques, artistiques, politiques…
L’avancée conceptuelle philosophique précède la bonne gouvernance.

L’Islam, en tant que système autoréférent (« ce que je dis est la vérité ultime, révélée, incrée, intangible, donc ce que je dis est vrai… ») est non-réformable, et n’est probablement que une des dernières tentatives des forces d’ombres pour désactiver les élévations de conscience émanant à la fois de la périodes des lumières et du message d’amour christique, toutes influences à la base de la civilisation occidentale.

11 septembre 2010 Publié par : | Politis, Religion | , | Laisser un commentaire

Comparatif de textes

« Heureux les miséricordieux, car il leur sera fait miséricorde […] Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense allez-vous en avoir? Les collecteurs d’impôts n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? »
Jésus, Évangile selon Matthieu
, 5:7 & 5:46-47

« Mahomet est le prophète d’Allah. Ses compagnons sont violents envers les impies, mais bons et compatissants entre eux »Coran 48:29

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment »Coran 5:33

Le Nouveau Testament :
«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle  » (Jean 3.16).
« Aimez-vous les uns les autres; comme Je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres  » (Jean 13.34).

Coran :
« … Dieu égare et conduit ceux qu’il veut  » (sourate 14.4).

Le Nouveau Testament :
« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades  » (Marc 2.17).

Coran :
« Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier, qui ne considèrent pas comme illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ainsi que ceux qui parmi les gens des Écritures ne pratiquent pas la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés, et de leurs propres mains, le tribut  » (sourate 9.29).

Le Nouveau Testament :
« Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner Sa vie comme la rançon de plusieurs « (Marc 10.45).

Coran :
« Chargés ou légers, marchez et combattez dans le sentier de Dieu, de vos biens et de vos personnes, cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez  » (sourate 9.41).

Le Nouveau Testament :
« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme?  » (Matthieu 16.26).

Coran :
« Combattez-les jusqu’à ce que la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu ; s’ils mettent un terme à leurs impiétés; certes Dieu voit tout  » (sourate 8.40).

Le Nouveau Testament :
« Jésus donna à Ses douze disciples force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les malades. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu et guérir les malades  » (Luc 9.1,2).
« Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux  » (Luc 10.20).

Coran :
« Dieu a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens contre le paradis qui leur est réservé. Ils combattront dans le sentier de Dieu, tueront et seront tués. C’est là une promesse certaine dont Dieu s’est imposé la réalisation dans le Pentateuque, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle dans ses engagements que Dieu ! Réjouissez-vous du marché que vous avez conclu avec lui. C’est une réussite parfaite  » (sourate 9.112).
« Aucun prophète n’a pu faire de prisonniers sans avoir procédé à des massacres sur la terre  » (sourate 8.68).

Le Nouveau Testament :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés  » (Actes 4.12).

Coran :

« O, croyants! Combattez les infidèles qui vous entourent. Qu’ils trouvent en vous de la rudesse ! Et sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent  » (sourate 9.124).

Le Nouveau Testament :
« Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point  » (Jean 14.27).

Coran :
« Ne croyez surtout pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts. Pas du tout! Ils vivent près de Dieu et reçoivent de lui leur nourriture « (sourate 3.163).

Le Nouveau Testament :
Jésus dit : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie « (Jean 8.12).

29 juin 2010 Publié par : | Religion, Valeurs | | Laisser un commentaire

le mythe de la tolérance dans l’Andalousie arabe

source revue Historia

« La légitimité des conquérants arabes et musulmans repose sur le respect et la propagation de la charia, dont les souverains sont les garants.
Seul l’islam est vérité, les autres religions, erreurs : le judaïsme et le christianisme sont des prophéties d’un même Dieu que celui de l’islam, dévoyées par leurs adeptes.
Les paroles coraniques permettent à Mahomet de créer un cadre de cohabitation entre les musulmans et les « protégés » (dhimmî), qui donnent aux juifs, chrétiens et, un peu plus tard, zoroastriens, la possibilité de vivre avec les musulmans, mais selon des conditions qui les placent en situation d’infériorité dans une société soumise à la loi de l’islam par la conquête. »

Rappels sur l’Andalousie

– A Cordoue en 796  eut lieu une sévère répression de la révolte des autochtones, et 20 000 familles prirent la route de l’exil. En 817 une révolte de convertis forcés dans la ville provoqua l’ expulsion des habitants.
– En 850, le prêtre Perfectus est décapité publiquement pour blasphème, ayant voulu débattre des erreurs de l’islam et la  même année, le marchand chrétien Johannes de Cordoue est torturé puis emprisonné pour avoir prononcé le nom de Mahomet pendant une vente.

– En 851, Abd el Rahman II de Cordoue promulgue un édit menaçant de mort tous les blasphémateurs envers l’islam et emprisonne tous les chefs de la communauté chrétienne de la cité. L’année d’après a lieu l’épuration de l’administration de Cordoue de ses éléments chrétiens, ainsi que la destruction des églises datant d’après la conquête arabe.

– En 900 est prise une mesure radicale : l’interdiction pour les chrétiens de Cordoue de construire de nouvelles églises. En 976, après l’invasion almoravide le Calife Almanzor,  organise au pied de la Sierra Nevada une véritable Inquisition officielle, la seconde depuis l’Inquisition judaïque, et expurge toute les bibliothèques du califal , sans en exclure la bibliothèque royale d’Al-Hakam II, essentiellement composée d’ouvrages accumulés par les Wisigoths, qui seront brûlés par un gigantesque autodafé. L’histoire tranche avec le préjugé infondé de la tolérance du califat cordouan et de la richesse de son « incroyable bibliothèque royale, riche de 600 000 volumes », héritage en fait de la catholicité wisigothique.  Al Mansur continu sur sa lancée obscurantiste, en  981  Zamora est pillée, en 985 c’est Barcelone, puis en 997 le calife détruit la ville de Saint Jacques de Compostelle .

– En 1010 débute le massacre de centaines de juifs autour de Cordoue qui se prolongera trois ans. L’année 1066 est marquée par le massacre de milliers de juifs à Grenade. En 1102, la population chrétienne de Valence dut fuir vers l’Espagne du Nord récemment reconquise pour échapper aux persécutions. En 1125, les chrétiens de Grenade profitèrent de la retraite des troupes d’Alphonse d’Aragon rentrant chez elles après un raid en Andalousie, pour trouver refuge dans le nord chrétien.

– En 1146, ce fut un autre exode massif, celui des chrétiens de Séville, fuyant l’ invasion de l’Espagne par les Almohades, berbères islamisés extrémistes, provoquant expulsion des juifs ou conversions forcées. Les Almohades en 1184, imposent des signes distinctifs aux chrétiens et aux juifs en Espagne, et en 1270 a lieu la ségrégation généralisée des juifs en Andalousie. Hormis cela, oui, on peut trouver des périodes de calme relatifs qui permirent une cohabitation apaisée…à condition de se soumettre à la pax islamica.

24 juin 2010 Publié par : | Histoire, Religion | , | Laisser un commentaire

des textes sacrés…?

Les textes dits « sacrés » sont la plupart du temps soit des compilations de sagesses orales existantes, soit des réécritures à visées géopolitiques, … toujours écrits par des hommes, toujours brandis par des hommes pour assujettir les consciences.
Ils ont cependant une grande utilité culturelle et éthique pour le développement de conscience de l’humanité. Il est illusoire et contre-productif de se battre à leur sujet (historicité, réalité, exactitude, authenticité…), ce qui s’apparente à un débat sur le sexe des anges… sans intérêt factuel.
L’essentiel est d’en extraire les valeurs essentielles spécifiques… de les sentir/comprendre en son cœur…et de les vivre.

Un texte « sacré » est lié à son insertion dans le monde, sa localisation terrestre, ses liens d’avec les traits particuliers de sa civilisation d’origine

Il existe à mon sens deux grandes strates de messages philosophico-religieux :

  • ceux émis par les traditions anciennes , ouvertes sur la symbiose avec notre milieu de vie, et la terre, perçue comme entité sacrée (animisme, chamanisme, par nombreux aspects religions polythéistes avérées…) : cf indiens, Tao, cultes dits souvent païens…
  • et ceux qui propagent des instructions subliminales poussant à l’exploitation des ressources, des richesses de la terre…à la croissance folle et perpétuelle …course sans fin d’esprits paranoïaques et assoiffés… toutes choses poussées par les religions monothéistes qui se rejoignent ainsi dans la volonté d’asservissement de GAIA,  la terre, leur propre Royaume!!!

La sagesse repose dans l’équilibre, la voie du milieu, la simplicité, la frugalité… et toutes ces religions en sont l’antithèse au bout d’un certain temps d’utilisation par les groupements d’hommes…

n’est il pas trop tard?

L’espece humaine va s’éteindre

Les lapins et les aborigènes

22 juin 2010 Publié par : | Gaia, Religion, Valeurs | | Laisser un commentaire

un exemple de désinformation : les dessous de la religion catholique

« La lecture de l’évangile ne doit être permise que le moins possible, surtout en langue moderne et dans les pays soumis à notre autorité.
Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple se contentera de ce peu, nos intérêts prospéreront, mais dès l’instant qu’on voudrait en lire plus, nos intérêts commenceront à en souffrir.

Voilà le livre qui, plus qu’aucun autre, provoquera contre nous les rebellions, les tempêtes qui ont risqués de nous perdre. En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la BIBLE et le compare à ce qui se passe dans nos églises, trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la BIBLE, et plus souvent encore s’oppose à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelle.

Il est donc nécessaire que la BIBLE soit enlevé et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. »

…Feuille bibliothèque nationale 1089. Vol 11 pages 641 650.
Références fonds latins no 12 558 année 155″


la liberté de l’esprit et de l’âme imposerait-il le retrait à la multitude?
Ce texte semble être un faux, partie d’une entreprise de désinformation à l’encontre de la religion catholique : donc acte !!!

ps : merci à Henry M. Saker pour nous avoir permis d’établir ce point

2 Mai 2010 Publié par : | Religion | | 2 commentaires

Voir avec les deux yeux

Extrait d’un article d’Eric Younes

Les soufis illustrent leur quête d’un équilibre entre raison et supra-raison par l’expression « l’homme aux deux yeux » (dhû l-‘aynayn). La référence coranique en est : « Ne lui [l’homme] avons-Nous pas donné deux yeux […] Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ? [1] ». Avec son œil ‘‘droit’’, ou œil intérieur, l’être éveillé voit l’Unicité ; avec son œil ‘‘gauche’’, ou œil extérieur, il voit le monde phénoménal dans sa multiplicité. Ainsi ancré à la fois dans l’Unicité et la multiplicité, il a une vision unifiante de la réalité, car la vision d’un œil ne cache pas celle de l’autre.

La culture soufie traditionnelles exprime cela en termes de « balance » (mîzân), c’est-à-dire d’équilibre entre les différents aspects de la réalité. Or, le regard que nous portons sur le monde, nous autres modernes ou contemporains, est borgne : notre perception, bien souvent, s’arrête au monde manifesté et ne suppose même pas l’existence d’une autre dimension. C’est par ce qualificatif de « borgne » que le Prophète décrivait l’Antéchrist (Dajjâl). Le soufisme, précisément, se doit de fournir à l’homme cette qualité de multidimensionalité, du Coran, du monde, et de la Réalité en général.

Quelques apports symboliques du soufisme au réenchantement du monde

A une époque où l’homme doute de lui-même et de la pertinence de son existence sur cette planète, où s’imposent la massification, l’uniformisation et la mercantilisation de l’être humain, le soufisme nous rappelle que l’homme est la théophanie suprême de Dieu sur terre, l’image privilégiée du Réel (nuskhat al-Haqq), que le projet divin à son égard a un sens – même s’il nous échappe souvent – et enfin que, parmi les humains, la femme est l’expression la plus accomplie de la théophanie (pour Ibn ‘Arabî en particulier).

De même, dans un contexte de désagrégation des repères, le soufisme peut vivifier l’enseignement islamique selon lequel la sacralité ne réside pas dans un temple, mais en l’homme. Le cosmos lui-même n’a pas la capacité d’accueillir la Présence comme peut le faire l’homme : « Ni Ma terre ni Mon ciel ne me contiennent ; seul Me contient le cœur de Mon serviteur fidèle », dit un hadîth qudsî.

Les repères rituels formels, extérieurs, ont donc une importance très relative en islam, ainsi qu’en témoignent, par exemple, les ‘‘mosquées’’ du désert, délimitées symboliquement par un simple tracé de pierres alignées sur le sol. Si les sociétés traditionnelles, qui fournissaient ces repères, sont affaiblies, voire en train de mourir, le soufisme répond que l’homme peut trouver ici et maintenant son axialité en lui-même.

Plus que jamais, avec la mondialisation, la terre entière devient une « mosquée pure », comme l’indiquait le Prophète, en dépit de sa pollution matérielle… Le processus d’individualisation du vécu religieux va en ce sens : dans un contexte d’émancipation vis-à-vis des églises, et parfois même des lieux de culte traditionnels, les repères seront intérieurs ou ne seront pas.

Si le soufi n’est pas, idéalement, tributaire du temps, il doit également ne pas l’être du lieu. L’islam est une religion fondée sur la hijra, et cette « hégire », qui s’est concrétisée par un déplacement physique du Prophète et des premiers musulmans, est constitutive de l’identité musulmane. Selon l’enseignement soufi, nous sommes en effet de perpétuels pèlerins, et il en va de même pour toutes les créatures !

Une théologie « soufie » de la libération ?

La nouvelle « théologie islamique de la libération » présente l’intérêt d’ériger le principe islamique du Tawhîd en facteur d’émancipation : il y a une dialectique évidente entre l’Unicité de Dieu et l’adoration absolue qui lui est due d’une part, et le rejet de toutes les formes d’idolâtrie qui asservissent l’homme d’autre part.

Cependant, le croyant monothéiste dont la foi est encore entachée de dualisme (Dieu d’un côté, ou ‘‘dans le ciel’’, et le monde de l’autre) est-il véritablement libéré de l’idolâtrie « cachée » (al-shirk al-khafî) ? Mais qui peut relever, aujourd’hui, le défi d’une telle exigence ? « Celui qui meurt sans s’être imprégné de notre science [spirituelle sur l’Unicité] est semblable au mourant qui ne s’est pas repenti de ses péchés graves », tels que le meurtre ou l’adultère.

Cette assertion d’al-Shâdhilî n’est-elle pas propre à décourager les meilleures volontés ? L’enseignement des soufis, en vérité, vise la perfection, al-ihsân, que, selon eux, l’homme porte en lui. Il œuvre à activer le potentiel d’éveil qui repose au fond de notre conscience. Le prix à payer, cependant, est à la hauteur de l’enjeu, qui serait une amorce au moins de libération des divers conditionnements dans lesquels nous nous enferrons. Or les conditionnements religieux sont d’autant plus difficiles à combattre qu’ils sont parés d’une bonne conscience inébranlable…

Seule la dimension verticale, spirituelle, en effet, libère l’homme des divers mécanismes d’identification horizontaux mis en place par la psyché humaine, lesquels, s’ils ont bien sûr des aspects positifs, peuvent aussi aliéner : le travail, la famille, la patrie, la politique, la religion… Dans ce dernier domaine plus précisément, si malmené actuellement par l’idéologie, faut-il promouvoir une « théologie de la libération soufie » ? Nul doute qu’elle constituerait une sortie par le haut des diverses logiques d’enfermement dogmatique.

Quel ijtihâd spirituel ?

A l’heure où le monde extérieur scande la nécessité, pour les musulmans, de pratiquer l’ijtihâd, en tant qu’effort d’intelligence de la Révélation et de ses finalités, le soufisme n’échappe pas à cette exigence ; double exigence à vrai dire, puisqu’il lui revient de féconder à la fois le champ islamique exotérique, général, et son propre terrain d’investigation, plus subtil et délicat à manier a priori, celui des choses de l’Esprit.

Mais quel ancrage peut avoir l’ijtihâd spirituel dans la réalité sociale, dans les chantiers immenses qui attendent le musulman contemporain : la promotion de l’esprit critique dans les sociétés musulmanes, l’évolution indispensable d’une pression sociale sur les comportements religieux vers un rapport individuel assumé au divin, l’éveil d’une conscience éthique, etc. ? On ne peut mener une vie spirituelle authentique sans avoir une conscience aiguë des défis contemporains, liés à la mercantilisation du monde, au déséquilibre Nord-Sud, à la crise écologique, etc.

Pour beaucoup de représentants du soufisme, il n’y a plus de démarche spirituelle authentique sans qu’y soit conjointe une conscience écologique. Selon l’optique soufie en particulier, il est impossible de séparer l’état de la planète de notre état spirituel. L’expérience de l’Unicité (Tawhîd) interdit cette scission entre l’esprit et la matière, dualité d’où est issue précisément la crise écologique moderne. Si l’homme sépare Dieu de l’univers, il se coupe lui-même de l’univers, et de son environnement naturel !

Conclusion

Oui, la modernité et la mondialisation conduisent à l’uniformisation des cultures pour mieux imposer leur vision mercantile du monde ; oui, elles consacrent la domination d’une aire culturelle sur les autres ; oui, elles produisent le désenchantement et font de l’homme un prédateur pour les autres règnes et pour lui-même.

Mais ne peut-on y voir la trace, en ‘‘négatif’’, de la Sagesse ? « Dieu accomplit l’unité du monde à travers la société de consommation ». La postmodernité cache peut-être un projet qui se présente en ces termes : ce n’est qu’après avoir perdu toute illusion quant aux idéologies, après avoir éculé tous les projets scientistes, après avoir touché le fonds du manque de repères, de la confusion, que le Sens, quelque visage qu’on lui donne, émergera comme une évidence.

30 novembre 2009 Publié par : | Religion, Spiritualités | Laisser un commentaire

de la douceur du Jihad

Lisez le Coran, totalement et essayez d’en extraire les valeurs constamment réaffirmées, l’hypocrisie et le double langage à destination des « idiots utiles » occidentaux :

« …il n y a pas d intermédiaire entre allah et le croyant. »
Incorrect.

Le Coran, la Sunna et le tafsir sont des intermédiaires entre Allah et le croyant.
Il existe des différences entre les courants islamiques tout comme il existe des différences entre les courants chrétiens, c’est vrai.
Mais s’il existe des différences, il existe également des similitudes qui sont représentées par le consensus des écoles sunnites, appelé « ijma ».
Cependant peu importe les rites et croyances purement théologiques, seules sont pertinentes, en tant qu' »infidèle », le consensus des écoles islamiques concernant l’idéologie politique et le traitement des non-croyants.
Or toutes les écoles islamiques majeures ont défini une jurisprudence qui établit la prééminence de la Sharia sur les lois humaines et encourage l’éradication de toute forme de réglementation de la Société non-islamique, apparentée à la Jahiliya, ou obscurantisme païen.
Tous les courants musulmans majeurs adhèrent à une idéologie discriminatoire et violente envers les non-musulmans en cas d’insoumission.
l’Islam, tel qu’il existe dans tous ses courants importants du point de vue numérique est une idéologie totalitaire n’hésitant pas à imposer sa volonté par la force.
Le Christianisme est très différent de l’Islam. Ce dernier distingue clairement le domaine de César et celui de Dieu, rejette toute violence et il a prouvé dans les faits ne pas être incompatible avec la démocratie libérale. Les diverses dérives constatées dans l’histoire relèvent d’actions individuelles ou collectives non reliées, ni soutenues par la doctrine ou les valeurs : ce sont des déviances, condamnées par le consensus de l’église.
Une large majorité des musulmans ne pensent pas ainsi.

« Le Jihad est d’abord un combat intérieur entre ta part de bien et ta part de mal, entre tes passions et ta part d’éthique : c’est le grand Jihad, celui qui doit élever l’âme du croyant.
Le petit Jihad est la lutte contre les infidèles et pour l’établissement sur la totalité du monde des directives de la sharia. »
La différence entre le petit et le grand Jihad a d’ailleurs été introduite par Mahomet pour galvaniser ses troupes après une défaite militaire : 97% de l’utilisation du mot Jihad dans la Sunna concerne la guerre contre les infidèles, alors, qu’il soit petit ou grand, cela ne change rien. Ce Jihad là est inacceptable.
Les catholiques ont la croisade et maintenant la « croisade intérieure », celle qu’ils livrent tous les jours contre le mal qui les entoure pour faire le bien.

l’Islam Shafii, Malékite, Hanéfite et Hanbalite sont des écoles théologiques qui représentent 85% de l’Islam mondial. Ensuite reste les Shiites, qui ne brillent pas non plus par leur humanisme universel étant pleinement en accord avec les sunnites à propos de la répression des infidèles.

Quant aux Soufis, il faut déjà distinguer entre les traditionalistes qui sont également pro-sharia, le grand Jihad n’empêchant pas le petit, et les vrais mystiques laïcs. Ces derniers sont persécutés et considérés par la quasi-totalité des théologiens musulmans comme des hérétiques. Ce ne sont pas eux qui vont nous sauver, comme le montre leur incapacité à fédérer ne serais-ce qu’un seul pays musulman derrière leur spiritualité. Ils fascinent, par un exotisme inconscient des franges de chercheurs occidentaux, et sont instrumentalisé, de ce fait, pour que l’on croie qu’ils sont l’essence de l’Islam. Cet Islam « hérétique » semble un Islam convenable. Mais l’hérésie ne saurait définir la norme.

« le Coran ne permet pas de convertir par la force. »
incorrect…

Coran 9:5
« Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre,… »
Tafsir (explication) d’Ibn Kathir sur ce verset:
La phrase suivante d’Allah :
(Alors combattez les associateurs où que vous les trouviez) signifie sur la terre en général, à l’exception de la Mosquée Sacrée, car Allah a dit :
(Ne les combattez pas près de la Mosquée Sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc.)
Allah a dit ensuite :
(et capturez-les), exécutez certains et gardez les autres comme prisonniers,
(assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade), n’attendez pas de tomber sur eux. Cherchez-les plutôt, et assaillez-les sur leurs terres et dans leurs forts, rassemblez-vous intelligemment sur les routes et les chemins pour que ce qui est large leur paraisse petit. De cette façon, ils n’auront d’autre choix que mourir ou embrasser l’Islam,
(Si ensuite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.)
Abu Bakr As-Siddiq a utilisé cet honorable verset comme preuve pour combattre ceux qui avaient refusé de payer la zakat. Ce verset a autorisé de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils embrassent l’Islam et appliquent ses règles et obligations.

Sunna: Dans les deux sahihs, il est mentionné que Ibn Umar a dit que le Messager d’Allah a dit : « On m’a ordonné de combattre ces gens jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah et que Mahomet est le Messager d’Allah. »

Coran 9:28-29
Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu’impureté … Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies.

Lettre de Mahomet aux souverains voisins pendant le pacte de Hudeybia pour les inviter à se convertir à l’islam.

« Paix soit sur celui qui suit le chemin droit! Je vous appelle à l’Islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l’humanité, et l’annonce sera effectué sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l’Islam, j’accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d’accepter l’Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l’étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume. »

Du chantage pur et simple: soit ils acceptent l’islam, soit c’est la guerre.
L’Islam non seulement autorise la conversion forcée, mais l’encourage.

Alors refuserions nous un islam éclairé et laïque?
en fait c’ est impossible en raison du contenu des textes islamiques.

Si « laïciser et rendre tolérant l’islam » était possible, cela aurait été fait depuis longtemps, mais c’est incompatible avec les textes. Autant demander de « rationaliser la pensée d’Hitler ».
Des musulmans courageux, Califes ou oulémas, l’ont déjà essayé au cours de l’histoire, même au prix de leur vie. En pure perte. Les textes sont les textes, et « tuez les mécréants » ne peut pas vouloir dire « aimes ton prochain ».
Le constat à ce jour est que partout où intervient l’islam, apparait la violence, il est donc temps de combattre l’impérialisme islamique, et pas seulement contre le voile ou la burqa, sans plus attendre.

22 octobre 2009 Publié par : | Religion | , | Laisser un commentaire

Toute religion est meurtrière

N’oublions pas les enseignements de l’histoire
Toute religion est meurtrière
Toute religion n’est qu’organisation humaine, et de ce fait, une voie vers la barbarie

Et pourtant Dieu n’est pas religion…
Religion n’est qu’ un lobby d’imprécateurs en quête de pouvoirs, argent, reconnaissance, sexe, outils de puissance…
Religion n’est qu’un syndicat qui a réussi à préserver ses avantages acquis…

Dieu nous entraîne vers l’élévation et l’amour de tout être, de toute vie, de toute conscience, de toute terre…
Avez vous besoin de religion pour cela, non, elle vous en éloignera plutôt, elle vous illusionnera et pervertira l’aspiration de l’enfant en vous en retour vers la lumière
Religion enferme les hommes dans de petites boites aveugles, et les transforme en tyrans.

Qu’est-ce qui fonde la crédibilité d’une religion?

Un ensemble de facteurs

a) la crédibilité de son fondateur;
b) la beauté et cohérence de son message religieux
c) les exigences morales découlant de son message religieux
d) son épaisseur historique (créer une religion est relativement facile, la maintenir vivante est tout autre);
e) la qualité de sa liturgie et de sa spiritualité;
f) sa concordance avec le réel, son rapport à la Raison, son universalité;
g) son adaptabilité relative avec ses différents lieux d’enracinement (cultures diverses).

20 octobre 2009 Publié par : | Religion, Valeurs | Laisser un commentaire

Barbarie : La bible aussi

Qu’est ce que la bible :
Une aggrégation de textes, compilés à des époques  différentes :

  • l’ancien testament,  manuel de survie  d’une tribu dans sa quête territoriale et économique
  • le nouveau testament, compilation de témoignages illustrant des épisodes de vie d’un être exceptionnel (qu’il ait été un réalité ou non est secondaire, l’essentiel sont les valeurs dont-il est porteur).

Tout les sépare.
Dans le premier cas, des textes divers d’où ressortent les valeurs communautaires, étriquées, exclusives d’un dieu « de race » jaloux et violent. Un texte du même niveau ethique que le Coran par exemple, c’est à dire faible , à nos yeux de contemporains (acceptation et incitation à l’intolérance et au meurtre collectif, orgueil de race dite « pure » et « supérieure », Antropocentrisme et exploitation ehontée de la nature et de ses autres occupants, …)
Dans le second cas, des témoignages de vie d’un être (quel qu’il soit et quelque soient les différents dogmes essayant de se l’approprier) dont les valeurs essentielles sont : compassion, empathie envers tout être et toutes choses, ouverture du cœur, sacrifice et don de soi même, …

Et pourtant ils ont été amalgamés par les « réécrivains d’histoire », alors que leurs valeurs intrinsèques sont à l’antithèse les unes des autres… et ils permettent à des « je ne les qualifie pas d’humains » d’arguer de la « parole divine » pour commettre crimes à leur profits.

Quelques exemples :

  • St Paul’s (Timothy 2:12)  : « Je ne permet pas à une femme d’enseigner ou d’avoir autorité sur un homme, elle doit rester silencieuse. »
  • Samuel 15:3 :  « Ceci est ce que dit le tout-puissant … ‘Allez maintenant et frappez Amalek et vouez le à la destruction tout ce qu’ils possedent. Ne les épargnez pas, mais tuez à la fois homme et femme, enfant et nourrisson, bélier et mouton, dromadaire et âne. »
  • Moïse Exodus 22:18 :  « Ne permettez pas à une sorcière de vivre »
  • Psaumes 137 :  « Heureux celui qui vous rendra ce que vous nous avez fait / Celui qui capturera vos enfants et les écharperas contre les rochers. »
  • Ephesiens 5:22 :  « Femmes, soumettez vous à vos maris comme à votre seigneur »
  • Pierre 2:18:  « Esclaves, soumettez vous à vos maitres avec le plus grand respect, pas seulement au bon et gentil mais aussi à celui qui est cruel. »

Du danger d’extraire des citations extraites du contexte
Source : shipsoffool

4 septembre 2009 Publié par : | Religion, Valeurs | | 2 commentaires

Lettre de Charles de Foucauld (octobre 1917)

« Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? » Charles de Foucauld

Cette lettre, adressée par le Père Charles de Foucauld à René Bazin, de l’Académie française, est parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917. JESUS CARITAS, Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie, 29 juillet 1916.

Monsieur,

Je vous remercie infiniment d’avoir bien voulu répondre à ma lettre, au milieu de tant de travaux, et si fraternellement. Je pourrais, m’écrivez-vous, vous dire utilement la vie du missionnaire parmi les populations musulmanes, mon sentiment sur ce qu’on peut attendre d’une politique qui ne cherche pas à convertir les musulmans par l’exemple et par l’éducation et qui par conséquent maintient le mahométisme, enfin des conversations avec des personnages du désert sur les affaires d’Europe et sur la guerre.

Vie du missionnaire parmi les populations musulmanes (…) Les missionnaires isolés comme moi sont fort rares. Leur rôle est de préparer la voie, en sorte que les missions qui les remplaceront trouvent une population amie et confiante, des âmes quelque peu préparées au christianisme, et, si faire se peut, quelques chrétiens. (…) Il faut nous faire accepter des musulmans, devenir pour eux l’ami sûr, à qui on va quand on est dans le doute ou la peine, sur l’affection, la sagesse et la justice duquel on compte absolument. Ce n’est que quand on est arrivé là qu’on peut arriver à faire du bien à leurs âmes. Inspirer une confiance absolue en notre véracité, en la droiture de notre caractère, et en notre instruction supérieure, donner une idée de notre religion par notre bonté et nos vertus, être en relations affectueuses avec autant d’âmes qu’on le peut, musulmanes ou chrétiennes, indigènes ou françaises, c’est notre premier devoir : ce n’est qu’après l’avoir bien rempli, assez longtemps, qu’on peut faire du bien. Ma vie consiste donc à être le plus possible en relation avec ce qui m’entoure et à rendre tous les services que je peux. À mesure que l’intimité s’établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête à tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu’il peut porter, fuite du péché, acte d’amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l’amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc., donnant à chacun selon ses forces et avançant lentement, prudemment. Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur ; je voudrais qu’il y en eût beaucoup : tout curé d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc, tout aumônier militaire, tout pieux catholique laïc (à l’exemple de Priscille et d’Aquila), pourrait l’être. Le gouvernement interdit au clergé séculier de faire de la propagande anti-musulmane ; mais il s’agit de propagande ouverte et plus ou moins bruyante : les relations amicales avec beaucoup d’indigènes, tendant à amener lentement, doucement, silencieusement, les musulmans à se rapprocher des chrétiens devenus leurs amis, ne peuvent être interdites par personne. Tout curé de nos colonies, pourrait s’efforcer de former beaucoup de ses paroissiens et paroissiennes à être des Priscille et des Aquila. Il y a toute une propagande tendre et discrète à faire auprès des indigènes infidèles, propagande qui veut avant tout de la bonté, de l’amour et de la prudence, comme quand nous voulons ramener à Dieu un parent qui a perdu la foi… Espérons qu’après la victoire nos colonies prendront un nouvel essor. Quelle belle mission pour nos cadets de France, d’aller coloniser dans les territoires africains de la mère patrie, non pour s’y enrichir, mais pour y faire aimer la France, y rendre les âmes françaises ! Comment franciser les peuples de notre empire africain

Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force, mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du Medhi, il n’y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu’à l’approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils.

Ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France. De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du Medhi…

Les Kabyles Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure. Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes. Si le contact de bons chrétiens établis en Kabylie est propre à convertir et à franciser les Kabyles, combien plus la vie prolongée au milieu des chrétiens de France est-elle capable de produire cet effet ! (…)

Si la race berbère nous a donné sainte Monique et en partie saint Augustin, voilà qui est bien rassurant. N’empêche que les Kabyles ne sont pas aujourd’hui ce qu’étaient leurs ancêtres du IVe siècle : leurs hommes ne sont pas ce que nous voulons pour nos filles ; leurs filles ne sont pas capables de faire les bonnes mères de famille que nous voulons. Pour que les Kabyles deviennent français, il faudra pourtant que des mariages deviennent possibles entre eux et nous : le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l’abîme qui existe maintenant. En me recommandant fraternellement à vos prières, ainsi que nos Touaregs, et en vous remerciant encore de votre lettre, je vous prie d’agréer l’expression de mon religieux et respectueux dévouement.

Votre humble serviteur dans le Cœur de Jésus. Charles de Foucauld

24 août 2009 Publié par : | Histoire, Religion | | Laisser un commentaire

de bien piètres gardiens

Parce que j’abhorre de façon égale toute entreprise d’essence totalitaire…

Parce que j’estime que toutes les anciennes religions ne sont que des tentatives de limitations à une barbarie autrefois sans frein
L’ancien testament, la torah, Le Coran… sont d’anciennes outres, d’anciens textes, visant à détourner la barbarie inhérente à l’humain vers des peuples dits exogènes, dits étrangers, dits non humains…
Comment un quelconque dieu pourrait avoir ces valeurs? Ce Dieu de « race » des juifs orthodoxe, n’est qu’une autre facette de ce dieu tribal appelé allah : tous deux ils promeuvent la haine de l’étranger, l’exploitation de notre mère LaTerre, la mainmise de valeurs oppressives et moutonnières au bénéfice de quelqu’uns…  de quelques « élites religieuses » …
ils sont de la même eau et se combattent sans trêve: ils veulent asservir les esprits et mettre le monde en coupe réglée

Nos valeurs rejettent cette immaturité,
Le monde change, l’époque est charnière…aussi les vieilles entités de pouvoir s’agitent, de peur de voir leur emprise sur les mentalités leur échapper.
Le vrai combat est celui des valeurs, de l’ethique intérieure autonome des dogmes et interdits
pas celui des « barons » / dieux de race, mesquins et jaloux…
Il n’y a pas de terres sacrées, elles le sont toutes…
Il n’y a pas de propriétaires, nous ne sommes que des responsables/gardiens

de bien piètres gardiens…

9 août 2009 Publié par : | Religion | | Laisser un commentaire