Lumière est silence
Il viendra un temps où la langue rejoindra le cœur
Le cœur rejoindra l’âme
L’âme rejoindra le secret (sirr)
Et le secret rejoindra la Vérité (Haqq)
Le cœur dira à la langue « silence ! »
Le secret dira à l’âme, « silence ! »
Et la lumière intérieure dira au secret, « silence ! »
-ANSARI
O toi, qui cherches la Vérité
« Chaque homme est son propre chemin, sa propre lumière, sa propre Vérité. »
Fr. Wittemans
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O toi, qui cherches la Vérité, arme-toi d’une patience inépuisable. Tu auras à parcourir une longue route qu’à ton insu, tu as déjà entamé à d’innombrables reprises.
Tu auras à frapper à bien des portes, où habitent des gens que tu supposeras, souvent à tort, en savoir plus que toi.
Tu auras à présenter ta lanterne, au milieu de la nuit sombre chez de multiples penseurs, sages et philosophes qui, presque tous, auront des vues différentes sur la vie et le monde, sur les hommes et les choses.Tu t’adresseras peut-être de préférence aux grands instructeurs, fondateurs de religions et prophètes, tu constateras qu’eux aussi, bien qu’ils prétendent avoir reçu la Vérité par révélation, et parler presque tous au nom de la Divinité, sont différents dans leurs systèmes et leurs enseignements.
Tu constateras avec douleur et découragement que sur des points d’une importance capitale leurs paroles sont en opposition flagrante. Les uns te diront que les hommes sont régis par un Père miséricordieux, plein d’amour pour les plus petits ; d’autres, que seules des forces impersonnelles, inaccessibles et abstraites tissent la trame de nos existences ; d’autres encore te parleront d’un Dieu irascible et vengeur ; d’autres enfin, te représenteront un Dieu exclusif, frappant ceux qui ne l’adorent pas.
Avec une amertume profonde tu te demanderas, pourquoi les paroles attribuées aux Messies et devant servir de direction pour I’humanité, n’ont pas été protégées par eux contre la déformation que, souvent, leurs disciples ont faite dans la suite, de façon à en former des dogmes peu compatibles avec l’amour divin ou la raison humaine.
Tu constateras aussi avec stupéfaction le manque d’explications dans la plupart des religions, concernant le comment et le pourquoi des choses essentielles pour la compréhension de la vie.
Tu constateras qu’elles ne veulent que t’abreuver de normes inconscientes et de jugement de valeurs partiales.
Tu désespéreras de ne voir jamais sortir la Vérité de son puits, Beauté invisible pour les humains. C’est surtout sur la question du bien et du mal que tu resteras en méditation ; elle sera insoluble pour toi si tu te places uniquement sur le terrain de la croyance en une puissance supérieure à laquelle tu attribues des qualités humaines.
Tu seras glacé d’effroi quant à la cruauté que les humains manifestent à l’égard de leurs semblables et tu douteras du progrès humain. Tu te demanderas si tant d’injustices collectives et de crimes personnels peuvent s’accomplir impunément. Un doute surgira aussi dans ton esprit quant à l’existence d’un plan divin. Tu constateras des régressions terribles de la civilisation, ainsi que l’instauration de systèmes de violence et de tyrannie faisant fi de tout principe d’humanité, au moment où tu t’attendais à voir le genre humain faire un pas décisif en avant.
Tu trouveras tes frères en humanité divisés d’une manière désastreuse précisément au nom de la Vérité, s’excommuniant les uns les autres au nom de leurs orthodoxies religieuses, sociales et politiques, prétendant tous posséder la seule vérité et l’imposer aux autres.
Les hommes te paraîtront des êtres ignorants, ne connaissant rien de leur haute origine qui est cependant révélée par leur composition mystérieuse et merveilleuse, laquelle seule devrait leur ouvrir les yeux.
Tu les considèreras comme de grands enfants, mais de terrifiants enfants, plus enclins au mal qu’au bien, se moquant dans leur ignorance de ceux qui prétendent en savoir plus qu’eux concernant la réalité du Royaume de l’Esprit, la Majesté de Dieu, présente en nous, et de la Justice divine.
Combien peu servent les leçons du passé pour les générations suivantes !
L’humanité doit sans cesse apprendre les mêmes leçons, passer par les mêmes épreuves, quelque terribles qu’elles soient ! Combien de hautes civilisations n’ont pas été renversées par le fanatisme, la haine et l’ignorance des masses nouvelles ?
Combien les hommes sont aveugles quant à leurs propres défauts les plus graves, ne voyant pas que les maux sous lesquels ils sont courbés, ont été provoqués par eux-mêmes tandis qu’ils en maudissent les autres.
Que l’égoïsme des enfants de l’Homme est considérable, alors que la solidarité et l’interdépendance humaines devraient sauter aux yeux des moins instruits.
« Sed non desperandum est ! »
Bien que tes doutes subsistent en tant de questions, bien que tu constates que les révélations données par les mondes supérieurs sont souvent contradictoires, et bien que tu te demanderas peut-être si tout n’est pas un destin aveugle et si nous avons un véritable libre-arbitre, continue à diriger ton regard vers le Suprême. Le désespoir et le découragement, le doute et le pessimisme conduisent fatalement à la perdition et à la destruction. Tant de signes se présenteront pour toi, qui te donneront la confirmation de ta liberté intérieure.
Si tu ne t’arrêtes pas à mi-chemin, la voix de l’intuition te donnera la lumière, précisément sur la plupart des points qui te semblent actuellement insolubles.
l’honnête homme, ou homme libre au sens de la sémantique générale
Réponse à quelques critiques
Dire « non blanc » ne signifie pas implicitement dire « noir », car cela présuppose implicitement un jugement de valeur sur le réel, à savoir que la gamme chromatique des couleurs a une étendue/gradient du blanc au noir et qui les opposerait…
Le chien n’a pas la même étendue chromatique, …d’autres étendues peuvent donc exister !!!
Donc non,
Attaquer l’islam ne signifie pas que je n’attaque pas les autres systèmes d’enfermement de la conscience, simplement c’est celui-la qui est dangereux actuellement au plan géopolitique et spirituel – nous avons auparavant lutté contre d’autres systèmes religieux enfermant (communisme, catholicisme, judaïsme, etc…)
Toute religion est meurtrière
C’est une erreur classique des adeptes de sectes de se défendre par des arguments tendancieux appelés en méthodologie « généralisation abusive »
Consulter ce site, essentiel : Introduction à la sémantique générale
Chacun est, d’une certaine manière, « endoctriné » de par son enfance et les éléments inconscients qu’il a engrammés à cette époque
La tache de l’ouverture spirituelle est (entre autres) de rendre conscient cet inconscient (soit antérieur-vies, soit enfance) de façon à ne plus être manipulé par ces archétypes (si cela est possible)
Le fait de déclarer : « un musulman est inclus dans un dogme » n’est pas une vision spécifiquement occidentale, c’est une vision de tout être « libre » qui se positionne en dehors de la boite du dogme et de ses tabous implicites. Et la vrai éducation occidentale (rare de nos jours) est justement d’apprendre à réfléchir libre, à peser, discerner, remettre en cause tout fondement ou acquis, avoir un vrai esprit scientifique de questionnement du réel (ce que méthodologiquement beaucoup de se-disant scientifiques n’ont pas !!!)
Donc oui les musulmans sont endoctrinés, au même titre (quoiqu’à des degrés différents) que les catholiques, bouddhistes, confucianistes, vaudouistes, etc…). Il appartient à chacun de faire fructifier et dépasser les fruits de sa naissance : cet « endoctrinement » peut aussi se révéler positif s’il est le substrat (humus) de développement de l’être intérieur (processus d’individuation).
Un des principaux tabous est justement l’image de « bô modèle » alloué à Mahomet, alors que tous les textes de l’islam même révèle un comportement de salopard (et je pèse mes mots : assassiner quelqu’un uniquement pour prendre sa femme, génocider la totalité d’une tribu commercialement concurrente, femmes et enfants compris !!! même à cette époque, ce comportement est réprouvée, et il l’a d’ailleurs été par les actes et paraboles de Jésus quelques siècles avant, par le code juridique d’ Hammourabi 2000 ans avant, entre autres … !!!
L’envoi de Mahomet a été la dernière grande tentative connue des forces diaboliques pour pervertir le message de spiritualisation des consciences amené il y a deux mille ans, et ce par l’arme puissante de « l’inversion des valeurs » (répéter sans cesse que le contraire du bien est bien, dés l’enfance, et maintenir ainsi toute une part de la vague de vie humaine en esclavage)
L’essentiel est : Qu’est-ce que son dogme permet à l’endoctriné d’amener au monde ? Quelles sont les valeurs qu’il professe ?
La seule chose qui restera, la seule pierre de touche sera : Qu’as-tu fait; pensé; ressenti… ?
Haine, guerre, conquêtes, lapidation, enfermement, diabolisation des kafir, -toutes choses écrites dans les textes racines-, terrorisme, …!!!
On jugera l’arbre aux fruits du réel qu’il aura apporté
La recherche de la liberté intérieure est un chemin sans fin, et dangereux
Nombreuses sont les voies de traverses du mental
Seul restera la question : quels sont les fruits de l’arbre et sa réponse…
Constante question du sphinx ou de Cerbère…
Le grand filtre arrive, probablement ce qui a été prévu et nommé « la guerre de tous contre tous », effectivement il appartiendra à chacun de choisir, car cela conditionnera le passage sur les plans supérieurs suivants ;
« que chacun choisisse entre les forces de lumière et d’obscurité sera difficile car le bien et le mal seront entremêlés en chacun des camps ; il y aura d’innombrables faux prophètes et innombrables seront ceux qui seront trompés et perdus …»
Le veilleur est un homme de confiance
extrait de « prophéties des temps à venir »
Marie-Julie du Crucifix, Saint Jean-Baptiste des derniers temps
« Époque endormie, anesthésiée, par la recherche effrénée du confort et des plaisirs, oublieuse du sens de la vie, de ses devoirs envers Dieu et envers elle-même, époque rêvant à un avenir utopique, qui se révèle être un terrible cauchemar. Qui ne sent le besoin d’un brutal » son de cloche « poux échapper au coma définitif ! Si les hommes dorment, les démons révolutionnaires, eux, travaillent jour et nuit ! Leur oeuvre est souterraine et continue, avec des moments forts. Le principe de l’action subversive est l’installation d’un désordre total, alliant guerres extérieures et guerre civile.
Le grand art du mal est de provoquer les luttes fratricides, en utilisant la tromperie, l’imposture, le mensonge et l’hypocrisie. Le grand art est de faire croire à tous les hommes qu’ils sont dans le bien, alors qu’ils font le mal. » On vous mettra mort en croyant servir Dieu ! « nous prévient Jésus. Le grand art du mal est de garder les formes du bien, mais en inversant totalement les fins. Ainsi on peut amener les croyants à servir l’Homme, alors qu’ils devraient être au service de Dieu. La Révolution est une inversion des fins, qui met en bas ce qui est en haut et en haut ce qui est en bas. »
Ces grands principes ressortent avec beaucoup de force dans les prophéties de la Fraudais, qui insistent sur l’importance de la vigilance, sur le discernement des esprits. » Il y a des loups déguisés en agneaux, de fausses apparitions, de faux sauveurs, de faux prophètes, de faux miracles. » Veillez et priez pour obtenir la lumière et la force, car le démon avance masqué, sous les prétextes les plus agréables à l’homme.
2°) Un des signes précurseurs et préparateurs de la révolution est le chômage et ses désastreuses conséquences, incitant à la violence et au terrorisme.
» Tous les ouvriers, dont l’emploi fournissait chaque jour une occupation qui les empêchait de se livrer au mal. Les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi. » (Les délocalisations en sont un exemple)
« Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les coureurs (Les agitateurs) se livrent au mal : l’incendie, l’affreux assassinat. Ils vont user de la poudre violente qui réduit en lambeaux les murs les plus solides bâtis sur la terre. « 23 novembre 1882
» Beaucoup de » coureurs » appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour. (Ceci entraîne une insécurité croissante) Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier (le pillage) ne tardera pas à sonner.
3°) L’insécurité dans les villes est encore accentuée par l’ouverture inconsidérée des frontières, la dissolution de l’identité religieuse et nationale, la pullulation de faux sauveurs, » impies coureurs « , de sectes sataniques faisant du porte à porte pour inciter les bons chrétiens au reniement, » prédicateurs infernaux « , faux prophètes, faux christs.
» L’axe du commerce, la confiance « , étant brisé par la corruption et les scandales financiers, l’économie va à la faillite.
4°) La déchristianisation planifiée et massive, le rejet de la doctrine morale Catholique, l’influence grandissante de l’Islam » La France deviendra mahomète, niant la divinité du Christ. « , du spiritisme et des cultes lucifériens seront autant de signes de cette » gangrène « spirituelle. Cette désintégration ne se sera pas faite spontanément, mais sera orchestrée par des sociétés secrètes et des groupes d’influence dans tous les milieux, sous le masque de l’amour de l’Homme. Ils seront acharnés à la dissolution de la civilisation chrétienne, par la corruption, » les mauvais livres « , l’imposture ou la peur, élaborant des lois contraires à la Loi divine « les lois impies « , séduisant ceux-là mêmes qui auraient dû la défendre, les aveuglant au point de les amener à persécuter ceux qu’ils devraient aimer. Toutes ces attaques visent à effacer de l’esprit des hommes la mémoire du Dieu Créateur et du Christ Sauveur.
Voilà les symptômes de la grande démence qui suit toutes les décapitations. À la Fraudais, le diagnostic avait été fait depuis longtemps, et les remèdes prescrits. La France n’a pas veillé et tenu compte de ces avertissements. Toute folie non contrôlée devient vite meurtrière. II semble bien que » la grande boucherie » soit au rendez-vous du XXIème siècle !
5°) Ces bouleversements humains surviennent sur fond de désordres de la nature ; la famine, les calamités provoquent et entretiennent les révoltes. Certaines sont d’origine humaine par pollution et destruction des équilibres naturels. Des bouleversements d’ordre cosmique (chute d’astéroïde, changements de climats, raz de marée) peuvent être la cause de grandes calamités.
Les 29 commandements des Bishnoïs
Un groupe d’hommes pionniers d’un mode de vie et d’une conscience en harmonie : une voie pour régénérer notre futur? une leçon pour des religions enfermantes et totalitaires?
Les Bishnoïs (ou Vishnoï) – de bish, vingt et noï, neuf dans une forme dialectale du hindî -, sont les membres d’une communauté vishnouïte créée par le guruJambeshwar Bhagavan, appelé communément Jambaji (1451-1536), surtout présente dans l’État du Rajasthan, majoritairement dans les régions de Jodhpur et de Bîkâner, et dans une moindre mesure dans l’état voisin de l’Haryana en Inde. Les Bishnoïs sont des hindous qui suivent vingt-neuf principes, d’où leur nom, édictés par leur gouroû et se caractérisent par leur végétarisme, leur respect strict de toute forme de vie (non-violence, ahimsâ), leur protection des animaux ainsi que des arbres, leur adoption d’une tenue vestimentaire particulière. On les définit souvent comme ayant une forte conscience écologique.Ces préceptes édictés par Jambaji en 1485 sont les fondements, les pratiques et les fins de cette branche, ou secte, de l’hindouisme. Suivre avec fidélité ces 29 commandements permet à l’adepte du bishnoïsme de se libérer définitivement du cycle des naissances (samsâra) et des morts en atteignant le Moshka, s’il y a Grâce de la part du Seigneur Vishnou.
Les 29 commandements ont donné naissance au nom bishnoï : « bish », comme vingt, en hindi, et « noï », neuf.
Le bishnoïsme a donc l’avantage d’être une branche de l’hindouisme très simple et facile à assimiler, qui se traduit par une règle de conduite qui devient une sagesse de vie, et qui lui a permis d’attirer les populations musulmanes soucieuses de se fondre dans l’hindouisme, tout en préservant la dévotion épurée islamique.
Voici la liste des 29 règles des bishnoïs:
- 1° Observer une mise à l’écart de la mère et du nouveau-né pendant trente jours après l’accouchement (pour éviter des infections et à cause de l’éventuelle fatigue de la mère).
- 2° Ecarter la femme de toute activité pendant 5 jours lors du début de ses règles (pour ne pas la fatiguer et respecter une certaine hygiène).
- 3° Tôt, chaque matin, prendre un bain.
- 4° Maintenir la propreté externe du corps et interne de l’esprit (par un comportement et des sentiments humbles, sans animosité, etc.)
- 5° Méditer deux fois par jour, en matinée et en soirée, lorsque la nuit est encore séparée du jour.
- 6° Chanter la gloire du seigneur et exposer ses vertus chaque soirée.
- 7° Offrir l’oblation quotidienne au feu saint avec un cœur rempli de sentiments de bien-être pour tout être vivant, d’amour pour la nature et le monde entier et de dévotion au seigneur.
- 8° Employer l’eau filtrée, le lait et le bois de chauffage soigneusement nettoyé (pour éviter que des insectes soient tués ou brûlés).
- 9° Etre attentif et conscient de ses paroles.
- 10° Pardonner naturellement.
- 11° Être compatissant.
- 12° Ne pas voler.
- 13° Ne pas dénigrer, déprécier derrière le dos, quelqu’un.
- 14° Ne pas mentir.
- 15° Ne pas se livrer à l’opprobre.
- 16° Jeûner et méditer la nuit sur la nouvelle lune.
- 17° Réciter le nom de saint de Vishnou.
- 18° Être compatissant envers tous les êtres vivants.
- 19° Ne pas détruire les arbres verts (c’est-à-dire non morts).
- 20° Tuer les passions de convoitises, d’irritation, d’envie, d’avarice et d’attachement.
- 21° Se permettre de cuisiner soi-même, ou par un fidèle d’une autre religion ou secte, en étant pur de par le cœur et le travail.
- 22° Fournir un abri commun (Thhat) pour les chèvres et les moutons afin de leur éviter l’abattoir.
- 23° Ne pas castrer le taureau.
- 24° Ne pas consommer ou cultiver de l’opium.
- 25° Ne pas consommer ou cultiver du tabac et ses dérivés.
- 26° Ne pas consommer ou cultiver du cannabis.
- 27° Ne pas boire de boisson alcoolisée.
- 28° Ne pas manger de plats de viande ou non-végétariens (afin de protéger les animaux) et obligation de protéger et de nourrir les animaux sauvages.
- 29° Ne pas utiliser de vêtements teints en bleu (en Inde antique, cette couleur était obtenue grâce à un arbre sauvage, l’indigo, et c’est aussi la couleur de la mort).
Crise de conscience… personnelle et collective
« La crise, ce n’est ni du côté de la politique ou des gouvernements, qu’ils soient totalitaires ou soi-disant démocratiques, ni chez les scientifiques, ni dans les religions qu’elle se trouve, mais au sein même de notre conscience, c’est-à-dire dans nos esprits et nos cœurs, dans notre comportement, dans nos relations. Et cette crise ne peut être pleinement comprise, et sans doute pleinement affrontée, si nous ne comprenons pas la nature et la structure même de la conscience. » Krishnamurti
Voir avec les deux yeux
Extrait d’un article d’Eric Younes
Les soufis illustrent leur quête d’un équilibre entre raison et supra-raison par l’expression « l’homme aux deux yeux » (dhû l-‘aynayn). La référence coranique en est : « Ne lui [l’homme] avons-Nous pas donné deux yeux […] Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ? [1] ». Avec son œil ‘‘droit’’, ou œil intérieur, l’être éveillé voit l’Unicité ; avec son œil ‘‘gauche’’, ou œil extérieur, il voit le monde phénoménal dans sa multiplicité. Ainsi ancré à la fois dans l’Unicité et la multiplicité, il a une vision unifiante de la réalité, car la vision d’un œil ne cache pas celle de l’autre.
La culture soufie traditionnelles exprime cela en termes de « balance » (mîzân), c’est-à-dire d’équilibre entre les différents aspects de la réalité. Or, le regard que nous portons sur le monde, nous autres modernes ou contemporains, est borgne : notre perception, bien souvent, s’arrête au monde manifesté et ne suppose même pas l’existence d’une autre dimension. C’est par ce qualificatif de « borgne » que le Prophète décrivait l’Antéchrist (Dajjâl). Le soufisme, précisément, se doit de fournir à l’homme cette qualité de multidimensionalité, du Coran, du monde, et de la Réalité en général.
Quelques apports symboliques du soufisme au réenchantement du monde
A une époque où l’homme doute de lui-même et de la pertinence de son existence sur cette planète, où s’imposent la massification, l’uniformisation et la mercantilisation de l’être humain, le soufisme nous rappelle que l’homme est la théophanie suprême de Dieu sur terre, l’image privilégiée du Réel (nuskhat al-Haqq), que le projet divin à son égard a un sens – même s’il nous échappe souvent – et enfin que, parmi les humains, la femme est l’expression la plus accomplie de la théophanie (pour Ibn ‘Arabî en particulier).
De même, dans un contexte de désagrégation des repères, le soufisme peut vivifier l’enseignement islamique selon lequel la sacralité ne réside pas dans un temple, mais en l’homme. Le cosmos lui-même n’a pas la capacité d’accueillir la Présence comme peut le faire l’homme : « Ni Ma terre ni Mon ciel ne me contiennent ; seul Me contient le cœur de Mon serviteur fidèle », dit un hadîth qudsî.
Les repères rituels formels, extérieurs, ont donc une importance très relative en islam, ainsi qu’en témoignent, par exemple, les ‘‘mosquées’’ du désert, délimitées symboliquement par un simple tracé de pierres alignées sur le sol. Si les sociétés traditionnelles, qui fournissaient ces repères, sont affaiblies, voire en train de mourir, le soufisme répond que l’homme peut trouver ici et maintenant son axialité en lui-même.
Plus que jamais, avec la mondialisation, la terre entière devient une « mosquée pure », comme l’indiquait le Prophète, en dépit de sa pollution matérielle… Le processus d’individualisation du vécu religieux va en ce sens : dans un contexte d’émancipation vis-à-vis des églises, et parfois même des lieux de culte traditionnels, les repères seront intérieurs ou ne seront pas.
Si le soufi n’est pas, idéalement, tributaire du temps, il doit également ne pas l’être du lieu. L’islam est une religion fondée sur la hijra, et cette « hégire », qui s’est concrétisée par un déplacement physique du Prophète et des premiers musulmans, est constitutive de l’identité musulmane. Selon l’enseignement soufi, nous sommes en effet de perpétuels pèlerins, et il en va de même pour toutes les créatures !
Une théologie « soufie » de la libération ?
La nouvelle « théologie islamique de la libération » présente l’intérêt d’ériger le principe islamique du Tawhîd en facteur d’émancipation : il y a une dialectique évidente entre l’Unicité de Dieu et l’adoration absolue qui lui est due d’une part, et le rejet de toutes les formes d’idolâtrie qui asservissent l’homme d’autre part.
Cependant, le croyant monothéiste dont la foi est encore entachée de dualisme (Dieu d’un côté, ou ‘‘dans le ciel’’, et le monde de l’autre) est-il véritablement libéré de l’idolâtrie « cachée » (al-shirk al-khafî) ? Mais qui peut relever, aujourd’hui, le défi d’une telle exigence ? « Celui qui meurt sans s’être imprégné de notre science [spirituelle sur l’Unicité] est semblable au mourant qui ne s’est pas repenti de ses péchés graves », tels que le meurtre ou l’adultère.
Cette assertion d’al-Shâdhilî n’est-elle pas propre à décourager les meilleures volontés ? L’enseignement des soufis, en vérité, vise la perfection, al-ihsân, que, selon eux, l’homme porte en lui. Il œuvre à activer le potentiel d’éveil qui repose au fond de notre conscience. Le prix à payer, cependant, est à la hauteur de l’enjeu, qui serait une amorce au moins de libération des divers conditionnements dans lesquels nous nous enferrons. Or les conditionnements religieux sont d’autant plus difficiles à combattre qu’ils sont parés d’une bonne conscience inébranlable…
Seule la dimension verticale, spirituelle, en effet, libère l’homme des divers mécanismes d’identification horizontaux mis en place par la psyché humaine, lesquels, s’ils ont bien sûr des aspects positifs, peuvent aussi aliéner : le travail, la famille, la patrie, la politique, la religion… Dans ce dernier domaine plus précisément, si malmené actuellement par l’idéologie, faut-il promouvoir une « théologie de la libération soufie » ? Nul doute qu’elle constituerait une sortie par le haut des diverses logiques d’enfermement dogmatique.
Quel ijtihâd spirituel ?
A l’heure où le monde extérieur scande la nécessité, pour les musulmans, de pratiquer l’ijtihâd, en tant qu’effort d’intelligence de la Révélation et de ses finalités, le soufisme n’échappe pas à cette exigence ; double exigence à vrai dire, puisqu’il lui revient de féconder à la fois le champ islamique exotérique, général, et son propre terrain d’investigation, plus subtil et délicat à manier a priori, celui des choses de l’Esprit.
Mais quel ancrage peut avoir l’ijtihâd spirituel dans la réalité sociale, dans les chantiers immenses qui attendent le musulman contemporain : la promotion de l’esprit critique dans les sociétés musulmanes, l’évolution indispensable d’une pression sociale sur les comportements religieux vers un rapport individuel assumé au divin, l’éveil d’une conscience éthique, etc. ? On ne peut mener une vie spirituelle authentique sans avoir une conscience aiguë des défis contemporains, liés à la mercantilisation du monde, au déséquilibre Nord-Sud, à la crise écologique, etc.
Pour beaucoup de représentants du soufisme, il n’y a plus de démarche spirituelle authentique sans qu’y soit conjointe une conscience écologique. Selon l’optique soufie en particulier, il est impossible de séparer l’état de la planète de notre état spirituel. L’expérience de l’Unicité (Tawhîd) interdit cette scission entre l’esprit et la matière, dualité d’où est issue précisément la crise écologique moderne. Si l’homme sépare Dieu de l’univers, il se coupe lui-même de l’univers, et de son environnement naturel !
Conclusion
Oui, la modernité et la mondialisation conduisent à l’uniformisation des cultures pour mieux imposer leur vision mercantile du monde ; oui, elles consacrent la domination d’une aire culturelle sur les autres ; oui, elles produisent le désenchantement et font de l’homme un prédateur pour les autres règnes et pour lui-même.
Mais ne peut-on y voir la trace, en ‘‘négatif’’, de la Sagesse ? « Dieu accomplit l’unité du monde à travers la société de consommation ». La postmodernité cache peut-être un projet qui se présente en ces termes : ce n’est qu’après avoir perdu toute illusion quant aux idéologies, après avoir éculé tous les projets scientistes, après avoir touché le fonds du manque de repères, de la confusion, que le Sens, quelque visage qu’on lui donne, émergera comme une évidence.
L’idolatrie de nos propres mirages…
« Vous possédez la liberté de penser et le discernement qui va avec, et cela ne peut être troqué contre l’acceptation aveugle d’une représentation préconçue. L’idolâtrie empêche l’homme de s’épanouir et le contraint à maintenir ses idées figées, faisant de lui un être borné à l’esprit étroit. Bienheureux ceux qui sont sans préjugés et savent rester humbles malgré tout leur savoir !
Combien idolâtrent leurs livres saints et s’arrêtent au sens propre de leurs écrits plutôt que de chercher à en découvrir l’essence des messages qu’ils contiennent ? Sachez que rien ne vaut votre liberté de penser.
Combien idolâtrent les richesses et le pouvoir jusqu’à corrompre leur cœur ?
Combien idolâtrent la gloire et la renommée, accordant ainsi plus d’importance à leur image qu’à ce qu’ils sont en réalité ?
Combien ont fait jusqu’au sacrifice ultime de leur vie en accordant de l’importance à ce qui n’en avait pas ? Ignorance, illusions, et vanité, voilà quelques raisons qui ont conduit certains martyres à sacrifier inutilement le cadeau le plus cher qui leur fut donné en ce monde : la vie. Pourquoi Dieu se réjouirait-il de voir ses fils bien aimés mourir pour lui s’Il est amour ? Ne serait-ce pas vanité de sa part ? Je vous le dis : » Un martyre ne vaut pas un serviteur aux yeux du Très Haut car aussi petit soit-il, le serviteur peut, lui au moins, continuer ses bienfaits.
L’idolâtrie est pour les faibles d’esprits qui ont besoin de béquilles pour s’appuyer. Cessez vos courbettes inutiles et relevez fièrement la tête car vous possédez plus en vous que tout ce que vous pourrez adorer. Seul Dieu mérite d’être adoré et c’est en vous que vous le trouverez.
Bientôt un homme se lèvera et il incitera les peuples à se soulever avec de belles paroles. Il promettra à ses fidèles des jours meilleurs et les amènera à prendre les armes. Crachant son venin, ce sans âme n’apportera que la mort avec lui. Je vois des millions d’égarés le suivre désespérément, croyant trouver en son verbe leur planche de salut. Nombreux seront les idolâtres qui se laisseront prendre au jeu de la séduction et lui accorderont aveuglément leur confiance, car nombreux sont les désespérés qui recherchent avidement un sauveur alors qu’eux seuls détiennent la clé qui les délivrera de l’emprise du mal qui les ronge. Je vois un charnier contenir à lui seul plus de cadavres qu’aucun génocide n’a pu le faire auparavant : voilà la seule réalisation que le faux prophète laissera derrière lui après son règne. »
extrait de papillon
Prière Maya
Depuis la maison EST de la lumière
Que la sagesse rayonne en nous Afin que nous puissions voir les choses avec clarté
Depuis la maison NORD DE LA NUIT
Que la sagesse mûrisse en nous Pour que nous connaissions les choses de l’intérieur
Depuis la maison OUEST DE LA TRANSFORMATION
Que la sagesse se transforme en action correcte Pour que nous fassions ce qui doit être fait
Depuis la maison SUD DU SOLEIL ÉTERNEL
Que l’action juste nous donne la moisson Pour que nous jouissions des fruits de l’être planétaire
Depuis la maison SUPÉRIEURE DU PARADIS
Où se réunissent ceux des étoiles et nos ancêtres Que leur bénédiction arrive sur nous maintenant
Depuis la maison INFÉRIEURE DE LA TERRE
Que le battement du coeur cristal de la planète Pulse ses harmoniques pour que nous vienne la paix
DEPUIS LE CENTRE DE LA FONTAINE GALACTIQUE
Qui est partout et dans toutes les parties en même temps Que tout soit reconnu comme la lumière de l’amour mutuel
La vraie communauté
Elle n’a pas de structure, seulement de la compréhension.
Elle n’a pas de membres, sauf ceux qui savent qu’ils en font partie.
Elle n’a pas de rivaux, car elle ne nourrit pas d’esprit de compétition.
Elle n’a pas d’ambition, elle ne cherche qu’à servir.
Elle ne connaît pas de frontières, car les nationalismes sont dépourvus d’Amour
Elle n’est rien en elle-même, car elle cherche à enrichir tous les groupes et toutes les religions.
Elle n’a pas de secret, pas d’arcane, pas d’initiation si ce n’est la vraie compréhension du pouvoir de l’AMOUR et que, si on le veut, le monde changera, mais seulement si on se change soi-même d’abord.
Elle reconnaît tous les grands enseignants de tous les âges qui ont manifesté la vérité de l’AMOUR.
Ses participants pratiqueront la vérité de l’AMOUR de tout leur être.
Elle ne cherche pas à enseigner mais à être, et par cet état d’être, à enrichir.
Elle reconnaît la planète entière comme étant un Etre dont nous sommes tous une partie.
Elle reconnaît que le temps est venu pour la suprême transmutation, l’acte alchimique ultime du changement conscient de l’ego du monde dans un retour volontaire dans le Tout.
Elle ne se proclame pas à haute voix mais dans les sphères subtiles de l’AMOUR.
Elle salue tous ceux qui dans le passé ont montré la voie et en ont payé le prix.
Ses membres se reconnaîtront par leurs oeuvres et leur être, et par leurs yeux, et par aucun autre signe extérieur qu’une accolade fraternelle.
Ses membres consacreront leurs vies à l’AMOUR silencieux de leur prochain, leur environnement et la planète, tout en accomplissant leur tâche, si exaltée ou humble soit-elle.
Elle reconnaît la suprématie de la Grande Idée qui ne peut être accomplie que si la race humaine pratique l’AMOUR.
Elle n’a pas de récompense à offrir ni ici ni dans l’au-delà, si ce n’est la JOIE ineffable d’être et d’aimer.
Ses membres chercheront à faire avancer la cause de la compréhension, faisant le bien en restant dans l’ombre, et enseignant seulement par l’exemple.
Ses membres guériront leur prochain, leur communauté et notre planète.
Ses membres ne connaîtront aucune peur et point de honte, et leur connaissance l’emportera envers et contre tout.
Tous ceux qui en font partie appartiennent à l’Eglise de l’AMOUR.




la Conférence des oiseaux
Nasrudin et ses contes
___________________________ le Simorgh














