Les fourriers de l’apocalypse
Je perçois fortement le sentiment de désespérance et de déliquescence que la « djeun » génération éprouve, mais il est pour moi stupéfiant que ceux-ci fassent confiance en cela (et ceux là) même qui les ont mené au gouffre.
Il règne en France ( médias, justice, …) la dictature d’une pensée molle et se disant bien pensante où l’on favorise l’avantage égoïste, le je men-foutisme, l’irréalité de l’enfant gâté… la volonté d’appropriation de ressources non encore gagnées et volées au futur
.
Un droit appelle un devoir, une aide appelle un effort, …
la vie est bataille pour se surpasser soi même
Les vendeurs d’illusion ont gouverné la france depuis 1968 et vous ont vendu leur irréalisme à votre propre détriment.
L’école sert à deux choses :
- à former des individus citoyens, élevant ainsi le niveau collectif de conscience ; ce tronc commun doit être gratuit, accessible à tous, obligatoire, éventuellement public ou régulé par le public (à minima inspecteurs publics, mais pas forcément instituteurs). Il diffuse la connaissance abstraite, base de la culture que chacun peut être amené à développer/poursuivre en autodidacte, et qui constitue une culture collective, base d’une civilisation
- à apprendre des tours de mains, méthodes, processus qui serviront dans les métiers : ce tronc devrait être laissé aux acteurs économiques, industries, …qui sont mieux à même de coller aux réalités du monde économique loin des gabegies illusionnistes de nos gourous de l’éducation nationale. Ces apprentissages constituent des connaissances appliquées, champ dans lequel la sélection est le seul gage de succès.
Il est illusoire (seul les se-disant « forces de progrès » illusionnistes pensent l’inverse) de croire que chaque être a les mêmes capacités; il a les mêmes droits, oui, mais pas les mêmes capacités…donc il est illusoire de promettre le baccalauréat à tout une classe d’age, car cela le dévalorise instantanément et reporte la sélection de l’employeur à des niveaux postérieurs.
Mon père a obtenu le baccalauréat vers 1930/35, 1 à 2% de sa classe d’age l’obtenait.
J’ai obtenu mon baccalauréat en 1970 (non pas en 1968, j’en vois sourire là…) et environ 30/35 % de ma classe d’age l’obtenait.
Aujourd’hui 80/90 % d’une classe d’age l’obtient (tout du moins c’est l’objectif) et il est tellement dévalorisé qu’il ne vaut pas le certificat d’études d’antan.
Abolir la sélection entraine inéluctablement la dévalorisation.
Donc oui il faut rétablir la sélection pour protéger les jeunes eux mêmes qui hurlent à sa disparition, les protéger d’eux mêmes, de leur non expérience du monde.
Cela nous évitera peut-être de nous voir affublé de milliers d’agrégés en matières improbables, de fonctionnaires aux fausses connaissances, au final d’hommes à qui l’on enlèvera leur dignité en les assujettissant par des « droits acquis » à préserver…et qui finiront chômeurs chroniques alors qu’on importera des travailleurs qui accepteront de faire les métiers disponibles.
Récemment on a retrouvé quelques milliers de copies de certificat d’études des années 1920-25 : on a donc refait plancher quelques milliers d’élèves d’aujourd’hui, dans les mêmes conditions sur les mêmes sujets de certificat d’études, et le résultat a été catastrophique (environ trois fois moins)
Or dans l’histoire de l’humanité, la barbarie revient toujours quand le citoyen n’est plus capable de discerner le réel, l’authentique de l’illusion…
Une vrai protection collective est une reconnaissance des plus doués de leurs qualités, assorti du sentiment d’être redevable encore plus à la collectivité :
qui a plus reçu, est plus responsable et doit redonner plus : or il semble que nous soyons arrivé à l’age de l’égoïsme institutionnalisé, où plus tu as, plus tu veux, quitte à détruire autrui et la planète
Je pleure de voir que ceux la même qui nous promettaient libération n’étaient en fait que des pervers encore plus avides que nos ennemis officiels.
Les plus à craindre sont ceux qui vous brossent dans le sens du poil : puissiez vous vous en apercevoir en écoutant l’expérience d’autrui…
la France en est là suite aux idées mises en œuvre depuis quarante ans.
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