Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

Les origines de l’islam

 

 

Helios d’Alexandrie

Extrait des chroniques de Helios d’Alexandrie


Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques (partie 1)

Que diriez-vous si l’histoire de la révolution française et des guerres napoléoniennes n’était connue que par ouï-dire deux siècles après le déroulement des évènements et en l’absence de documents écrits et de preuves matérielles ? Comment jugeriez-vous une telle histoire si elle reposait exclusivement sur les récits contradictoires des descendants des témoins oculaires deux siècles après les faits ? Quelle serait votre réaction si on vous disait que l’histoire en question est érigée en vérité absolue, que plus d’un milliard d’êtres humains y croient dur comme fer et que le moindre doute émis sur sa véracité devient un crime passible de la peine de mort ? Vous diriez probablement que les gens qui ont rédigé cette histoire induisent intentionnellement le public en erreur ou que l’autorité qui les emploie cherche, pour des raisons politiques, à transformer le mythe en réalité.

Il en est ainsi de l’islam. Tout ce qui est dit officiellement à propos de ses débuts et de ses textes sacrés repose sur des bases semblables. Voilà pourquoi il y a lieu, non seulement de mettre en doute l’histoire officielle de l’islam des origines et l’authenticité des textes sacrés, mais, prenant appui sur les divers éléments objectifs, d’essayer de tracer de lui un portrait approximatif.

Ce que disent les spécialistes

En 1995 à l’Université de Cambridge en Angleterre, Jay Smith, un islamologue de renom, dans un débat rendu fameux dans les cercles académiques a déclaré ceci :

«La plupart des Occidentaux ont pris pour de l’argent comptant les allégations des docteurs musulmans, ils ne les ont jamais remises en question dans la mesure où elles tiraient leur origine du coran. Ils ont fait preuve de réticence à examiner avec un œil critique le coran et les propos du prophète par crainte des réactions violentes, par conséquent ils se sont contentés de penser que les musulmans possédaient quelques preuves tangibles pour soutenir leurs croyances.»

Plus loin dans son exposé, il a cité les travaux de chercheurs bien connus comme John Wansbrough (université de Londres), Joseph Schacht, Andrew Rippin (Canada), Michael Cook et Patricia Crone (Oxford et Cambridge), Yehuda Nevo (université de Jérusalem) et Humphreys :

«L’immense majorité des chercheurs indépendants qui ont étudié le coran et les hadiths ont conclu que les écritures islamiques n’ont pas été révélées, mais qu’elles sont le résultat d’une compilation de textes tardifs et d’éditions réalisées par des groupes de personnes au cours de quelques centaines d’années. Le coran que nous lisons aujourd’hui, loin d’être identique à celui du milieu du septième siècle, est plutôt un produit du huitième et du neuvième siècle. Il n’a pas été conçu à la Mecque ou à Médine mais à Baghdad. C’est à cet endroit et en ce temps là que l’islam a acquis sa propre identité et qu’il est devenu une religion. Par conséquent la genèse de l’islam n’a pas eu lieu durant la vie de Mahomet mais a été le résultat d’une élaboration graduelle durant une période de 300 ans.»

Absence de documents historiques

Il n’existe aucun document historique attestant l’existence de l’islam en tant que religion avant le neuvième siècle, soit deux cents ans après Mahomet (mort en 632). Il y a bien eu une biographie de Mahomet rédigée par Ibn Ishaq vers 750, c’est-à-dire 118 ans après la mort du prophète, mais le texte original est perdu et il n’est que partiellement restitué dans des versions revues et modifiées par des historiens ultérieurs comme Ibn Hisham (mort en 834) et surtout Al Tabari (mort en 923). Ce dernier a reconnu avoir censuré le texte d’Ibn Ishaq parce qu’il donnait une image défavorable de Mahomet, or les éléments non-censurés retenus par Al Tabari sont loin de brosser un portrait sympathique du prophète (brigandage, rapines, assassinats, génocides, pédophilie etc.) et il est difficile d’imaginer comment le vrai Mahomet pouvait être pire que celui qui nous est présenté dans l’histoire officielle de l’islam.

Mais écoutons ce que Jay Smith a dit à propos du coran et des hadiths :

«… afin de réaliser l’examen critique des textes sacrés de l’islam nous devons amorcer un retour aux origines, c’est-à-dire aux sources premières, dans le but d’obtenir des indices probants quant à leur authenticité. Cette tâche à priori devrait être facile vu qu’il s’agit d’écrits relativement récents supposément apparus sur la scène il y a 1400 ans. Mais les sources les plus précoces  se situent entre 150 et 300 ans après les évènements, pour cette raison elles doivent être considérées comme des sources secondaires. La première question qui nous vient à l’esprit est celle-ci : pourquoi ces traditions (orales) ont-elles été mises par écrit à une époque si tardive ?

Aucun document ne peut être retracé durant les 150 années qui séparent les premières conquêtes islamiques et les publications de la biographie de Mahomet et des hadiths par Ishaq, Tabari et Bukhary. Comme historiens, nous étions en droit de nous attendre à découvrir à tous le moins quelques fragments de texte comme preuve du développement de l’islam, mais nous n’avons rien trouvé et cela signifie que la totalité des conquêtes islamiques de l’Espagne jusqu’à l’Inde a eu lieu avant que le premier verset des textes sacrés islamiques n’ait été mis par écrit. »

Selon Schimmel, Gilchrist, Ling et Safadi, il n’existe absolument aucune trace matérielle du coran original, aucun fragment n’a survécu des quatre exemplaires supposément transcrits sur l’ordre d’Osman, le troisième calife, vingt ans après la mort de Mahomet en 632, pour servir de référence à la Mecque, à Médine, à Bassora et à Damas. À la fin du septième siècle, les conquêtes islamiques s’étendaient du Maghreb à l’ouest jusqu’à l’Inde à l’est, le coran était supposément l’élément central qui alimentait la foi des conquérants, pourtant aucun fragment du coran datant de cette époque n’a été découvert dans tout cet espace géographique. Le contraste avec le christianisme est frappant si l’on considère que pas moins de vingt-cinq mille manuscrits du nouveau testament ont été découverts ou conservés dès le premier siècle, soit à peine quelques dizaines d’années après le début de la mission évangélique.

Les hadiths : Allah et Mahomet n’y sont pour rien

Joseph Schacht a étudié les documents juridiques et les compte-rendus des procès du début du neuvième siècle, soit 170 ans après la mort de Mahomet. À cette époque, les Hadiths n’étaient pas utilisés comme référence dans les jugements, bien qu’ils constituent la base sur laquelle repose la loi islamique (la charia). Schacht par conséquent date la création des Hadiths à partir du moment où ils ont été utilisés dans les jugements des tribunaux, soit plus de 200 ans après la mort de Mahomet. Il a fait également une autre découverte : les Hadiths dont l’authenticité reçoit les meilleurs appuis sont paradoxalement ceux qui sont les plus suspects. En effet, les appuis authentifiant les premiers hadiths étaient approximatifs et peu détaillés malgré qu’ils fussent moins éloignés de Mahomet dans le temps, par contre les hadiths tardifs, ceux qui sont apparus comme par magie à la fin du neuvième siècle ou au dixième, bénéficient de témoignages d’authenticité très élaborés.

La première publication des hadiths coïncide avec l’apparition de la charia, la loi islamique. Il existe dans l’islam quatre écoles juridiques, elles ont vu le jour au neuvième et au dixième siècle. La première a été l’école shaféite dont le fondateur est le juriste islamique Al Shafei mort en 820, elle se base exclusivement sur les hadiths et non sur la jurisprudence acquise au cours des deux siècles précédents. Pour introduire une nouvelle provision de loi il suffisait alors de la justifier en prenant pour référence une parole que le prophète Mahomet avait supposément prononcée, un grand nombre de hadiths ont ainsi été créés en appui à la charia. Selon Schacht : « un nombre élevé de traditions légales invoquant l’autorité de Mahomet a vu le jour du vivant d’Al Shafei et dans les décennies suivantes. Par conséquent elles reflètent les doctrines abbassides d’Irak et non celles plus anciennes d’Arabie (du temps du prophète et de ses successeurs) ou de Syrie (du temps des omeyades). L’agenda légal et politique des califes qu’impose chacune des quatre écoles juridiques de l’islam démontre que les hadiths ont été fabriqués en Irak au neuvième et au dixième siècle, Allah et Mahomet n’y sont pour rien.

Une gigantesque supercherie

Une seule conclusion s’offre à l’historien objectif, l’absence de fragments du coran et des hadiths datant des premiers siècles de l’islam et la coïncidence entre la publication des hadiths et la promulgation des lois islamiques qui en dépendent, sont une indication que ces textes sacrés n’existaient pas et qu’ils ont été créés de toutes pièces à une date tardive, soit au cours du neuvième et du dixième siècle sous le califat abbasside. Autrement dit, toute «l’histoire sainte » islamique, soit la sunna du prophète, n’est qu’une gigantesque supercherie.

L’étude objective des textes porte un coup mortel à la thèse des islamistes, les hadiths et la charia qui en découle sont le produit d’une époque précise, l’ère abbasside, ils ne possèdent par conséquent aucun caractère sacré, l’imposition de la charia aux masses musulmanes relève de l’obscurantisme et de la tyrannie.

 

Le coran

La prochaine chronique traitera du coran. Les musulmans affirment qu’il a été dicté par l’ange Gabriel à Mahomet et que le texte coranique n’a jamais été altéré, le livre saint que les musulmans lisent ou récitent aujourd’hui serait une copie en tous points conforme à celui qui a été révélé. Cette affirmation est fausse, le texte du coran comme nous le verrons témoigne d’une longue élaboration, ses sources sont légion. Les rares témoignages archéologiques et les fragments les plus anciens du texte coranique confirment que son contenu a été modifié au cours des trois premiers siècles de l’islam.

Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques (partie 2)

L’histoire des débuts de l’islam présente des difficultés en apparence insurmontables, elles découlent en grande partie de ce qu’il convient d’appeler l’histoire officielle des origines de l’islam telle qu’elle a été définitivement établie au neuvième et au dixième siècles par les califes abbassides. Ces derniers, bien assis sur l’immense empire que leur ont légué les omeyades, se sont montrés particulièrement soucieux d’en assurer la stabilité interne.

Les millions de sujets assujettis à leur pouvoir n’étaient pas tous musulmans, ils étaient même majoritairement chrétiens zoroastriens et juifs. Contrairement à l’islam, leurs religions, anciennes et  intimement liées aux grandes civilisations du monde antique, bénéficiaient d’un avantage intellectuel majeur. Bien qu’ils fussent soumis et humiliés par les conquérants arabes, les vaincus ne se privaient pas de polémiquer avec les vainqueurs, leur démontrant le caractère primitif et l’indigence intellectuelle de l’islam.

L’échec des moutazilites

Les vaincus sans le savoir ont bien failli conquérir leurs conquérants, le mouvement des moutazilites est venu à un cheveu de changer le cours de l’histoire. Professant un coran créé et nullement éternel ou immuable comme Allah, ces arabes, plutôt sceptiques et curieux, se sont laissés imprégner par la philosophie classique, celle de Platon et d’Aristote et ont placé la raison et le libre arbitre au même rang que la foi. Le mouvement des moutazilites n’aurait pas vu le jour n’eût été la pauvreté de l’islam sur le plan doctrinal et l’emprise intellectuelle exercée par les chrétiens. Pour les tenants du pouvoir, il était évident que l’islam en tant que croyance courait à sa perte s’il persistait à déclarer forfait dans l’arène des idées.

De la même façon que le néant sur le plan juridique a été comblé par le corpus de lois islamiques, le vide sur le plan doctrinal se devait d’être rempli, la stabilité de l’empire l’exigeait. Les moutazilites avaient quelques raisons de croire à un coran créé, donc contingent et soumis comme les humains au besoin de s’adapter. Contemporains de son élaboration, témoins de ses innombrables versions ou écritures et tout à fait conscients de ses déficiences, ils ne pouvaient soutenir en toute honnêteté une  longue argumentation avec leurs interlocuteurs juifs et chrétiens.

Ils prirent donc acte de la faiblesse de leurs textes sacrés et, faisant preuve de courage intellectuel, ils décidèrent de dépasser la lettre du coran et de permettre à la raison humaine de compléter la parole divine. Mais le mouvement des moutazilites, bien que d’avant-garde, restait par l’action violente intimement lié à l’islam; au pouvoir durant un bon moment sous des califes acquis à sa cause, il entreprit une répression violente des tenants de l’islam traditionnel. Il a donc suffi qu’un nouveau calife hostile au mouvement prenne le pouvoir pour que les moutazilites se retrouvent à leur tour victimes de persécution religieuse violente. Leurs idées ne leur ont malheureusement pas survécus.

La critique des chrétiens

Les polémiques ont débuté au huitième siècle, soit cent ans après Mahomet. Jusque là les nombreux manuscrits chrétiens traitant de la religion des nouveaux conquérants ne faisaient référence à aucun texte sacré. L’islam à ses débuts n’avait aucune assise scripturaire, le contenu de la foi n’était pas défini, il comprenait essentiellement des éléments empruntés au judaïsme auxquels se mêlaient des traditions arabes païennes.

Abd el Masih al Kindi, (à ne pas confondre avec le philosophe mutazilite Abou Youssuf al Kindi) est un arabe du royaume de Kinda, il est le mieux connu des polémistes chrétiens; vers 820 sa critique a porté sur la façon dont le texte du coran a été fixé et sur son contenu. Elle se résume ainsi : après la mort de Mahomet, les querelles entre Abu Bakr et Ali ont amené ce dernier à défendre son droit à la succession, pour asseoir sa légitimité, il entreprit d’assembler les nombreux fragments de la révélation en un seul codex. Cependant d’autres compagnons de Mahomet avaient, chacun de son côté, assemblé sa propre version du coran.

Pour faire échec à la concurrence, Ali s’adressa à Osman, son prédécesseur au califat, avec l’espoir que le calife ferait disparaître les versions des autres compagnons. Osman alla plus loin, il demanda qu’une version définitive du coran soit produite en quatre exemplaires et brûla tous les versions originales incluant celle d’Ali. À la fin du septième siècle, sous le règne du calife omeyade Abd-el-Malik, le gouverneur de l’Irak, Hajjaj ibn Yousuf, homme puissant et sanguinaire, voulant mettre fin aux querelles doctrinales entre musulmans, choisit de retirer toutes les copies du coran et les brûla, non sans avoir au préalable changé à son gré de nombreux passages, produisant ainsi une nouvelle version dont il fit six copies. Comment dans ces conditions faire la différence entre le contenu original et les ajouts subséquents, et comment retracer le contenu original qui a été détruit ?

Mais la critique d’al Kindi ne s’arrêta pas là. Le contenu du coran ne fut pas épargné, écoutons les propos qu’il a tenus au calife Al Maamoun, un mutazilite :

« Tout ce que j’ai dit (au sujet du coran) est conforme aux faits et à l’évidence tels qu’ils sont admis par vous. Pour preuve nous nous référons au texte du coran lequel porte à confusion par absence d’ordre et de logique. Les différents  passages se contredisent et bien souvent n’ont aucun sens. Comment, sans trahir son ignorance, peut-on présenter un tel écrit comme un message à l’appui d’une mission prophétique et le placer à égalité avec les miracles de Moïse et de Jésus ? Assurément aucune personne ayant un grain de bon sens ne pourrait penser une telle chose, encore moins nous-mêmes qui, versés en histoire et en philosophie, ne pouvons nous laisser émouvoir par un raisonnement aussi trompeur. »

Presque douze siècles plus tard, la critique d’al Kindi n’a pas pris une ride.

L’histoire du coran

Al Kindi ne croyait pas si bien dire, le coran dont le texte définitif n’a été fixé que bien après sa mort était alors illisible. Dans les faits, il pouvait être lus de quatorze manières différentes et pour cause, l’arabe s’écrivait alors sans voyelles et certaines consonnes n’étaient pas définies. En effet, il est pratiquement impossible de distinguer des lettres telles que le R et le Z, le T le B le TH et le N, le S le SH, les formes gutturales du T et du Z, du S et du D, du H du G et du KH. Les voyelles dites courtes modifiant profondément le sens étaient également absentes.

On peut imaginer le défi que représentait la lecture du coran et des disputes que les différentes lectures pouvaient engendrer même sans altération du texte. Dans les faits, différentes versions du coran  sont utilisées par les musulmans jusqu’à nos jours. Il n’y a donc pas eu de véritable fixation du texte coranique et il s’est avéré impossible d’établir définitivement le texte sans engendrer des disputes sans fin. Il n’existe par ailleurs aucun critère permettant de donner la préférence à une lecture par rapport aux autres. Face au dilemme, les savants musulmans se sont donnés une échappatoire commode, ils ont fait dire à Mahomet que toutes les lectures étaient valables, même celles qui conduisent à des divergences et à des contresens.

Les corans les plus anciens datent du dixième siècle, ils sont à quelques variantes près semblables au texte actuel. Dans les années 70, lors de réparations dans les combles d’une ancienne mosquée de Sanaa au Yémen, les ouvriers découvrirent des manuscrits anciens du coran datant de la fin du septième siècle ou du début du huitième. Il a été possible pour des experts allemands de microfilmer ces manuscrits qui à bien des endroits ressemblent à des palimpsestes, le texte original ayant été effacé et remplacé par un autre. Les résultats de l’examen de ces textes est attendu mais d’ores et déjà les spécialistes disent avoir affaire à un coran très différent par le contenu et par l’ordre des chapitres et des versets.

Les spécialistes occidentaux du coran marchent sur des œufs, il faut dire qu’ils tiennent à la vie et qu’ils cherchent à préserver leurs relations avec les cercles académiques musulmans. Plusieurs d’entre eux voient leurs travaux soutenus financièrement par des fonds musulmans et cherchent par conséquent à maintenir leurs sources de financement. Dans le contexte actuel, toute hypothèse ou conclusion scientifique qui va à l’encontre du dogme établi provoque une levée de boucliers de la part des savants musulmans et des pressions d’ordre diplomatique de la part de certains gouvernements islamiques.

En l’an 2000, un savant allemand spécialiste des langues orientales anciennes a publié sous le pseudonyme de Christoph Luxenberg  le résultat de ses travaux sous forme d’un ouvrage intitulé : lecture syro-araméenne du coran : une contribution au décodage de la langue du coran. Les passages obscurs du coran, en particulier ceux où l’on trouve des mots d’origine étrangère, ont été comparés à des passages d’écrits chrétiens en langue syriaque. Des correspondances troublantes ont été identifiées qui ont permis à l’auteur de donner une interprétation radicalement différente de celles des docteurs musulmans du dixième siècle dont l’autorité est demeurée incontestée jusqu’à nos jours. Aux plagiats avérés de la bible, du talmud, des légendes perses et des évangiles apocryphes s’ajoutent des plagiats d’écrits liturgiques chrétiens, ce qui a fait dire à certains qu’Allah le créateur manquait de créativité !

La fabrication de l’islam

L’échec du mouvement moutazilite fut l’échec de la raison face au dogme, mais le dogme à cette époque n’était pas définitivement établi, l’empire islamique était alors un colosse dont les pieds doctrinaux étaient d’argile. Il a donc fallu renforcer les assises religieuses du pouvoir et « démontrer » à la majorité des sujets non-musulmans la supériorité de l’islam sur les autres religions. Cette « mission impossible » a été confiée aux savants religieux dont certains étaient des convertis de fraîche date ou des fils de convertis ; ils eurent la délicate tâche de fabriquer l’image de la nouvelle religion et lui donner un contenu.

Pour soutenir la comparaison avec le judaïsme et le christianisme, les savants musulmans se devaient de donner à l’islam des assises et des caractéristiques similaires, Mahomet, dont l’image était largement négative, a été élevé au rang de Moïse. La Hijra (l’émigration de Mahomet et de ses compagnons de la Mecque à Médine) est devenue l’équivalent de l’exode des hébreux, le mont Hira où Mahomet a été visité par l’ange Gabriel est devenu le pendant du mont Sinaï où Moïse a reçu les tables de la loi, le sanctuaire de la Mecque est devenu l’équivalent du temple de Jérusalem, le coran a été confirmé comme la parole incréée d’Allah à l’égal et encore plus que la Torah.

À l’égal de l’hébreu, la langue arabe s’est vu octroyer le statut de langue sacrée. De la même façon que les juifs furent le peuple choisi, les musulmans sont devenus le meilleur de l’humanité. Pour ce qui est des chrétiens qui croient en Jésus en tant que Verbe incarné, les savants musulmans ont opposé le coran, soit le verbe d’Allah, existant de tout temps, inaltérable et inaltéré depuis qu’il a été révélé. En guise de contre-attaque contre les polémistes des autres religions, les savants musulmans ont prétendu que juifs et chrétiens avaient intentionnellement corrompu la Torah et l’Évangile. Et afin d’assurer la suprématie de l’islam, les patriarches et les prophètes d’Abraham à Jésus ont été récupérés et qualifiés de musulmans. Quant à Mahomet, son statut d’homme parfait et de sceau des prophètes a autorisé les savants à l’associer à Allah dans la shahada, soit la profession de foi musulmane.

À défaut d’un concept original, l’islam s’est approprié des éléments tirés des autres religions pour les mettre au service de l’empire et ainsi assurer sa stabilité. Le dogme une fois établi, tous les sujets de l’empire devaient s’y soumettre sans discussion. Le temps des débats et des polémiques était révolu, les hérétiques et les contestataires devaient rentrer dans le rang ou se tenir tranquilles.

Les ressorts politiques de l’islam

Les savants musulmans du neuvième et du dixième siècle se sont fait l’instrument du pouvoir politique. Pour soutenir l’arbitraire et le despotisme, ils ont conçu une religion où l’arbitraire et le despotisme de la divinité sont sacralisés. Pour assurer la stabilité et la pérennité de l’empire, Allah et Mahomet ont été mis à contribution, en retour l’empire devait assurer la pérennité et la suprématie de la religion.

Ces savants musulmans savaient ce qu’ils faisaient, ce n’est pas la foi islamique qui les animait mais le besoin de consolider les bases juridiques et religieuses de l’empire. Ils étaient conscients de la fragilité de l’islam en tant que système de croyance, c’est pourquoi ils ont choisi d’écarter le libre arbitre et la conscience individuelle en tant qu’éléments constitutifs de la vraie foi, lui substituant la notion de soumission à l’arbitraire divin. En plagiant les anciennes religions, ils en ont délibérément éliminé l’esprit et déformé le message pour les délégitimer et justifier l’asservissement de leurs adeptes.

Mais les choix politiques de ces savants sont à l’origine du déclin de l’islam et de son ossification ultime. L’élimination du mouvement moutazilite a sonné le glas du progrès, douze siècles plus tard le monde musulman continue à en subir les conséquences.

Le puzzle historique

L’histoire officielle des origines de l’islam est une fabrication cohérente servant les intérêts de l’empire abbasside. Que s’est-il vraiment passé au temps de Mahomet et de ses successeurs et comment faire le tri entre le vrai, le vraisemblable et le faux dans ce qui est communément rapporté à leur sujet ? Quel rôle ont joué les arabes de la Mecque et de Médine dans la genèse de l’islam et son expansion ?  L’islam a-t-il joué un rôle déterminant dans les conquêtes ? Dans la troisième partie de cette chronique je tenterai de répondre à ces questions.

Les origines de l’islam : loin des falsifications historiques (part 3)

L’histoire officielle de l’islam des origines ressemble à une intrigue d’Agatha Christie où le crime, parfait en apparence, masque les éléments d’un puzzle qu’il suffit de rassembler pour mettre en lumière la vérité.

Le doute s’est glissé dans l’esprit des historiens modernes à partir du moment où ils se sont rendus compte que les récits des auteurs musulmans tardifs contenaient une foule de détails que les premiers auteurs ignoraient. Là ou Ibn Ishaq (mort en 768) ne fait que mentionner une des nombreuses razzias de Mahomet, Al Waqidi  (mort en 823) donnera, cinquante ans plus tard, la date exacte de la razzia, l’endroit où elle a eu lieu, les personnes impliquées, les raisons pour lesquelles Mahomet l’a ordonnée, le butin récolté et d’autres informations qu’Ibn Ishaq, pourtant moins éloigné des évènements, ignore totalement.

Il est difficile dans un tel cas de prendre ces informations pour de l’argent comptant, mais il y a plus : si les faussetés se sont accumulées à une cadence aussi vertigineuse au cours des deux générations séparant Ibn Ishaq d’Al Waqidi, il n’est pas illégitime de conclure qu’elles se sont multipliées encore plus vite au cours des quatre générations qui séparent Mahomet d’Ibn Ishaq. C’est pourquoi l’histoire officielle de Mahomet et de ses successeurs immédiats doit être abordée avec une bonne dose de scepticisme.

Les témoignages archéologiques

Ils contredisent l’histoire officielle telle qu’elle est enseignée au point de remettre en question tout ce qui est dit et répété au sujet de Mahomet et du coran. En effet, il est généralement admis que Mahomet, à la deuxième année de l’Hégire (sa fuite présumée de La Mecque vers Médine), vers 624, a ordonné à ses fidèles médinois de ne plus se tourner vers Jérusalem (située au Nord) pour prier mais vers la Mecque (située au Sud), et cela est clairement établi dans la seconde sourate du coran.

Or toutes les mosquées construites dans les pays conquis au cours des décennies suivantes sont orientées vers Jérusalem. Celle de Wasit, de Kufa en Irak et d’une troisième proche de Bagdad, mais également celle de Fostat, proche du Caire en Égypte, il en va de même pour les lieux de prière attenants aux palais des califes omeyades. Or toutes ces mosquées ont été construites plus de cinquante ans après la mort de Mahomet, leurs bâtisseurs musulmans n’étaient pas supposés ignorer l’injonction coranique leur ordonnant d’orienter les édifices en direction de la Mecque.

Ceci est corroboré par un voyageur chrétien du nom de Jacob d’Édesse, dans sa lettre écrite en langue syriaque en 705 et conservée au British Museum. Il fait référence aux Hagariens (les conquérants arabes) en affirmant ceci : « Il est clair que ce n’est pas vers le Sud que les Juifs et les Hagariens vivant en Syrie se tournent pour prier mais en direction de Jérusalem, là ou se trouve leur Kaaba, le site patriarcal de leur race ». La conclusion qu’il est possible de tirer de ces faits est que la prière en direction de la Mecque n’a jamais été ordonnée par Mahomet et qu’il s’agit d’un commandement émanant des califes abbassides. La signification de ce fait est majeure comme on le verra plus tard.

Le terme islam et musulman n’existait pas encore et les conquérants arabes étaient appelés Hagariens. Cette appellation exige une explication. Les Arabes se considéraient comme les descendants d’Abraham par Ismaël, le fils qu’il a eu de Hagar l’esclave égyptienne de son épouse Sarah, d’où l’appellation hagarien qui les attribue à Hagar, quand à l’appellation ismaélite elle les attribue à son fils Ismaël. Les Arabes comme les juifs se réclamaient d’Abraham et il était donc dans l’ordre des choses qu’ils prient en direction de Jérusalem.

Les témoignages épigraphiques

Il s’agit d’inscriptions et de « graffitis » retrouvés en grand nombre sur les parois rocheuses du désert au Néguev et en Jordanie. Ils ont été relevés méthodiquement et étudiés par Yehuda Nevo de l’Université de Jérusalem.

Dans son ouvrage «Vers une préhistoire de l’islam », il démontre que les inscriptions à caractère religieux datant du septième siècle affichent une croyance monothéiste qui à l’évidence ne correspond pas à l’islam mais de laquelle l’islam aurait pu se développer. Aucune mention de Mahomet et absence totale de formules du type « Mahomet est l’envoyé d’Allah »  et ce, jusqu’à la fin du septième siècle.

Nevo explique :

«Ce n’est qu’après l’an 700 que le contenu religieux des inscriptions rocheuses devient plus évident, cependant malgré leur caractère religieux, ces inscriptions ne font pas mention du prophète Mahomet ni de son message. La profession de foi des Arabes était clairement monothéiste, elle s’apparentait à un courant sectaire judéo-chrétien dont les traits particuliers le distinguaient nettement des autres religions monothéistes incluant l’islam. Les formules mahométanes ne sont apparues que vers 740 mais elles ne contiennent aucun autre élément les rattachant à l’islam. Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent un caractère clairement islamique coïncidant avec l’apparition des premiers corans et la diffusion des hadiths. »

La première mention de « Mahomet est l’envoyé d’Allah » n’est pas gravée sur un rocher du désert mais se trouve sur une pièce de monnaie syrienne datant de 690.  Une triple profession de foi : « Allah est le seul dieu, Mahomet est son prophète et Mahomet est son esclave » se trouve à Jérusalem. En d’autres termes, la doctrine de base de l’islam n’origine pas d’Arabie mais des pays conquis.

Laissons le dernier mot à Nevo :

« Nous possédons un corpus impressionnant d’inscriptions arabes précédant l’apparition des écritures islamiques, tous ces éléments contredisent le coran et les hadiths.»

Les témoignages documentaires

Au cinquième siècle, un chroniqueur chrétien du nom de Sozomenus a remarqué la présence chez les ismaéliens (les Arabes) d’une croyance monothéiste primitive identique à celle des hébreux du temps de Moïse et qui aurait subi l’influence du paganisme ambiant. Les tribus arabes, au contact des juifs, avaient pris conscience de leurs origines; juifs et arabes se réclamaient alors d’un ancêtre commun : Abraham.

Selon un chroniqueur arménien écrivant en 660, un prophète est apparu chez les ismaéliens (les Arabes) ; il avait fondé une communauté qui rassemblait des ismaéliens et des Juifs unis par leur ascendance commune (Abraham). Ce prophète proclamait la venue d’un messie ayant pour mission de libérer Jérusalem et la restituer aux descendants d’Abraham (Juifs et Arabes). Plus loin, le chroniqueur parle des dangers qui menacent ceux qui tombent entre leurs mains. Enfin, il évoque la rupture survenue entre Juifs et Arabes après la conquête de Jérusalem.

D’autres sources, grecques et syriaques, confirment les mêmes informations. À la lecture on reste sur l’impression que la carrière de Mahomet n’a pas eu pour théâtre l’Arabie, aucune mention n’est faite de la Mecque,  les conquérants arabes priaient en direction de Jérusalem. Juifs et Arabes s’étaient unis pour reconquérir la ville sainte. La source grecque la plus ancienne prétend que Mahomet était en vie en 634, soit deux ans après sa mort telle qu’elle est datée par la tradition islamique. Aucune mention n’est faite d’écriture sacrée avant la fin du septième siècle.

Un document arabe du huitième siècle connu sous l’appellation « al Fiqh al Akbar » (la grande jurisprudence) dresse un parallèle comparatif entre l’islam et les autres religions, cet ouvrage ne fait aucune mention du coran. Si le coran existait, il aurait été impensable de ne pas s’y référer.

Le puzzle des origines de l’islam

Tout porte à croire que l’islam tel que nous le connaissons n’existait pas du temps de Mahomet et de ses successeurs immédiats. L’affirmation selon laquelle tous les éléments de la doctrine ont été définitivement établis par Mahomet ne s’appuie sur aucune preuve tangible, elle est de surcroît contredite par les données archéologiques, épigraphiques et documentaires. L’islam a été lentement élaboré au cours du siècle qui a suivi l’avènement des califes abbassides plus de cent cinquante ans après la mort de Mahomet, c’est durant cette époque que l’édition du coran a été réalisée et que le corpus des hadiths a vu le jour. C’est aussi durant cette période que la loi islamique a été promulguée et que l’histoire officielle de l’islam a été établie.

Mahomet a très probablement existé mais les gestes et les paroles qui lui sont prêtés ne reposent sur aucune évidence historique. Ils ont été consignés par écrit plus de cent ans après sa mort à une époque où les luttes pour le pouvoir et les querelles dogmatiques ont amené les califes à se constituer une religion sur mesure propre à consolider leur pouvoir et à éliminer la dissidence et l’opposition.

Le portrait que fait de Mahomet l’histoire officielle de l’islam est extrêmement négatif si l’on tient compte des normes éthiques de son temps. Même s’il est difficile voire impossible dans ce cas précis de distinguer les éléments historiques de la fiction, il n’en demeure pas moins que la personnalité de Mahomet, telle qu’elle nous est présentée, s’inscrit parfaitement dans l’idéologie islamique pour laquelle elle constitue le pilier central. L’idéologie religieuse conçue pour soutenir l’arbitraire des califes et imposer à leurs sujets la soumission ne pouvait avoir pour fondateur un prophète pacifique et humble, voilà pourquoi les califes se sont donné un prophète à leur image.

Il est peu probable que Mahomet soit l’auteur ou l’inspirateur principal du coran, cet écrit a de multiples sources, la bible, le talmud, la littérature rabbinique, les évangiles apocryphes, les textes hérétiques chrétiens, les textes de la liturgie syriaque, les contes et les légendes grecques et syriennes, les récits mythologiques zoroastriens, les légendes arabes, la poésie arabe préislamique etc. D’autre part les versets haineux et intolérants, les menaces de l’enfer, les appels au meurtre des incroyants, les dispositions légales et les châtiments barbares peuvent être attribués, du moins en partie, à Hajjaj ibn Yousuf gouverneur de l’Irak sous le règne du calife omeyade Abd-el-Malik.

Les premiers conquérants arabes n’étaient pas des musulmans dans le vrai sens du terme, ils professaient une croyance très proche du judaïsme et s’étaient même alliés avec les juifs. Leur objectif initial était d’ordre messianique soit la restitution par la force de la terre promise à Abraham. Ces conquérants ne venaient pas du centre de l’Arabie mais de territoires limitrophes de la Palestine et de la Syrie , ils n’étaient donc pas originaires de La Mecque.

Les arabes monothéistes, après la conquête de la Palestine, se sont empressés de rompre leur alliance avec les juifs et se sont retournés contre eux. Soit par nécessité ou par « nationalisme » ils se sont alliés avec les tribus païennes du Nord et du centre de l’Arabie pour constituer les armées qui devaient conquérir une grande partie du monde civilisé. À cause de ce changement d’alliance les arabes monothéistes ont dû intégrer dans leurs pratiques religieuses des rites païens, les mêmes qui sont encore pratiqués dans le pèlerinage musulman, le Hajj.

Certains indices portent à croire que les conquêtes arabes au-delà de la Palestine auraient eu lieu même sans l’islam à cause du caractère belliqueux des tribus arabes, de l’organisation guerrière qu’elles se sont donnée, du caractère pacifique des pays à conquérir et de leurs immenses richesses source de convoitise. La facilité et la rapidité avec lesquelles les arabes ont réalisé leurs conquêtes les ont conforté dans l’idée que la divinité était de leur côté et que leur système de croyance était supérieur.

Pour les conquérants arabes, Jérusalem est demeurée la ville sainte durant au moins une centaine d’années, par la suite le sentiment d’appartenir à une nation supérieure les a conduits à élever  La Mecque au rang de ville sainte afin de supplanter Jérusalem et consacrer sur le plan religieux la domination des arabes.

L’impérialisme arabe a préexisté à l’islam, sans lui l’islam n’aurait jamais vu le jour. En tant qu’idéologie l’islam a été établi après coup pour servir d’assise religieuse au fait accompli et consolider le pouvoir des califes. Le coran, la sunna du prophète et le corpus des lois islamiques sont le produit de l’époque qui les a mis au monde, ils appartiennent à un moment historique précis et n’ont pour raison d’être que le perpétuer.

Les musulmans prisonniers du mythe

L’histoire officielle de l’islam des origines est une falsification de l’histoire mais c’est une falsification sacralisée, c’est un mensonge érigé en dogme. Les crimes de l’impérialisme islamique sont les seuls à être vénérés de nos jours et à servir d’exemples à suivre pour tous les musulmans. Le coran, la sunna du prophète et la charia ne peuvent se dégager du neuvième siècle qui les a sécrétés ; prisonniers de leur époque ils sont également pour l’esprit des musulmans une prison  dont il est difficile pour ces derniers de se libérer.

9 janvier 2011 - Posted by | Histoire |

Un commentaire »

  1. Seul le Christ, notre sauveur, permettrait aux musulmans de sortir de leur léthargie et d’apprendre le vrai amour.
    Lire « Les Arabes n’ont jamais envahi l’Espagne » Ignacio Ollague, ed. Flammarion, 1972
    Livre mal perçu des deux rives de la Méditerrannée, car la thèse de la Conquête « musulmane » arrange les deux mondes. Dans ce livre, les Espagnols n’entendront vociférer l’appel à la Prière que vers le 10e / 11e siècle !!!! Le nom de Mazamet (Muhammad » itou. Quant à Taric ibnou zyad, berbère, parlant si bien l’arabe, pur mythe. D’abord ce n’est pas Tarik mais Taric, comme Roderic, Eric … ic en wisigoth signifie fils de et Er, Tar, roder, sont des divinités.
    Les Wisigoths adoptaient un christianisme primaire qui rejette la trinité et la divinité de Jésus, l’Islam de l’époque 711 inspiré des sectes gnostiques « judeo-nazaréennes » pouvait donc se porter au secours des Wisigoths contre la mainmise du Cathilque trinitaire Roderic sur le trône de Witisa.
    Autre chose : tout se recoupe. On a découvert des pièces de monnaie en Andalousie datant du 8e siècle, frappées des deux côtés en Wisigoth et en arabe et qui ne mentionnent nullement Mahomet ni l’Islam mais bien l’unicité de Dieu.

    un ex-musulman pétri d’amour pour Le Seigneur unique, vrai, juste, amour, crucifié, mort sur la Croix pour notre salut et ressuscité d’entre les morts. Notre Seigneur Jésus-Christ.

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    Commentaire par adonis | 5 mars 2012 | Réponse


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